Journal de Morton

Présentation de Morton

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RP 1 : Douleur
RP 2 : Morton ou l'aube de la douleur
RP3 : A genoux Mandalore, la douleur n'a pas de prix
RP 4 : Sur les traces de Darth Eresion
RP 5 : Meurtre sur Manaan
RP 6 : Fate of the Sith [ATTENTION RP INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS.]
RP 7 : Loyauté Impériale I
RP 8 : L'avenir est dans l'écologie

***

Event 1 : "Event : la bataille de Nubia, la guerre n'attend plus que vous"

Nom : Morton

- Pseudo : Darth Sade

- Race : Humaine

- Âge : 36 ans

- Type de Sabrelaser ou d'arme : Fouet laser

- Couleur de la lame du Sabrelaser : Rouge

- Faction : Sith

- Histoire (minimum 20 lignes) :

Certains vous dirons que le coté obscur est le plus fort, d'autre vous affirmerons qu'il est plus abordable, quelqu'un pourraient vous dire qu'il est dangereux pour celui qui l'utilise autant que la cible visée, mais ce qui est sûre c'est qu'il transforme n'importe qui, au plus profond de son être, jusqu'au méandre de l'âme.

On connait de nombreux actes sith tout aussi odieux les uns que les autres, on ne peut nier que de nombreux Sith pratique la torture avec délectation, prenant plaisir à faire souffrir leurs victimes, autant dans leur être que dans leur esprit, ne relâchant leur prise au dernier moment pour les laisser s'écouler dans la force. Mais rare sont ceux qui, comme Morton, choisissent de s'infliger cette douleur pour gagner en confiance sur le chemin menant à la puissance du coté obscur.

Mais cette capacité et cette caractéristique se développa tout au long de sa vie, commençant par son adolescence. L'enfance n'avait rien de marquante. Petite vie simple sur Ryloth, dans une colonie humaine à but agricole. Elle aidait ses parents à travailler tout en apprenant, le matin, les choses qu'une jeune enfant devait apprendre.

Lorsqu'elle n'avait que treize années, elle connu la crise qui secoua tout Ryloth et qui se propagea jusque dans sa colonie qui étaient menée par un groupe de twi'lek en manque de ressources. Il y eut de nombreuses victimes dans ces pillages et escarmouches, et Morton y perdit de nombreux amis. Un soir, endormie sous sa couche, elle entendit le feu crépité et dévorer les pièces avoisinantes. C'est ainsi qu'elle échappa de peu à une mort atroce. Ses parents n'eurent pas la même chance. Le feu avait été lancé par un petit groupe de mercenaires dans l'espoir de ne faire aucune victime, tout en procurant le temps d'une diversion pour piller les entrepôts.

Elle fut orpheline. Certains considère souvent cela comme le début d'un destin tragique, mais contrairement à l'idée reçue, une personne ne tombe pas dans le coté obscur, il choisit d'emprunter cette voie.

Morton quitta Ryloth en compagnie d'amis de ses parents qui la déposèrent sur Kuat. Elle y fit ses études à l'académie militaire dans l'intention de travailler dans la défense des planètes en défaut de développement. C'est dès cette période qu'elle commença à se mutiler. Son passé l'avait rendue solitaire et asocial, muette quand on lui parlait, agressive quand on la dévisageait, mais surtout triste au possible. Elle s'entaillait d'abord les bras, y trouvant un moyen de se défouler pour le mal que le monde lui infligeait en ne le comprenant pas. Puis elle finit par garder sur elle une lame pour se couper de temps en temps.

Elle réussit ses études et parti dans la bordure extérieur avec l'armée Républicaine pour régler quelque problèmes.

...


Selon les dossiers républicains, elle décéda durant un rush sith. On ne retrouva guère son corps et on conclut au fait qu'elle avait été prise dans un rapt et emmené comme prisonnière.

La vérité est différente.

Elle fut bien capturée par les sith et torturé dans l'espoir d'informations. Mais ses bourreaux avaient bien du mal à extirper quelques informations, car plus ils lui faisaient du mal et plus elle semblait y prendre gout, allant jusqu'à les provoquer pour recevoir un châtiment bien pire. Certains sith déclarent avoir vu la Douleur incarné dans ces chaines.

Ce que l'on sait, c'est qu'un Sith du nom de Darth Eresion la prit comme apprenti, voyant en elle un lien avec le coté obscur. Morton apprit que le coté obscur pouvait procurer la paix dans la république d'un moyen plus rapide et efficace que ce que proposait la république. Il lui apprit les bases de la force tout en la torturant à petit feu.

Humiliée, ensanglantée, torturée, battue, son maitre donnait tout ce qu'il avait pour lui faire honte, pour qu'elle développe cette rage qui la consumait. Et elle, aussi étrange soit-il, elle en redemandait, ressentait cette puissance destructrice, s'infligeant à son tour les pires horreurs, jusque dans les tréfonds de son être.

Elle fabriqua un fouet laser, symbole de l'aspect viscérale de son lien avec la force, on l'avait libéré en l'attachant, elle libérerait ses ennemis en les enlaçant de son arme.

Bientôt, son heure approche, et le moment où elle pourra abattre son maitre viendra, et pour elle, Morton se transformera en Darth Sade.

- Caractère de votre personnage (minimum 3 lignes) :
Avec son regard perfide, malsain, elle sonde les esprit de son regard perturbé, Morton n'est guère quelqu'un de très stable dans sa façon d'accomplir sa mission même si celle-ci atteint toujours les objectifs visé. Elle est comme un cheval devenu incontrôlable, il peut être très docile et s'enrager aussitôt, sans prévenir.
Elle possède ce coté nerveux, agités de soubresaut et de tic nerveux, tels des frissonnements qui n'ont pas la capacité de rassurer ceux qui sont confronté à son aura.


- Description physique (minimum 3 lignes) :
Elle n'a rien de bien impressionnant, ni par sa stature ni par sa taille, elle possède néanmoins des atouts féminins assez bien développé dont elle se sert à sa guise pour obtenir ce qu'elle désire. Il lui arrive, d'ailleurs, de se donner à ses ennemis avant de révéler sa véritable identité et de les abattre dans leur nudité et leur sommeil. Autant être nu devant la force.
Ses cicatrices la marque de partout, parfois même son visage, et quelques gouttes de sang accompagne son passage, reste de la dernières plaies ouvertes.


- Utilisateur de la force (oui ou non) : Oui

- But de votre personnage : Servir l'ordre Sith pour qu'il règne en maitre et en paix sur la galaxie. Mais aussi, se faire du mal pour devenir plus puissante...

RP1

***

Morton ouvrit les yeux. Après avoir dormi quelques minutes, elle se réveillait enfin. Elle était nue dans une couche qui n'était pas la sienne. Elle se rappela lentement comment cela s'était déroulé. Elle avait terminé son entrainement matinal dans la journée. Puis elle l'avait retrouvé. Son maitre avait fait la dernière erreur. Depuis le temps qu'elle attendait qu'il en fasse une.

Il lui tournait autour depuis qu'elle avait les moyens de l'aguicher. Et elle l'avait compris. Elle avait commencer à user de ses charmes, sans qu'il s'en rende compte, ou du moins s'il s'en était rendu compte, il avait été assez idiot pour penser qu'il pouvait lui résister. Son maitre avait continué de flirter, de se laisser prendre dans ses filets.

Et puis dernièrement, elle s'était donnée à lui, dans sa propre couche. Il n'avait pas vu venir le tranchant du fouet laser de Morton, autour de son cou. La tête était toujours au sol, vide de sang. Morton en était plein d'ailleurs, dormir dans un lit côtoyant un corps se vidant n'est pas une chose très saine. Mais Morton n'était pas à une goutte près. Elle se leva et se délecta à la vision du sang de son maitre sur son corps. Ses formes prenaient un sens plus agréables ainsi couvert du jus de ses entrailles. Elle aimait le sang. C'était comme la force qui vit en chacun de nous. La force était dans le sang. Et elle en avait plein la peau.

Elle tendit la main vers sa bure sith, et se rhabilla, gardant le rouge sur sa peau. Elle enroula son fouet à sa ceinture et passa la porte.

Le vaisseau était calme. Cela faisait maintenant deux mois qu'ils s'étaient posé sur Korriban dans l'espoir de se ressourcer. Deux mois qu'elle espérait lui couper la gorge. Deux mois qu'ils préparaient l'attaque de Mandalore.

Machinalement elle détacha le petit bout de métal de sa ceinture et s'entailla le bras d'un air nerveux. Au début c'est comme une petite piqure qui se déplace sur la peau. Puis les nerfs se réveille et c'est une brulure, un feu qui se ranime et qui dévore les entrailles à l'air.

Elle arriva jusque dans la salle de commande du vaisseau et prépara le décollage.

Morton devait rejoindre les troupes sith pour l'assaut de Mandalore. En tant que commandant de la force gamma 4 elle avait de nombreuses responsabilités à assurer. Son bras commençait à s'endormir, la douleur s'estompait.

" - Fais-chier!" s'écria-t-elle.

Elle enfonça son pousse dans la blessure saignante de son bras et ressenti la douleur se réveiller. Elle sourit.

Le vaisseau s'éleva lentement, les vents de Korriban s'élevaient et déstabilisait le pilotage. Elle entendit un bruit de roulement, mais comprit rapidement que ca n'était que la tête de son maitre qui roulait lentement dans sa chambre. Elle ne put s'empêcher de rire.

Elle passa l'atmosphère et passa en vitesse lumière pour Mandalore.

***

RP2

Qui avait réellement été Darth Eresion? Un maitre exemplaire pour Morton.

L'hyper-espace peut parait magnifique aux yeux de tous, mais il n'en reste néanmoins un danger constant. Il suffit d'une erreur de calcul et vous finissez dans une nébuleuse ou dans un champs d'astéroides. Si les milles lumières défilantes sont si fascinantes à contempler, c'est car elles sont extrèmement dangereuses.

Darth Eresion, comme l'hyperespace, était quelqu'un de fascinants mais tellement dangereux. Il fallait le voir déambuler dans les cantina de Coruscant, les pieds à cinquante centimètre du sol, le visage voilé d'un masque de plomb, une longue cape noir et une armure de métal épousant les formes de son corps. Il ressemblait à un homme d'acier, imperturbable.

Morton l'avait suivi longtemps dans ses raft dans les bas-fonds de Coruscant, alors qu'elle n'était qu'une petite apprentie. A cette époque, il y a maintenant plus de dix ans, elle maniait à peine son arme et comprenait juste les principes de la force. Son maitre lui faisait voir ce qui était son passe-temps favori, brutaliser des êtres tel que des gangster, ceux qui se croyaient être des dur à cuire. Et pour ce qui était des cuisson, Eresion s'y connaissait.

Eresion avait été son vrai Maitre, pas cette virulente infection qui avait partagé sa couche il y a peu et à qui elle avait tranché la gorge. Morton avait eut deux maitre dans sa vie de sith, Eresion et un autre dont elle ne prit pas la peine de se souvenir.

A l'époque de Darth Eresion, Morton l'accompagnait dans sa lutte contre la criminalité. Son maitre avait beau avoir été un parfait assassin pour le compte de l'empire sith, il gardait néanmoins un esprit de futur en paix. Il adhérait à une vision de la galaxie plus saine et droite. Il espérait pouvoir vivre dans un monde sans guerre, sans conflit d'opinion, juste les sith. Il espérait pouvoir baisser son arme et ne plus jamais avoir à tuer. Il espérait se débarasser de cette colère qui le consumait depuis bientot plus de septante année et qui finirait par le tuer plus tard. Ce qui finit par arriver.

Morton et Darth Eresion passaient leur temps à débarquer dans une cantina mal famée. La plupart du temps quelqu'un devait un service ou de l'argent à Eresion. Pas à Eresion directement, mais à un Eresion débarrasser de son image de sith. Darth Eresion était le maitre du déguisement. Il lui arrivait de se débarrasser de ses bures sith et s'habillait en costume de son age. Aux yeux de Coruscant, il était Ment'Ari, un vieil homme à la tête d'une organisation criminelle. Cette organisation était protégé par un monstre, monstre en la qualité de Darth Eresion.

Quand on devait de l'argent à Ment'Ari, et qu'on ne remboursait pas, un être flottant en armure de métal et sans visage venait vous rendre visite. A cet visite se succèdaient des massacres. Des meurtres contrenature arrivaient.

Avez-vous déja vu un être écartelé? Avez-vous déja eut l'occasion d'extirper la tête d'un homme de son propre estomac? Combien d'êtres ne se sont pas jeté dans un nid de mynock sous l'impulsion de la force de Darth Eresion, une fois après avoir ingurgité de force et de menace des fils électrique? Les morts étrange se succèdaient, et Ment'Ari alias Eresion se retrouvait craint.

Morton, quant à elle, accomplissait les petites tâches de son maitre.

Elle était la parole de son maitre. Faisant les transactions autour d'elle au nom de l'organisation criminelle et tentait de faire grandir cette image d'organisation qui se regroupait autour d'eux, les deux seuls membres d'une organisation qui semblait énorme.

Darth Eresion était un être plein de vision d'un futur parfait. Remplit d'idéaux qu'il rependait autour de lui, c'était ainsi qu'il formait Morton. Certes il l'enjoignait à la douleur. Chaque nuit où il tuait, il torturait Morton. D'un geste de la main, elle percutait les objets qui l'entourait. D'un mouvement du crane, elle se tordait de milles façons, ses doigts avaient déjà été brisés tant de fois que lentement elle s'accoutuma à cette douleur.

Il l'avait déjà tant de fois attaqué dans son dos, les coupures avaient été nombreuses, allant jusqu'à changer sa physionomie. L'être qu'avait été Morton pourrissait sous cette forme charnelle que devenait la sith. Elle changeait et devenait plus belle. Elle était reformée, reconstruite, sous les coups de scalpel sans anesthésie.

Et tandis que Morton mutait, l'organisation criminelle de son maitre grandissait en influence. Jusqu'à se voir découverte par la sécurité Coruscanti. Ce changement annonça alors les déboires de leur vie, et c'est à cette époque que Morton commença à frapper.

Sous le nom de Darth Sade elle fit diversion et commença à sublimer son maitre. Elle tuait les cibles qu'il prévoyait de chatier. Elle le précédait, et souvent quand Darth Eresion apparaissait, ses victimes rependaient déjà effluve de leurs corps dans la pièces.

On retrouvait des marques de couteaux dans les corps. Des actes contre nature. On parlait de femme, forcée à se nourrir de la chaires de leurs époux, de leurs adolescent membre de gangs. On parlait de cadavre retrouvé gonflé dans les étuves d'eau de Coruscant. On parlait de chaire sanguinolente retrouvée dans les machines à viandes dans les boucheries de la cité. On parlait de corps transpercé de divers matériaux. On parlait de corps pendu par les pieds, la tête sur les pieds. On parlait de personne qui durent avaler de l'acide, des détonateurs thermaux, des organes génitaux arrachés, des chiens dans la nourriture des enfants, etc... On parlait de l'enfer sur terre.

Bientôt, Morton sous l'image de Darth Sade, devint aussi craint que Darth Eresion.


-----

Morton revint à elle. Arrivée à destination, l'alarme de
son vaisseau l'avertissait. Elle posa son doigt sur le bouton rouge et
stoppa cette alarme capable de réveiller un Bantha d'hibernation. (Bien
qu'elle se demanda si les Bantha hibernaient.)

Elle regarda son
écran et réfléchit à sa destination finale.


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Elle pointa un doigt sur la carte
galactique et calcula les données. Il lui fallait reconstituer quelques
bribes de son passé avant d'envisager quoique ca soit d'autre. Elle
avait laissé sa vie de tueur de criminel derrière elle trop rapidement,
certaines affaires méritaient d'être close, après cela elle pourrait
devenir la sith qu'elle rêvait de devenir.

Elle poussa les
moteurs, attacha sa ceinture, vérifia les données puis activa l'hyper
propulsion.

Direction, Nar Shadaa!

RP 3

Morton gagna le vaisseau amiral. Une flotte s'était discrètement regroupée non loin de l'espace mandaloréens. Cela faisait quelque jours qu'elle attendait patiemment son heure. Dans l'espoir d'attaquer au bon moment.

Alors qu'elle posait son vaisseau dans la baie du hangar du vaisseau amiral, Morton put sentir la tension qui y régnait. Une tension aussi nerveuse que destructrice, les soldat affutaient leurs vibrolame, vérifiaient leurs blaster et frottaient leurs armures. Les vaisseaux de combat étaient passés en revue. Tout devait être parfait. Pour plusieurs raison d'ailleurs. Pourquoi? Car si la perfection n'était pas de mise, la victoire ne la serait guère non plus. Et puis car les échecs seraient puni, et Morton ne voulait pas être à la place de celui qui serait puni. Même si elle se délecterait des ressenti dans la force, de la douleur de celui qui recevrait punition. Et ceux les plus enclin à être puni, c'était ces hommes en uniformes qui s'excitaient en criant des ordres à tout bout de champs.

Morton n'attendit pas que la passerelle soit ouverte pour sortir, elle se faufila dehors, passant par la sortie des déchets. La patience n'était guère sa tasse de thé correlien aux effluves de Japor. Elle salua le désigné au stationnement dans le hangar et le fixa dans l'espoir que celui comprenne qu'il ne fallait pas lui faire d'ennui. Que ca soit parce qu'il fut charmé par les atouts de Morton ou par la colère qu'elle dégageait, celui se retint de tout commentaire et revint à ses affaires.

Elle gagna la passerelle de contrôle et vit que de nombreux autres sith s'y trouvait, écoutant les explication de l'amiral.

Ce dernier, un quaren vêtu de noir, déblatérait tout plein de conneries sur les Mandaloréens dont Morton se serrait bien gardée d'écouter.

" - ... ces gueriers sont dangereux, entrainé depuis toujours à faire face aux utilisateurs de la force tel que nous, ne les sous-estimé pas..."

Morton détourna la tête pour observer ceux qui se trouvaient à ses cotés.

Ils n'étaient guère très intéressant. Tous avaient la caricature du parfait petit sith. Ils portaient tous cette espère de bure sith au couleur noir et gris foncé que Morton avait tant croisée. Tous avaient ce regard de dédain et ces yeux rouge, brulant de colère... ou de stupidité. Même si son maitre avait fini d'une triste manière, elle en avait retiré que de nombreuses recrues sith se laissaient aveugler par leur colère. Morton quant à elle, tentait toujours de garde l'esprit clair et de ne pas divaguer. Parfois elle enviait tout ces gens qui s'abandonnaient à leur colère et à leurs pulsions, puis se lacérait la peau pour se punir d'une telle pensée.

L'un d'eux attira néanmoins son regard. Il était grand, les cheveux bruns en bataille et portait une lourde armure blanche qui resplendissait sous cette masse d'ombre. Sa bure Sith sortait de part et d'autre de sa protection blanchâtre. Morton remarqua que lui aussi regardait autour de lui et pendant un moment leur regard se croisèrent.

La sith détourna le regard et se força à écouter les ordres.

" - ... prendrons d'assaut la planète. L'assaut sera rapide et net, mais je ne doute pas que les Mando y réponde. Ils sont toujours près à se battre et il faudra être sur le qui-vive pour les affronter. Ce sont de rude chasseur. Et..."

Morton soupira. Cet amiral se répétais. Bon sang...

" - ... Une fois l'assaut lancé, nos navette de débarquement partirons à l'assaut de la planète. Votre mission principale sera de prendre possession des chefs de village et de les mettre sous votre joug. Si résistance il y a, tuez-les."

Sur ces mots, Morton vit la moitié des Sith présent sourire. Bande d'idiot, ils n'ont d'yeux que pour la mort et la violence. Ne comprènent-ils donc pas où se trouve le véritable pouvoir du coté obscur? Il se trouve dans le temps, dans la durée de la mort et de la douleur.

Elle serra une fois sur la plaie qui commençait à guérir et d'un coup sec, la rouvrit. La déchirure de la plaie versa quelques goutes de sang et Morton jouit de la douleur que cela lui procurait. Elle se senti volée dans les méandres de la force. Elle voyait le courant mystiques dans lequel ils puisaient tous, comme des biches autour d'un fleuve. Ne tenait qu'à elle d'être l'un des croco qui viendrait les attiré dans la mort, elle, l'ange de la douleur. Peu de sith connaissaient son nom de Sith, Darth Sade. Elle ne l'employait que rarement, qu'en présence d'ennemi de la force et par conséquent, les sith qui connaissaient son nom véritable n'avait pas la chance d'être portée dans son cœur. Si petit était-il.

" - Seigneur Sade?" fit une voix.

C'était l'amiral. Sa voix de quarren l'avait fait revenir à la réalité. Le son guttural de sa gorge était d'un méprisant.

" - C'est là que nous allons pouvoir nous amuser." fis le Twi'lek derrière elle.

Elle le regarda, lui avec son regard d'animal.

Elle n'avait jamais été très au point pour les combats spatiaux. Certes, elle maniait assez bien les chasseurs stellaire et savait se débrouiller en cas de bévue, mais elle n'avait aucune expérience lors de bataille de grande envergure. La sith n'apporterait pas grand chose à sortir en chasseur sith. D'ailleurs des escadrons d'infiltrateurs sith avaient déjà commencé à affluer et avaient engagé le combat.

Tout semblait bien se passer, quand un barrage de laser se mit à leurs empêcher de continuer. Les croiseurs mando semblaient s'acharner à leurs barrer la route. Ils balayaient de laser et de torpilles l'allée vers la planète et Morton pouvait voir plusieurs navettes subir l'échec et explosé sous les coups des armes et des explosions.

Elle allait déja se faire à nouveau du mal de sa lame de métal, avant de sentir la main du Twi'lek lui frôler l'épaule, dans une stupide tentative de transmission de courage. Mais pour qui se prenait-il celui-là?

Morton se dégagea en un coup d'épaule et lui demanda d'un air dérangé :
" - C'est quoi ton nom?"

Le twi'lek sourrit, d'un air séduit.

" - Mariak Garen."

Morton hocha de la tête.

" - Tu va me faire le plaisir de me lâcher la grappe, Mariak Garen, sinon je te ferais comprendre qu'elle est la vraie erreur, être venu au monde ou me parler." déclara-t-elle, espérant le dissuader.

Le Twi'lek hocha sombrement de la tête.

" - Vous êtes pas commodes hein?!" répondit-il en abaissant sa main.

" - Et il m'arrive de mordre." fit-elle.

Elle se concentra à nouveau sur la bataille. Les lasers continuaient de pleuvoir. Des infiltrateurs sith explosaient, virevoltaient, faisaient feu, accéléraient, bougeaient en tout sens, évitaient les laser et attaquaient à leurs tours.

Les pilotes de la navette semblaient affolé et commençaient à perdre calme. Lentement, ils finiraient par faire une erreur qui leurs couteraient la vie à tous.

" - Une torpille est sur nous. Impossible de l'éviter."

L'un des pilotes eut le triste réflexe de sauter sur le coté. La navette se mis alors lentement à l'arrêt et Morton vit la torpille, la minable torpille, foncer droit sur eux. Elle tendit la main et invoqua la force.

C'est un phénomène bien étrange que très peu comprennent. Seul les initiés peuvent saisir ce que représente l'effort de se plonger dans la force pour arreter un objet en vol, surtout un objet tel qu'une torpille. Morton, elle, identifiait la force comme un long courant d'eau dans lequel il faut puiser. Elle va y chercher ce qui va lui donner la capacité d'attrapé cette chose en plein vol. Elle visualise la technologie de la torpille, son squelette, son moteur, ses répulseurs, ses réacteurs. Et d'une pression du doigt et de la force, elle désactive les commandes de guidages qui poussent la torpille à s'en aller loin de la navette.

La torpille explosa, mais à quelques mètres de la navette. Morton dévisagea le pilote qui avait plongé sur le sol. Et le fit voler d'un geste de la main et d'une impulsion de la force, loin du poste de commande. Et tandis que Morton voyait du coin de l'œil Mariak Garen asséné quelque coups de pieds dans le corps du pilote, elle se tourna vers le poste de pilotage vide pour piloter.

" - Il est temps d'atterrir." déclara-t-elle. " Forcer le barrage, peu importe les pertes alliée."

Et aussi simplement qu'on peut l'écrire, la navette accéléra et força le barrage de laser, virevoltant et évitant les laser. Quand un lumière rouge éclaira le poste de pilotage, Morton ne s'inquiéta pas, si la navette était endommagé, ils auraient tout de même le temps de débarquer, la force était avec eux. Avec elle.

Une fois passé l'atmosphère, tout devins... plus simple? Désormais, Morton était sur son terrain, celle qu'elle connaissait. Elle se sentait mieux les pieds sur terre, et même si ces mandaloriens étaient de sacré adversaires, elle était prête à les massacrer. Si on avait fait appel à elle, ca n'était pas pour rien, c'était car elle en était capable.

Elle vérifia son équipement, baissa sa ceinture, puis s'entailla la peau et ressenti le confort du calme avant la tempête. Elle tourna la tête et vit au travers de la verrière du cokpit, les nuages s'élever tandis qu'ils atterrissaient. Lentement, elle remarqua des arbres, puis des plaines vertes remplies de hautes herbes.

Puis soudain, l'appareil vibra et l'immense porte de métal qui ponctuait la navette s'ouvra et un jet d'air vint les caresser avec la délicatesse d'un rancor. La longue chevelure de Morton s'en vit virevolter et elle recula d'un pas. Puis, voyant que les troupes commençaient à débarquer, elle se lanca dans l'immense plaine qui s'ouvrait à elle.

Le ciel était bleu, rempli de petit nuages qui se disputaient avec les chasseurs mando et sith qui se faisaient la guerre. De temps à autre, une bouffée de fumée jaillissait dans l'immensité bleuatre du ciel rendant l'explosion des chasseurs d'autant plus impressionnante. Morton baissa les yeux vers le champs de bataille.

Des débris pleuvaient du ciel, telles d'immense astéroïdes. Au loin, là où des habitations pouvaient être aperçu, des petits point colorés s'agitaient.

Morton ne s'attendait pas à un combat de front. Les mandaloriens leur tendraient une embuscade et tenteraient de nombreuses et courtes escarmouches, pour les affaiblir et les abattre plus facilement. La sith ne pouvait réprimé leurs techniques, elle approuvait cette façon de combattre. Plus intelligente et moins stupide, en diminuant les troupes sith les mandaloriens auraient d'autant plus de chance de les battre.

Aux premiers abords, un sith tout à fait normal parraît assez simple à battre. Avec un peu d'expérience, on peu commencer à prévoir les coups de sabre laser et à s'en proteger. Après tout, de nombreux jedi et sith périssent jour et nuit? Mais peu de sith emploient le fouet laser. A l'instar des sabres à double lame, le fouet était une arme assez aléatoire et aussi dangereuse pour l'enemi que pour l'utilisateur. Son apprentissage n'avait rien d'aisé, et la plupart des sith préféraient apprendre à manier un sabre plutôt que cette arme qualifié de démodée. A tort, d'ailleurs.

Morton espérait surprendre les mando par cette particularité.

Ils avancèrent. Les troupes sith avaient commencées à effectuer des patrouilles. Accompagnés par un ou plusieurs sith, les soldats en armures d'argent marchaient en cercle et balayaient de leur porté de tir, les hautes herbes dans l'espoir de débusqué des tireurs... embusqués!

Morton sondait la force à la recherche d'indices. Mais il y avait trop de mouvement. Elle sentait des présences. On les espionnait. Ils étaient surveillés. Et Morton se sentait visée, comme une gazelle est surveillé par son prédateur.




Cela devait faire plus d'une heure qu'ils marchaient dans les hautes herbes. Ils approchaient lentement d'un petit bosquet où se trouvaient quelques feuillages et arbres. La bataille spatiale continuait, de nombreux chasseurs continuaient de se mener la vie dure dans le ciel et toujours aucune trace de mando. Morton avait cessé de sonder la force à la recherche d'un indice sur la position de ses adversaires futurs et gardait sa vision sur l'horizon, où les points de couleur s'agitant se transformaient peu à peu en femmes et enfants agités.

Il y eut une explosion. Quelqu'un cria et tout devint rapide. Des soldats sith se mirent à couvert, courrant en tout sens pour tenter d'éviter les tirs de laser qui fusaient de toute part. Une fois plaquée contre un arbre, Morton pu voir qu'au-dessus de leurs têtes, perchés dans les arbres, des tireurs embusqués vétus d'armure casqué d'un T leur faisaient la vie dure. Certains possèdaient de long fusils qui faisaient feu à cadence lente mais d'un tri précis, d'autres tiraient à répetitions autant avec de petits blasters que de fusils blaster.

Morton sauta vers le coté et alluma son fouet laser. Le crépitement du laser en contact avec l'air sembla être une douce mélodie aux oreilles de Morton. Elle fit voler son fouet au-dessus de sa tête et l'envoya percuter l'un des mando qui était planqué dans les arbres. Ce dernier se vit happer dans les feuillages, et tandis que Morton tirait d'un coup bref pour le faire tomber, sa jambe se détacha de son corps dans un scratch qui sembla raisonner dans la plaine, au plus grand délice de Morton la sith.

(A suivre. Dsl je suis crevé, manque d'inspiration...)

Soudain tout se déroula rapidement et à très grande échelle. Le sol se déroba sous les pieds de certains soldats sith, révélant d'énormes trou bordé de pieux sur lesquels allaient s'empaler certains soldats. Des mandos s'élevèrent dans les airs, propulsé par d'immense et impressionant fusées dorsales, tirant laser à tout va. D'autres mando'ade surgirent comme de nulle part, depuis les hautes herbes, où tombant des arbres, engageant le combat avec qui pouvait, blaster ou Beskar'Kade à la main.

L'un d'eux, armé d'une longue vibrolame et vétu d'une armure de néo-croiser jaune, se dirigea droit sur Morton. Celle-ci fit voler son fouet. Le laser de son arme crépitait, mordait l'air, dévorait l'espace tel un sournois serpent s'enroulant autour de sa proie, monopolisant la place suffisante pour frapper là où cela ferait mal. Son coeur vibrait, à l'unisson de son fouet, son regard était fixe et concentré. Ses yeux reflétaient le rouge de son laser. Elle frappa et fit reculer son assaillant, le fouet claquant sur le sol, libérant de l'espace entre elle et son adversaire. Elle tourna le manche et fit s'envoler le bout du fouet en tournoyant dans les airs. Quand celui-ci retomba, ce fut pour dévorer la vibrolame du neo-croiser. Celui-ci esquiva en roulant sur le coté.

D'un simple mouvement de la main, il fit apparaitre un blaster dans son autre main et fit feu. Morton roula à son tour, perdant sa bure Sith au passage, la laissant rouler sur le sol et s'envoler avec les éclats d'explosion faisant rage tout autour d'eux. Malgré la tension ambiante, l'atmosphère se réduisit pour Morton à ce qui la concernait, ignorant les cris et les ordres des soldats sith tout autour d'elle et de son combattant Mando.

Un tir de blaster, une esquive sur la gauche, Morton sauta sur le coté et sprinta. L'autre l'anticipa et fit feu et plongea sur le coté pour éviter un coup de fouet. Il fit feu à nouveau et Morton intercepta au passage le trait de blaster au moyen de son fouet qu'elle fit vibrer et tournoyer.

Elle passa à l'assaut plus agressivement, roulant, sautant. Elle fit vibrer son arme et assailli son adversaires, elle lui assena deux à trois coups. Elle puisa dans la force puis envoyer une onde de force tout autour d'elle pour envoyer assez de poussières et de sables dans le champs de vision du mando. Ce dernier eut le mauvais réflexe de se protéger la vue.

Morton fit voler son fouet et trancha d'un coup net et précis le bras droit du guerrier. Ce dernier cria, non pas d'une longue plainte douloureuse et pitoyable mais d'un cri de surprise et de stupeur. Morton ne s'arrêta pas dans sa course, elle sauta et frappa du bout de son talon le torse du mando qui tomba au sol. Morton invoqua la force pour arracher la vibolame de la main encore au sol et se vidant de son sang. Elle fit tournoyer la vibrolame et l'empala dans le torse du mando.

Un craquement net et sourd se fit entendre, tandis que la vibrolame forçait l'armure du mando. Qui ne se releva pas.

Un soldat sith vint à ses cotés pour lui faire son rapport. Elle le regarda, lui tout impatient de délivrer son message. Morton, de son coté, se repaissait de la colère et de la haine des mando vis à vis de leurs adversaires. Ces barbares méritaient leur sort. Jadis, ils avaient été des alliés puissant, maintenant leur gloire s'était ternie et les mandaloriens avaient rompu tout contact avec les sith. S'ils étaient en train de chuter dans la honte, c'était qu'ils méritaient leur sort.


" - Sith Morton, la planète est prise..." déclara le soldat.

La sith hocha de la tette. Pas la peine de se réjouir, il y a toujours un "mais". En 10 ans de service, jamais une opération se passait comme prévue. Il était d'un précieux pas possible de se croire capable d'achever tout les objectifs d'une mission, surtout lors d'une entreprise telle qu'une invasion d'une planète comme Mandalore. Et puis Mandalore n'était qu'une planète parmi d'autres, les mando possédaient d'autres planètes.

" - Mais un groupe de vaisseaux mandaloriens ont réussi à prendre la fuite."

" - Ah!" s'exclama Morton battant des mains.

Son geste parut inquiéter le soldat sith qui recula et se tourna pour rejoindre son peloton. La peur se lisait partout sur eux dans la force. Morton avait eut ouï des actes de certains sith qui, pour punir leurs troupes, faisaient des exemples de certains en les abattant de manière fortement brutale.

La mission de Morton était terminée. La sith avait du conquérir la planète, du moins un coin de la planète, le reste appartenait à l'amiral quaren. Morton ne possédait pas les compétences requises pour diriger une planète, et puis cela ne correspondait pas à sa vision du véritable pouvoir.

Elle gagna rapidement un campement improvisé et trouva un infiltrateur et gagna la flotte.

RP 4

L'infiltrateur de la Sith Morton fut aperçue aux abords de Nar Shadaa, le repaire des contrebandiers et chasseur de prime, en pleine nuit. Les scanners de la planète l'identifière aussitôt comme un chasseur sith égaré et ne lui prêtèrent guère peu d'attention. Après tout, les sith possédaient aussi de nombreuses denrées dont les contrebandiers pouvaient tirer partis.

Morton dégrafa sa ceinture et amorça l'atterrissage. Dans un grincement révélateur, l'appareil se posa lentement vers le statioport de Nar Shadaa, Hangar 46.

Avez-vous jamais posé les pieds sur la Lune des contrebandiers? Il n'y fait pas calme. Certains y font références de rixes meurtrières, d'assassinat dans les rues sombres ou mal éclairées, on parle de vols à l'étalage. Chaque matin, c'est une nouvelle révélation sur les crimes qui y ont vu le jour.

Morton y avait déjà été quelques fois, d'ailleurs, Nar Shadaa était à la base de son apprentissage sith et de la création de Darth Sade. En effet, lors d'une de leurs mission pour le compte de l'ordre Sith, ils durent se rendre sur la lune des contrebandiers pour traquer un petit criminel qui avait dérobé un artefact sith très puissant sur une épave sith. Darth Eresion, accompagné de son apprentie Morton, s'étaient dès lors retrouvé confronté à la faune locale.

Eresion avait préféré limiter l'usage des sabres laser pour ne pas se faire repérer et pour ne pas lier l'empire sith à tout ceci.

Morton revint à ses esprits en remarquant que son comlink vibrait. On l'appelait.

Peu de personnes pouvait savoir sa destination dans la galaxie. Depuis la nuit des temps, les Sith étaient conditionné pour fuir et se cacher des yeux du mondes. Morton avait reçu cette formation depuis les début de sa vie, avant même d'être sith, à l'académie Républicaine.

Mais d'autres personnes contrôlaient ces lieux. Et il aurait été stupide pour Morton de croire qu'elle viendrait sur Nar Shadaa en maitre des lieux. Elle alluma son comlink et un hologramme s'afficha.

" - Bonsoir, Morton." fit une voix.

Morton dévisagea le visage du Nagai qui venait d’apparaitre en holograme sur son Comlink .

Il s’agissait de Erkar. Ce dernier avait été, pendant longtemps, le contact de Morton et Eresion avec la pègre de la lune des contrebandiers. Erkar leur avait faciliter le passage dans les recoins du crimes. Il était également un expert en explosif et avait souvent participé au petit coups de suppression des gangs opposé aux actes de Darth Eresion et de son apprentie.
« - Cela fait longtemps. Que me vaux ta visite, Morton ? » demanda Erkar.

Il fut un temps ou Morton avait fait partie de Nar Shadaa. Un temps qui avait vu naitre son élévation dans la force, durant cette période elle avait eut de nombreuses occasion d’être confrontée à la douleur. Elle avait été confronté à la haine et à la misère. Elle avait vu ce qu’il arrivait quand on laissait à la république s’occuper de la galaxie.

« - Des informations. Rien de plus. » répondit la sith.

Certaines affaires étaient restées en suspens depuis la mort de son maitre Darth Eresion et son affectation à un nouveau mentor.
Erkar hocha de la tête.

« - Rejoins-moi à la cantina « Le Jawa Déchaîné ». Je t’y retrouverais. » déclara le Nagai.

Morton éteignit son comlink et se dirigea vers la faune habituelle et crâde de Nar Shadaa. Certes il n’était guère très intelligent de se balader en bure de Sith en pleine rues. Il n’y avait rien de mieux pour attirer l’attention. Mais dans son cas, Morton préférait affronter les menaces plutôt que de les fuir. Les sith fuyaient trop. Ils étaient temps d’affronter de face. Quitte à y laisser quelques gouttes de sang. Celles-ci ne seraient pas les premières.

Il y avait une petite brise, le vent soufflait et quelques goutes d’eaux tombaient du ciel. Le sol commencait à devenir boueux malgré le manque de terre. Les déchets des nuits précédentes se lièrent peu à peu avec la pluie et formèrent une couche d'immondices qui se rependait partout dans la rue.

La Cantina du Jawa Déchainé ne se trouvait pas si loin du statioport. Pourtant, il fallait passer de nombreuses ruelles et se risquer à descendre dans les bas niveaux de la lune des contrebandiers et s’exposer aux malfrats des bas fonds. Se composant de plusieurs étages, la cité de Nar Shadaa devenait de plus en plus meurtrières à chaque fois que vous descendiez d’un étage. Présentant de nombreux défaut au niveau de la sécurité, car même au mains des hutt une sécurité existait tout un système juridique, les bas fonds présentaient néanmoins certains avantages. Ceux de pouvoir y faire de meilleures affaires. Pour peu que vous possediez assez d’argent, il était possible d’acheter n’importe quoi dans les bas fonds.

Morton s’engagea lentement vers les escaliers amorça sa descente. La pluie avait rendu sa bure moins agréable au touché, et malgré un non soucis des sensations, et préféra s’en défaire. Elle la laissa tombé sur le sol.

Elle possédait sous sa bure une tenue de cuire qui recouvraient ses formes dans une couleur noire de meilleures qualités. Son fouet laser cognait désormais contre sa cuisse à vue d’œil, et ses formes rebondissaient à chacun de ses pas. Il aurait fallu être dénué de raison pour ne pas se trouver sous son charme, ou ignorant à la force pour ne pas être influencer par son aura de séductrice Sith.

Elle ne s’était toujours pas lavé du sang de son maitre égorgé. Son corps avait gardé les marques sanguinolentes des effluves du cadavre, et la pluie l’en débarrassait, laissant derrière elle une longue trainée rouge.

" - On s'est perdu mam'zelle?" fit une voix derrière.

Elle avait passé de nombreux quartier et était désormais au niveau des batisses et des piliers qui supportaient les niveaux précédents. La lente descente vers les bas-fonds l'amenait progressivement vers les quartiers fréquenté par des êtres de la pire espèces. Cette faune environnante s'attaquait à tous et à toutes, aux êtres qui ne semblaient soit pas à leur place ici, soit qui s'y trouvait à leur place en tant que future victimes.

Ils étaient cinq. Morton ne prit pas la peine de vérifier la race de chacun et préféra se concentrer sur l'instant présent. Certes elles possédait des pouvoirs surnaturels et impressionnant, mais elle n'était guère invincible, et affronter cinq adversaires différent restait un effort incomparable.

Elle arreta son pas au bout d'un tournant, et remarquant toujours la trainée que répendaient ces êtres inférieurs dans la force, elle respira et les attendit. Une fois qu'ils furent à porté de vue, et qu'ils prenaient place tout autour d'elle, elle se mit à dérouler son fouet lentement faisant flotter les fils de métal.

" - Oh oh... C'est qu'elle est mord, la jolie!" déclara l'un des gros bras en dégainant une petite lame.

Elle poussa sur ses jambes et attaqua. D'un mouvement du bras elle fit voler son fouet, l'alluma et, profitant de l'effet grésillant du laser de son fouet et de la surprise, abbattit son arme sur le premier venu.

Morton plongea sur le coté et fit vibrer son fouet. Son premier adversaire n’anticipa guère le premier coups et ne réagit pas assez rapidement pour éviter de se faire séparer en deux parties bien distinctes. Les deux parties désormais éloignée l’une de l’autre, s’effondrèrent sur le sol dans un giclement et muni d’un bruit de suçon à faire frissonner ses quatre compagnons. Ceux-ci regardèrent la dépouille giser sur le sol.

L’un des quatre tenta de s’enfuir mais Morton tendit la main. Elle invoqua la force, et comme si elle avait enroulé son fouet autour de son cou, le fit revenir en arrière, d’un coup brutal. Il tomba sur le dos en hurlant de peur. Un de ses compagnons de beuverie saisi l’occasion et plongea sur Morton, lame au poing. Celle-ci esquiva de justesse et lâcha son fouet, qui séparé de sa main se désactiva et resta inerte et fumant sur le sol mouillé. La sith se débatait avec son adversaire qui la dépassait de loin et de près de par sa taille et sa force.

La contraignant, il la maintenait calé contre lui. Morton pouvait sentir son haleine froler ses narines.

« - T’es encor’ plus j’lie d’près ma mignonne ! » déclara le balafré.

Morton tenta se débattre mais fini par lâcher prise. Les mains au niveau de la ceinture, elle s’empara du petit bout de métal qu’elle utilisait pour se couper et l’enfonça d’un coup sec dans la chaire de son assaillant. Ce dernier hurla de douleur et Morton en profita pour se dégager. D’un coup de la main, elle l’expulsa au moyen de la force. Elle s’empara de son fouet laser, le fit vibrer et trancha la tête de son adversaire.

Quand elle se retourna vers les autres, ils avaient déjà pris leurs jambes à leur coups et s’enfuyaient. Morton sentait encore leur peur dans l’air, et elle se racla la gorge et cracha sur les bottes de sa dernière victimes.

Morton termina sa route sans problèmes et pénétra dans la cantina du Jawa Déchainé. Bordée par une immense enseigne verticale et jaune fluorescente représentant deux jawa dansant la salsa. En son intérieur se trouvait un immense bar qui couvrait tout le milieu des quatre pièces différentes de la cantina. De nombreuses tables collaient les coins des murs, tandis que de jolies danseuses twi’lek et rodian déambulaient en sous-vêtements entre les différentes tables, aguichant les clients et tentants d’extirper argents et faveurs.

Morton fit sonner le détecteur d’arme et se fit interpeller par deux gamoréans. Avant toute réactions, un homme en costard cravate et visage blanc, un nagai, que Morton connaissait bien, vint la délivrer des deux têtes de cochons en s’exclamant.

« - Elle est avec moi. » fit Erkar.

Morton hocha de la tête.

« - Je ne suis avec personne. » répondit-elle.

Erkar soupira.

« - Toujours en train de jouer sur les mots, hein Morton. »

Les deux gamoréans leur lâchant la grappe, Morton et Erkar se dirigèrent vers une table dans le fond de la cantina. Le Nagai s’installa et Morton remarqua qu’il avait déjà commandé. Il sirotait une sorte de liquide brunâtre et un ver d’eau fraiche se trouvait à la place de Morton.

« - Tu ne bois toujours pas d’alcool, n’est-ce pas ? » demanda Erkar sans un sourire.

Morton ignora la question et but à forte gorgée. Son petit combat l’avait épuisée. Elle ne s'inquiéta pas de savoir si l’eau était empoisonnée ou non, Erkar ne gagnerait rien à avoir sa mort sur la conscience, elle était une alliée de choix.

« - Alors, que me vaux ton arrivée sur Nar Shadaa ? » demanda la nagai.

Morton soupira et sourit. Elle n’avait pas réellement songé à la raison de son arrivée sur Nar Shadaa. Elle s’était convaincue de vouloir retrouver l’héritage de son Maitre, Darth Eresion. En réalité, elle désirait renoué avec le passé.

« - La nostalgie Erkar, voilà ce qui m’amène ici. »

Erkar hocha de la tête d’un air compris. Il posa sa main droite sur la table et Morton remarqua que la gauche tenait toujours la mallette au sol. Une habitude étrange que Morton reconnaissait comme étant soit une paranoïa d’Erkar, ou une prévoyance.

« - Je connais cela, Morton. La nostalgie. »

« - Je cherche du travail. » déclara Morton. « En rapport avec l’ordre Sith, naturellement. »

Ekar, d’un bref mouvement de la tête fit comprendre à la serveuse de revenir les servir, lui et Morton. Une fois leurs vers remplit, il déclara d’un ton qui suggérait qu’il avait déjà retourné la question :

« - Je dois avoir cela en magasin. »

Il amena sa mallette sur la table et relâchant sa prise de la main gauche, il en sortit des fiches en flimsi et en éparpilla un peu partout sur la table. Morton l’observa farfouiller dans ses papiers. Soudain, il se saisit d’une fiche et la tendit à Morton.

Il s’agissait d’une série d’image représentant trois personnes. L’un était un homme, barbu, la trentaine. Il y avait un autre, que Morton identifia aussitôt pour l’avoir vu sur l’holonet, il s’agissait d’Ermiton Classio, un constructeur de croiseurs républicains qui collaborait avec les sith dans la recherche de nouvelles technologies. Il y avait un dernier personnages, une jeune fille, une gamine de cinq à six ans, chevelure rousse et bouclée, un visage gai et serein.

« - Il s’agit de trois personnes à abattre. Le premier c’est le sénateur Bebini Canti de Manaan, il est en relation avec les Jedi et cela est dangereux pour les sith, pour ce qui est de mon problème, c’est qu’il empêche le passage de nombreux de nos marchands et cela nous fait perdre beaucoup d’argent. L’autre gars, tu le connais, c’est un constructeur de croiseurs, mais comme Bebini, il est en relation avec les jedi, certains de nos informateurs nous auraient même dit qu’il fournissait certains appareils classé secret défense. »

Morton hocha gravement de la tête.

« - Et la gamine ? » demanda-t-elle songeuse.

Erkar ricana.

« - Aah, celle-là demande plus de doigté. Elle n’a pas à être obligatoirement abbatue. Elle possède juste les codes d’accès à un coffre fort sur Onderon. Ses parents sont morts durant les grands évènement de la planète et possèdaient de grandes richesses. Le soucis est que le père dirigeait un groupe d’enquêteur qui fouillait leur nez dans mes affaires. Il y a des choses que je veux voir disparaitre dans ce coffre. En quoi ca te concerne ? Un service. A gage de revanche, l’amie. »

Morton hocha de la tête. Très bien, elle avait ses missions.

" - Cela me rapporte quoi?"

Erkar parut surpris.

" - Tu veux de l'argent maintenant?"

Il était vrai qu'elle n'avait jamais été très friande du système économique. Elle n'avait que très rarement manié de l'argent et les crédit républicains n'avait jamais été son moyens de marchandage. Elle préférait la peur ou alors donner de son corps pour obtenir ce qu'elle désirait. Mais les temps changent, et Morton n'était plus accompagné désormais, son Maitre, Darth Eresion ne gérait plus les affaires pour elle, et elle devrait tôt ou tard faire face aux réalités de la vie.

Si elle voulait garder ce statut, de sith solitaire, elle devrait se mouiller et gagner de quoi vivre, en travaillant, ou en tuant ceux qui travaillaient.

" - Je veux me battre, et se battre coute cher, Erkar. Toi qui est un criminel tu devrais le savoir plus que d'autre." déclara-t-elle, sourire au lèvre.

Cette franchise, elle ne l'avait qu'en la compagnie d'être tel que ce bon vieux Erkar. Ce Nagai représentait l'héritage de son maitre, tout ce qu'il lui restait de la belle période. Vivait-elle dans le passé désormais? Ou tentait-elle plutot de le fuir en marchant sur les pas de la nostalgie. Ce qui était certains, c'était que ce qui avait été lui manquait.

" - Bien. Tu n'aura qu'à me demander ce que tu veux, et tu l'aura, jeune Sith. Mais ne t'attend pas à une fortune, les temps sont dur. Ma dernière partie de Sabac ne s'est pas déroulée comme je l'avais prévu."

" - Tu pense encore que tu possède le don de devin, Erkar?" plaisanta la jeune femme.

Erkar nia la jeune fille et passa à autre chose en vidant son verre. Il se racla la gorge, comme si une pelle venait gratter tout ce qu'il y avait de nauséabond dans le fond de sa bouche, et cracha dans le fond de son verre. Une fois rassasié d'avoir joué avec son verre, rempli d'un liquide blanc et répugnant, d'aspect gélatineux, il regarda Morton une dernière fois.

" - Je dois vous laissez désormais, Darth Sade."

Et il se leva et s'en alla. Et même si Morton sentait toujours sa présence dans la force, ici dans les parages, elle ne parvint guère à le retrouver du regard.

Morton quitta le Jawa Déchainé. Elle dirigea son pas vers le spatioport pour se lancer dans la traque de sa première futur victime.

Bebini Canti serait la première des trois personnes à traquer, et abattre. Si les informations d'Erkar était sûre, et Morton n'en doutait pas, l'homme était en relation avec les Jedi. La Sith y serait donc confrontée sans aucun doute.

Cela faisait bien longtemps que Morton n'avait plus affrontée de Jedi et l'excitation forma de nombreuses mais fine petite coupure sur le dos de sa main. La douleur, cette douleur provenant de la profanation de la douleur lui ferait voir la vie autrement, elle appellerait le coté obscur qui lui donnerait la force de vaincre et surtout de tuer sans vergogne ni regret.

Les Sith tuaient depuis la nuit des temps. On disait que la douleur était le fer de lance de ces adeptes du coté obscur et il serait stupide d'imaginer que cette douleur était uniquement destinée à leur victimes. La douleur était présente pour les sith et en une quantité plus élevée.

Elle retrouva l'infiltrateur sith entouré de Jawa qui semblait évaluer le prix de l'appareil. Une manie chez ces êtres inférieurs que Morton n'appréciait guère. Son arrivée sembla les perturber et ils disparurent en quelques instants, le temps que la Sith ouvrent la soute et embarque.

Morton n'en pouvait plus de cette atmosphère pesante de misère. Elle quitta sans regret, la prochaine fois elle arrangerait un rendez-vous avec Erkar autre part que sur Nar Shadaa...

Direction Manaan!

RP 5

Manaan. Il s’agissait autrefois d’une planète importante dans la galaxie, qui avait su garder un statut neutre dans la guerre opposant Jedi et Sith. Ayant la main mise sur un produit plus efficace que la Bacta, Manaan avait été, avec sa ville Ahto, un point économiquement stratégique. Puis les ressources économiques disparurent, et ce fut l’hécatombe. Ahto n’eut plus aucune attrait aux yeux des sith, ni de la république, et sombra dans l’oubli. La planète suivrait bientôt sa ville économique dans les ténèbres…

Couverte entièrement d’eau, hormis quelques petites îles rocailleuses, Manaan n’offrait que très peu de villes à la surface et concentrait la principauté de ses citées sous l’eau, dans les grottes qui se formaient dans les roches océaniques. Accessible en avec des appareils submersible ou grâce à d’immense conduit de métal, les citées regorgeaient de population plus ou moins intéressante. Ces trous au milieu de l’océan offraient de miraculeuses cachettes pour les contrebandiers et autres malfrat.

De nombreuses petites entreprises tentaient de survivre dans la cohue de la chute économique. Ce qui rendait la situation encore plus sensible était la position neutre qu’avait prise la planète durant le conflit Malak-Revan et qui continuait à lui porter préjudice aussi bien aux yeux du mouvement sith que de la République.

Morton n’avait jamais posé les pieds sur Manaan. Elle ne portait guère dans son cœur les humanoïdes associés aux poissons, comme les Mon Calamari et Quaren. Et elle aimait encore moins les planètes qui se déclaraient neutre car ce statut reflétait la peur de se mêler au destin. Quand un conflit fait rage dans la galaxie, il faut s’y mêler. Sinon, c’est de la lâcheté à l’état pure. Et Morton haïssait les lâches.

Et elle devait tuer un homme pour le compte d’Elkar.

Le chasseur du sith se posa sur l’une des nombreuses aires d’atterrissages qui se retrouvaient à l’abandon depuis plusieurs années. La chute économique se rependait partout sans que personne ne puisse rien faire. La sith attendit que le cokpit s’ouvre et se laissa tomber sur le tarmac sans un regard autour d’elle. Le manche de son fouet laser s’entrechoqua contre sa cuisse et sa ceinture en un son un peu sourd. Sans un regard pour les selkath qui s’attroupaient à la venue de la jeune femme, elle se dirigea vers la foule et fit jouer de ses épaules pour se faire une place dans les allées et venue de la population ambiante.

Morton avait reçu les informations qui l’aideront à trouver le sénateur de Manaan, Bebini Canti, la cible qu’elle devait atteindre, et par conséquent la victime qu’elle ferait bientôt. Sa cible, le selkath à abattre, devait rencontrer le représentant de la république et les deux jedi dans les anciens Jardins qui servaient autrefois de négoce aux marchands venu de toutes parts. C’est là que Morton devrait l’intercepter, avec discrétion ou non. Car Morton faisait rarement preuve de furtivité, préférant foncer dans le tas plutôt que de tenter de se cacher pour agir.

Elle savait que deux jedi seraient présent. Elle savait qu’elle ne pourrait pas les affronter de face en une fois. Peut être pourrait-elle arriver à les abattre tout les deux mais Bebini s’enfuirais avant qu’elle ne puisse le rattraper. Ou l’inverse, elle pourrait abattre Bebini, mais les deux jedi seraient sur elle sans attendre.

En tant qu’assassin Sith, elle devrait accomplir sa tâche sans hésiter, au risque de s’attirer les foudres des Jedi. Qu’elle se fasse connaitre ne pouvait lui amener que du bien, une renommé qui ne pourrait lui amener que du bien. En tant que Sith, elle avait reçu comme enseignement de ne jamais se cacher des autres, encore moins de ses adversaires.
Elle se dirigea lentement, marchand sur les pas des passants se trouvant devant elle. Sa capuche cachait son visage mais ses habits la désignaient comme elle était, une sith. Mais dans un pays neutre elle ne craignait rien, encore moins les regards des autres. Morton n’avait cure de l’impression de peur et d’aura malsaine qu’elle propageait autour d’elle et du regard que lui rendaient les Selkath. Contrairement à une Coruscant ou une Nar Shadda, les rues de Manaan étaient remplies d’autochtones et d’autres peuples habitués au monde aquatique. Ainsi, quaren et Calamari se partageaient la rue avec les selkath.

Les murs de la ville étaient faits de pierres et de roches, certains faisaient partie de la roche de la grotte et le ruissellement des eaux qui venaient des océans s’écoulant au-dessus de leur tête creusait des fresques magnifiques qui brillaient et reluisaient les lumières des marchands. L’atmosphère de la cité de Manaan était primitive, comblées d’échoppes en toile et faites de bois, le vide était bien installé pour certains tandis que d’autres cultivaient les clients.

Les Jardins se profilaient lentement au loin au rythme de ses pas et Morton commençait à ressentir cette étrange sensation. Comme si des yeux la fixaient dans l’ombre des échoppes. Elle était suivie.

La première règle à suivre quand vous êtes suivi, c’est de ne pas montrer que vous savez que vous l’êtes. Toujours continuer sa route, et dans son cas, continuer la mission qui lui était attribuée. Elle ne s’inquiéta pas alors de son mystérieux poursuivants, et continua sa route. Elle sentait la présence de deux jedi et de quelqu’un d’autres dans les Jardins, et tenta de se détourner d’eux. Il faudrait les intercepter, pas les attendre.
Elle continua de marcher sans se soucier de la traque dont elle était la cible et s’approcha d’un nombre de fleurs qui grimpaient sur des piques de métal et sur de petites statues aux motifs étranges.


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Plus loin, Dorien Greyl observait la jeune sith du bout de ses jumelles.

« - On attaque patron ? » demanda quelqu’un au bout du comlink.

S’ils attaquaient maintenant, il risquait de rendre leur cible trop dangereuse et les pertes civils pourraient dépasser le nombre zero. Ce que Dorien préférait éviter.

« - Non, on patiente. On va attendre qu’elle disparaisse. Si conflits doit apparaitre, je préfère que ce soit dans un coin sombre et surtout, sans les deux jedi. Je n’ai pas confiance en eux. »

Un trouble dans la force. Menace. Dangers. Il se passait quelques chose avec Bebini Canti et Morton ne savait pas quoi. Certes un petit groupe de garde avait accouru jusqu’au bâtiment qui abritait le sénateur, mais rien de quoi l’affoler. Elle était une Sith, une guerrière dangereuse, maniant une arme peu commune en la qualité d’un fouet laser. Avec un peu de chances, l’un des gardes aurait la chance de la toucher lors de son combat et la douleur ressentie serait l’une des plus douces et des plus réconfortantes au monde. La souffrance était une nourriture trop savoureuse pour un être tel que Morton mais trouvait son utilité lors d’un combat. Les Sith abordait la douleur comme un conducteur vers la puissance et la Sith avait comprit qu’elle lui apporterait la gloire et la puissance. La vie n’est qu’une suite d’échec et de souffrances après tout.
Elle sortit de sa cachette et se dirigea vers le bâtiment.

Les gardes la dévisagèrent et levèrent leurs piquent. Les selkath n’étaient pas beau à regarder. Comme toutes ces créatures qui vivaient dans les bas-fonds, comme les Quarens, une aura de puanteur poissonnière les englobait. Morton les regardaient avec un regard de dégout et profita des relent que lui procurait son dégout pour renforcer son mal. D’un point de vue purement masochiste, ces selkath lui servaient quand même à quelque choses.

« - Je suis le diplomate envoyé pour négocier avec le sénateur Bebini Canti. »

déclara Morton d’une voix calme en rabaissant le voile qui cachait son visage.
Les selkath chargé de la protection se regardèrent avec un air de questionnement. Le mensonge, ou plutôt la ruse, de Morton n’avait aucune autre raison d’aboutir que de déstabiliser. Mais dans un sens, même si ses intentions ressortaient plus d’un acte amoral, elle venait bien négocier quelques choses, la place du sénateur sur la barque du passeur. Cela pourrait se faire calmement ou douloureusement. Morton espérait que la deuxième option serait choisie.

« - Le diplomate ? Mais quelqu’un est déjà là ! » déclara l’un des gardes.

« - Comment ? Un autre est déjà là ? Et en la qualité de qui ? » répondit Morton.

« - Un Jal Shey… »

« - Allez donc vous renseigner. » déclara Morton.

Un Jal Shey… Ces êtres étaient d’admirable diplomate et de dangereux enquêteurs mais certains d’entre eux avaient le mérite d’aborder la force d’une façon plus admirables que les Jedi. Certains Jal Shey comprenaient la puissance du coté obscur et voyaient l’ordre Sith d’un air moins manichéen. Mais peu importe, en ce jour, le Jal Shey pouvait représenter une menace que Morton devait écarter.

L’un des gardes se tourna vers la porte et l’ouvrit. Par l’ouverture, Morton aperçut un petit groupe de Selkath.

La sith fut rapide. Elle fit tomber sa bure, révélant son attirail. Sans que l’autre garde selkath puisse admirer plus longtemps le long manche de son fouet laser, Morton fit voler l’arme dans sa main et l’alluma. Les fouets laser se composait d’un manche au bout du quel un long fil métallique conduisait le laser. Quand l’arme se mit à briller, l'atmosphère tout autour de l’arme se réchauffa. Une lueur rouge se refléta sur la peau écailleuse du Selkath se trouvant face à elle.
En un crépitement, le fouet vola, déchirant l’air, brulant les atomes d’oxygènes, dévorant la place qui séparait la Sith et le Selkath. Tel une anguille, le fouet mordit. La tête du garde Selkath roula sur le sol. Le sang gicla de son buste.
Morton se rapprocha de la source de liquide chaud qui émanait du corps de sa victime et y passa la main… Quelle chaleur ! Elle se rappela tant de victimes à son palmarès et une envie de douleur la prit. Elle rapprocha la main de son fouet laser et se brula. Elle cria de douleur mais savoura ce sentiment indescriptibles qui la faisait jouir. Elle répéta son acte et dévora de plaisir à nouveau la sensation. La tête lui tournait et elle sentit bientôt quelques choses de mouillé dans le bas de son ventre. Elle secoua la tête et se retourna vers la porte.

Morton essuya le sang du selkath sur sa tunique et se dirigea vers le groupe de selkath qui se trouvait à l’intérieur.

Bebini Canti était présent, avec sa tête misérables et apeuré. Mais pas par elle. Dans un sens, être sénateur d’une planète qui tombait en ruine ne devait pas aider à vivre dans la paix. On devait se sentir responsables. La rancœur était une autre douleur que Morton savourait avec plaisir. Comment ce misérable personnage en la qualité de Bebin Canti pouvait-il disposé d’une jouissance qu’elle ne pouvait avoir. Il ne méritait pas de vivre.

Alors que tous la regardait, elle s’arrêta et abaissa son fouet, toujours crépitant.

« - Bien le bonjour à tous ! Je me nomme Morton, Acolyte de la Sith. Je suis ici en mission spéciale qui consiste à séparer le plus de membre possible du corps de votre corps, sénateur Bebini Canti, jusqu’à ce que mort s’ensuive… »

Mais quand elle voulut agir elle prit conscience de quelque chose d’essentiel. Elle ne pouvait retrouvé Bebini Canti des yeux. Toutes les personnes présentes dans la pièce portaient des bures identiques, et le visage inexpressif des Selkath ne permettait pas facilement de les reconnaitre. Quelle technique stupide.

Elle leva sa main et invoqua la force. Un des Selkath vola dans les airs et percuta le mur opposé. Morton ne se souciait pas de savoir si elle l’avait tué ou non. Ce qui importait, c’était l’effet donné.

« - Sénateur, si vous ne vous présentez pas à moi, je devrais vous abattre un à un. »

Morton releva son fouet et attendit patiemment en le faisant tourner au dessus de sa tête.

(PS : Désolé pour le niveau du truc, pas trop inspiré.)

Dorien Greyl voyait quelques agitations dans la petite chapelle qui se trouvait au centre des jardins de Manaan. Peut être avait-il eut trop confiance en lui ? Peut-être devrait-il commencer à s’inquiéter. Certes il n’avait guère beaucoup d’intérêt pour Bebini Canti, mais il en avait quelques peu pour l’accord qui devait être fait entre la planète et la République. Car même s’il faisait partie d’un ordre qui se séparait peu à peu de l’idée démocratique de la république, il gardait néanmoins une conviction puissante quant à la nécessité de maintenir un système politique tel que le système républicain qui était en vigueur depuis des siècles et bien plus.

Même après avoir parcouru bien des miles et vu des immondices que de nombreux êtres n’auraient pu accepter. Après avoir participé à certains d’entre eux, même après avoir été l’un des malandrins les plus réputé de la caste revanchiste, Dorien gardait une certaines inquiétude quant à la survie de la République et à de ses émissaires. C’est pour cette raison qu’il décida de rejoindre la chapelle pour voir ce qu’il s’y déroulait.

Il se mit à courrir vers la chapelle ignorant les cris et questions que recevait son oreillette. Une fois devant la chapelle, il accorda un dernier moment à ses équipiers qui se demandaient comment réagir et qui le harcelaient de question, inquiet par de tels agissements.

« - Rester en position. Tenez les entrées et sorties. Soyez prêt à tout. Dorien, terminé. »

Une fois arrivé à l’entré de la petite chapelle, il découvrit une jeune femme armée d’un fouet laser tournant au-dessus de sa tête.

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Morton n’attendit plus. L’un des jedi bondit vers elle. Basculant sur le coté pour l’éviter elle frappa aussi vite qu’elle le pu.

L’utilisation d’un fouet laser était hasardeuse selon son utilisateur. Certains lui préférait sa célérité, d’autres sa puissance, mais du point de vue de Morton, cette arme excellait par delà sa complexité à éviter. Pour assurer dans un combat avec des utilisateur de sabre laser, il fallait se servir du fouet non pas pour attaquer, mais pour garder une marge de distance entre vous et votre adversaire, et garder cette position de retrait depuis laquelle vous pourriez fondre sur votre ennemi dès qu’il baisserait la garde, par fatigue ou inconscience.

Toujours garder un espace entre soi et sa proie.

Morton fit voler son arme, dévorant le peu d’espace qui les séparaient pour en gagner d’avantage. Faisant de la flamme de laser une extension de son avant bras, elle brula l’air, consuma la colère qui s’emparait d’elle et faisait vibrer l’athmosphère lourde et nerveuse tout autour d’eux.

Le Jedi, un zabrak, que Morton identifia comme étant un adversaire dangereux, para d’un mouvement du bras son assaillant. Abbatant son arme sur le mince fil laser, il parvint à éviter de justesse que celui-ci le hape en l’air. Il tenta une autre technique que Morton admit être une bonne initiative. Le Jedi invoqua la force pour envoyer divers éléments du décor vers Morton pour tenter de la destabiliser et de créer ainsi une brèche dans sa défense.

Morton fit vibrer son arme à nouveau et brisa une chaise qui vint à sa rencontre, volant sous l’impulsion de la force du Jedi cornu. Surprise par cette ataque, Morton laissa échapper un petit cri de surprise.

Le Jedi en profita pour bondir et se fraya un chemin près de la sith. Celle-ci paru néanmoins à se dégager en laissant retomber son laser au sol, ce qui eut l’effet d’un immense filet tranchant venu du sol. Le Jedi senti le danger arrivé et se dégagea aussitôt. S’il avait réussi à gagner le terrain qui le séparait d’elle, il aurait pu en terminé avec elle assez facilement. Morton n’avait pas beaucoup de connaissances en combat de proximité, et préférait garder ses ennemis le plus loin possible de sa personne.

Elle dévisagea avec colère le Jedi et remarqua que l’autre Jedi, son apprenti sans aucun doute, faisait barrière devant une porte. Ne voyant plus Bebini dans la chapelle, Morton échappa un juron. Jamais elle n’aurait du être aussi bête. Elle aurait du attendre qu’il soit moins protégé pour foncer. Le Jal Shey tenterait surement de concretiser l’accord pendant qu’elle serait retarder par le Jedi. De plus, elle ressentait une présence qui s’avancait vers elle. La même présence qu’elle avait sentie, lorsqu’elle avait cru être suivie.

La Sith tendis la main gauche vers le Jedi et invoqua la force pour le faire tomber. Celui-ci trébucha et se retrouva sur le dos, surpris par un tel acte. Morton bondit jusqu’à la porte qui s’était refermé derrière B ebini Canti.

Coinçée par deux jedi, le sénateur qui s’enfuyait par la porte de derrière, Morton sentit la colère l’envahir. Assez de tout ces obstacles. Assez de ses fouteurs de merde qui l’empêchaient d’accomplir sa destinée. Elle bondit sur l’apprenti en tournant son arme. Le jeune garçon bloqua de justesse. Morton continua son assaut. Une idée derrière la tête, elle s’acharna, un œil gardé sur le maitre qui tentait de rentré dans ce duel pour sauver son jeune apprenti. Morton, une fois le maitre Jedi dans le champ d’attaque de la sith, attrapa d’un geste vif la petite lame de métale attachée à sa ceinture. Lui servant habituellement d’outils pour assouvir ses pulsions et succomber à son besoin de douleur, le petit tranchant métallique brilla dans l’ombre des voiles de la sith et alla se planter dans le buste de l’apprenti Jedi. Ce dernier, transpercé, laissa échapper un petit cri de surprise qui ravit Morton. Du sang coula sur les mains de la sith qui tenait toujours le bout de métal planté dans le corps du jedi. La chaleur procurée la fit frémir d’impatience et elle ressera plus fermement sa prise, jusqu’à se faire saigner elle-même. Ce moment sembla durer une éternitée, elle se détacha avec douceur du cadavre du Jedi, qui s’était éteint depuis peu.

Morton replaca soigneusement et lentement la lame entre sa ceinture et son corps et se retourna vers le maitre Jedi qui la dévisageait avec pitié. Pitié, certes, mais aussi un peu de colère, et de regret. Morton connaissait la colère des jedi, détournant la haine de leur façon de penser au profit d’une colère plus dangereux. Une haine raisonnée par le coté clair de la force. La sith jaugea du regard le jedi. Il n’était pas bien menacant. Imposant certes, les cornes des Zabrak représentait une fresque qui attirait le regard lorsqu’on y était confronté. De nombreux sith zabrak tentaient d’attirer le regard sur ces attributs, au moyen de divers tatouages et implants. Voyant la tristesse se dessiner sur les traits du jedi, elle se demanda comment réagirait-elle si son apprenti se faisait brutalement abbattre dans une mission, et en vint à la conclusion qu’elle resterait indifférente. Un apprenti qui meurt si facilement est un mauvais apprenti.

Elle recommenca à faire tourner le fouet laser au-dessus d’elle. Crépitant et brûlant l’air, une odeur d’azote se répendait dans la pièce. Formant une cage d’éclair et de lumière, le fouet laser ne laissait personne indiférent et Morton remarqua que le Jedi tentait d’incorporer le mouvement du fouet dans sa façon de se tenir, bougeant sur lui-même. Il bondit soudain et Morton abaissa aussitôt sa garde, frappa avec autant de célérité qu’un tigre, voyant sa cible tomber dans son piège, telle une araigné et sa mouche. Car telle était cette sith, se servant de son arme comme une toile. Une fois tombé en son sein, difficile était de s’en dégager. Morton avait capturé le Jedi. Elle pivota, évitant un coup et lancant le sien, d’un petit mouvement de fouet. Ce dernier lèchant l’endroit où le jedi s’était trouvé quelques demi-secondes avant. Morton cria de rage et attaqua encore. Le Jedi levait son arme et bloquait avec rapidité et autant d’acharnement qu’elle en mettait pour attaquer. Aucun signe de fatigue sur le visage du Zabrak, Morton frappait encore et encore. Bientôt, dans un acte désespéré, le Jedi parvint à l’atteindre dans le dos, où le laser vint lui bruler légèrement la peau. La douleur fut plus agréable que dérengeante et Morton fut partagée entre jouissance et une sensation de manque.

Elle recula d’une manière aléatoire puis avanca. Ces mouvements désordonnés brisaient sa défense mais rendait plus aléatoire qu’autre chose sa manière de combattre et perturba le Jedi qui commenca à perdre du terrain. Morton attaqua aussitôt. Elle abbaissa le tranchant du fouet et frôla le sol. Le Jedi sauta pour éviter de se faire faucher… sans voir le piège. Morton leva aussitôt le fouet et attrapa le Jedi au niveau du buste. Coupé en deux le corps du Zabrak retomba aussitôt avec un « splash » de sang et d’odeur de brulé/cuits qui procura étonnement un sentiment de dégout au sens de la sith.

Une fois débarrassée des deux Jedi, elle se dirigea vers la porte et d’un coup de fouet, trancha les battant de la porte. Cette dernière retomba sur le sol avec brutalité. Morton passa un pas dans le long couloir de pierre qui descendait dans le sol. « Une crypte… » murmura-t-elle.

« - La tienne, sith ! » fit une voix derrière elle.

Quelque chose la percuta avec violence et elle tomba douloureusement dans les escaliers. Dans sa chute, elle aperçut un homme à la chevelure et en combinaison qui la regardait dégringoler, un sabre laser et un blaster à la main.

Morton sentait du sang couler de son nez. Avec prudence, elle passa le creu de sa main sur sa bouche, puis toucha ses narines. Son nez n’était pas cassé. C’était déjà cela. Le temps sembla passé lentement, si bien qu’elle put vérifier qu’elle ne s’était pas brisé quelque chose dans sa chutte. Alors qu’elle vérifiait les parties de son corps, des plus intimes aux plus anodines, elle sentit le sénateur Bebin Canti qui s’éloignait de la planète avec vitesse. Ce dernier avait du prendre la tangente, aidé du Jal Shey. Peu importe, elle avait échouée et se retrouvait en bien pètre situation. Si elle s’échapait de la planète vivante, elle éviterait Nar Shadaa avant un bon bout de temps.

Les bruits de pas se rapprochaient et Morton les identifia comme appartenant à la voix qui, peu de temps avant sa chutte, l’avait plongé dans les abysses de cette crypte. Morton se releva péniblement et vérifia que son fouet laser était toujours à porté de main. Une fois rassurée, elle leva les yeux vers les escaliers. Sa vue était trouble mais semblait se faire de plus en plus précise à chaque seconde passant. Tomber avec autant de violence avait du la secouer un peu de trop. Néanmoins, malgré la lumière aveuglante provenant de la porte, elle remarqua la silhouette de son adversaire qui descendait une à une les marches glissantes de l’escalier. Morton fut marquée par le contour blanc de sa tête et nota que cela ne pouvait venir que de sa chevelure. Elle recula de quelque pas pour affermir sa position sur le terrain.

« - Tu fuis déjà, fille de la sith ? » fit la voix de son adversaire.

Le sang qui coulait de son nez semblait s’être séché sur ses lèvres, le gout se rependant avec puissance dans sa bouche. Elle passa le dos de sa main sur ses lèvres pour effacer un peu de cette croute sanguinolante. Elle transpirait et des perles de transpiration s’écoulait partout sur son visage en particulier sur son front. Elle s’essuya avec un coté de sa manche.

« - Il fait chaud, hein, sale sith… » déclara à nouveau la voix.

Morton sentit la situation se préciser et elle s’empara du manche de son fouet laser. Une tension s’installait entre elle et son mystérieux adversaire.

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Dorien Greyl avait piègé la sith dans ce tunnel sombre. Une crypte au premier coup d’œil, et il comptait bien y laisser une dépouille d’adepte du coté obscur en quittant les lieux. Il sentait déjà ses compagnons encercler la chapelle et les sorties devaient se faire de plus en plus rares. Bientôt, la sith serait prise dans les mailles de son propre filet, telle une araignée au prise avec une migalle. Cela n’avait rien de cruel, après tout elle aussi avait tenté de faire la peau à quelqu’un de plus faible qu’elle.

Il leva son blaster. La lumière était dans son dos et Dorien voyait bien que la chutte que la sith avait subie l’avait un peu sonné. Elle ne devait pas voir grand-chose, hormi une ombre vague. Représentation de son corps.

« - Il fait chaud, hein, sale sith… » déclara-t-il avec plaisir. Il la haissait. Il détestait les sith et toutes les autres créatures immondes qui polluaient la galaxie. Ces êtres tentaient de s’emparer de l’univers, sans scrupule pour les personnes qui y vivaient en paix.

Il tira.

La sith bondit avec vitesse. Le revanchiste n’avait pas prévu cela. Autant sa situation semblait mal en point, autant jamais elle n’aurait pû se sauver aussi facilement. Elle avait jailli sur lui avec tant de vélocité. Il fit feu à nouveau et elle évita le tir de blaster aussi aisément que la fois précédente. Il alluma son sabre laser, précipité par le temps et la précarité de sa situation. Elle envoya sur lui les laser lacérant de son fouet laser et Dorien les para avec précaution. Il savait combien ces armes étaient à doubles tranchants, et autant il se sentait à l’aise au combat autant il préférait traiter ses adversaires au cas par cas. Il para une nouvelle attaque de sa main droite, armée du sabre laser, et de sa main gauche il continua de tirer. Les rayons laser fusaient de part et d’autres, éclairant la pièce. La sith, quant à elle, bondissait et allaient. Bientôt, elle parut se transformer en une ombre qui l’entourait, lui Dorien Greyl. Il n’avait pas prévu que cette jeune femme puisse se défendre avec autant de vélocité.
Tandis qu’il combattait, il sentait l’athmosphère changer. Elle brulait de mille feu, la colère du coté obscur qui émanait de la sith semblait corrompre l’air de la crypte. La pression de l’oxygène était déjà bien assez forte, contenue entre deux murs... L’obscurité du fond du tunnel parraissait fort peu inquiètante par rapport à l’ombre vengeresse de cette sith, les traits laser rouges volant tout autour d’elle et formant une véritable tornade nébulaire…

Dorien Greyl cru avoir entendu des pleurs, mais il s’agissiat de rires, car malgré ce sang qui s’écoulait du nez de la sith, elle riait à plein poumons. D’un rire effrayant, elle gagnait de la place au sein du combat. L’affrontement se faisait plus tendu. Dorien commenca à craindre d’avoir fait une erreur en s’engageant dans ce combat.

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Elle jouissait. Alors que le premier laser l’avait effleuré de près, elle avait senti une terrible douleur lorsqu’elle avait bondit pour attaquer cet être. Une douleur qui avait réveillé une colère intense, un flot de rage capable d’animer les pires cauchemards, de la transformer en démon des basse terres de l’enfer. Elle riait, car le rire était le signe de la démence. La folie s’emparait d’elle et son arme criait sa déraison dans ce mince couloir qui les contenait, elle et son compagnon de guerre.

« - Colère, psychose, rage, tristesse, amour, meurtre, zoophilie, jambes atrophié, immondices, racisme, xenophobie, paria, meurtre… » récitait-elle à chacun de ses coups.

Ses paroles fusaient, sans qu’elle ne sache pourquoi. Après tout, n’était-elle pas l’expression de la colère ? Ne donnait-elle pas la voix au coté obscur ? Son cœur ne s’ouvrait-il pas sur l’incompris ?

Elle frappa et frappa encore, espérant trouvé le courage. Si cela n’était pas dans son cœur qu’elle trouverait la force de vaincre… peut-être serait-ce dans celle de son adversaire ?

Elle plongea dans la force pour trouver une faille dans l’inconscient de son adversaire…

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Quel était ce sentiment étrange qui s’emparait de lui ? Une froideur s’insinuait dans son esprit. Plus fourbe qu’un doute, plus triste qu’un regret, quel était cet intrus qui s’émancipait dans son cœur. Il sentait qu’on le forçait à reculer. Quelque chose se battait avec lui et se servait de lui pour le repousser sans scrupule. Une technique sith, surement, pensa-t-il. Sans aucun doute. Il aurait du s’attendre à ce que cette écervelée se serve d’aussi sombre aptitudes contre lui.

Pourtant le trouble s’insinuait. Comme un virus des plus coriace, connaitre l’objet de votre pathologie n’aide pas à la combattre. Des doutes, des souvenirs…

Qui était donc cette femme qu’il revoyait ? Qui était donc cette homme ? Le souvenir de l’amour lui revenait. A quand remontait ce sentiment ? Aux temps qui avaient précédée sa lutte contre les sith. Aux temps où il avait douté de lui.

Autrefois Jedi, il avait été l’apprenti d’une magnifique jeune Twi’lek, qui était devenu à la fois sa sœur, et par les années, sa maitresse. N’était-elle pas aussi belle dans ses souvenirs que ce qu’elle avait été. Comment s’appellait-elle ? Sa colère et sa tristesse avait presque réussi à effacer son nom de l’abyme de sa mémoire. Tesia Rae…

Il l’avait aimé. Oh oui. Son corps éblouissant, son magnifique sourire…

Jusqu’au jour où…

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Morton sursauta.

« - Qui c’est lui ? » murmura-t-elle.

Dans sa tentative de corrompre l’esprit de son adversaire, elle était tombé sur une image inattendue. Celle d’un Nagai en armure dorée… Étrange vision… Peu importe, son charme maléfique semblait avoir fonctionner. Son adversaire était dans une brume envoutante. Les bras baissé, les armes au sol, la tête de l’homme à la chevelure blanche se balançait d’un coté à l’autre.

Elle prit un temps pour souffler et penser à elle. Son nez avait recommencer à saigner, et même si elle n’en trouvait pas la position, elle se sentait blessée. Dans son assaut dantesque, elle avait du recevoir un coup. Pas mortel, mais douloureux. Et puis il y avait la douleur de l’échec. Une mission qui aurait du lui rapporter gros.
Elle ne pouvait pas attendre. Elle devait s’échapper. Elle sentait déjà des présences se rapprocher.

« - Ne t’en va pas Aryde… » murmura l’homme, encore dans les abysses cauchemardesques.

Aryde ? Peu importe cette personne, Morton devait s’enfuir.

« - T’es copain ne m’attraperont pas. » déclara-t-elle à cette statue vivante.

Elle se mit à courir devant elle, la force comme guide. Laissant derrière elle les escaliers et la chapelle. Elle s’enfonca dans l’ombre du tunnel et se crut bientôt perdue. Mais la force l’aidait.

Elle se retrouva à un carrefour et se posa une question cruciale. Comment sortir d’un labyrinthe ? Morton sentit soudain la présence de nombreux êtres. Ils fonçaient droit sur elle. Elle alluma son sabre laser aussitôt et se prépara à l’attaque. Mais personne n’était là…

Elle ne comprenait pas. LA force ne se trompait pas. Elle recula d’un pas et entra en contact avec quelque chose de mou… Un cri strident.

Un rat gros comme son poing lui frola le pied. Elle sursauta puis se mit à rire… Des présences ? Rien de plus normal, dans une cryptes. Les autochtones des squellettes ne pouvaient être que des rongeurs. Les suivres l’amènerait à la sortie.

Au bout de quelques mètres, elle tomba sur une lourde portes de bois qu’elle fit valser d’un coup de force. Elle déboucha dans une petite ruelle de Manaan. Elle passa d’abord la tête, puis le reste de son corps et se faufilla en vitesse jusque la rue principale. Une fois dans la foule, elle s’assura de ne pas être suivie. Elle tourna la tête, droite, gauche. Personne ne semblait la suivre. Elle repéra néanmoins un gamoréan qui semblait faire le guet, en hauteur, sur le toit d’une petite baraque. Tout ca était bien louche.

Elle dépassa plusieurs échoppe et acheta de nouveau vetement. Une petit jupe de couleur mauve et un top orange qu’elle enfila, laissant le reste de ses vetements dans la cabine d’essayage. En chemin, elle se procura un sac à dos dans lequel elle fourra son sabre, sa lame de métal et le reste de son équipement.

Elle sortit alors dans la rue avec un autre sentiment. Certes on la cherchait toujours des yeux mais plus pour les mêmes raisons. Quand elle comprit pourquoi elle eut un relent au niveau du cœur. Jamais elle ne s’était accoutumé au fait qu’elle plaisait à la gente masculine. Elle s’en était certes souvent servie, mais jamais elle ne s’était abandonné à toutes ces bêtises concernant l’amour.

Elle pris néanmoins du plaisir à agir comme n’importe quelle aguicheuse, cela l’aiderait avec un peu de chance à se fondre dans la foule.

Elle gagna le statioport. Avant même d’arriver au hangar, elle perçut la présence d’un garde. Il avait l’aura d’un jedi avec quelque chose de plus agressif.

« - Un revanchiste… »

Alors elle était pisté par des revanchistes… Elle savait qu’il existait certains groupe de revanchistes qui traquaient les sith partout dans la galaxie. Ca n’était pas une nouveauté, de plus en plus se propageaient dans toute la galaxie. Ils se faisaient des noms. Elle avait eut vent du Repaire Errant, un ancien croiseur sith dirigé par un revanchiste du nom d’Arpagon, ou encore d’un autre du nom de Dyp Kurron et son équipe de mercenaires mando. De nombreux sith étaient tombé sous les armes de ces Jedi dissident.

Elle s’empara discrètement de sa lame et s’approcha de son appareil. Le garde en question était un jeune homme, une vingtaine d’année, pas plus. Les cheveux brunc, un regard faible, un insouciant qui lui rendrait la tache plus simple.

Elle fit aller ses hanches en un déhanchement hallucinant et alléchant.

« - Salut ma jolie, tu t’es perdue ? » déclara le jeune imbécile.

Elle ne laissa pas le temps à la main du garçon de se poser sur son épaule. Elle bloqua son geste de la main droite et enfonça sa fine lame de métal dans le flanc du jeune homme de la main gauche. Elle retint le jeune homme qui glissa dans ses bras en un soupir.

Le petit chasseur de Morton attendait là, patiemment. D’un geste de la main, elle ouvrit le cokpit et enclencha les systèmes de propulsion. Il faudrait peu de temps avant que les moteurs s’échauffe et que le décollage débute. Ces petits chasseurs ne permettaient pas de décoller à la seconde où le pilote le commandait, mais ces bijoux restaient néanmoins parfait pour ce type de mission.

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Arpagon se réveilla. Il se gratta la tête et remarqua avec dégout que la sith s’était enfui. Il s’était fait avoir comme un débutant. Mais ca n’était pas terminé. Il attrapa son sabre et son blaster qui trainaient au sol. Il rangea ce dernier dans son holster, et se mit à enjamber une à une les marches de l’escalier. Il se mit à courrir aussi vite qu’il le put. Il dépassa les jardins et arriva à hauteur du gamoréan. Ce dernier le regarda et fit mine de ne pas savoir répondre à la question que Dorien allait lui poser.

Où était-elle ? Voilà la véritable question ?

Il ne pouvait que se fier à son intuition. A son souvenir, la sith était mal en point. S’il avait été dans la même situation, il aurait foncé jusqu’à son appareil.

Il invoqua la force et s’élanca dans la foule. A l’affut de la force, il passait entre les passants, tentant d’accélerer de plus belle. Mais à chaque fois qu’il gagnait du terrain, il se faisait bousculer et perdait sa célérité.

Il gagna le statioport. Au loin il sentait déjà le trouble. Il arriva au hangar et aperçut un appareil qui décollait. Au sol, non loin de la piste d’attérissage, un corps.

Il n’aurait pas du confier la garde du vaisseau à quelqu’un d’aussi peu expérimenté.

Levant la tête, il regarda avec colère le petit chasseur s’engouffrer dans l’athmosphère.

La sith était loin maintenant. Mais la traque continuait…

RP 6

Quelqu’un la regardait. Elle le va la tête aussitôt et aperçu une ombre menaçante. La sith tendit le bras aussitôt pour attraper son fouet laser mais l’ombre bougea et la jeune sith se retrouva dans les airs, bloquée violemment contre le mur faisant face à son lit. Elle voulu crier de douleur mais aucun son, pas même un gargouillement, n’émana de sa gorge. Elle tenta de se débattre mais ses membres ne lui obéissaient plus. Elle était prisonnière de son propre corps. L’ombre s’avanca encore et Morton remarqua qu’il s’agissait d’un homme, d’âge moyen, vêtu d’une longue bure noire caractéristique des sith. Deux longues cicatrices séparaient ses yeux, un long sabre laser bandait à sa ceinture et les longs doigt de l’ombre étaient recouvert de gants.

Darth Eliseum dévisagea Morton, la main levé. La sith comprit qu’il la maintenait par la force contre le mur. Il y eut un bruit de craquement et elle se demanda s’il s’agissait du mur ou des ses os broyés contre la facade de brique, la douleur était tellement intense qu’elle ne se situait plus à un endroit spécifique de son corps mais partout. Eliseum, Maitre sith de l’académie sith pour ce qu’elle en savait, était ici et ne semblait pas très enclin à parler. Il leva la main d’autant plus haut, Morton fut élevé jusque le plafond qu’elle percuta avec un son rappelant un humain percutant un speeder en pleine course. Le choc lui fit perdre connaissances quelques secondes. Son tortionnaire serra le poing et elle sentit ses poumons se broyer sur eux même. L’air commença à lui manquer, elle sentait ses veines battre contre sa tempe. Tandis qu’elle suffoquait elle contempla le visage d’Eliseum, sérieux et concentré, comme si il était en train d’effectuer une tâche quotidienne.

Puis il baissa le poing, et Morton retomba au sol. Elle reprit lentement sa respiration. Pourtant elle n’arrivait pas à se débarrasser de cette pression sur le cœur. Ce dernier pompait plus de sang que jamais et Morton pouvait voir ses veines se contracter partout sur ses bras et ses jambes. A peine sortie de sa couche, elle remarqua qu’elle ne portait que des sous-vêtement. Sans s’en rendre compte, elle voulut se couvrir le corps. Elle arretta son geste, se sachant peu pudique. Eliseum s’avanca. Il leva son pied et utilisa ses orteils, qu’il avait à nu, pour relever le visage de la sith, pour qu’ils puissent se voir tout deux. Il l’humiliait, bien que personne d’autre qu’eux deux ne soit présent. Mais il fallait qu’elle reste calme, si le seigneur sith la gardait en vie c’est qu’il y avait une raison.

« - Sais-tu qui je suis, acolyte ? » demanda Eliseum d’une voix grave qui résonna dans la pièce. Morton su qu’il amplifiait sa voix avec la force. Lui aussi semblait accordé de l’importance à son aspect impressionnant.

Morton hocha de la tête avec difficulté, le cou engourdit par la douleur.

« - Oui, Seigneur Eliseum. » répondit-elle d’une voix soumise.

Cela parut plaire à Eliseum. Il tourna autour d’elle avec lenteur. Il ne semblait pas ralentir ses pas, non, il prenait plaisir à jouer son role de prédateur. Tout deux savaient que la douleur reviendrait et Eliseum jouissait d’être le détenteur de cette arme.

« - Oui, Morton. Je te rend une petite visite. J’ai eut vent de tes actes sur Manaan. Ou plutôt, de ton pitoyable échec. »

Il l’aida à se relever. A peine remise debout, elle se mit au garde à vous devant Eliseum. Celui-ci la regarda avec délice. Il ne se gênait pas de passer son regard sur son corps presque dénudé et semblait en prendre quelques plaisir. Il la dominait en tout point. Elle avait froid et il était bien vêtu, elle était fatigué et il rayonnait de puissance. Il tournait autour d’elle et semblait rechercher quelque chose en lui. La tension grimpant, Morton comprit qu’Eliseum se préparait à frapper encore. La sith se prépara mentalement et physiquement. Le seigneur sentit se renforcement et souri. Au fond de lui, il savait qu’il voulait que le supplice dure et celle-ci allait lui donner ce plaisir.

« - Je n’attend pas d’excuses. Car tu ne le sera pas. Car l’excuse entend pardon et le pardon signifie l’oubli. Et oublier l’échec est une preuve de faiblesse pour ceux qui veulent atteindre le sommet du pouvoir du coté obscur. Seul compte le châtiment et dans cette matière je m’avoue avoir atteint des sommet. Lorsque j’étais encore qu’un acolyte comme toi, on m’avait assigné à la joyeuse tâche de torturer traitre et Jedi, et je me vante d’avoir assez bien appris durant ces longues années. »

Morton se prépara. Elle serra les poings. Il ne fallait pas qu’elle riposte, sinon s’en serait complètement fait d’elle. On la jugerait pour trahison. Et Eliseum semblait n’attendre que cela, qu’elle faiblisse. Dans un sens il serait un peu paradoxal que elle, après plusieurs année de mutilation pour la jouissance, craigne les douleurs prochaines et promises.

Eliseum hocha de la tête brièvement.

« - Soit. Assez joué. Maintenant est venu l’heure d’être châtiée. » déclara-t-il en se débarrassant de ses gants.

Il défit les boutons de ses manches.

« - Couche toi sur le lit, nous allons faire ca ici. » lui demanda-t-il naturellement.

Morton ne comprit pas. Il voulait la torturer dans sa chambre ?
Eliseum comprit qu’elle hésitait et souri. Il leva la main et Morton perdit à nouveau le contrôle de son corps. Il garda la main levée pendant que de l’autre il se débarrassait de sa bure. Il se retrouva bientôt aussi nu qu’elle. Il la poussa brutalement sur le mur. Elle percuta la parois avec douleur et retomba sur le lit. La tête plongée sur la couche elle sentit Eliseum se rapprocher. Son aura était encore plus agressive. Elle le ressentait comme un animal près à bondir. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait. Puis elle leva la tête et le vit bondir, avec la vigueur d’un démon, sur le lit. Elle voulut débattre, mais ses mains ne répondait plus. La main d’Eliseum était toujours ouverte, et une aura d’ombre émanait d’elle. Il bougea un peu ses doigts et Morton comprit ce qui allait arriver. Aussitôt Eliseum avait bougé sa main, les cuisses de la jeune fille s’ouvraient. Eliseum se coucha sur elle. Le Seigneur Sith la souilla.

Il l’humilia de toute les manières possible. Il la viola alors qu’elle ne pouvait bougé. Il prenait son temps. Lui racontait ce qu’il allait faire avant ses actes. Il patientait. Prenait son temps pour qu’elle se sente vulnérable. Il profita d’elle. Il relâchait parfois son étreinte de la force et la reprenait quand l’espoir d’être libre réapparaissait dans l’esprit de Morton. Il jouait avec ses désirs, avec ses espoirs, et par-dessus tout, il abusait d’elle.

Alors qu’elle se sentait partir elle sentit une douleur différente s’emparer d’elle, une douleur plus psychologique que physique qui la déchira de part en part, comme les flammes lèchent les corps jetés aux buchers. La douleur était partout, elle voulait pleurer mais ne pouvait pas. Elle voulait crier mais sa langue était coincé dans sa gorge. Lorsqu’elle prit Eliseum dans sa bouche, elle se senti ailleurs et comprit qu’elle découvrait la vraie nature de la douleur. Elle était dans l’être et non pas dans l’acte. Elle comprenait qu’au lieu de la torturer, Morton commençait à y prendre plaisir. Et elle se détendit psychologiquement, car son corps était tendu involontairement.

Eliseum sentit la panique baissé chez la sith et parut troublé. Mais il continua. Malgré sa position de sith, il sentait son identité d’homme prendre le dessus. Il ne voulait pas anéantir ses chances alors que le coït ne se présentait pas encore. Il voulu faire de faux espoir à la sith de s’échapper, mais celle-ci s’accrocha à son cou et gémit de plaisir. Il ne comprenait pas. Il ne voulait pas perdre le contrôle. Il la frappa. Elle gémit de plus belle. Il la viola avec plus d’agressivité. Allant même là ou la nature n’avait prévu la reproduction. Morton en demandait encore. Il se sentit défaillir, une chaleur l’envahit. Mais il ne voulait pas perdre le contrôle. Il tendit la main, et dans un excès de plaisir et de rage, il alluma son sabre laser et l’approcha au plus près de la peau de la sith qui hurla de douleur. La chaleur de sa lame brulait la chair humaine mais les cri de Morton se transformèrent en « encore » et Eliseum se retira aussitôt. Il leva la main et fi voler Morton contre le mur. Elle le percuta une fois de plus et perdit connaissance.

Eliseum se révêti. Il ouvrit la porte et deux gardes sith entrèrent.

« - Amenez-là dans ma cellule. » déclara-t-il en quittant la pièce, le front ruisselant de sueur.

Morton se réveilla avec un sale gout dans la bouche. Cette dernière était tout enflée. Le gout qu’elle avait, c’était le sang qui coulait de sa lèvre. Durant les récents évènements elle avait dû se la mordre pour résister à la douleur. Même accro à la souffrance, certains réflexes corporels étaient inévitables. Elle suça le liquide rougeâtre et patienta. Elle était attachée et fixée aux murs par des menottes laser. Chaque fois qu’elle essayait de bouger, une décharge électrique parcourait son corps et la faisait frémir autant de douleur que de plaisir. Elle essaya une fois. Une goutte de souffrance dans ses veines, elle gémit. Elle bougea à nouveau. Une deuxième vague de désespoir. Elle s’en alla alors en tentative désespéré pour recevoir plus de décharge et donc plus de jouissance. Quand elle remarqua que son cœur commençait à s’emballer avec toutes ces décharges, elle se calma. Son corps commençait à fumer et sa tête à tourner. Elle se calma. Elle n’était pas dans un bon état de toute manière. Après ce qu’elle avait enduré avec Darth Elyseum. Était-ce il y a quelques heures ou quelques jours ? Elle avait tellement faim, elle avait l’impression de ne plus s’être restaurée depuis pas mal de temps. Elle gesticula et ressentit un vif picotement au niveau des côtes. Son bandage avait été enlevé et une grosse cicatrice rouge était visible dans le bas de son ventre. Ça n’arrangerais pas les choses décidément. Plus bas dans le ventre elle sentait les douleurs du passage d’Eliseum. Autant avait-elle déjà participé à des tortures spéciale mais jamais elle n’avait assisté à un viol lors d’une séance de torture, et encore moins n’en avait-elle été la victime. Mais en y repensant, elle avait fini par y prendre gout et Eliseum avait risqué de se faire avoir à son propre jeu.

Elle n’avait pas encore prit la peine de regarder où elle était. Elle se trouvait dans une petite pièce sombre mais à plafond haut. Au centre de la pièce se trouvait une immense table avec en son milieu un hologramme d’une taille assez colossale. Pour ce qu’en savait Morton, ce type d’hologramme ne se trouvait pas dans une prison. Elle devait se trouver dans les quartiers principaux de Darth Eliseum. Il y avait également de grandes statues à l'effigies d’ancien sith, de race pure. Morton avait, durant son apprentissage, lu de nombreux récits sur les sith des temps anciens. Naga Sadow, Marka Ragnos, Ludo Kreshh… Tout ceux qui avaient apporté une image de puissance à l’ordre Sith. Ces sith de race pure, Morton les avaient longuement étudié. Et à première vue, Eliseum possédait la même attirance pour ces sith, assez pour avoir leur statue dans ses quartiers. Il y avait également des chaises en pierres qui reposaient sur un sol constituée de dalle de pierre et qui faisait ressembler à l'environnement à un vieux château, un peu comme la crypte sur Manaan. Tandis qu’elle regardait la pièce dans son entièreté, elle vit la lourde porte de bois s’ouvrir lentement et en grinçant. Darth Eliseum pénétra dans l’antichambre de ses quartiers, mais cela Morton l’ignorait. Elle regarda Eliseum avec insistance et celui-ci lui rendit son regard. Elle se sentait déshabillée, même si on avait pris la peine de cacher ses parties intimes avec des sous-vêtements. De toute manière, après le moment qu’ils avaient passé tout deux, le physique n’avait plus d’importance pour eux.

Il la salua. Et enleva sa bure sith. Craignant que cela ne recommence, Morton se crispa mais le sith s’arrêta à la bure. En dessous, il portait des vêtements de soie noir qui recouvrait ses jambes et son buste. Ses bras à l’air. Il avait un style assez singulier pour un Maitre Sith. Contrairement à de nombreux seigneur sith, il ne semblait pas passer ses journées à prendre des décisions pour les autres, ni à rêvasser sur comment devenir encore plus puissant. Morton méprisait ce genre de sith, même si elle savait qu’elle pensait aux mêmes choses. Elle rêvait du jour où elle serait sacrée Seigneur Sith et savait également qu’elle se faisait souffrir pour etre plus en communion avec le coté obscur.

« - Je vois que vous avez fait connaissances avec mon système de sécurité. » déclara Eliseum. Son sourire ressemblait à celui d’un carnassier, pour autant que l’un d’eux puisse sourrire.

« - Très agréable. » déclara-t-elle avec fatigue.

Car elle était épuisé. On avait beau adoré se faire du mal, on ne pouvait réfréner les muscles qui se contractent sous l’effet de la douleur, ni la fatigue qui se suivait après tant d’effort.

Darth Eliseum s’avanca encore plus près d’elle et fut bientôt à quelques centimètres d’elle. Morton réalisa à quel point il était petit par rapport à elle. Pourtant, l’aura qui gravitait autour de lui était titanesque et Morton ne put réprimer une envie de reculer. Elle savait que ce sith n’était pas le plus puissant de Korriban, on racontait tellement de choses sur les personnes siégeant au conseil, et d’autant plus sur l’Empereur sans visages.

« - Tu as donc été l’apprentie du Seigneur Darth Eresion… » déclara-t-il. Cela ressemblait plus à une question qu’à une affirmation et Morton soupira, car cela demandait confirmation.

« - Oui. » répondit-elle. Elle oublia le « mon seigneur », dans leur situation cela ne servait plus à grand-chose d’enrober le tout de fioriture.

Eliseum hocha de la tête.

« - Un élément très appréciable, ton maitre. Même s’il passait son temps dans les bas-fonds de Nar Shadaa et Nal Hutta, il formait une barrière implacable dans le milieu Hutt. Sa mort a ébranlé une partie du conseil. S’il n’avait pas été aussi dépendant de son indépendance, il en aurait fait partie lui aussi, du conseil. » fit Darth Eliseum.

Il alla chercher quelques choses dans un des tiroirs de la table qui attendait au centre de la pièce.

« - Qu’avez-vous fait à sa mort ? » demanda le sith.

Morton ricanna. Était-ce cela la nouvelle technique de Darth Eliseum, maitre de l’académie. Leur précédente altercation avait dû l’affecter plus qu’elle ne l’avait pensé.

« - J’ai suivi l’apprentissage d’une Maitre Sith du nom de Darth Toormn. Il est mort. Assassiné par l’apprentie en qui il plaçait tant d’espoir. » déclara-t-elle. Cette dernière déclaration devrait pouvoir l’impressionner. Bien que l’acolyte se doutait éperdument du peu d’effet que sa réflexion aurait sur lui et ses projets futurs.

Mais Eliseum parut surprit.

« - Maitre Toormn dites-vous? J’ignorais l’existence d’un Maitre Sith de ce nom. »

« - L’ignorance est à la portée de tous, même pour un seigneur Sith. » répondit-elle au tac-au-tac.

Eliseum parut surpris une deuxième fois par une telle réponse et leva la main. Les chaines laser de Morton bougèrent et une décharge électrique parcouru tout son corps. Elle cria mais Eliseum parut avoir du mal à déceler la nature de ce cri, une profonde douleur ou une jouissance incommensurable ? Il poursuivit.

« - Je suis de votre avis, Acolyte. » fit-il dans l’espoir de lui rappeler son rang et donc de la rabaisser.

Il passa en revue la liste des Sith encodé dans la base de données impériale. Une série de nom apparurent sur l’hologramme au centre de la pièce, placé sur la table. De la main droite, Eliseum fit défiler les noms un à un. Puis d’un geste vif, il éteignit l’holo-projecteur et se retourna vers Morton. Il avait sur son visage un sourrire ravis.

« - Pas de Maitre Toornm. Pensez-vous que la base de données puissent être elle aussi, ignorante ? » demanda Eliseum.
Hein ?

« - Peu importe. Mon ancien maitre ne méritait pas d’y être. Il s’est laissé abusé de moi. Il a baissé sa protection lorsque nous avons couché ensemble, cela a été plus facile pour l’abattre. Prenez garde Darth Eliseum, la plupart des personnes qui se lie à moi par la sexualité, ou plutôt la bestialité, finissent toujours par voir de près mon fouet. » fit-elle.

Le seigneur sith parut amusé.

« - Vous vous trompez une fois de plus, jeune fille. »

Et il s’approcha encore plus.

« - Vous vous trompez toujours. »

Son haleine percuta son nez et elle senti une chaleur qui la repoussa.

« - Je vais tenter de vous percuter. »

Et il posa sa main sur le front de Morton. Et c’est à ce moment que tout devint étrange.

Des éclairs. Elle se sentait électrocutée de partout. Était-ce parce qu’elle gesticulait, ou parce que le seigneur sith tentait quelque chose sur elle. Elle l’ignorait. Mais la douleur qu’elle ressentait était diforme. Comme une perturbation dans la force, quelque chose se tordait, peut être était-ce son esprit, ou alors ses nerfs ne lui répondaient-ils plus ? Parfois, l’absence de souffrance est une souffrance plus grande. L’absence de tout est pire que tout posséder. Mais ce que ressentais Morton était pire encore. Elle se sentait violée, quelqu’un la forçait à regarder en elle. Quelqu’un la pénétrait force et âme. Et elle résistait tout en sachant qu’elle finirait par se plier, à son geôlier.

*Laisse moi faire, Morton* dis une voix dans sa tête.

Mais elle sait que ca n’est pas la sienne. Elle se crispe. Elle se contracte. Elle lutte contre une forme de violation de l’être qu’elle n’a jamais pu contrer. Elle se sent faible. Et cela fait mal. Le temps se distordait. Elle perdait la notion de l’être, de l’était, et du serait.

*Tu ne peux me résister, Acolyte* Eliseum lui parle, mais elle l’ignore.

Elle riposterait après, résister, toujours résister.

L’aube arriva. Elle aperçut au loin une vive lumière. Dénuée de jambe, elle se força à courir. Échapper, encore résister, et fuir toujours. Apparemment, l’aube n’était plus très loin. Elle ne savait pas où elle était. Le noir, l’ombre et l’obscurité n’avait plus de sens maintenant que tout cela l’entourait. Mais elle voyait l’aube se pointer et elle s’y propulsa.

* C’est cela, petit Sith, fuis-moi.* fait la voix.

Morton se met à rire. Elle a gagné. Elle a franchi l’aube. Tout est clair… Tout est.

Elle assiste à sa vie. Eliseum la rejoint. Il lui raconte.

« - Je ne connais pas de Maitre Sith du nom de Toormn. Car il n’y a pas de maitre sous ce nom là… Je vais te raconter une petit histoire, acolyte de la sith.

Il était une fois une jeune apprentie Sith et son Maitre. Ce dernier, convié par le conseil, avait été envoyé avec son apprentie sur la planète Nar Shadaa pour entretenir une vive relation avec le clan hutt et pour garder le calme entre l’empire hutt et l’empire Sith. Car malgré la puissance des forces sith, les Hutt sont présent dans la galaxie depuis le tout début et les sith ne devaient pas sous-estimer cela.

T’ai-je dit que le maitre envoyé sur Nar Shadaa se nommait Darth Eresion ? Ainsi Eresion partit accomplir sa mission. Durant plus de cinq ans, les deux compagnons sith accomplirent leur mission, cachant leur véritable identité par des subterfuges assez étrange, costumes et effets spéciaux, ils posèrent l’empire sith dans le milieu de la pègre. Le conseil oublia peu à peu la présence des deux sith sur la planète des contrebandiers. Et bientôt, Eresion et sa comparse entamèrent une course vers la gloire et fondèrent un gang criminel.
Tout alla bien jusqu’à ce qu’Eresion rencontra un autre Sith qui tenta de le rappeler à l’ordre. Ce sith, nous l’apellerons Erkar, parla au nom du conseil, demandant à Eresion de cesser la création de son empire criminel et de retourner sur Korriban pour faire son rapport. Darth Eresion, rongé par l’avidité de sa création, ne se laissa pas faire et combattu Erkar.

Eresion mourut. Son apprentie, anéantie par la perte de son maitre, mentor qui avait gagné son admiration pendant tant d’année, après avoir lié une relation que l’ordre sith aurait qualifié de dangereuse car faible, alors qu’elle avait fondé sa stabilité et son espoir dans l’être qui venait d’être battu, l’apprentie se livra sans poser de problème à Erkar.

Et c’est à ce moment que Morton apparut. Oui, j’ai bien dit Morton. A ce moment même, l’apprentie se ferma du monde. Et entama sa descente aux enfers.

Durant son voyage de retour vers Korriban, la jeune apprentie, a qui le personnage de Morton soufflait des insanités, déchaina sa colère. Elle séduisit Erkar et l’abattit dans son sommeil après s’être joué de lui. Elle lui trancha la gorge et repartit pour Nar Shadaa. En voyage pour la planète, la jeune Morton oublia l'évènement, trop perturbé par ces actes et s'inventa un maitre. Car dans un sens, Erkar lui avait apprit à céder à sa colère et à ses propres pulsions. Elle changea Erkar en Maitre Toormn...
T-O-O-R-M-N
M-O-R-T-O-N

Nous avons des vidéo de vous, Morton, discutant à une personne invisible dans un bar. Il n’a pas été difficile de conclure à une folie chez vous.
J’avais eut vent de votre manie à vous faire du mal. J’ai eut accès aux archives de la république, lorsque vous etiez encore soldat de la république, et j’ai pu apprendre que les psychologues vous avaient déjà qualifié de psychotique qui se mutile. Au départ j’ai eut du mal à y croire mais j’ai repensé à l’importance que Darth Eresion, ton Maitre, plaçait autrefois dans la souffrance et j’ai conclu que tu plaçais une incroyable importance en la douleur. Ma conclusion s’est vue vérifié à deux fois, lorsque je t’ai violé tu as fini par prendre plaisir en la douleur morale que je t’infligeais, mais aussi lorsque tu t'électrocutais volontairement sur tes chaines.

Je doute que ce soit un procédé exemplaire pour parvenir au coté obscur, mais si cela marche pour toi alors je ne peux que t’encourager.

Pour ce qui est de ce que je qualifierais de psychotique et de ta personnalité Morton, je dois éclaircir quelques choses. Je ne pense pas qu’on puisse parler de double personnalité dans ton cas. La plupart des sith changent de nom lorsqu’ils entrent à l’académie. Il faut croire que la colère a du vraiment s’emparer de toi lorsque ton maitre est mort, à l’instar d’autre apprenti qui s’enflamme de rage lorsqu’ils achèvent leur mentor.

On m’a parlé du nom qu’on te donnait, de Darth Sade, mais rien qu’à voir ta réaction je comprend à quel point il te répugne. J’ai parlé avec un autre Acolyte il y a peu, un certains Soul’s Crusher, et je lui ait dit qu’il fallait assumer son titre, aussi difficile soit-il. Je crois comprendre que jusqu’à présent tu n’a jamais prétendu à ce titre. Peut-être parce que tu ne t’en sentais pas encore digne ? Le jour viendra où Darth Sade pourra prétendre à son nom. »

Morton secoua la tête. Elle put revoir à nouveau. Les éclairs avaient cessé. Ce qui lui était arrivé ? Eliseum avait du pénétrer en elle, violer son esprit et lui faire voir la vérité. Elle était plus que ce qu’elle ne le pensais véritablement. Et à la fois moins.

Erkar, son Erkar n’avait donc jamais existé. Et les missions qu’il lui avait donné ? Il lui avait parlé de Manaan et de Bebini Canti. Et une fois sur Manaan, ces choses s’étaient avérées vraie. Qu’est-ce que cela voulait dire ? La force avait du lui parler. Elle avait eut des visions. Si ce qu’Eliseum avait raconté était vraie, elle avait subi un choc émotionnel tellement grand avec la mort de son maitre, qu’elle avait connu une relation puissante avec le coté obscur pendant un cours instant. Elle avait du entende des voix, subir un choc. Quelqu’un lui avait parlé et lui avait dit comment agir, ou aller.Mais qui était-elle ? Était elle Morton, ou quelqu’un d’autres ? Elle ne se souvenait plus du nom qu’elle portait avant. Si la force lui avait dit comment agir par le passé, pourquoi s’arrêterait-elle en si bon chemin ? Mais tout cela expliquait également ce qu’elle avait prononcé sur Manaan. Lors de ce combat avec le revanchiste, elle s’était surprise à murmurer des insanités. Sans comprendre vraiment pourquoi à vrai dire.

Eliseum la regardait. Il souriait non plus avec ce sourire de prédateur, mais avec le rictus de celui qui est satisfait de son œuvre, heureux d’avoir accompli quelque chose de sa journée. Il la salua à nouveau et fit un mouvement de la main. Morton sentit qu’il venait d’utiliser la force. Les pieds de la sith touchèrent le sol, Eliseum avait détaché son corps des chaines. Elle était libre.

« - Tu ne me semble plus dangereuses, pas pour moi du moins. » déclara-t-il calmement.

Il sortit du tiroir de la table les affaires de Morton. Il lui jeta d’abord sa bure de sith qu’elle enfila aussitôt puis il lui donna son fouet laser.

« - Sith. Au départ, le conseil m’avait assigné la tâche de te châtier pour avoir abattu Erkar. Mais après avoir vu la façon avec laquelle tu te délecte de ta douleur et surtout la persévérance que tu met dans ce que tu fais, j’aimerais profiter de tes capacités à tout endurer. Pour moi, mais surtout, pour l'Empire. J’ai une mission pour toi, Morton. » déclara Eliseum.

Il marqua une pause.

Elyseum appuya son doigt sur un des panneaux holographique incrusté dans la table au centre de la pièce. Un vague grésillement, puis une image émana du socle et vint se figer dans les airs sous les traits d’un visage que Morton ne put reconnaitre sans se rapprocher. Une fois qu’elle fut assez près, elle découvrit le visage d’un humain, le teint pale et le regard sombre, mais tendu. La sith avait déjà vu ce regard quelque part, sur des communiqués officiels de l’empire, parlant des décisions prise par l’Empereur lui-même. Pour avoir fuit l’Empire pendant longtemps, Morton ne connaissait pas vraiment les figures de têtes du conseil. Et cela l’embettait souvent lorsqu’elle était confronté aux membres de l’ordre. Elle avait passé la majeure partie de sa vie de Sith loin de l’empire, a combattre dans les bas-fonds de Nar Shadaa. Elle connaissait plus l’aristocratie Hutt que sa propre patrie. C’était ce genre d’actes qui la rendait plus indépendante de l’ordre Sith. Certes, elle connaissait le nom de certains Sith qui ne revenait plus sur Korriban et qui effectuaient leurs missions loin de l’empire, dans leur coin. Mais elle ne se sentait pas de ce genre là. Elle désirait etre en rapport avec l’empire, garder un contact, néanmoins elle se sentait mise de coté. Mais Elyseum semblait lui accorder de l’importance, peut etre pourrait elle se servir de ce qu’il a à lui apporter pour combler son manque de connaissances de l’Empire Sith.

« - Je sens ta confusion. Il s’agit de Darth Tellur, haut conseiller de l’Empereur. Il officie au sein du conseil. Il est connu pour etre la personne la plus proche de l’Empereur. Certaines personnes disent qu’il est l’unique membre de l’ordre à connaitre la véritable identité de l’Empereur. Bref, il s’agit du membre de l’aristocratie Sith la plus haute placée. L’Empereur semble lui faire confiance et Tellur dit appliqué ses préceptes avec assiduité. »

Elyseum agita sa main à nouveau et une autre image s’anima au-dessus du socle et vint se figer dans l’espace séparant la table du plafond. Avec la même délicatesse que précédement, l’image se mit à tourner sur elle-même, avec lenteur et fluidité. Il s’agissait de deux personnages. Ils étaient d’une blancheur de peau, plus fine et plus éclatante que celle des Nagai que Morton connaissait déjà. La sith avait déjà apercut cette paleur de peau. Il s’agissait de Mirakula. Ces êtres aveugles de naissance, possèdaient des dispositions aisées pour la force. Ces deux personnages, imagées sous forme holographique, fixaient sans le savoir Morton.

« - Voici Kokabiel et Ananiel, jumeaux et membre du conseil. Ils sont à la tête des services de renseignement impériaux. Ce sont d’ancien Jedi, reconvertit à la sith depuis plus de douze ans. De grands sith, des guerriers dangereux. On dit qu’il manipule des pouvoirs que même les sorciers de Tund ne peuvent connaitre. Les abysses du coté obscur n’ont presque plus de secret pour eux depuis que Tellur leur a appris la voie. Car ce sont surtout des alliés de Darth Tellur et de nombreux membre du conseil doute de leur fidelité à l’Empereur plutôt qu’à l’empire. Mais je divague. »

Il était un peu ironique de savoir que les services de Renseignements de l’empire étaient dans les mains de deux aveugles. Cette pensée fit sourrire la jeune acolyte. Elle se rappella néanmoins l’apprentissage que lui avait fait son maitre quand à l’absence d’un sens et l’influence que cela portait su la capacité à utiliser la force. Les sens sont souvent là pour tromper ceux qui en sont dépendant. Et Morton avait déjà remarqué qu’une fois les yeux bandés et qu’elle se concentrait sur la force, elle pouvait mieux voir ce qui l’entourait que si elle avait les yeux ouvert.

L’image changea à nouveau et cette fois-ci Morton fut heureuse de pouvoir attribuer d’elle-même un nom au personnage qui s’afficha. Ce dernier, appuyer sur le sol de ses deux mains, les pieds en l’air, tremblait de partout. Couvert de cicatrices, de tatouages et de craquelure et de plaie, il tanguait d’un coté à l’autre et affichait un regard profond, intélligent et ancien. Il était l’image du savoir sith qui avait autrfois orner les plus grandes bibliothèques de savoir, tel qu’il y en avait eut sur Ossus.

Cette fois-ci Morton prit la parole avant Elyseum.

« - Voici Darth NidHögg. Alchimiste sith, dernier de l’ordre, et surtout membre du conseil. Très puissant. Si j’ai bien compris, vous me faites une présentation des membres du conseil, n’est-ce pas Maitre ? »

Comment avait-elle pu connaitre le dug ? L’explication était assez simple. Son Maitre, Darth Eresion, avait estimé que le fouet laser était plus approprié au style de combattre de Morton. Le problème était que ce style d’arme n’était pas facile à concevoir et que seul le Dug maitrisait les techniques de fabrication de cette arme peu commune. Elle avait donc dû aller le trouver et ils avaient tout deux participer à sa construction. Car comme la création d’un sabre laser, la présence du possesseur de l’arme est nécessaire au bon déroulement de la création de ce qui sera son prolongement béliqueux.

L’image changea et Elyseum lui présenta Darth Lacer et Darh Winzig, mais également Darth Xortdan. Le premier était une espèce de lézard, le second un petit être trapu. L’un était l’une des meilleures lames de l’empire, redoutable pour ses capacitées de combat, le second était un assassin émérité. Darth Xortdan, quant à lui, Anzati à voir l’holograme, était un haut dignitaire du conseil sith. Il gérait les affaires administratives de l’empire sith.

Elyseum passa sa main dans l’holograme. Cela eut pour effet de changer d’image. Une salle apparut enfin. Il s’agissait de la salle du conseil. Du moins c’est ce que Morton imagina. Elle comportait une immense table, entourée de siège. Il y règnait, d’après ce qu’en retranscrivait l’holograme, une athmosphère lourde et obscur. En ces lieux avaient du s’y établir de nombreux conseils.

« - C’est la Salle dans laquelle se tiens le Conseil Sith. Depuis de nombreuses années, l’Empereur rencontre les membres du conseil dans cette immense mausolée et y tiens une réunion qui relève de l’inconnu pour la majorité des membres de l’Ordre qui n’y sont pas invité. Néanmoins, si les décisions qui y sont prises ne sont divulguée que lorsque l’Empereur le décide et uniquement par le biai des membres du conseil, les Seigneur Sith de l’ordre et les acolytes tel que toi n’ignorent pas qu’il s’y passe des choses qui dépasse l’entendement de certains. Si je t’ai montré l’holoimage de certains membres du conseils Sith c’est parce que ta prochaine mission les concernera directement. »

Elyseum encouragea Morton à s’assoir tandis qu’il en fit autant. La Sith parut perturbée d’être jugée à la même enseigne.

« - Sais-tu à quel titre est jugé Darth Tellur par de nombreux membre du conseil des sith ? Il est vu comme quelqu’un dangereux. Non pas pour ses capacités à controller le coté obscur, même si l’on sait qu’il est l’un des membres les plus performants de l’ordre, mais surtout parce qu’il entretient avec l’Empereur une relation plus qu’inquiètante. Il est la personne la plus proche de celui dont personne n’a jamais vu le visage. Si proche que certains ont souvent penser qu’il était l’Empereur lui-même. Mais cette proximité fait également de lui l’être le plus dangereux. L’Empereur semble ne vouloir faire parvenir ses ordres qu’en la présence de Tellur. Dès lors la question est la suivante : Darth Tellur ne pourrait-il pas manipuler le conseil en faussant les ordres de l’Empereur. Mais cela voudrait signifier que l’Empereur n’ose pas le punir lors de ses excès. Cette réflexion en amène une autre. Tellur pourrait entretenir le mythe d’un Empereur le dirigeant tout en manipulant l’Empire Sith tout entier en faisant croire à la présence d’un Empereur. C’est la peur de nombreux Sith, qu’ils soient au conseil ou non. Mais personne n’ose en parler ouvertement. Ce serait une cause de trahison et de danger de mort. »

Darth Elyseum continua.

« - Même si l’Empereur existe vraiment, Tellur reste une menace. Plus le temps passe et plus son influence grandit. Il a la main mise sur de nombreux sith et ses alliés son nombreux. Il y a déjà les deux Mirakula à la tête du service de renseignement de l’Empire. Ce sont deux allié de taille. Destabiliser l’Empire en la privant de ses renseignements serait la première façon d’arriver au pouvoir. Si un Empereur n’est reconnaissable que par son armure, il est aisé pour un utilisateur puissant du coté obscur pour s’emparer de l’Empereur et faussé l’aura de son possesseur pour se faire passer pour lui. »

« - Je suis le Maitre de l’Académie de Korriban. Cela fait des années que j’office en ce rôle. Je suis présent en la qualité de directeur et je m’assure que tout se déroule bien durant la formation des futurs seigneur Sith qui formeront l’Empire Sith de demain. Mais je ne peux m’empecher de m’inquièter pour ceux qui sont à la tête de notre armée et de notre empire lui-même. Je n’ai pas le temps de m’inquièter de cela que je dois me reposer sur d’autres choses tout aussi importante. C’est pourquoi j’ai besoin d’une personne telle que toi, qui a déjà fait ses preuves et qui a été entrainée par un puissant Seigneur Sith. Darth Eresion possédait un lourd héritage et je doute qu’il ne te l’ait pas transmis. »

« - Voici ta mission. Avant toute chose, j’aimerai que tu aille aux archives et que tu te renseigne sur les origines de l’Empire Sith, que tu trouve toutes les informations qui pourront nous aider à prouver que Darth Tellur n’est pas l’Empereur. Toutes informations peut-être utiles. De la moindre info sur une bataille que le rapport d’un général. Tu peux te renseigner également auprès de personnages influent. Je peux te prendre un rendez-vous auprès de Darth Setesh. Il est l’un des principaux adversaires de Darth Tellur. Pour pouvoir combattre un adversaire, il faut le connaitre. Je ne doute pas que Setesh en connaisse un rayon sur Tellur et il peut etre un puissant allié. »

« - N’hésite pas à me contacter si tu as des problèmes pour engager la parole avec certains membres de l’Empire. Si on te pose des questions sur les raisons de tes recherches, dis que tu es mon apprenti et que tu effectue des recherches pour la préparation des cours théoriques des élèves. »

RP 7

Korriban était le berceau des sith. N’importe qui pouvait l’affirmer sans jamais avoir lu quoique ce se soit sur l’histoire de la Sith. On ne pouvait venir sur la planète sans ressentir cet indéniable malaise qui vous emportait rapidement et qui déchainait des vagues de craintes dans le creux de vos entrailles. A l’image du passé antique de l’Ordre Sith, la planète était dévastée et tombait en ruine. Le peu de cités qui s’y était montée était en ruines et peinaient à garder la décence de survivre. Les vents étaient violent et agressaient les bâtisses, de nombreuses constructions s’effondraient quand s’en allaient les tempêtes de poussières. Ceux qui s’engageaient à vivre en de pareilles conditions devaient avant tout prendre conscience qu’ils étaient voués à une mort directe, dictée par la nature aride et cruelle de la planète. On y vivait pour mourir, telle était la loi qui régnait en de pareil lieu. Une loi un peu à l’image de l’un des défis souvent entrepris par les seigneur de la sith, vaincre la mort et y trouver son secret.

La plupart des Acolytes de la Sith ne pénétraient pas dans ces cités, les voyant plutôt de loin lors de leur départ pour l’espace, les survolant dans leurs navettes ou chasseurs. Certains en arrivaient à oublier qu’un véritable Empire existait au sein du conflit qui envenimait autant l’image des sith que ceux qui y remettaient du bois pour l’alimenter. Morton elle-même avait failli oublier qu’au-delà de toute cette histoire de guerre, il y avait des êtres vivants qui vivaient et qui allaient et venaient. Que ce soit sur Korriban, mais également sur d’autres planètes aux mains de l’Empire. Et pas seulement dans leurs mains, mais aussi tout ceux qui avaient vu en l’Empire Sith une preuve de solidité et de confiance. Et c’était ce sentiment de vie et de protection que l’on ressentait lorsqu’on mettait les pieds dans une cité que l’Empire Sith avait juré de protégé.

Dreshdae était l’une des rares villes qui avaient réussi à percer le coté ardu de la vie sur Korriban. Elle menait son petit bout de chemin, loin de la guerre et des conflits qui opposaient les Jedi et les Sith, loin des débats politique et des personnes mal intentionnée qui parcouraient la galaxie encore et encore. Lorsque Morton s’aventura dans les rues de Dreshdae, la cité se trouvait dans une vallée au nord de l’Académie, elle senti un certains sens de l’ordre et de la discipline, comme lorsque vous entré dans un musé et que vous savez déjà que tout les éléments présents sont à leur place et ne bougeront pas. Lorsqu’elle avait quitté Elyseum et l’Académie Sith quelques heures avant son arrivée à Dreshdae, elle s’était procuré une carte de la ville et avait prise ses renseignements sur l’organisation de la cité, à l’instar d’un « Who’s who ? ». Elle avait ainsi apprise qu’une brigade formée d’habitants de la ville et de soldats sith s’assuraient de la sécurité et de l’ordre au sein de la cité tout en respectant les droits des uns et des autres. Il y avait plusieurs commerce qui vendaient leur denrées, celle-ci venant de part et d’autres de la galaxie. Les produits était acheté à certains commerçants qui ne craignaient pas la planète et qui osaient y poser leurs appareils, pour le plus grand bien de leur portes-monnaies. Contrairement aux racontars des uns, il n’arrivait généralement rien aux personnes qui posaient leurs pieds sur la planète pour aller à Dreshdae, du moins ceux avec qui la guerre n’avaient rien à reprocher. Et puis il y avait les petites personnes qui vivaient sur Korriban depuis le début que leur famille avait daignée s’y installer. Depuis des générations, leurs parents, grands-parents et plus loin, vivaient ici en paix et faisaient leur petit brin de chemin sans jamais avoir de problèmes avec les seigneurs sith qui y régnaient en maitre. Il y avait quelques habitations entre les différents commerces présents dans la ville. Les rues étaient assez calme, une speederbike traversaient l’étendue de temps à autres, mais tout cela avec le même calme et la même sensation de présence de règles qui règnaient sur la route. Au loin, après avoir dépassé le chemin qui menait au cimetière, après avoir mis dans son dos les commerces et les habitations, le Statioport de Dreshdae s’étendait à perte de vue avec ses nombreuses aires d’atterrissages. Il était certes moins impressionnant que celui de l’Académie sith ou que tout ceux que l’on pouvait trouver sur Nar Shadaa ou sur Nal Hutta, mais il avait ce coté imposant et titanesque, non pas pour les vaisseaux qui s’y posaient mais pour la fabrique et l’usine d’entretien de vaisseau qui y menait son entreprise. C’était de là que partaient les matériaux destinés à la fabrication de certains croiseurs impériaux, et on pouvait admirer les immenses hangars qui faisaient effet de brise lame contre les vents violents de la planète, les bâtiments s’élevant haut dans les airs avec leur coté imposant et recouvrant des miles et des miles de parcelle de terres pour abriter leur matériaux. La planète se trouvant au centre de l’Empire Sith, elle ne risquait pas grand-chose de la part de ses adversaires, à l’instar de Coruscant qui paraissait intouchable par l’Ordre Sith.

La jeune sith avait d’abord pris contact avec un banquier de la planète Dreshdae pour accéder aux économies qu’elle possédait. Elle voulait en retirer une bonne partie pour se procurer de meilleurs habits, un vaisseaux plus correcte et surtout avoir quelques crédits en poche. N’ayant jamais pris la peine d’aller à la bibliothèque, elle ignorait s’il existait un coût d’utilisation. Elle ne savait pas encore comment se déroulerait sa mission, mais il était toujours plus intelligent de posséder quelques crédits sur soi. Surtout que d’après ce que Morton avait pu comprendre, sa quête était mise sur le signe du calme et de la patience mais principalement de la non-violence. Elle ne devait pas se faire remarquer, et surtout réfléchir.

La banque se trouvait sur la principale avenue de Dreshdae. Il s’agissait d’un ancien hôtel, en brique brune, qui avait le mérite de paraitre plus solide et par conséquent plus sécurisé que la plupart des bâtiments qui entouraient la banque. Des statues de moins de trois mètres s’appuyaient le long de la façade. Têtes de terribles bêtes, dangereuses créatures sith des temps anciens, ces statues de pierres veillaient sur l’entreprise banquière de Josh Ertkins, un duro peu âgé vêtu dans un magnifique costume blanc. Il parlait avec une voix lente mais cultivé, comme si chacun des mots qu’il prononçait avait plus de valeur que tous les crédits qu’il gardait dans son antre. Ses mocassins semblaient effleurer le sol en un son léger le carlage brillant qui recouvrait le sol. La banque était gracieuse et calme, elle semblait protégée du bruit agressif du vent de l’extérieur et des bruits de la vie des rues. Le banquier, quant à lui, paraissait tout rassurer en la présence de Morton. Elle pensa d’abord qu’il devait rencontrer de nombreux Seigneur Sith puis se ravisa en se souvenant que les Lord géraient directement leurs comptes avec le service des économies de l’Empire. Leur argent était d’autant plus en sécurité, et l’Empire gardait un meilleur contrôle sur ses Lord. Même pour un Seigneur Sith, l’argent est plus important que tout.

Le Duro la regarda avec ses yeux rouge et globuleux et lui demanda, ses mots hachés par les cordes vocales dignes de sa race.

« - J’ai clu complendle que fous désiliez letilez pas mal d’algents… » la peau bleue du Duro bougeait et semblait flotter sur le visage du banquier. Il ne faudrait pas beaucoup de temps à Morton pour qu’elle décrète ne pas être très fan de ce genre de personnage. Elle n’était pas xénophobe mais la vue d’une telle abomination lui donnait le tournis. Surtout que cette fois-ci, elle ne pouvait abattre tout les êtres qui lui déplaisaient.

« - Oui. Je ne vais pas souvent sur mon comptes, mes frais étant soit couvert par l’Empire soit amené par d’autres fonds. » déclara-t-elle.
Il la regarda avec avidité comme si cette réponse allait faire doubler de volume la taille de son porte-crédit. Elle savait que les banquiers étaient de véritables rapaces, mais elle ignorait que cela était également valable pour les sith. Elle préféra feindre d’avoir remarqué le changement d’attitude de Josh Ertkins. Ce dernier hocha de la tête.

« - Je fois ce que fous foulez dile… » eut-il comme simple réponse.

Ils arrivèrent à une petite pièce sur le coté de l’entrée principale. Celle-ci était remplie de multiples bornes permettant de retirer des crédits ou d’en charger sur son datapad. Pour un virement aussi gros, il était préférable de passer directement par le dirigeant de la banque, du moins s’était ce qu’on lui avait dit à l’Académie.

Une fois passée la porte du petit bureau, le Duro demanda que Morton lui remette ses armes, si elle en possédait. C’est avec beaucoup de difficultés qu’elle se sépara de son fouet laser, et d’autant plus de la petite lame de métal aux traces de sang qu’elle gardait collées contre son torse, entre sa ceinture et sa poitrine, entaillant sa peaux à la moindre secousse et cela dans une délectation totale.

« - Fous complendlez que c’est poul le bien de la banque, le lisque de ‘Old-Up selait tlop élefé. » déclara le Duro alors qu’il lui faisait passer une autre et dernière porte. Ils accédèrent alors dans un bureau où la chaleur était dense et Morton put s’assoir sur le siège faisant face au banquier derrière son bureau et sur sa chaise.

Sur la table se trouvait un datapad allumé sur lequel était connectée une borne de transfert. Le duro lui demanda comment elle désirait retirer son argent. Morton ne put s’empêcher de souffler, agacée par l’accent particulier du Duro. Elle répondit qu’elle préférait recevoir une partie en crédit républicains et l’autre sur son datapad. Le banquier hocha de la tête et s’exécuta. Il connecta le datapad posé sur la table à celui que lui tendit Morton et pianota quelques minutes. Puis lorsqu’un bip retentit et que Morton confirma le transfert, le Duro se dirigea vers une armoire qui se trouvait dans son dos. Il gardait un œil rivé sur un miroir accroché au mur et son regard vitreux se déposait sur l’endroit où Morton était installé. La sith remarqua cette attitude et le Duro lui répondit avant qu’elle n’eut posée de question.

« - Il y a déjà eut pas mal de tentatife d’attaque. Je dois toujouls galdez un œil sul mes clients. Cela n’est en lien toulné contle fous. Tellement de Sith se cloient au-dessus des lois. »

Morton hocha de la tête. Il était facile de comprendre une telle précaution. Certains sith ne saisissaient pas les règles établies par l’Empire. Et encore moins celle érigées par la société elle-même. Le taux de marginalisme était tellement élevé chez les Sith que certaines de leur colonie vivaient sous le sceaux de la paranoïa collective, chacun doutant de la sincérité de l’autre.
Le transfert terminé, le banquier escorta Morton jusqu’à la sortie. Ce n’est qu’en se dirigeant vers la porte que Morton aperçut les soldats sith et les brigadiers de la ville qui patrouillaient et inspectait les clients de la banque, contrôlant datacart et laissé-passé. Avant de passé la porte de sortie et alors qu’elle serait la main du banquier en le remerciant de ses services, elle remarqua une dalle de pierre posée sur le dessus de la porte. Il y avait des noms, de sith vu le préfixe « Darth » devant certains d’entre-eux, taillés maladroitement dans la pierre. Elle interrogea Josh Ertkins à son sujet.

« - Oh ! Il s’agit des noms des clients qui n’ont pas lespecté les lègles en application dans la fille. Notament, celle concelnant l’algent de la banque. Nous aimons nous souvenil que nous afons sulvécu. Fous safez, nous afons beau fifre sans nous inquiter de la guelle, nous n’ignolons pas que la Lepublique essaye de nous confeltil. Cette dalle nous l’appelle que nous afons applis à sulfifre… » répondit le duro, une pointe de respect dans la voix.

Morton sortit de la banque avec le sentiment d’en avoir déjà apprit plus. Quand on combat l’ennemi pendant tellement de temps loin de sa maison, on en vient presque à oublier que d’autres combattent pour que la raisons de tout les combats restent en vie. Et la jeune Sith en était presque arrivée à oublier la raison de ses affrontements. Elle se dirigea ensuite vers l’allée des commerçants.

Celle-ci était remplie de pleins de petites échoppes dont les vitrines démontraient l’étendue de leur stock. Morton n’était pas une adepte du shopping, plutôt habituée à ce qu’on lui fournisse tout directement, mais semblait savoir quoi chercher mais surtout où aller.

Il lui fallait uniquement de quoi se vêtir. Sa bure sith en avait trop vu et commençait à s’effilocher et à afficher des signes de faiblesses. Les trous se faisaient légions et la couleur noire tendait plus vers le brun qu’autre chose. C’est ainsi qu’elle trouva son compte chez un couturier de Dreshdae qui semblait avoir fait des habits de voyage sa spécialité. Néanmoins, vu le type d’environnement que proposait Korriban, il n’était pas réellement étonnant que certains y ait vu un moyen de se faire de l’argent. Les personnes avides de délicatesses et de petit vêtement d’apparat ne devaient pas être légions par ici.

La serveuse, une petite fosh, la dévisageait avec ses yeux sortant de leurs orbites. Le regard de la petite femme-oiseau avait quelques choses de pénétrant et cela s’avéra des plus dérangeant pour Morton. Se sentant déjà pas trop à sa place, elle n’appréciait pas le jugement que portait la petite créature avec ses yeux tandis que Morton essayait la cape aux attraits gris qu’elle lui avait proposée.

« - Vous avez dit que vous vous appeliez comment ? » demanda la fosh.

Morton hocha la tête d’un air négatif.

« - Je ne l’ai pas dit. » fit-elle pour répondre. Mais vu le regard insistant de la petite dame, Morton préféra répondre. S’il lui fallait côtoyer le reste de l’Empire Sith dans les prochains jours pour continuer ses recherches, autant commencer sa cure d’amabilité avec cette couturière. « Je me nomme Morton. »

La Fosh parut satisfaite.

« - Morton ? Votre nom ne me dit pas grand-chose… Vous êtes nouvelles sur Korriban ? » demanda la petite femme au corps d’oiseau. Elle clignait des yeux, en hochant de la tête.

Le regard qui la fixait, l’indisposait énormément. Morton tenta de regarder autre part mais cette petite chose droite devant concentrait toute l’attention sur elle, un peu comme une lampe dans le noir attirant les mouches dans son filet électrique et mortel. Morton se sentait un peu comme une mouche à présent.

« - Pas exactement. Disons que je n’ai pas l’habitude de me rendre en ville. » eut-elle comme réponse.

Celle-ci parut plaire autant à la fosh qu’elle sembla la faire enrager. A sentir les fluctuations de la Force, Morton avait eut comme réponse une parole auquelle la Fosh s’attendait fermement. Celle-ci enchaina aussitôt en s’exclamant.

« - Ah ! On a pas l’habitude de se rendre ici. Les Sith oublient que si leur fameuse académie est encore ravitaillé, c’est parce que nous, civil nous chargeons de tout ce sale boulot ! L’eau qu’ils boivent, qui est-ce qui va la pomper s’il n’y avait pas l’industrie Rodien de pompage des souches terrestres et de recyclage des eaux usées de Korriban ? Vous pensez qu’un seigneur Sith est capable de faire apparaitre de l’eau ? Au lieu de s’entrainer à déplacer des pierres, ils feraient bien d’apprendre à déplacer des montagnes ! » fit l’humanoides en batant des bras, avec rythme, comme si elle avait ruminé tout son texte, attendant qu’il y ait une oreille pour l’écouter.

Morton ne pouvait se dérober du regard de l’animal qui tenait une conférence. La sith jeta un regard vers ses affaires, pianota quelque chose sur son datapad et entama le transfert de crédit pour payer ses achats.

« - On vante tellement l’égo de ceux qui sont à la tête de l’empire Sith, pourtant sans le peuple, aucune armée ne peut survivre bien longtemps. »

Morton hocha de la tête et réfléchit à cette dernière remarque. Il était vraiment que le commun des mortels voyait les campagne de guerre sith de l’œil du spectateur mais ne se posait pas toujours les bonnes questions. Qui s’occupait des fournitures nécessaire à la fabrication des croiseurs sith ? Qui fournissait la nourriture consommée par plusieurs milliers de soldats Sith ? Le peuple sith pouvait se vanter de faire vivre le rêve de ses Seigneurs qui, trop épris par leur propre pouvoir, oublie que l’homme n’est rien sans la charue et le moulin. De nombreux empires s’étaient vu s’effondrer pour avoir négligé cet aspect là de la guerre. L’économie, là est la véritable guerre. Celui qui possèdera la meilleur économie, des ressources inébranlable pourra triompher de l’autre. Car si les ravitaillement ne suivent pas, inutile d’espérer autre chose… que la défaite.

« - Vous avez sans doute raison. » fit Morton. La Sith était trop fière et trop éprise de sa personne pour avouer totalement que la fosh avait raison. Et celle-ci du sentir cela car elle afficha une mine victorieuse et changea complètement de sujet.

« - Que faites-vous ici, à Dreshdae, si je ne suis pas trop indiscrète ? » fit la petite femme à tête d’oiseau.

« - Des recherches sur l’Empire. » répondit-elle. Elyseum ne serait pas faché si il apprenait qu’elle avait demandé quelques renseignements à la faune de Dreshdae, du moins elle l’espéra.

« - Hum… A Dreshdae ? On voit bien que vous n’avez jamais mis les pieds en ville, vous. Si vous devez faire des recherches, je ne peux que vous conseiller la vielle salle des archives qui se trouvent à la sortie de la ville, près de l’hotel de ville. L’endroit est mal entretenu, vu son éloignement par rapport à la ville, mais elle contient de nombreux manuscrit assez intéressant. Entre autres des œuvres historiques sur le passé des Sith. Si cela ne tenais qu’à moi, je la ferais rattaché à l’Académie Sith, mais ce vieux Elyseum n’y porte pas grande importance. Selon lui, il faut voir dans le futur ! »

Morton se garda de donner le fond de sa pensée et hocha brièvement et sèchement de la tête tout en payant ses achats. Elle mit ses affaires sur le dos, vérifia que son fouet était bien fixé à sa ceinture et se décida à saluer la petite fosh. Celle-ci lui souria âprement et lui ouvrit la porte. Quand Morton s’avanca dans la rue, elle sentait toujours le regard perçant de la vendeuse qui la suivait du regard par la vitre de sa petite échoppe.

La sith n’avait pas apprécié se séparer de son arme, précédemment, lorsqu’elle était allé à la banque. Pour une acolyte sith qui passe son temps à voyager et à démontrer ses capacités au combat, se séparer de son arme n’était pas une chose agréable. Pour de nombreux combattants, tel que les Bladeborn notamment, le sabre laser était un compagnon, le plus fidèle qui soit, qui vous accompagnait partout. Certains entretenaient une véritable relation avec leur arme et prenaient soin de le frotter. D’autres l’embrassaient même avant de combattre ou lui demandait de bien vouloir etre son frère d’arme. Pour quelqu’un qui ne vit que pour combattre, une arme est un être à part qui se lie à vous pour l’éternité.

Elle se dirigea vers la sortie de la ville.

La salle des archives se trouvait bien à la sortie de la ville à coté d’un énorme batiment qu’elle identifia comme étant l’hotel de ville. Dans la rue, de nombreux passant mais aucun ne s’arretaient pour jeter un coup d’œil aux archives. Tous se ruaient au statioport de Dreshdae. Avec un faux air de nostalgie, elle se fit la remarque que la postérité accordait plus d’importance au futur qu’à ce qui s’était déjà déroulé. C’est sur une telle réflexion qu’elle passa la porte des archives.

Les archives de Dreshdae était immense, bien que de l’extérieure elles semblaient minuscule. Constituées d’une longue pièce rectangulaire remplie de nombreuses armoires de chênes, les archives diffusaient une sensation de respect et de savoir ancien. Morton ressentit un plaisir fou face à la connaissance qui était contenue dans tout les ouvrages présent sur les étagères. Elle remarqua déjà plusieurs tome rédigé sur de vieux papier, comme dans les temps primitif ou les datapad et holocron n’existaient pas. Certes, ce n’étaient que des récits de guerres, d’histoire de l’empire, le passé entier de l’Ordre Sith était posée sur les pages de ces ouvrages et n’apporteraient pas une aide à un apprenti désirant en apprendre plus sur la nature de la force, mais il pourrait gagner en connaissance sur l’historique de la nature sith. Elle parcouru la salle du regard, à la recherche mais ne repéra pas de bibliothécaire, pas même un droide, pour la servir. Elle s’avanca et décida d’être son propre guide. Sur chaque coin des étagères se trouvaient des numéro et un mot. Economie, histoire, géographie. Morton passait son dois sur les enseignes en lisant à voix basse à quoi cela correspondait. Elle trouva son bonheur à Histoire et dégota plusieurs ouvrages parlant de l’origine des natifs de Korriban et du renouveau de l’Empire Sith. Ses recherches se basaient surtout sur la période après la guerre de Revan. Non pas qu’elle avait un mauvais regard sur les anciens sith tel Marka Ragnos et Naga Sadow, mais plutôt que cela ne l’aiderait pas dans sa recherche de réponse sur Darth Tellur.

Elle s’empara de plusieurs bouquins qu’elle posa délicatement sur une table, entre deux étagères. Quand elle déposa les ouvrages, il y eut une explosion de poussières qui fit toussoter Morton bruyament. A n’en pas douter, on ne s’occupait pas beaucoup de l’état des archives. Cela avait du positif, on ne viendrais pas la déranger. Elle ouvrit le premier. Couverture en cuir, des pages lourdes, du vieux parchemins qui laissait une impression rugueuse lorsqu’on passait le bout du doigt dessus. Elle souffla pour faire partir la poussières se trouvant sur le haut du livre et lu à haute voix.

« - Sith… A ne pas confondre avec les natifs de la planète Korriban dont l’Ordre est issu… »

Sa voix résona dans la pièce et elle se sentit quelque peu oppressé par ce vide de vie. Elle se pencha et vit la porte qui donnait sur la rue et vit par la grande vitre des passants qui allaient et venaient devant les Archives. Un grincement dans son dos la fit se retourner précipitament. Personne. Elle se leva et repoussa d’un geste brusque la lourde chaise de bois sur laquelle elle était assise. Elle effleura du bout de la main, le manche de son fouet laser accroché au pan de sa ceinture. Tout en marchant, elle scruta la pénombre à la recherche de la source de ce grincement. La force ne semblait pas vouloir lui parler, sourde au parole des midi-chloriens, Morton continua ses recherches.
Alors qu’elle se dirigeait vers le fond des Archives, un autre grincement se fit entendre dans son dos et elle se retourna aussitôt. Il y avait un homme.

Je m'appelle Daror, je suis venu faire mes preuves et pour cela il faut que vous mourriez.

L’arme de l’homme s’était allumé. L’éclat pourpre éclaira le visage de ce mystérieux personnage qui s’était immiscé dans les archives elle ne savait comment. Il était vétu d’une imposante bure noire de Sith, des yeux brillaient d’un éclat de feu dans l’ombre d’une capuche. Un regard froid qui la transperca. La force sembla se réveiller car Morton ressenti son contact aussitôt. Si ce personnage avait pu éveiller la force, alors c’est que leur rencontre n’était pas annodine. Il devait y avoir une raison. Mais pourquoi avait-il dégainé son sabre ? Peut être devait-elle le réduire au silence ? Elle profita du peu de temps qu’elle avait pour l’étudier. L’homme, lui, était un jeune garçon à ce qu’elle put remarquer malgré la dureté de ses traits et la confiance qui règnait dans ce même regard de braise. Et alors qu’il se mettait en garde, elle ressentit néanmoins le faible écho du manque de connaissance. Un apprenti ?

Sans surprise le jeune homme avanca, sa lame levé vers le haut, à la rencontre de Morton. Cette dernière évita avec facilité, se retirant du champ d’action de son adversaire, profitant de l’instant pour dégainer son arme. L’odeur d’oxygène brulé se répendit aussitôt dans les environs à la seconde où elle allumait son arme. Les longues trainées rouges de son arme crépitaient et éclairaient les alentours. Morton fit tourner les laser au-dessus de sa tête et les abatit avec célérité sur l’arme de son adversaire. Celui-ci para brutalement et avec une preuve de manque d’expérience totale l’arme de Morton. Sans aucun doute, il était bien entrainé. Peu de gens réagissaient aussi bien à l’attaque d’un fouet laser, et ce gamin en était à sa première expérience sans aucun doute. Le regard à la fois intéressé et troublé avait trahi sa confiance. Tournoyant sur elle-même, elle envoya sa lame sur les jambes du jeune homme non pas pour les haper mais pour le destabiliser. Il sauta, comme l’avait espérer Morton, pour éviter les lame et Morton lanca sa jambe sur son torse. Elle l’attrapa au vol et il retomba bruyament sur le sol.

Morton désactiva son arme avec autant de vitesse que pour l’allumer, et la rangea à sa ceinture. Avant même que le jeune homme puisse se relever, elle avait éloigner son sabre laser d’un coup du pied.

« - Et si on en restait là ? Pour l’instant. Tu pourra me tuer plus tard si cela ne te dérange pas, j’ai des choses plus intéressantes à faire que de me battre avec un novice aussi habile qu’un Jal Shey. »

Il était certains que ce jeune homme manquait d’expérience, mais il semblait guidé par quelques choses qui le redoutait plus redoutables que d’autres apprenti. Une aura l’entourait. Une aura de douleur et de souffrances et ce fut ce qui séduisait Morton chez lui. La douleur de ne pouvoir vivre pleinement son allgeance au coté obscur. La Sith hocha de la tête pour confirmer les paroles du jeune garcon dont l’échec cuisant qu’il venait de subir trahissait la confiance de l’éclat de ses yeux. Elle se retourna, et dans un geste du bras l’encouragea à la suivre. Accompagné du jeune garçon, elle retourna à sa table et à ses bouquins.

J'ai senti une grande puissance obscure quand je suis arrivé ici, je n'ai plus aucun doute sur son identité, comment avez-vous acquis un tel pouvoir?

Morton posa sa main sur l’ouvrage qui était couché sur la table ouvert sur le bas de la table. Effleurant du bout du doigt l’une des pages où se trouvait l’emblème de l’empire sith elle se tourna vers le jeune sith. Car il s’agissait d’un sith, maintenant il n’y avait plus aucun doute à ce sujet.

« - Par le passé. Ce qui vous endurcit, c’est la nostalgie douloureuse du passé. Car on remarque plus notre évolution que ce qui est en train d’évoluer. »

Elle s’empara de son petit bout de metal coincé entre sa ceinture et sa peaux et dévisagea le jeune apprenti qui semblait attendre une seconde attaque de la part de Morton. Elle pressa le coté tranchant contre sa peau et la douleur de la lame tranchante commenca à la bruler. Bientôt elle ressentit la pression du sang augmenter dans ses veines et elle prit un plaisir fou à savourer la souffrance. Son souffle s’accelera et elle se mit à gémir. Puis se rappellant que l’apprenti était toujours présent, elle se retourna.

« - La souffrance est mon maitre le plus sage et le plus instructifs. On peut tout apprendre de la douleur. Elle vous prend dans les tripes, elle s’empare de vous et vous emmène dans des lieux qu’on aurait jamais pu croire possible. As-tu déjà connu le plaisir de la souffrance jeune Sith ? As-tu jamais compris le sens du plaisir ? »

Morton se rapprocha du jeune apprenti.

« - Que viens-tu faire ici, jeune homme ? Qu’est-ce qui motive ta présence sur Korriban ? Et d’ailleurs, quel est ton nom ? »

(DSL pour le retard, et pour mon manque d'inspiration.)