Mon vaisseau s’extirpa de l’hyperespace et je pus enfin apercevoir le disque brun de la planète. Ossus était considéré comme une planète morte suite aux actions D’Exar Kun qui fit exploser la nébuleuse de Cron, mais beaucoup de Jedi savait qu’il y demeurait quelques adeptes de la Force ayant formé une petite confrérie et vivant dans les cavernes, les Ysannas. Ce peuple vivait en dehors de toute technologie mais avait réussi à adapter le style de vie pour garder des contacts avec l’extérieur et notamment l’Ordre Jedi. Je venais ici afin de me ressourcer dans l’un monde natal des Jedi et parce que je ne me sentais pas encore près à aller sur Tython. De plus, j’avais entendu parler d’une femme qui possédait une connexion avec la Force tellement grande, qu’elle pouvait lire le passé et l’avenir de tout le monde.

Mon voyage avait été assez long avant que je me décide sur ma destination. J’avais erré sur plusieurs planètes et sur toutes j’avais un accueil que je qualifierais de particulier. Les Jedi n’étaient vraiment plus les bienvenues et je dus faire face à un bon nombres d’assaillant qui voulaient se défouler sur moi. Mon voyage ne fut pas que vain, je réussis à me procurer un droide astromech T3 à un pris imbattable. Il circulait dans le vaisseau afin d’effectuer les diverses réparations et réglages que mon vieux vaisseaux avaient besoins.

En raison de l’absence de vrai ville, je n’eus aucunement besoin de prendre contact avec un quelconque centre de communication pour prévenir de mon arrivé. L’entré en orbite fut mouvementé, ce que la planète avait connu avait considérablement modifié l’atmosphère et elle était devenue plus dense. Une fois cette épreuve passée, je m’ouvris à la Force pour connaître la direction à suivre. Les sensations furent faciles à décrypter, la personne que je recherchais m’avait déjà ressentis. Elle m’envoya par télépathie les coordonnées de l’endroit ou elle se trouvait et je n’eus plus qu’à les rejoindre.

Je fis prendre à mon vaisseau le bon vecteur et une fois à proximité de la caverne j’atterris sur l’endroit le plus stable que je trouvais. Vu les risques que représentait l’air d’Ossus, je fus contraint de revêtir une tenue me recouvrant intégralement et un masque respiratoire. L’accès à la grotte fut simple et je trouvai rapidement la femme. Il s’agissait d’une Mirakula aux cheveux blancs immaculés dont le haut du visage était recouvert d’un voile. J’avançai jusqu’à elle et je fus surpris lorsqu’elle s’adressa directement à moi.

-« Bienvenue, Khain l’errant. »

Je la regardai sans comprendre le sens du surnom qu’elle m’avait attribué mais elle poursuivit sans me laisser le temps de lui répondre.

-« Je sais pourquoi tu es ici, Jedi. Tu es venu savoir la vérité sur ta vie. Pour cela il te faudra affronter une épreuve mais sois sans craintes, tu n’y risqueras rien physiquement. Approche ! »

J’obéis inconsciemment et me dirigeai vers l’endroit qu’elle m’indiquait et y découvris de poser une sorte de miroir d’eau.

-« Que dois je faire maintenant ? »

-« Tout dépendra de ton courage. Si tu en a assez, regarde dans le miroir. »

-« Que vais-je y voir ? »

-« Tu pourrais y voir ce qui c’est déjà passé, ce qu’il se passe ou …. Ce qu’il n’est pas encore advenu. Pour pouvoir devenir celui que tu dois être, tu te dois de découvrir la vérité sur ton passé. »

Je m’avançais et après un court instant de pause, je me regardais dans le miroir.

Au début je ne vis rien, que l’eau qui ondulait doucement, puis petit à petit l’eau se transforma. Je tentai de regarder en arrière pour voir la vieille Mirakula mais je ne pus tourner la tête. Mon regard était plongé dans le miroir et rien d’autre autour de moi ne parvenait à me détourner de la vision qui s’imposait à moi. Le monde autour de la cuve remplie d’eau s’obscurcit et ma vision se rétrécit pour ne plus voir que la surface de l’eau. J’y vis de nombreuses images s’y superposer mais elle défilait bien trop vite pour que je puisse toutes les identifiées. Le temps parut se transformer et je ne pus faire autrement que me laisser transporter par mes visions. Tout s’accéléra et je vis défiler mon existence à vitesse rapide sans que je ne puisse intervenir.

A une vitesse purement phénoménale, je me retrouvai à l’âge de l’enfance au moment où ma vie c’est transformé. Je me vis parmi les décombres de Dalos IV, agenouillé sur le sol tenant la main de ma mère, la seule partie de son corps émergeant des tonnes de roches l’ayant recouverte. Mon corps était recouvert de poussière et prit aux soubresauts provoqués par mes larmes, je me retrouvais dans mon jeune moi et était totalement impuissant. Je sentis à peine les mains fortes et solides qui me soulevèrent de terre pour m’emmener loin des horreurs. Le temps se remit à défiler à grande vitesse et je fus projeter à un âge plus avancé, celui ou je devais être choisi comme Padawan. Il restait peu de Maitre disponible pour prendre un apprenti et je faisais partis de ceux qui n’avaient pas encore été choisi. Si personne ne me prenait comme Padawan, je serais contraint de renoncer à l’espoir de devenir un Jedi et envoyer sur une planète agricole. Je me retrouvai comme à l’époque, désespérer à l’idée de ne pas être choisi jusqu’au moment ou celui qui devint mon Maitre vint me parler. Ses paroles de l’époque résonnèrent à mes oreilles :

-« Alors petit, il ne faut pas s’inquiéter. Même si aucuns Maitres ne te choisis, tu auras un bon avenir au sein d’une communauté agricole. Il n’y a aucunes hontes à les rejoindres. »

A ces mots, je fondis en larmes prenant la déclaration de ce Jedi pour une certitude au fait que je ne serais jamais Jedi. J’appris peu de temps après, qu’il avait déjà choisi de me prendre comme Padawan mais qu’il voulait me convaincre que toutes les voies étaient bonnes. Ma réaction l’avait surpris mais convaincu de ma volonté à devenir Chevalier. Je n’eus pas le temps de me remémorer d’avantage ce souvenir que mon voyage reprit à la même vitesse, je revécus ma rencontre avec Kavar et notre décision de partir combattre les Mandaloriens dans les premiers raids bien avant les véritables Guerres Mandaloriennes. Je revis ma rencontre avec Revan et mon choix de le suivre dans sa croisade. Je n’avais aucun contrôles sur les évènements que je revivais et je ne pus qu’assister impuissant à toutes mes erreurs passées et je sus d’avance que le plus dur serait à venir.

Mes années passées au combat aux côtés des Revanchistes me frappèrent de plain fouet. Toute cette longue période de guerre et de lente descente vers le Côté Obscur de tant d’éminent Jedi me perturba profondément. Le plus dur pour le moment fut la Bataille de Malachor, je fus contraint de ressentir une fois de plus la douleur de tous ces morts lorsque l’Exilée et Bao Dur activèrent le générateur de force gravifique. Je revécu les décisions de Revan et de Malak lorsqu’ils décidèrent de rechercher la forge stellaire, tout les conflits qui les opposa et tous ce qui conduisit Revan à prendre le rang de Seigneur Sith. Mes propres décisions qui me destina à les suivre dans leur folie sans tenter de les stopper. Les crimes que mes choix m’ont poussé à commettre, les combats contre mes frères Jedi et ma lente déchéance qui m’amena à mettre un pied dans le Côté Obscur.

Le temps de la vision ralentit quelque peu lorsque j’en fus au moment fatidique où je repris enfin le contrôle de ma vie. Je me revis sur le vaisseau mère de Revan, me diriger vers la salle de commandement pour aller m’opposer à lui. Lorsque la première explosion toucha le vaisseau, le temps ré accéléra. Je revécu la traque que me donna les sbires de Malak qui n’admit pas ma trahison et la longue traversé des ombres qui me permit de revenir vers la lumière. Les années qui suivirent filèrent si vite que je ne pus observer les évènements et je me retrouvai sur Ondéron, pour revivre les derniers jours passés. Je ressentis de nouveau la douleur infligée par mes bourreaux et la sensation lorsque le Maitre Jedi trouva la mort. Mais toute la scène continua sans s’arrêter. Les vingt jours suivant s’estompèrent comme une volute de fumée et je me vis comme je devais être à l’heure actuel, penché sur le miroir d’eau incapable du moindre geste.

Je crus d’abord que la vision allait s’arrêter là mais non, le temps repartit de plus belle. Cette fois-ci, la majeure partie des évènements étaient flou. Je ne parvenais pas à identifier les lieux, ni les personnes qui auraient une action majeure dans les prochains évènements de ma vie. Je me vis voyager et arrivé en plein milieu d’un désert qui ne m’était pas vraiment inconnu. Je vis des ruines, des soldats, des sculptures, des temples anciens mélangés à des immeubles de construction moderne et je vis un homme, debout dans une grande vallée. Tout autour de lui se trouvait des cadavres éventrés, un véritable charnier. Je reconnus les lieux comme étant la Vallée des Seigneurs Sith sur Korriban, j’y avais accompagné Revan lorsqu’il découvrit les lieux, les traits de l’homme m’étaient pour l’instant invisible mais ma vision se rapprocha encore de lui. Lorsqu’il releva la tête je pus voir ses pupilles orange, des yeux de prédateur du Côté Obscur et ses traits dévorés par des années d’appartenance aux Sith. Ce fut lorsque je regardai plus précisément son visage que je me sentis défaillir, ses traits étaient presque identiques aux miens !

J’ignorais si ma réaction avait été visible à l’extérieur de ma vision mais je ressentis que quelqu’un me pressais délicatement l’épaule. Malgré cette sensation je ne pouvais détacher mon esprit de la vision. L’homme, moi à première vue, se tenait debout dans ce carnage et je pouvais ressentir qu’il exultait la joie de contempler les morts. Plus loin autour de lui se tenait de nombreux adepte de l’ordre Sith, prêt à lui obéir au mieux. Au sol parmi les morts, je reconnus les armes que tenaient encore certaines personnes : des Sabrelasers. A leur tenue, il n’y avait aucuns doutes sur leur appartenance à l’Ordre Jedi. Un conflit de grande envergure avait eu lieu et les Sith avaient été victorieux. Je ne parvenais plus à supporter la vision et je sentais que mon esprit menaçait de se perdre dans les méandres du temps, il me fallait lâcher prise et revenir au présent. Heureusement pour moi, une forte douleur s’imposa à moi. Je me vis dans un paysage gelé, en proie à une douleur qui me martelait le corps en entier, face à moi se tenait un Arkanien qui dégagea une puissance Obscur hors du commun. Ce fut à cet instant que je réalisais que je n’étais plus moi mais que la douleur d’un autre s’était imposée à moi. Je ne parvins pas à identifier la personne mais la sensation m’en rappelait une autre perçue récemment.

En m’appuyant sur cette souffrance, je parvins à m’extraire du fil du tems et je fus propulsé sur le sol à un mètre de distance du miroir. La Mirakula se tenait assise dans un coin de la pièce à m’observer, mon corps était pris de soubresaut et recouvert d’une couche de sueur. J’avais le regard hagard et du mal à reprendre mon souffle. Je tentais de remettre de l’ordre dans mes pensés et d’interpréter ce que j’avais pu voir. La souffrance que j’avais ressentie à la fin ne m’était pas destinée mais la vision du moi Obscur me perturbait énormément. Ma futur destination m’était maintenant évidente, il me fallait comprendre ce qui me ferait sombrer et un seul endroit pouvait me donner la réponse : le lieu de ma vision, Korriban.

Je suis resté prostré sur le sol de longue minute avant de pouvoir reprendre la parole et je fus reconnaissant à la vieille femme de ne pas se manifester.

-« Ca se passe toujours de cette manière ? »

-« Chaque fois est différentes, je ne peux jamais prévoir l’étendu de la vision. La votre a eu l’ai très violente, votre vie n’a pas du être facile et votre avenir semble l’être encore moins. »

-« Savez-vous ce que j’ai vu ? »

-« Non, la vision vous est propre. Il n’y a que vous qui l’ayez vu. »

Je repensa à la douleur ressentit et à la vision qu’un autre m’avait imposé.

-« Est t’il possible, que quelqu’un intervienne dans ma vision pour m’imposer une impression ou autre chose ? »

La vieille femme parut réfléchir un instant avant de me répondre.

-« A ma connaissance, cela n’est jamais arrivé mais avec la Force, tout est possible. »

Je méditais un instant la dessus, en me demandant quel était le sens de ce qu’on avait voulu me dire. La présence m’était familière mais je ne parvenais pas à l’identifier, il me faudrait méditer la dessus plus tard. J’étais sur que c’était une chose importante. Pour le moment la seule chose que je pouvais faire était de trouver pourquoi je ressemblais à un Sith dans ma vision.

-« Tout cela fut ….. perturbant. Je pense que je vais devoir vous quitter plus rapidement que je ne le pensais afin d’éclaircir certains points. »

-« C’est à vous de voir, Jedi mais tâchez de ne pas vous perdre en chemin. Les voies de la Force peuvent être tortueuses et tout essayer pour parvenir à se réaliser. »

Ses paroles me perturbèrent encore, elle semblait avoir compris ce que j’avais vu alors qu’elle assurait ne pas y avoir eu accès. Je l’observai un moment et me releva. Je pris la direction de la sortie avant d’ajouter.

-« Vous m’avez montré des choses que je n’aurais jamais cru revoir, j’espère vous revoir prochainement. Je ferais en sorte que ce que j’ai vu ne se réalise pas, que la Force soit avec vous. »

-« Que la Force soit avec vous, Khain l’errant. »

Je lui adressai un maigre sourire et je pris la direction de mon vaisseau. Je ne fis qu’une simple visite des lieux qu’il habitait, très sommaire et j’avais tellement les idées ailleurs que je ne retins peu de chose de la configuration des lieux. Je rejoignis mon vaisseau après une courte pause pour revêtir ma combinaison de survie et rejoindre le sas. Une fois à bord je demandai à mon nouveau droide astromec de commencer un calcul pour rejoindre Korriban. Il était dangereux de vouloir rejoindre une planète appartenant aux Sith, il allait me falloir réfléchir aux meilleurs moyens d’y arriver sans me faire exploser. Le plus simple serait d’atterrir dans une ville proche de la capitale Dreshdae et qui attirait moins l’attention sur la venu de nouveau. Je pensais me faire passer pour un marchant venant pour trouver une cargaison à transporter à faible coût dans la petite ville d’Edfou et rejoindre la capitale où se trouve l’académie Sith grâce à un transport public. Le plus dur serait de ne pas se faire reconnaître par les Sith en tant que Jedi mais j’espérais réussir à passer assez inaperçu.

Le disque brun d’Ossus s’éloigna rapidement à mesure où j’entraînais mon vaisseau pour prendre une route d’hyperespace. Avoir un droide Astro était vraiment pratique, je pouvais le laisser gérer les calculs de saut et aller me reposer dans mes quartiers tranquillement. Je tenais à méditer avant d’arriver à proximité de Korriban afin de comprendre ce qu’avait pu être la souffrance que j’avais ressentie pendant ma vision du futur. Je laissais le petit droide de type T3 aux commandes en lui demandant de programmer une sortie de l’hyperespace loin des capteurs de Korriban et me retira dans mes quartiers. Je me débarrassa de mon armure de guerrier Zeison Sha et ne garda que mon pantalon afin d’être libre de me concentrer. Les cicatrices imposées pas mes bourreaux sur Ondéron étaient encore bien visibles sur mon torse et mon épaule me lançait encore un peu quelques fois, il faudrait du temps à la Force pour restaurer l’intégralité des tissus.

Je m’installa à genoux, directement sur le sol et déposa mon Sabrelaser devant moi. J’aimais me concentrer sur cette arme pour méditer mais ça faisait de très nombreuses années que je n’avais pas utilisé celle-ci en particulier, j’ignorais si je réussirais à retrouver ma concentrer habituelle. Ce Sabre avait été celui que je construisis lorsque je faisais encore parti de l’Ordre Jedi, à l’époque où je n’étais encore qu’un Padawan. Je l’avais nettement amélioré pendant que je participais aux premières échauffourées contre les Mandaloriens avec Kavar et je l’avais gardé encore bien des années. En fait, j’avais cessé de l’utilisé que quand je m’étais décidé à quitter Revan et Malak, il représentait alors pour moi la preuve physique des mes erreurs. Mais ce n’était que me voilé la face. Mes erreurs seront toujours là, quelque soit l’arme que j’utilise. Ce Sabre représentait l’essence même de mon être et je ne pouvais pas plus m’en détacher que je ne pouvais m’arracher sciemment un bras.

Je ferma les yeux et m’immergea au fond de la Force. Je La laissai inonder tout mon être, pénétrer chacune de mes cellules et m’apporter chaleur et réconfort. Je laissai mon esprit naviguer dans ses courants tumultueux, emporter pas les élans que la Force voulait y donner. Elle m’imposa des images de planète que je ne connaissais pas, me montra des personnes dont les visages m’étaient inconnus et je ne tenta pas de la diriger, je me laissais porter. J’augmentais au fur et à mesure ma concentration sur mon Sabre, à un tel point qu’il finit par s’élever dans les airs sans que j’en ais conscience. Lorsque j’atteins un stade avancé dans les méandres sans fonds de la Force, la lame s’activa d’une simple pensé et je vis ce que je voulais voir.

Mon esprit fut entraîné dans des contrés glacées que je ne connaissais pas mais que je parvins à l’identifier grâce à des inscriptions en anciens langages : Ziost, l’une des planètes mères des Sith. Je n’étais jamais allé sur cette planète mais je la visualisais comme si je la connaissais. L’extérieur disparu rapidement et je revis la scène qui m’avais été imposé plus tôt. La Force ne pouvait pas me donner de vision précise de l’avenir, je n’avais pas une maîtrise suffisante, mais Elle pouvait me révéler ce que mon esprit n’avait pu interpréter ou qui avait été trop rapide pour que je le remarque. Je revis le visage de l’Arkanien et je pus nettement mieux distingué ces traits, ses yeux blancs, légèrement teintés de jaune et injectés de sang malgré la blancheur de son absence d’iris semblait me transpercer. Un nom s’imposa à mon esprit : Zweig Carnil. La voix qui m’avait soufflé ce nom m’était familière mais il me fallu un temps pour la reconnaître, c’était celle du Bothan qui était venu me voir dans la cellule sur Ondéron : Denkar Rank'sar. C’était donc lui qui m’avait envoyé cette impression de souffrance dans la Force et qui avait fait en sorte que j’apprenne l’identité de son tortionnaire. Il devait certainement s’agir de l’Arkanien qui avait sévit sur Ondéron en tuant la reine, le Bothan avait du tenter de le retrouver et s’était fait prendre. Vu l’étendu de sa douleur, il y avait peu de chance qu’il soit encore en vie, il avait du utiliser ses dernières forces vitales pour me contacter, voulant me confier la mission de rendre la justice face à ce Sith.