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L'or de la République
Darth Egern
Darth Egern
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MessageSujet: L'or de la République L'or de la République Icon_minitimeVen 26 Fév - 2:47
Zweig Carnil est tiré de son repos, il est encore épuisé mais a l’impression que l’on tambourine à la porte de son esprit pour le pousser à l’éveil, que la Force elle-même ne veut pas lui concéder le temps pour finir de rétablir ses forces. Ce n’est pourtant pas son genre de faire des cauchemars, il a entendu parler de ces sith qui sont incapables de dormir, torturés par leur conscience... Ce n’est pas dans sa façon d’être, il n’a pas le moindre regret, ceux-ci sont faits pour les faibles. Alors il se lève, se prenant la tête entre les mains, qu’a-t-il aujourd’hui ? Calmement il se lève, il se rend compte qu’il n’a pas encore changé de bure depuis qu’il est revenu de sa précédente mission. Bien sur le climat aride de Korriban a depuis longtemps fini de sécher ce qu’il pouvait de sang ou de neige fondue sur le vêtement. Il soupire et puis... Qu’importe ? Depuis son retour il n’a pas pris le soin d’aller voir qui que ce soit. A croire que la foule des sith sur Ziost était vraiment trop pour lui. Ces trois derniers jours il les a passés comme un ours dans sa caverne. D’abord à assouvir sa lubie, puis à méditer, se reposer, à réparer son poignet... Sur ce plan il a fait du beau boulot, les soins ne sont habituellement pas son fort, mais il a finit par s’habituer à ces travaux nécessaires. Il remue son avant bras, fait tourner son poignet, plus la moindre douleur, il finirait presque par se croire devenu un spécialiste en la matière. Il ignore l’heure, mais vu la douce chaleur qui règne dans son repère, il doit sans aucun doute s’agir du milieu de l’après midi... Encore plus désagréable... Sur ce monde surchauffé le jour, il préfère vivre de nuit quand l’air devenu respirable rend la vie plus aisée, sinon plus facile. Mais ce n’est pas là un choix que la Force lui laisse, même pas une chance. Alors le sith cherche à occuper son temps.

Il observe calmement son repère, comme pour se reposer tout éveillé. Il le connait pourtant comme sa poche, c’est celui qu’il a autrefois occupé avec son maître, celui où il a apprit ce qu’être un sith signifiait, où il a appris l’écriture des temps anciens, à maîtriser les pouvoirs transmis depuis des générations, à se battre comme un fils du coté obscur. Ce lieu était, il est toujours le tombeau de l’un de ses précurseurs, un maître sith, bien antérieur à la naissance du titre de seigneur sombre, poussé dans l’oubli par le passé. Enterré parmi tant d’autres dans une cavité creusée dans se but. Sans doute pensait il que jamais son nom ne périrait... Mais il avait disparu, perdu à jamais. Zweig l’avait longtemps cherché parmi les milliers de symboles qui recouvraient les murs, mais jamais il ne l’avait trouvé. Seuls les grand seigneurs noirs laissaient leur trace dans l’histoire du coté obscur, les plus faibles sont voués à disparaitre, il devait être de ceux là, sinon le temps se serait souvenu de sa dernière demeure. Carnil se souvient parfaitement de la première fois qu’il avait pénétré ici. Lui et son maître cherchaient un abri, en ces heures qui n’étaient pas encore propices à la réémergence de nouveau sith. Ils avaient d’abord cherché à trouver un holocron, à en apprendre plus, mais ils n’avaient rien trouvé de tel, seulement des ossements tombés en miettes dans un sarcophage, une épée dévoué au coté obscur par magie des sith qui elle non plus n’avait pas survécu aux siècles. Rien de bien intéressant. Seuls restaient les lieux, agréablement situé, dans un canyon non loin des vestiges de l’académie sith, qui depuis avaient repris vie, l’entrée des lieux étaient remarquablement cachés et un long escalier descendait jusqu’à la dernière demeure de celui qui allait être leur hôte à titre posthume. Avec son maître ils l’avaient aménagé en véritable repère, la crypte étant presque devenu un lieu agréable à vivre. Il reste que le lieu est abominablement poussiéreux, le sable de Korriban s’insinue partout, même là. Mais faire le ménage ce n’est pas le fort de Zweig, il soupire devant la tache à accomplir, puis ce dit que cela attendra bien.

Sortant son sabre laser, l’arkanien commence à faire des passes... Il serait peut être temps pour lui de se mettre avec plus d’assiduité au combat au sabre, d’abord il avait presque était défait par le jeune chien sur Onderon, puis le vieux rat et enfin l’espèce de bouc sur Ziost, des trois il s’était vengé. Des victoires plaisantes, mais étaient elles pour autant satisfaisantes. Il faisait tourner son sabre inspiré par les lieux, se souvenant de ses enseignements. Il fit un tour sur lui-même et son arme fut brusquement stoppée. Devant lui se tenait Dark Tellur, maître de l’ordre sith. Surpris, l’arkanien cligna des yeux, il avait du mal à comprendre ce qui se passait, calmement le maître avait rangé son arme, reprenant ses esprit Zweig l’éteignit, s’agenouillant au plus vite au sol pour montrer son dévouement à son maître, posant l’os devant ses genoux. Le seigneur noir sourit, un sourire sombre. Bien qu’ignorant quel sens avait cet os pour l’arkanien, il semblait apprécier l’idée. Il leva ses yeux pour regarder le tombeau.

"Je vous félicite Zweig Carnil, il n’a pas été évident de vous trouver."

L’arkanien ne répondit pas, tout juste inclina-t-il une fois de plus la tête pour montrer son dévouement.

"Un remarquable repère que voilà là. A l’abri des potentielles attaques... Les anciens sith étaient des gens sages pour avoir placé leurs tombeaux ici, des gens sages mais des faibles dénués de puissance. Si seulement leur savoir avait pu traverser les âges..."

"Il marqua un silence."

"Mais vous vous doutez bien que je ne suis pas venu ici pour vous parler du passé... Ils étaient trop peu ambitieux, il nous appartient de l’être. J’ai une mission à vous confier Carnil. Êtes-vous prêt à vous y dévouer ?"

La question était tellement évidente et pourtant tellement inattendue quelques minutes auparavant que Zweig ne savait pas très bien s’il avait à y répondre. Il s’attendait à ce que sa vie au service du seigneur Tellur soit similaire à celle qu’il vivait par le passé, mais celle-ci semblait prendre un accélérateur. Voyant que le sith attendait une réponse, l’arkanien s’empressa de répondre.

"Oui maître."

"Bien ! Avez-vous déjà entendu parler d’Aargau ?"

Une question à un arkanien, c’était presque lui faire offense, au cours de son errance dans la galaxie il avait appris tout ce qui lui était possible sur les planètes importantes, le syndrome d’Arkania comme certains appellent cette frénésie pour la culture.

"Oui maître. Il me semble bien qu’il s’agit de cette lune du système Zug, dans le noyau galactique qui appartient à la République et où sont basés les plus grandes infrastructures bancaires de la galaxie ainsi que leurs sièges."

"Exact Carnil. Toutes les entreprises bancaires, ainsi que leurs réserves en minerais précieux. Savez-vous pourquoi Aargau est devenue la plus grande place bancaire de la galaxie ? C’est à cause de sa législation favorable, elle permet d’y effectuer des opérations financières en toute discrétion sans aucune imposition ni traçabilité. Les plus grandes entreprises y installent leurs comptes pour tous ces avantages. Quant à la République, si elle n’agit pas, c’est qu’elle y a aussi ses intérêts, des billiards et des billiards de crédits placés à l’abri des regards indiscrets. Nul ne sait exactement combien. Certains prétendent qu’avec les intérêts qu’y ont placés les différentes entreprises, il y aurait entre dix et douze trilliards de crédits stationnés sur cette lune. Un véritable poumon pour l’économie de la République, capable d’injecter des fonds pour faire survivre leur économie, pour le moment. Vous imaginez vous ce qu’il adviendrait si une attaque survenait sur cette planète."

"Je pense... Que dans la précipitation, tous les possesseurs de compte retireraient leur argent."

"Provoquant une dévaluation de la monnaie dans la République et une crise financière profonde ruinant avant tout le bas peuple... Rongeant de l’intérieur leur rassemblement. La République se croit trop menacé sur la bordure médiane pour prendre le soin de protéger ce monde comme il se devrait. Le temps est venu pour nous de frapper."

"Mais... Maître... Une attaque directe sur Aargau par notre flotte n’est pas possible, c’est bien pour ça que la République a placé son cœur financier dans le noyau. Et puis leur service de sécurité est sans aucun doute bien trop important pour l’action d’un commando terroriste, leur milice empêche toute action, c’est bien pour ça que la République est sure d’elle pour ne pas prendre la peine de la défendre."

"C’est là que vous intervenez Carnil... Je vous charge de vous rendre sur Aargau. Là vous vous emparerez d’un maximum de fond, transférez tout vers ceci."

Il lui tend une tablette codée. Visiblement elle contient toutes vers un compte de l’Ordre. Zweig se doutait bien que Tellur ne lui donnerait pas de codes à utiliser, ni d’autre choses qui lui permettrait d’effectuer des opérations en sens inverse. Et il avait raison sur ce point. Et puis sans aucun doute les fonds qu’il apporterait seraient immédiatement transférés sur d’autres comptes pour brouiller les traces. Même si l’obscurité du système sur Aargau était totale, Dark Tellur ne prendrait pas de risque.

"Vous ferez ce qui s’avérera nécessaire pour dépouiller les Républicains, frappez sans pitié, frappez durement. Je veux que nul investisseur ne se sente plus jamais à l’abri de notre emprise. Je veux qu’ils perdent leur confiance en leur système."

Zweig resta silencieux. Une fois de plus c’était abominablement risqué.

"Bien sur... Vous comprendrez que l’Empire ne saurait se satisfaire de ceci, il faudrait renforcer nos bases financières pour devenir l’alternative économiquement la plus sur. Rendez vous sur Aargau et tachez de vider autant que possible les réserves en métaux précieux de la planète, agissez au plus vite avant de quitter la planète. Il me peinerait de perdre un agent."

"Je tacherai de faire selon vos désirs maître."

"C’est ce que j’attends de vous Carnil."

Zweig aurait pu poser plus de question, mais il préféra ne rien demander de plus sur ce que projetait le seigneur Tellur pour la suite. Il n’était qu’un pion dans son jeu, il espérait seulement que sa stratégie les mène à la victoire. Le seigneur noir s’était déjà retourné, lentement il s’en alla en marchant tandis que l’arkanien relevait son regard blanc. Le sith commença à monter les marches de l’escalier puis disparu dans l’ombre.

Le sith souffla, ce qui s’annonçait pour lui n’aurait rien d’une promenade de santé, il ramassa son sabre et se releva. La difficulté ne serait pas de se rendre sur Aargau, plutôt d’en repartir si les Républicains étaient en alerte. Il souffla à nouveau, c’était sa mission... Il la remplirait, avec l’aide du coté obscur. S’apprêtant à partir, il baissa le regard, il portait toujours sa bure noire, souillé du sang du jedi. Surement pas l’idéal pour passer inaperçu. Ouvrant un coffre, il fouilla quelques minutes avant d’en sortir une bure brune, celle d’un jedi, ce serait bien plus facile de pénétrer la cité surpeuplée s’il ressemblait à un jedi. Il la regarda un instant avant de la plier en boule sous son bras. C’était tout de même mieux de ne pas paraître vêtu ainsi sur Korriban.

Il fixa son sabre laser à sa ceinture. L’affaire été réglée, il ne doutait pas que Tellur lui ait confié un vaisseau pour l’occasion, s’il y avait bien un domaine où il n’aurait pas à ce méfier, c’était celui là. Zweig jeta un regard rapide à son repère, rien ne trainait, il n’avait rien laissé. Il s’avança vers l’escalier avant de se retourner brusquement. Il avait cru entendre un bruit, sentir une présence... Mais rien, il n’y avait strictement rien, partout où se posait son regard, la Force lui jouait elle encore des tours... Il règlerait ça plus tard. Il s’engouffra à son tour dans l’escalier, disparaissant en direction de la surface.

Dans la plaine, là où il avait posé son vaisseau après Ziost, se trouvait un transport léger, sans doute capable d’embarquer une masse et un volume colossal. Camouflés, on y trouve des lanceurs de missiles, des canons laser, des ogives lourdes visiblement... L’armement classique pour un transport sith. Zweig monta à bord, l’intérieur était spartiate, sans identité, la cabine de pilotage minuscule laissait une immense place à la soute. Ce ferait parfaitement l’affaire. Sous le soleil accablant, l’arkanien quittait une fois de plus Korriban.
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