Date d'inscription : 25/12/2010 Messages : 26 Sexe : Age : 30
Sujet: Souvenirs du passé... Mer 29 Déc - 21:07
Je connaissais bien Taris. Cette planète, nous l'avions sauvé des griffes des mandaloriens, nous avions délivrés la population de l'emprise adverse. C'était l'une des premières batailles que les Revanchistes d'il y a trente années avaient gagnés. J'en avais fais partis et rien que de revoir l'horizon de Taris lorsque le Normandy SR-2 amarrait sur la baie, un sourire était venu se posé sur mon visage. L'air frais pénétrait dans mes narines alors que je posais le pied sur cette planète depuis trente longues années. Jamais je n'aurais pensé reposer le pied ici.
Taris avait une longue histoire dont un chapitre concernait les anciens Revanchistes, la délivrance de la planète des griffes mandaloriennnes, et un autre chapitre sur les Revanchistes d'aujourd'hui qui avait tué les politiciens et accusés les Siths. Une manière d'agir que je n'aimais pas du tout... Mentir a la population qui se joignait à nous n'était pas la bonne idée, mais je ne pouvais pas mettre en jeu la vie des Revanchistes pour dire la vérité. Pourtant, il faudrait me demandé si les Revanchistes n'ont pas quelque chose à voir la-dedans pour que je craches le morceau, m'obliger à le dire. Sans quoi, je ne dirais rien, mais les gens étaient encore sous l'émotion du décès du gouverneur, ils n'accuseraient pas ce qu'ils considéraient comme leurs sauveurs. Car ils avaient raison, nous avions sauver Taris une première fois, puis une deuxième fois.
A mon arrivé, un régiment de soldat de Taris étaient à ligné à gauche et à droite. A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout à cela, mais il faut dire que j'avais été au côté de Revan lorsque nous avions combattu les Mandaloriens. Le nom de Garrus Vakarian, l'unique représentant des Turiens n'étaient pas inconnu ici. A mon passage, les soldats me saluèrent, main sur le front, la paume de la main visible, je me dirigeais, moi et l'état-major du Normandy vers l'homme qui devait être le chef du régiment. M'arrêtant devant lui, je devais faire deux têtes de plus que lui, il me salua à son tour avant de me saluer ainsi que tout les hommes du régiment 206 stationné à Taris. Une question me mettait dans le doute, comment savaient-ils que je venais ici ? Voyant mon air perdu, le chef du régiment 206 me précisa alors que le conseil de Dxun lui avait dit que je venais ici. "Maudit conseil..." me dis-je à moi-même. " Ils ne peuvent pas s'occuper de leurs affaires ?... "
Le sergent du régiment me dit alors qu'il y avait des quartiers pour moi et mes hommes dans l'un des bâtiments du quartier riche. Je n'avais pas demandé tant que cela mais je ne pouvais pas refuser. Vexer l'hôte qui m'accueillait à bras ouvert n'était pas une preuve de politesse. Je me baissais légèrement pour le remercier puis lui dit que je le suivais. Ainsi, nous furent a bord d'une canonnière où une vingtaine de personnes pouvaient tenir. A travers les hublots, je regardais la Taris vivante que je n'avais pas eu la chance de connaitre il y a trente ans. Au bout d'une dizaine de minutes, le vaisseau se posa sur le hangar et nous pûmes sortir. Le sergent m'amena ainsi à un ascenseur extérieur composé uniquement de vitres, le regardant, il me précisa que ma chambre était juste au-dessus et que tout cet étage m'appartenait durant mon séjour ici. Il me confia le code et me dit que je pourrais le changer autant de fois que je le voudrais. Le remerciant, il repartit à bord de la canonnière. Ceux que j'avais amener, au total sept personnes se répartirent les chambres, je pris celle qui était tout au fond.
Une vaste chambre, un lit double aux draps rouges, deux coussins blancs étaient ranger, il n'y avait pas une trace de poussière, un long tapis rouge était posé au centre avec des motifs en or. Sur la droite, il y avait un bureau avec un terminal. Un mot y était posé. Celui qui l'avait écrit, en occurrence le sergent je pensais. Le mot voulait me dire que je pouvais rester ici autant de fois que je le désirais et que le sergent lui-même allait poster deux gardes vers l'ascenseur et un dans les couloirs car un groupe de mercenaire mandaloriens indépendants voulaient ma mort.
J'avais un certains sourire aux lèvres. Je me doutais bien que cette sécurité à la baie d'amarrage, le fait que je sois dans un endroit assez calme et reculé de Taris n'y était pas pour rien. J'avais cependant besoin d'informations sur ces soi-disant mandaloriens. Et le seul moyen de savoir qui étaient-ils, c'était de se rendre dans la ville basse de Taris, l'endroit où les personnes louches résidaient. Je savais qu'il y aurait bien quelques personnes qui seraient au courant de cela. C'était obligé. C'est ainsi que je me rendis, seul, dans la ville basse a l'aide d'un taxi. L'homme qui le conduisait, un rodien était assez inquiet mais je ne savais pas si c'était ma présence où bien le fait qu'il se rende dans un endroit où la plupart des criminels de la ville résidait. Pendant le trajet, je pensais, les yeux clos, je n'avais qu'une idée en tête. Toutefois, je pensais à la vie que j'avais mener et aux anciens confrères avec qui j'avais vécu d'innombrables aventures. Revan, l'Exilée, Alex qui était devenu le puissant et redoutable Malak par la suite... Et tout les autres. A mon peuple, disparu, je m'imaginais parfois ce que seraient devenu les Turiens s'ils étaient encore en vie.
Le taxi finit par arrivé, descendant, je le payais comme tout client, quelques crédits en mois, cela n'était pas la mort même si je détestais perdre mon argent. Surtout que l'argent et les jedis, c'était un peu comme le froid et le chaud.
GARRUS - Merci et au revoir.
Il repartit aussi vite qu'il était venu. Je ne m'étais jamais aventuré ici. Revan lui, si... Peut-être allais-je trouver des traces de son passage ici, je fis le premier pas dans cette terre hostile et inconnue.
Garrus Vakarian
Date d'inscription : 25/12/2010 Messages : 26 Sexe : Age : 30
Sujet: Re: Souvenirs du passé... Mer 29 Déc - 23:39
Je contemplais une allée sombre de la ville basse alors que j'entendais encore le bruit du moteur de la navette qui m'avait amenée ici. M'avançant, mes pas lourds martelaient le sol. Ma cape de Revanchiste trainait au sol. Je n'avais pas vraiment peur de tomber sur ces mandaloriens, je les affronterais, m'occuperait d'eux et serait alors tranquille même si bien sûr, en réalité ce ne serait pas aussi facile. J'avançais donc dans l'une des multiples ruelles qui formaient les basses-villes à la recherche d'un endroit où les rumeurs étaient en centaines de milliers. Malheureusement, tout était beaucoup trop calme ici, il n'y avait personne dehors, même pas l'un de ses chenapans de mercenaire qui vous dévaliserait pour pouvoir vivre. Plutôt des brigands que des mercenaires pour moi. Mais chacun avait sa vision sur la chose. Mes pas devenaient de plus en plus léger et silencieux, il y avait quelque chose dans l'air que je n'aimais pas, une aura malsaine et néfaste. En position défensive, j'avançais tout en essayant de paraitre calme aux vues de ceux qui me regardaient et qui me suivaient depuis mon arrivé ici.
Je finis par m'arrêter, ma capuche était toujours mise depuis que j'étais arrivé dans cette partie de ville de Taris, tout mes sens étaient en alerte et ma cape d'ancien Revanchiste brillait de toute sa splendeur. Sous cette cape qui cachait mes mains, j'avais la main gauche sur mon sabre laser. Prêt à dégainer à n'importe quel signe offensif. Je fis quelque pas de plus avant qu'une ombre ne se fasse remarquer sur la droite, en haut d'une petite bâtisse, derrière un conteneur. M'approchant du mur, j'utilisai la force pour me hisser sur cette maison. Je vis alors un bothan qui essaya de me tirer dessus, mon sabre dévia le tir qui partit sur un immeuble non loin, m'approchant, le bothan qui était maintenant au sol me regardait avec inquiétude et jetais parfois un regard derrière lui pour voir si ces coéquipiers allaient le sauver, relevant la tête, je pus alors en discerner une dizaine. Quelques uns me tirèrent dessus, je fis léviter le corps du bothan qui se prit les tirs avant de le jeter au sol. Puis je sauta sur la maison d'en face tout en déviant les tirs, l'un d'eux se retourna contre un de mes assaillants qui tomba au sol, sans doute mort. Je finis par tomber au sol entre ces malandrins, utilisant la force, je pus ainsi créer une sphère de force qui les repoussa. Je n'eus plus qu'a finir le travail avant de reprendre ma route.
Je finis par arrivé devant une cantina, L'Antre de Kota, c'était le nom de la taverne. Rentrant, beaucoup de personnes me regardaient mais je n'étais pas intimidé.
[ a continuer ]
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