Ici Herebeth du clan du Dragon, conseillère Jal Shey. Nous voulons vous assurer de notre plus profond soutien en ces temps difficile. Le meurtre purement gratuit de la Reine Talia et de l'héritier. En toute bonne Foi nous offrons notre aide et notre soutien et nous demandons humblement la permission d'atterir sur Ondéron afin d'offrir le soutien nécessaire aux autorités locales.

Satisfaite, c'est cours et concis, elle appuis sur la touche envoyé. Et attends la réponse.

Apeine quelques minutes après les frasques des revanchistes, Le Phoenix atterrit avec sa brusque élégance sur un tarmac non loin des échaffourrés. Herebeth en descend, sa longue chevelure platine soigneusement tressée, vêtue de la tunique protocolaire des Jal-Shey, une longue tunique blanche brodée d'argent, qui mettent en relief ses tatouages tribaux, son double-lame battant doucement sa hanche de son bois pétrifié.

Selon le protocole, elle reste à la porte, attendant que le représentant annoncé vienne la voir. Mais en elle-même, elle se dit que la mort de la Reine Talia a déja laissé toute une instabilité s'emparer des lieux. Prenant une profonde inspiration, ramassant un calme qui n'est que facade, après tout, elle a 17 ans et c'est sa première mission d'importance, la deuxième, mais la première qui met dans la balance la destinée d'une palnète entière.

Arborant l'air solennel de circonstance, elle va à la rencontre de celui qui s'avance. Le laisse se présenter, commeil se doit.

Un message parvint au centre de commandement de l’astroport d’Onderon.

"Ici Herebeth du clan du Dragon, conseillère Jal Shey. Nous voulons vous assurer de notre plus profond soutien en ces temps difficile. Le meurtre purement gratuit de la Reine Talia et de l'héritier. En toute bonne Foi nous offrons notre aide et notre soutien et nous demandons humblement la permission d'atterrir sur Onderon afin d'offrir le soutien nécessaire aux autorités locales."

Décidément, cet astroport n’avait jamais connu autant d’activité depuis qu’il était fermé. C’est d’ailleurs pour cela qu’un capitaine avait été chargé de son administration. Mais ce n’était guère à lui de répondre à de telles requêtes. Il transféra instantanément la demande au palais royal, devenu centre de commandement des généraux. Un message lui revint en retour... Décidément ce poste ne consistait qu’à appuyer sur des boutons pour transférer des messages.

"Ici le Général Farm Von Kriegenhoff, représentant actuel de l’autorité indépendante d’Onderon, nous acceptons avec plaisir votre aide et apprécions votre compassion et celle des votre Herebeth du clan du Dragon. Nous vous autorisons à vous poser à l’emplacement 2 06 a et avons hâte de nous entretenir avec vous pour tirer au clair cette sombre affaire."

La communication s’interrompit, mais un commentaire supplémentaire se fit entendre dans le poste de direction de l’astroport :

"Capitaine, gardez la à l’œil, si elle débarque avec d’autres jedi n’hésitez pas à nous prévenir et à ouvrir le feu."

Le capitaine regarda le Phoenix se poser lentement à l’emplacement qui lui avait été désigné, la Jal’Shey sortie seule, c’était un sacrée bout jeune femme. Mais elle n’était pas pour lui, bien trop dangereuse au goût de l’homme. Quoi que... Lorsqu’il fallait choisir entre ça et le groupe de jedi qui avaient débarqué dans Iziz et s’étaient mis à attaquer la population... Le choix était vite fait. Et celui dont il avait pris la relève qui prétendait qu’un Revanchiste lui avait avoué avoir tué Talia avant de fuir Onderon. Les Revanchistes avaient ils perdu l’esprit pour s’en prendre ainsi à leur alliés d’hier ? Bien triste époque ce celle actuelle.
Le capitaine appuya sur un autre bouton qui lui permettait d’entrer en contact avec un lieutenant présent dans le complexe de l’astroport.

"Lieutenant, un vaisseau Jal’Shey vient de se poser, allez accueillir la conseillère et conduisez là au palais royal."

"Vous voulez dire que Palais du Général ?"

"Oui bien sur, excusez moi, je ne suis pas encore très à l’aise avec ces récents changement..."

Nous passerons rapidement sur l'acceuil. Haussant à peine un sourcil, elle regarde le comité d'acceuil. Tous armés. Ca ne l'étonne pas à vrai dire. Mais la tension dans l'athmosphère a de quoi inquiéter.

Tout comme cette dénomination du palais du Général... Eh bien dis donc, ca lui annonce pas mal la couleur. Une couleur toute martiale qui ne lui plait, mais pas du tout.

Elle échange avec grâce et dignité avec le chef de l'escorte avant de le suivre dans la voiture protocolaire. Et direction le Palais je vous prie. Où elle est dûement escortée encore une fois, par deux rangées de soldats armés jusqu'au dents. Pour sa protection lui a t'on dit. Quelqu'un d'une autre trempe aurait ricané méchamment d'un air vous me prenez vraiment pour un con?

Mais la Jal Shey se montre plus fine que cela et accepte sans regimber ce qu'on lui assigne. Et la voilà qui se pointe dans l'antichambre, ne détonnant nullement dans ce décor froid et opulent. Et elle attends qu'on l'annonce. Il ne faut pas brusquer les choses.

Fichtrement jeune et belle. Ca peut jouer en sa faveur comme en sa défaveur. Certains, les plus obtus sans doute, pourraient la qualifier de naive. Mais ceux qui prennent la peine de la regarder dans les yeux n'y voient qu'un lac placide.

Méfiez vous de l'eau qui dort. Dans un léger froissement de coton brodé d'argent, Herebeth du clan du dragon a tout d'une reine... qui sait. Elle se meut avec l'aisance propre aux guerriers comsommés, aisance démentie pas son maintient droit et altier, sans être méprisant, loin de là. La bienveillance à l'état pur exhale de sa personne en douce vagues.

Dans son fort intérieur, elle remarque l'état de l'Autel de la reine, les bancs disposés et les attitudes de ses vis à vis. Ca ne prends jamais de temps pour que ca grouille pour prendre le pouvoir. C'est partout pareil, ils pensent tous que pouvoir ets un privilège. Mais ce n'est qu'une dure obligation. Ils auraient pu, au moins, préserver les apparences et maintenir l'Autel dans un état potable. Mais ca la renseigne beaucoup sur la cupidité des régents d'Onderon.

Il y en a un qui essayerait bien de l'égorger maintenant, mais elle se contente de le fixer d'un air neutre, pour toute réplique. Le plus vieux des trois généraux, lui, semble être plus parlable. Elle connait son pedigree, la diplomate ayant fait ses devoirs.

Maintenant c'est le général qui a toute son attention. Le bleu pâle sonde le vert tranquillement. Lorsqu'elle est à une dizaines de pas, la jal-shey s'arrête. Incline légèrement la tête.

Bonsoir à vous, amiral Barl... général Dullhom

Dit elle, citant judicieusement les noms et les rangs des ''conseillers'' Puis, vers le chef.

Général Von Kriegenhoff, j'aurais espéré vous rencontrer dans de meilleures circonstances. Je me réjouit de voir qu'Ondéron a des hommes de si grande réputation pour veiller en ce moment difficile. Je me présente. Herebeth du clan du dragon, Conseillère Jal-Shey.

La moindre des choses de se représenter, elle, obscure conseillère du troufion de la galaxie.

J'ai entendu des combats en débarquant, j'espère que je n'arrive pas trop tard?

Alors que Barl semble rester impassible, le regard plongeant sur la Jal Shey avec un brin de mépris, comme si son nouveau rang le forçait à se montrer supérieur, Dullhom regardait la conseillère avec un certain intérêt, depuis le temps qu’il voit des émissaires passer à Iziz il sait bien comment se déroulent ce genre de réceptions. Cette fois ci c’était une jolie jeune femme qui venait se présenter devant le nouveau maître des lieux. Elle salue les conseiller avec tout le respect dû aux hommes de ce rang et s’incline dument comme l’implique le protocole, et alors le Général lui répond.

"Soyez la bienvenue sur Onderon, Herebeth du clan du Dragon. Votre aide est la bienvenue, nous sommes en effet soumis à une situation de crise. Les revanchistes ont une fois lancé un attentat dans notre cité déjà meurtrie par la perte de sa reine. Mais vous êtes là à point nommé, croyez bien que le peuple souverain d’Onderon saura se souvenir de ceux qui se sont tenu à ses cotés en ces heures sombres. Bien sur nous ne pouvons pas vous garantir que la ville soit très sure. Entre les... Attentats... Que perpètrent les revanchistes et les réactions d’indignation du peuple face à ces agissements criminel, nous pennons à maintenir l’ordre... "

Il marqua un temps de silence, depuis le début la jeune femme avait gardé ses yeux fixés dans les siens... Le croyait-elle faible au point qu’elle puisse lire en lui ? Si tel était le cas elle se trompe lourdement. Mais en esprit fin il évite de faire remarquer cette attitude offensante de la Jal Shey et préfère lui rendre son regard inquisiteur.

"Nous avons cru comprendre que vous veniez ici pour mener une enquête sur la disparition de feu la reine Talia. L’amiral Barl a chargé ses troupes d’élite de mener l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Je crains qu’il n’y ait malheureusement plus grand-chose à tirer des lieux du crime... Tant de gens sont passés en ce lieu depuis. Le... corps, de sa majesté à été transporté dans une pièce plus... approprié. Je vous prie si vous allez lui rendre hommage de ne point commettre aucun outrage sur sa dépouille, vous ne pouvez pas savoir à quel point il est important pour notre peuple de lui rendre hommage."

Bien sur il y avait quelque chose de malsain dans le fait que cet homme tienne ces propos, mais il avait un rang à assumer. Mais le plus inquiétant était le regard lancé par l’amiral qui laissait pressentir qu’il n’était pas homme à laisser sa proie à un étranger... La Kiffar l’avait déjà constaté lors de la poursuite dans l’atmosphère de la planète.

"Si vous avez besoin d’un quelconque renseignement, veuillez vous adresser à l’amiral... A moins que vous ayez une autre requête à me soumette ?"

J'irai rendre hommage à la Reine. Je n'y dérogerai pas. Et vous n'avez aucun soucis à vous faire pour l'intégrité du corp. Pour les Revanchiste, je négocierai une trêve le temps que tout s'éclaire. Si il n'y en a aps de tués, ca se fera facilement

Un regard, les yeux dans les yeux, n'est pas une offese mais une reconnaissance d'égal à égal. Mais peut-être le militaire n'en a t'il pas conscience. Il faut lui donner une chance. Un léger sourire rassurant. Calme comme l'eau qui dort.

Si, j'aurais quelques requêtes en fait. J'aimerais consulter les rapports d'enquête de un, j'aimerais avoir les bandes du système de sécurité du palais, détecteurs de mouvement, caméras... tout, de une journée avant jusqu'à une journée après. Et avoir libre accès dans la cité-état serait judicieux que je puisse interroger les témoins à ma guise.

Elle s'interromp. Laisse un léger silence qu'ils digèrent un peu, en effet, le meurtrier doit bien apparaitre sur une des vidéos de sécurité. En l'identifiant, ils avanceront d'un pas de géant.

Avant de préciser avec un aplomb calme contrastant avec son jeune âge.

Et j'aurais une requête un peu plus étrange à vous soumettre. J'aimerais avoir accès à l'arme que la Reine devait avoir sur elle au moment fatidique.

Ceux qui connaissent les kiffars savent que ce n'est pas une requête excentrique. Et la diplomate ne demande pas où se situent ses quartiers, ca serait malséant.

Hum, tout cela allait trop vite au goût du maître des lieux, beaucoup de demandes mais plus que tout c’était la première qui le gênait. Quand elle eu terminé il cligna des yeux, de posa les doigts sur le nez et dit d’un air pensif.

"Une trêve... Et en quel honneur réclamerions-nous une trêve aux revanchistes ?"

La question était purement oratoire, et il reprit plus emporté.

"Il est hors de question que nous réclamions une trêve aux revanchistes, c’est eux qui ont choisi d’attaquer notre peuple ! Nous ne leur feront pas l’honneur de nous montrer faible face à leurs offenses ! Non, le peuple libre d’Onderon a besoin de fermeté, si les jedi veulent une trêve, ils n’auront qu’à nous la réclamer eux même. S’ils quittent nos terres, nous rendent Dxun pour ne jamais y revenir, nous livrent le coupable du meurtre de sa majesté, nous accepterons de discuter avec eux. Mais nous ne leur laisserons pas de répits tant que nous ne serons pas écoutés. De plus nous avons encore l’avantage de disposer de certains de leurs agresseurs dans nos prisons et s’ils refusent d’accéder aux demandes légitimes du peuple, ils seront les premiers à payer pour les crimes des leurs. Si vous voulez traiter avec revanchistes vous le ferez seule et en votre nom uniquement !"

Il la fixe, il tient à lui faire comprendre qu’ici elle ne dispose pas du pouvoir, qu’il est hors de question que le gouvernement d’Iziz se mette à genoux, dans ce palais, devant n’importe quelle organisation. S’il veut tenir le nouveau gouvernement doit montrer au peuple qu’il fait preuve de fermeté avec ceux qui ont osé s’en prendre à la reine. Si cela doit être source de conflit avec les jedi peut importe. Depuis l’annonce de Dark Tellur, le gouvernement d’Onderon sait que quoi qu’il arrive il saura trouver de puissants soutiens.
Elle le regarde avec un air sévère, comme si elle voulait le juger. Peut être croit elle qu’ils sont égaux ici ? Elle la représentante des Jal Shey, lui celui d’un petit peuple. Si tel est le cas, elle se trompe. Il est le dirigeant de ce petit peuple, sur leur monde de ce peuple. Elle, elle est leur invitée, et en tant que tel, elle ne doit pas s’imposer à son hôte. Quand bien même il la respecte, le Général ne s’écrasera pas, aussi jolie que soit la jeune nymphe tatouée. Il reprit sa respiration. Il allait tout de même la ménager.

"Bien évidement pour vos autres requêtes je ne vois aucune opposition de principe, enfin je dois dire que gérer les affaire d’Onderon ne m’a pas permis de consacrer autant de temps que je l’aurai voulu à m’y intéresser. Amiral ?"

L’homme émit un grognement, pas très diplomatique, mais il était un soldat de formation et tous ne sont pas aptes à occuper la place des politiciens.

"C'est-à-dire que les preuves sont actuellement entre les mains de nos spécialistes... Nous ne pouvons nous permettre de les laisser circuler et..."

"Amiral..."

L’officier jeta un regard à son homologue qui venait de l’interrompre, comprenant clairement ce que lui signifiaient ces quelques mots.

"Oui bien je vais prévenir les enquêteurs que vous allez les assister. Mais je peux d’or et déjà vous dire qu’aucune des vidéos du palais n’a permis de repérer l’intrus, il devait savoir ou se trouvaient celles-ci. Ce traitre de Noguar avait sans doute bien renseigné ses associés, heureusement que nos gardes ont réussi à l’éliminer. Pour les armes retrouvées sur les lieux du drame nous les avons gardées au centre d’enquête."

"Pour ma part je vais vous donner les autorisations qui vous permettront de faire votre enquête en ville en toute liberté."

"Fort bien... Êtes-vous satisfaite Herebeth du clan du Dragon ?"

Il est hors de question que nous réclamions une trêve aux revanchistes, c’est eux qui ont choisi d’attaquer notre peuple ! Nous ne leur feront pas l’honneur de nous montrer faible face à leurs offenses ! Non, le peuple libre d’Onderon a besoin de fermeté, si les jedi veulent une trêve, ils n’auront qu’à nous la réclamer eux même. S’ils quittent nos terres, nous rendent Dxun pour ne jamais y revenir, nous livrent le coupable du meurtre de sa majesté, nous accepterons de discuter avec eux. Mais nous ne leur laisserons pas de répits tant que nous ne serons pas écoutés. De plus nous avons encore l’avantage de disposer de certains de leurs agresseurs dans nos prisons et s’ils refusent d’accéder aux demandes légitimes du peuple, ils seront les premiers à payer pour les crimes des leurs. Si vous voulez traiter avec revanchistes vous le ferez seule et en votre nom uniquement !"

Les militaires... S'il pense qu'Herebeth le juge, il se trompe. N'y aurait il pas un peu de paranoia là dedans?

Les saphirs pâles sont placides. S'il se sent mal à l'aise devant ce regard impartial, c'est qu'il a quelque chose à se reprocher au fond de sa conscience. Elle s'incline gracieusement devant la rebuffade du dirigeant. Elle s'y attendait plutôt.

Mon but n'était pas de vous offenser, loin de là. Mais il est de mon devoir d'éclairer toutes les voies de la même lumière. Les agitations risquent de nuire à l'enquête, certe, mais pas de facon irréparable. Je m'y adapterai

Elle marque une pause, hsitoire de changer de sujet.

Avec votre permission, cependant, je me chargerai de transmettre personnellement vos exigences aux Revanchistes. Loin de moi de vous dire comment gérer vos affaires, mais il serait judicieux, diplomatiquement parlant, que les prisonniers de guerre ne soient pas maltraités à outrance. Parce qu'ils sont prompt et on un esprit de groupe poussé. Si vous tuez un des leurs, ils ne tiendront plus aucun compte de vos demandes.

L'informe t'elle doucement. Elle est douce Herebeth. Elle ne juge pas. Elle fait ce pour quoi on L'a entrainée, même si son jeune âge joue contre la kiffar, Elle écoute attentivement l'échange entre l'amiral et le Général. Que nous ne recopierons pas ici.

Fort bien... Êtes-vous satisfaite Herebeth du clan du Dragon?

Elle s'incline légèrement, encore une fois, selon le protocole.

Ceci me sied parfaitement. Pour ma part, je tiens à vous aviser que je vous transmettrai personnellement et en temps réel toute copie des communications me concernant, peu importe l'expéditeur et le contenu, et ce, par soucis de transparence.

Elle a l'air neutre de circonstance.

Soyez assuré que je ne prends parti pour aucun d'entre vous. Ma mission est de trouver l'assassin de La Reine Talia et son ou ses éventuels complices. Ceci reste ma priorité. Mais si je puis vous porter assistance pour quoi que ce soit d'autre, il me fera plaisir de me tenir à votre disposition. Je sais, je parle beaucoup, mais il est impératif que notre collaboration soit définitivement placée sous le signe de l'ouverture et de la franchise, et je m'y emploie en ce sens depuis l'atterrissage de la navette. Et je vous remercie de votre franchise, Général Von Kriegenhoff.

Elle est représentante c'est au général de lui donner son congé. Et ses quartiers

"Ceci me sied parfaitement. Pour ma part, je tiens à vous aviser que je vous transmettrai personnellement et en temps réel toute copie des communications me concernant, peu importe l'expéditeur et le contenu, et ce, par soucis de transparence."

Evidement ! Comment aurait il pu en être autrement, elle est là pour les assister, pas pour prendre leur place. Ses propos rassurent autant qu’ils inquiètent... Si elle prend la peine de le préciser, n’est ce pas parce qu’elle aurait pu songer à en faire autrement... Le doute plane dans l’esprit du Général, et son air neutre et froid n’arrange rien. Et la suite de ses propos n’arrange rien aux inquiétudes du leader.

"Soyez assuré que je ne prends parti pour aucun d'entre vous."

Aucun d’entre eux ? Que veut-elle bien dire là ? Onderon est uni, à qui songe-t-elle ? Aux revanchistes ? Mais que sous entend-t-elle par là ? Aurait-elle jugé normal qu’on ait pu prendre parti pour les criminels qui ont assassiné la reine ? Les soutiendrait elle seulement parce qu’il son jedi. Quelles sont donc ses réelles motivations. Il sert les dents, son cœur n’accepte pas cette possibilité. Mais il doit rester diplomate et n’en laisse rien transparaitre...

"Ma mission est de trouver l'assassin de La Reine Talia et son ou ses éventuels complices. Ceci reste ma priorité. Mais si je puis vous porter assistance pour quoi que ce soit d'autre, il me fera plaisir de me tenir à votre disposition."

Il s’efforce de sourire pour paraitre satisfait mais au fond de lui il ne peut pas faire comme si il n’avait rien entendu de ce qu’elle avait dit précédemment.

"Je sais, je parle beaucoup, mais il est impératif que notre collaboration soit définitivement placée sous le signe de l'ouverture et de la franchise, et je m'y emploie en ce sens depuis l'atterrissage de la navette. Et je vous remercie de votre franchise, Général Von Kriegenhoff."

Même si le doute l’habite mais il la salue noblement. Avec ses remerciements elle a sous entendu qu’elle avait hâte de quitter cette salle.

"Nous vous remercions de votre soutien maître Herebeth du clan du Dragon. J’espère que votre mission... Et la notre, sera des plus fructueuses et que nous feront éclater la vérité sur toute cette sombre affaire. Si vous le désirez nous vous feront ouvrir une chambre dans les appartements privés du palais, ou si vous préférez rester dans la cité près d’éventuels témoins pour faciliter votre enquête nous en feront réquisitionner une en ville.
A présent si vous voulez démarrer votre enquête nous ne vous retiendrons pas plus longtemps."

La jeune femme était sur le point de partir, des murmures s’élevaient déjà dans la salle au sujet de ce qui venait de s’échanger ici. Mais le Général reprit la parole.

"Nous avions un dîner d’affaire prévu demain dans la soirée. Si vous le souhaitez vous pourrez être des nôtres."

Elle répondit puis elle sorti. Alors l’amiral prit la parole.

"Je me méfie de cette jedi, je suis certain qu’elle ne nous attirera que des ennuis. Il faudrait la surveiller."

"Chaque chose en son temps... Pour le moment l’heure est à la réflexion... Et à la négociation."

"Avec qui ? Ceux qui ont assassiné sa majesté ?"

"Non... Avec ceux qui seront apte à nous défendre et à éviter que cela ne se reproduise."

"Vous ne pensez quand même pas à..."

Il y eu une explosion en ville et la lumière sauta. Dans la nuit tombante un vaisseau venait de s’écraser sur la ville. Le groupe électrogène indépendant du palais se mit en route et la lumière revint progressivement. Tous les officiers présents avaient eu pour réflexe d’aller observer par les larges baies de la pièce ce qui se passait à l’extérieur. Un incendie venait de se déclarer. Seul le général restait assis et il demanda d’un ton froid.

"Que se passe-t-il ?"

"Un accident j’imagine..."

"Vous imaginez ? Allez tout de suite vous renseigner Amiral. Et si c’est encore un coup des jedi exécutez les otages !"

"Oui da !"

Le palais sera parfait Je vous remercie de votre prévenance. Merci de L'invitation, je n'y manquerai pas.

Dit elle en s'inclinant gracieusement avant de sortir chercher ses affaires, dubitative. Elle vient à peine de sortir par la porte principale que l'élégant arc enflammé d'un navire s'écrase avec violence. Le souffle de douleur brève des gens qui sont desseous et la mort de celui qui est dedans la jette carrément sur les genoux, des larmes coulant librement sur ses joues.

Elle sent la mort se déverser autour d'elle, enserrer durement son coeur. dans les courants de la Force comme un venin dans un organisme. Elle a l'impression de mourir en même temps que le jedis et que les infortunés qui ont eu la malchance de mourir avec lui. Les dernières sensations, le piège des soldats. Elle en hurlerait de rage. La Jal Shey sait très bien ce que ca implique pour l'avenir de la planète.

Se relevant, mûe par la seule cmpassion, elle s'Élance en courant dans les jardins royaux, en sort et se dirige vers les lieux du drame. Il y a des innocents qui ont besoin d'elle et maintenant, pas dans dixs ans. Le dragon d'argent vient au secours de la populace d'Ondéron, déplacant des débris, secourant et soignant les blessés avec l'aide de La Force, complètement désintéressée.

C'est parmis ce carnage qu'elle eut l'idée de où commencer son enquête. Mais cela attendra, la tunique blanche désormais grises sale tachée de sang, elle est en train de dégager délicatement une mère et son enfant.

(j'Ai bien compris que ca s'est écrasé dans la cité non? si jme fourre, mp moi)

Le Général était au désespoir, l’amiral avait bien vite appris ce qu’il s’était passé en ville... Un vaisseau jedi s’était approché en orbite. Le groupe de gardes en charge de l’astroport n’avait pas réfléchit, ils avaient laissé parler leurs trippes avant leur tête, pour eux si les jedi étaient responsables du meurtre de Talia, des troubles dans la cité, de la fin des années de renaissance qu’avait connu la planète. Pour cela ils étaient tous coupables et devaient tous mourir, ce n’est que justice. Ils avaient volontairement communiqué au jedi des coordonnées erronées qui l’avaient conduit dans une zone interdite de vol. Les canons des forts avaient ouvert le feu, le vaisseau jedi s’était écrasé sur les bas quartiers de la ville, tuant les habitants rentrés chez eux à la nuit tombante. Von Kriegenhoff avait été accablé par cette nouvelle, une telle erreur était elle possible ? Visiblement c’était le cas. Ni lui ni aucun de ses conseillés n’avait donné d’ordre dans un tel sens, ça aurait été folie, aucun stratège ne l’aurait fait... Pourtant il était de son devoir de l’assumer.

En ces temps de crise l’affaire avait été immédiatement classée secret (les hauts officiers présent dans la salle avaient été congédiés avant que la vérité ne soit annoncée au Général), les gardes responsables avaient juré de garder le secret en échange de leur impunité. Ils n’avaient rien fait de mal en leur sens, pourtant les conséquences de leurs actes étaient accablantes. Il ne servait à rien de condamner ces hommes, tant de gens étaient déjà morts, ça n’aurait fait que des veuves et des orphelins en plus. Non il fallait malheureusement mentir au peuple pour qu’il continue à marcher dans le même sens, pour que la situation ne tourne pas complètement à la guerre civile. Préserver la paix. Certes celles-ci pouvait sembler avantageuses pour les dirigeants mais ils jugeaient que c’était toujours le mieux à faire.

L’armée avait maintenant du mal à faire face sur tous les fronts. La traque des revanchistes dans la cité avait du être abandonnée par l’armée, seules des milices qui s’étaient spontanément constituées continuaient en ce sens. Les troupes elles cherchaient à éteindre l’incendie qui ravageait les bas quartiers et commençait à être maitrisé, elles tentaient de secourir la population tout en maintenant un semblant d’ordre. Barl avait été chargé de leur organisation, pendant ce temps Dullhom faisait rependre par les médias locaux la fable qui devait cacher le désastre... Un vaisseau jedi était entré en orbite d’Onderon, il avait tout d’abord fait mine d’aller stationner à l’astroport avant de se diriger vers le palais, vraisemblablement pour le bombarder. La destruction du vaisseau au dessus de la cité avait été la seule solution pour éviter un désastre.

Le Général sent un pincement au cœur à de tels mensonges... Son peuple veut la vérité et il ne peut lui servir que des mensonges... Il doute de sa façon d’agir, il doute de tout. Il se demande si les sith ne sont pas à l’origine de tout cela... Mais ils sont les seuls à offrir une porte de sortie qui permettrait à Onderon de se sortir plus grande de cette crise qu’elle n’y est entré... Le Général a reçu leurs propositions, une communication bien séduisante mais qui a renforcé son doute, pourtant ce qu’ils lui ont proposé ne prouve rien. Ils ont promis les crédits, beaucoup de crédits. Un financement qui transformerait la planète en véritable place financière. Un nouveau pôle économique pour l’Empire sith... Il hésite, il préfère ne pas accepter dans la précipitation, il veut n’en parler à personne pour le moment, penser... Il n’en a même pas fait part à ses conseillers, il doit être seul à prendre sa décision. C’est son devoir.

Sur son trône il attend qu’un de ses conseillers rentre pour lui faire part de l’évolution de la situation, puis il appellera les gardes et ceux-ci le conduiront jusqu’à ses appartements. Mais le premier à entrer n’a rien à voir avec ceux-ci. Il s’agit d’un guerrier, visiblement jeune mais aux yeux durs. Il avait déjà vu son visage, c’était un des revanchistes capturés. Un chevalier jedi du nom de Khain. Il avait un fusil blaster à la main, pourtant à aucun instant il ne songea à appeler à l’aide. Il se contenta de le regarder s’approcher. Il n’était qu’à quelques mètres lorsqu’il se mit à parler.

"Je suppose que vous devez être le Général qui a pris le pouvoir."

Von Kriegenhoff soupira...

"Vu votre silence j’en déduis être dans le vrai. Vous êtes donc le chef de ceux qui ont provoqué l’incendie qui ravage la cité, en entraînant un Maitre Jedi dans un piège et en le laissant mourir. J’espère que vous êtes conscient des risques de représailles ?"

Comment l’avait il su ? Le général aurait voulu le savoir, mais ça lui semblait évident, ces chevaliers jedi avaient des pouvoirs qui le dépassaient, un lien qui les unissait comme des frères, quelque chose qui dans leur ordre leur permettait de ressentir comme un seul être. Le Général hésita, il aurait voulu se dire innocent, dire la complexité des faits... Mais il s’avait quoi qu’il en soit qu’en maître il devait assumer les actes de tous ses hommes. Au bout d’un moment il demanda donc.

"Pourquoi êtes-vous ici, Chevalier Khain ?"

Il parut surpris, mais répondit rapidement

"Je ne suis ici que pour vous pauser une question : pourquoi laisser les Jedi se faire accuser d’un crime alors que vous savez pertinemment qui en est l’auteur ?"

Ces jedi... Tout leur semblait facile, pourtant il y avait des choses complexes avec lesquelles le commun des mortels se trouvait obligé de traiter... Si le général savait exactement qui était le coupable du crime il le dirait, mais il n’a pas de preuve pour cela, seuls des soupçons. Pour l’instant les preuves ne vont que contre les jedi.... Il regarde par la fenêtre avec un brin de désespoir. Par la fenêtre, dans la nuit, la cité apparait rougie par l’incendie. S’il doit faire ce qu’il fait aujourd’hui c’est pour ceux qui dehors souffrent. Il ne peut pas se permettre de poser un pansement et espérer que tout ira mieux ainsi... Quand le mal est installé, il faut traiter. Alors il se retourne vers Khain et dit

"Parce que nous ne pouvons pas lutter, pour le moment."

Eux les vermisseaux de la galaxie ils n’avaient pas d’autre choix pour renaitre... Il aurait voulu une autre alternative... Mais il n’y en avait visiblement pas d’autres...
Déjà le jedi avait tourné le dos et commençait à sortir de la salle, le Général l’appostropha.

"Attendez, vous oubliez ceci."

Le sabre laser du jedi, il avait demandé à l’amiral de le lui faire porter, il avait toujours admiré et craint cette arme... Cette arme qui lui avait déjà tant pris par le passé, il espérait qu’en avoir une dans les mains lui en aurait appris plus, mais ce n’était pas le cas. Le Général se pencha sur son siège jusqu’à manquer d’en tomber, il voulait remettre l’arme à son propriétaire légitime, mais celui-ci n’en voulait visiblement plus.

"Vous pouvez la garder, Général. Peut être qu’elle vous sera utile un jour. Je considère que cette arme n’est pas la mienne, elle est celle de quelqu’un dont j’ai voulu me persuader être mais il est grand temps que je me reprenne."

A grand pas il sortait, Von Kriegenhoff, se sentant coupable de conserver cette part du jedi lui signala

"Le vaisseau avec le quel vous êtes venu est resté là où vous l’avez laissé, Jedi."

Mais l’intéressé ne répondit pas, il sorti et disparu. Le Général tourna lentement le sabre laser dans sa main, il n’osait l’éclairer à nouveau mais le faisait tourner, se remémorant la façon dont il faisait tourner son sabre du temps où il pratiquait. Une larme coula de son œil gauche. Il rangea l’arme dans une poche de son uniforme, peut être lui serait elle utile un jour. Puis il jeta un regard vers la cité... Malgré les nouvelles rassurantes, Iziz brulait toujours, il saisit son holocom et dit.

"Lieutenant, faites appeler mes gardes qu’ils m’aident à me rendre à mes appartements."

*24 heures plus tard*

C'est une Herebeth fatiguée qui reparait dans le palais. La figure pleine de suie, la tunique de cérémonie proprement ruinée par divers liquides biologiques et la fumée et les flammes. Mais avec un document de valeur dans les mains... Le registre du spatioport avec les allées et venues Ainsi que la copie des caméras du dit spatioport. Tout le monde sait quel modèle de navette l'assassin a pris. Il reste à savoir qui a embarqué dans la dite navette. Le registre c'est pour savoir qui a autorisé le dit vaisseau et s'ile st déjà venu à Onderon. En fait c'est le contraire qui l'étonnerait.

Elle ne leur fera pas le plaisir de s'insurger contre la mort du Jedi. L'évasion des Revanchiste lui est parvenue aux oreilles et lui a fait un plaisir immense.
Epuisée, elle ne demande rien et va directement dans ses quartiers... Après avoir demandé où ils étaient ses dits quartiers. Mais avant de prendre sa douche, elle rpends la peine de faire une copie de sauvergarde qu'elle dissimule habilement, à un endroit où personne ne trouvera.

Au cas où... Si la Jal Shey est tombée sur un truc compromettant, au moins le risque de la corrpution de données se minimise. C'est totu diplomatique comme truc.

Seulement après cela s'autorise t'elle une douche rapide et un sommeil réparateur.

Mais elle a oublié ses affaires dans sa navette! Qu'à cela ne tienne, c'est à poil qu'elle dormira.

Herebeth s'écroule littéralement sur le lit.

A son réveil, la Jal Shey commence à compulser rapidement les données receuillies. Elle note une irrégularité et son instinct lui dicte d'aller voir. Pourquoi ce vaisseau là plus qu'un autre?

Parce qu'elle compare les vaisseaux déclarés volés ou perdus en espace. Elle se doute que si l'assasin a pris une navette, il n'a pas pris la sienne. Mais il ne doit pas pas voir traversé la moitié de la galaxie pour s'en piquer un, facon d'orienter les recherches.

Mais elle ne pensait pas tomber ce sur quoi elle est tombée.

Il y a un vaisseau de ce modèle qui a été déclaré perdu corp et biens dans un cadran éloigné. En comparant le numéro de série elle remarque qu'il n'est différent que de deux ou trois lettres. Intéressée, Herebeth va enfiler un vêtement local mis à sa disposition. Manifestement les domestiques sont passés, sa tunique ruinée a disparue.

Appel intergalactique à la compagnie, qui lui assure qu'aucun navire de ce numéro de série a été mis en service. Après les remerciement d'usages, la Jal Shey saute littéralement dans ses pantalons et ses bottes et prends un speeder pour se rendre au spatioport.

*****

A la place de parking spatial, Herebeth contemple un moment le vaisseau de transport. Officiellement, selon les autorisations, il s'est posé pour faire du commerce de gros.

Voyons c'est grossier. Du commerce de denrées de luxe et rares à la limite? Masi du commerce de gros pour ce petit cargo lourdement armé? Se penchant sur son datapad, elle fait une recherche sur les utilisations possible d'un tel modèle.

Convoyage de passager et de marchandise pour un particulier, contrebande, esclavage.... Mais du commerce de gros? Il n'y a aucun précédent.

Repassant à un autre fichier, la jal shey regarde qui a donné l'autorisationet qui a inspecté la cargaison du véhicule. Ensuite, elle entre dans l'ombre du cargo et y reste 3 bonnes heures à inspecter le véhicule des mains et des yeux. Et ce qu'elle y voit la fait frissonner des pieds à la tête. Nous passeront les détails de tout ce qu'elle y a découvert et vu. Mais, il y a un cheveu blanc au sol. Un unique cheveu blanc qu'elle ramasse avec précaution pour analyse ADN.

Mais c'est une Herebeth songeuse qui descend et qui fait mettre un scellé sur les accès du cargo. Puis, elle va chercher ses effets personnel au Phoenix et retourne au palais, monter un dossier sur ce qu'elle a découvert. Ca s'annonce gros.

De retour dans sa chambre, Herebeth compile soigneusement les indices et les preuves qu'elle a retrouvé, tout en réfléchissant a une façon de présenter ça aux militaires pour qu'ils ne prennnent pas la mouche encore une fois. L'astuce est de présenter cela de façon a ce qu'ils croient que l'initiative viennent d'eux.

Regardant l'horloge, la jal shey voit qu'il sera bientôt l'heure. Aussi s'habille telle soigneusement. Sa tunique ceremonielle étant ruinée, la jeune Kiffar opte pour ses plus beaux vêtements. Un pantalon de cuir tigré de Kiffu avec une ample tunique d'un blanc immaculé. Une ceinture de médaillons d'argent gros comme son poing maintient son double lame à sa hanche. Une paire de sandales complètent l'habillememt. Ses long cheveux d'argent liquide son retenus lâchement sur ses épaules par une longue lanière de cuir blanc. Avant de partir, elle asperge son visage fatigué d'eau fraiche.

Conduite par un page, la Diplomate arrive juste avant Lane et sa sœur . Un sac a la main contenant trois dossies. Un pour chaque. Mais elle les montrera quand ses hôtes en manifesteront l'intérêt, sinon après le digestif. La jal shey salue chacun d'eux par son rang et son titre.

-Veuillez pardonner mon presque retard

Dit elle a la blague.

Et elle n'a pas le temps de s'asseoir que le padawan arrive sur ses talons. Avec classe et dignité , Herebeth attend d'être présentée

Cela faisait un quart d’heure que le Général attendait dans la grande salle à manger du palais, une vaste pièce décorée richement, comme toutes celles du palais où se déroulaient des rendez vous officiels d’ailleurs. Un luxe omniprésent auquel il finirait par s’habituer, c’était très loin d’être désagréable, juste étonnant les premiers jours. Il y avait un haut et magnifique plafond, un mur auquel pendaient d’immenses toiles en l’honneur d’Onderon, une d’entre elle représentait Talia après sa victoire sur le Général Vaklu. Une large table avait été montée, vaisselle en argent, coupe en cristal décorées à l’or fin, des serviettes pliées de façon à représenter des cygnes, une nappe blanche sur laquelle des chandelles avaient été posées, une vision stricte mais néanmoins noble, un véritable chef d’œuvre. Un long instant il attendit seul, des serviteurs tournant autour de lui pour s’assurer qu’il ne manqua de rien.

Puis arrivèrent les premiers convives, le général Dullhom, l’amiral Barl, un autre notable de la cité, tous prenaient place sur de confortables fauteuils en bois sombre à l’assise rembourrée et recouverte de velours rouge. Tous gardaient le silence autant que possible, il n’était pas encore temps pour discuter, et pour ce qui était des affaires courantes d’Onderon, la réunion de l’après midi avait suffit. Puis arriva Herebeth, juste à l’heure, comme il se doit, elle s’excusa de son potentiel léger retard en voyant que déjà de nombreuses personnes étaient assises, c’était plus de l’ironie qu’une véritable excuse, mais tous sourirent bien volontiers. Elle était ravissante comme toujours, noble, tenant sa stature de diplomate. Elle commença par saluer les convives dont elle connaissait l’identité, ceux-ci lui répondaient d’un salut calme.

Il ne fallut pas attendre plus de cinq minutes pour voir arriver, Lane accompagné d’Ashota, celle-ci sautait comme une puce, excitée comme jamais, visiblement ce repas de grande personnes l’emballait. Lane l’installa à une place vide, les serviteurs s’empressèrent de lui porter une paire de cousin pour qu’elle soit au niveau de la table. Lane s’assit à la dernière place vide, juste à coté d’Ashota. Le silence froid était presque mortel... Lane pour le brisé dit.

"Bonsoir messieurs...mesdames..."

Ashota trop heureuse de pouvoir parler enchaina

"Bonsoir Lane!"

"Chut Ashota..."

Certains ouvraient de grands yeux se demandant quel sens pouvait bien avoir ceci. Le Général lui souriait, décidément, ce Lane jouait bien son rôle de chasseur de primes un peu à coté de la plaque... Les sept convives étaient là, le Général en bout de table présidé cette assemblée. Il prit la parole sans se lever de sa chaise contrairement aux usages, Herebeth en semblait contrariée, Lane n’avait tout simplement aucune idée des usages en cours pour les réunions officielles, c’était une première pour lui.

"Bonsoirs... Avant toutes choses, je tenais à vous remercier d’être venu ce soir. Pour ceux qui ne se connaitraient pas encore je vous présente le général Dullhom, premier maître (après moi) de l’état major de forces armées d’Onderon."

L’intéressé se leva.

"L’amiral Barl, leader des forces aériennes de notre armée et fidèle conseillé attaché au trône."

Il fit de même.

"Mon frère, Jam Von Kriegenhoff, en charge de l’approvisionnement d’Onderon."

Une nouvelle fois Herebeth eu un regard inquiet, de l’air de se demander si le Général avait l’intention de placer les siens à toutes les positions clés... En réalité Jam était en charge de cette tache bien avant la mort de la Reine Talia, mais ça elle ne pouvait le savoir. Il avait été l’un de ceux qui avaient le plus encouragé la candidature du Général. Pour sa part il était bien moins fort d’esprit et moins fin que son frère. Tout bonnement le servait il avec une fidélité sans égale. L’homme se leva saluant de la tête.

"Voici Herebeth du clan du dragon, rattachée à l’ordre Jal Shey, ici en qualité de conseillère et d’enquêtrice sur la tragique mort de la reine Talia."

Elle se leva salua, illuminant la pièce.

"Et enfin voici Lane El-Rinae, chasseur de primes indépendant, que j’ai embauché pour mener également cette enquête."

Lane voulu se lever, mais dans un faux mouvement causé par le stress, il glissa, retombant sur sa chaise d’un air surpris, le visage prenant une couleur qui exprimait bien son désarroi. Herebeth semblait effarée par ce jeune homme... Le Général sourit, et reprit.

"Ainsi que sa petite sœur Ashota."

Lane s’empressa de poser sa main sur la jambe de la jeune fille la serrant pour qu'elle se taise, il tenait absolument à ce qu’elle évite de dire une bourde du genre, *depuis quand t’es chasseurs de primes Lane ?* ou *T’avais pas dit que j’étais plus ta petite sœur ?* Mais fort heureusement elle garda le silence...

"Bien, maintenant je pense que le diner peut commencer."

En un clin d’œil, les serviteurs se pressèrent apportant une vingtaine de mets des plus raffinés, et ce n’était que l’entrée.

Le manque de respect flagrant au protocole ne manque pas d'étonner Herebeth. Même si elle n'en laisse rien paraitre. Ceci va du général qui ne se lève pas lorsque ses invités arrive, la plus élémentaire courtoisie dans environ le trois quart de la Galaxie, aux présentation de sa fratrie aux poste clef du pouvoir.

Néammoins, la jeune diplomate se garde t'elle de juger trop vite. Sourire serein aux lèvres, elle répond aimablement à ses hôtes. Elle n'est pas ici pour faire un esclandre diplomatique mais pour, en premier lieu, trouver le meurtrier de la Reine Talia. En second lieu, trouver une alternative viable à la dictature qui commence à se pointer le bout du nez. Les pires dictateurs ont toujours eu les meilleures intentions du monde. Mais l'idéalisme quelle quelle soit est mauvaise conseillère du gouvernement.

Mais la gamine aux côtés du chasseur de prime attire son attention. Bénis soient les enfants dans La Force. Ils ont toujorus une telle force d'adaptation et de survie. Attendrie, la jeune conseillère jette un regard à intervalle régulier sur la petite, histoire d'être vraiment sûre qu'elle est bien. Et Surtout pour vérifier si son intuition qu'elle n'est vraiment, mais vraiment pas la soeur de l'autre est juste. Leurs traits sont tellement différents. Prenant une grande inspiration discrète, La Jal Shey s'ouvre aux fluctuations de La Force dans la pièce. Ce n'est pas une technique invasive des esprits, juste une facon convenable de pouvoir sentir les vibrations émanant de chaque individus. Empathie de base.

La petite émane de curiosité pure... Petite qui la fixe étrangement. Herebeth lui rend son regard.

Pourquoi elle nous regarde la dame? Elle préfère nos assiettes?

Léger rire de la diplomate qui laisse se faire servir une entrée de la place, dont l'apparence ressemble à un carré de fondue parmesane de couleur violette. Sourire qui mettrait en confiance un rancor enragé.

Non merci, je suis bien aise de ce que j'ai.

Une salade d'algue suit, mais elle fait un non discret de la tête. Le serviteur passe au suivant. La Jal Shey déplie sa serviette.

Et elle reporte son attention sur le Général Von Kriegenhoff. La bienséance voudrait qu'elle lui dise quelque chose, mais ce qui émane du militaire l'en empêche. Donc, tant qu'à avoir l'air idiote, aussi bien se taire. L'homme apporte donc une distraction bienvenue.

Dîtes-moi Herebeth...puisque nous allons enquêter ensembles...comment se passe votre enquête jusqu'à présent?...

Elle n'a aucune hésitation, parce qu'il le fait exprès, elle en mettrait sa main à couper. Son expression ne change en rien, à peine La Force se fait elle plus concentrée autour de Lane. Il faut choisir ses mots avec soin, laisser entendre que c'est au Général de décider de quand en parler, pas à un chasseur de prime, sans paraitre arrogante, ni s'arroger la moindre part décisionnelle des sujets abordés à la table.

Nous en parlerons quand il sera dit qu'il sera le temps Monsieur El-Rinae. Parlons plutôt de vous. Ce n'est pas trop fatiguant chasser les prime avec une si charmante soeur vous suivant? Ca doit être uen vie palpitante pour elle, non?

C'est vrai quoi, les babysitter ne courent pas les stations orbitales. Si c'est sa fille. Elle s'avance un peu, réellement intéressée par le mode de vie du ''chasseur de prime''et de sa ''soeur''

" Monsieur El-Rin...hum...monsieur Lane, avant que le général n'intervient, j'aurai aimé savoir si vous étiez ce chasseur de primes étrange dont j'ai entendu parler, celui qui ramène toutes ses cibles vivantes...car d'après ce que j'ai entendu dire, ce serait un jedi...venant de Nar Shadaa, tout comme vous... ''

C'est Herebeth qui répond, aimable.

Un chasseur de prime est tenu au secret professionnel Amiral, vous le savez sûrement autant sinon plus que les autres. Ses autres contrats ne nous concernent pas.

Dit elle, s'essuyant la bouche avec sa serviette, son regard saphir pâle laissant entrevoir une très légère irritation.

Voyez vous une lame laser à sa hanche? Moi non et ca répond à ma question. Mais moi j'en ai...

Une pression sur Lane, délicate, du style, tais toi. Elle s'étire la tête un peu, faisant le tour des convives et en voit un, un sabre laser, à la hanche du général. Le cerveau carbure, même si elle ne le montre pas sur son fier visage.

Tout comme votre Général. Et, pourtant, dans mon cas, je sais que je ne suis pas Jedi. Laisseriez vous votre rancoeur parler à la place de la raison Amiral? Voyez vous, il y a une chose que j'abhorre, c'est l'injustice. Et c'est pour la justice que je suis ici. Irez vous, sans preuves, m'immoler au bûcher?

Comme le Jedi dans le vaisseau qui a été abattu sans raison et par traitrise? Pense t'elle clairement.

Combien d'innocents ont ils été tués dans cette chasse aux sorcières que vous encouragez Amiral? Combien d'orphelins maintenant? S'ils ne sont pas conduit dans vos geôles pour je ne sais que trop. La peur est la plus mauvaise des conseillères.

Et le regard est explicite. Non, l'Amiral ne lui fait pas peur, la Jal Shey a une mission et quand bien même qu'elle serait devant le peloton d'exécution, elle ne flanchera pas.

Un diplomate sait être coulant, mais il sait aussi exprimer clairement ses opinions. Von Kriegoff et Lane peuvent sentir que les émotions liées à ce qui se passe dans els rues d'Ondéron atteingnent la Jal Shey droit au coeur. C'est un débordement de compassion et d'indignation, mêlé à de la peur pour l'avenir du peuple Onderonien.
Et Von Kriegoff doit sûrement savoir qu'elle a passé les 18 dernières heures à dégager aider et soigner les gens blessés par le crash.

Votre peuple a peur et a besoin d'être rassuré, certe. Mais ce que j,ai vu dans els rues... Ils ont autant peur des jedis que de vos troupes qui fait je ne sais quoi à tout ceux que quelqu'un accuse d'être Jedi. Descendez un peu dans vos rues Amiral et ouvrez les yeux. Parce que c'est votre tâche.

"Laisseriez-vous votre rancœur parler à la place de la raison Amiral? Voyez vous, il y a une chose que j'abhorre, c'est l'injustice. Et c'est pour la justice que je suis ici. Irez-vous, sans preuves, m'immoler au bûcher? Combien d'innocents ont ils été tués dans cette chasse aux sorcières que vous encouragez Amiral? Combien d'orphelins maintenant? S'ils ne sont pas conduit dans vos geôles pour je ne sais que trop. La peur est la plus mauvaise des conseillères. Votre peuple a peur et a besoin d'être rassuré, certes. Mais ce que j’ai vu dans les rues... Ils ont autant peur des jedi que de vos troupes qui fait je ne sais quoi à tout ceux que quelqu'un accuse d'être Jedi. Descendez un peu dans vos rues Amiral et ouvrez les yeux. Parce que c'est votre tâche."

Avec tranquillité le Général écoute les paroles de la Jal’Shey... Si ceux-ci sont sensé être d’habile diplomates, Herebeth du clan du Dragon n’a décidément pas choisi cette approche. Elle n’a sans doute pas peur d’exprimer ses opinions, mais ce n’est pas non plus le genre de l’amiral. Le général l’observe calmement.

Celui-ci en écoutant le baratin de la jeune femme s’empourpre à vu d’œil, ce n’est pas de la honte, très loin de là, pourquoi en aurait-il ? C’est tout simplement de la colère, la colère dont fait preuve la Jal Shey est aussi la sienne. Comment ? Comment est ce que cette gamine de 17 ans, qui n’a jamais eu qu’à agir selon son gré, sans rien avoir à organiser, peut elle le juger ainsi ! Lui qui depuis le début de la crise organise les secours. Et elle ose le juger ! Lui qui se donne sans compter pour son peuple. Il ne comprend même pas ce qu’elle cherche à sous entendre avec ses histoires d’orphelins emprisonnés, mais il prend ça pour une suite logique du délire de l’utilisatrice de la Force. Et puis elle menacer ! Dans le temple même du peuple d’Onderon ! Oser lui présenter son sabre laser comme s’il devait s’en sentir menacer. Il n’est pas du genre à se laisser faire, il ne se laissera pas faire ! Il se lève et fait face à la jeune effrontée.

"Comment osez-vous misérable ?! Vous êtes arrivée ici hier et vous prétendez déjà parler au nom du peuple d’Onderon ? De qui vous moquez vous là ? Vous êtes bien semblable aux autre jedi ! Tous les mêmes vermines, à vouloir dominer à la destinée de la galaxie en niant la volonté du peuple pour imposer la leur ! Et vous parlez d’injustice ?! Etait-ce la justice que de spolier le peuple d’Onderon de sa légitimité sur Dxun ? Etait-ce la justice que d’assassiner son altesse pour en conserver la possession ? Est-ce votre justice que de mener des attentats sans nom contre les faibles ?"

Il marque un silence qui prouve la tension, fixant la Jal Shey dans les yeux, elle ne dit rien. Il reprend, toujours aussi enflammé.

"Et vous prétendez ne m’avoir pas vu ? Osez affirmer que vous n’avez vu aucun soldat aider notre peuple dans la détresse dans les rues de notre cité poignardée par les vôtres ! Savez-vous quelle organisation cela demande de conduire de tels secours et de maintenir la paix ? Non ! Vous l’ignorez ! Vous n’en avez tout bonnement aucune idée. Vous jugez et agissez à votre guise ! Vous en a-t-on empêché malgré tout ce que les vôtres nous font subir ? Alors ouvrez les yeux, vous ! Nous vous avons permis de mener votre enquête et de mener tous les actes qui vous semblaient bon. Nous ne sommes pas insensibles à l’aide que vous avez pu apporter à notre peuple ! Mais si vous êtes ici pour agir contre les nôtres et nous dresser les uns contre les autres, je pense qu’il vaudrait mieux pour vous de quitter notre planète et retourner voir vos camarades Jedi !"

Elle ne répondait rien... Seul dans son regard restait une certaine haine vis-à-vis du militaire, mais rien ne lui aurait fait moins d’effet que ce que ressentait la jeune femme.

"Jusqu’aux dernières nouvelles, le gouvernement indépendant d’Onderon est le seul à avoir la légitimité pour châtier les monstres qui s’en sont pris à nous. Alors gardez vos faux sentiments et vos appels à une prétendue chasse aux sorcières pour faire ce pour quoi vous prétendiez être venue. Enquêtez avec objectivité ! Et les jedi s’avèrent coupable de ces crimes, comme le prouvent pour le moment toutes nos constatations, sachez agir."

Piqué dans son orgueil la conseillère s’apprête à saisir son arme. Lane s’enfonçait dans sa chaise, se demandant s’il n’aurait pas mieux valu pour lui que la Jal Shey se taise... Ashota pour sa part commençait à pleurer, elle sentait les émotions qui se déchainées dans la tête de la Kiffar, elle ne comprenait pas pourquoi... Lane ne savait pas trop comment la calmer, ça dépassait sa compétence. Même s’il ne comprenait pas les raisons des larmes qui s’écoulaient sur les joues de la petite fille, le Général ne pouvait les tolérer. Se dressant à la Force de ses bras sur la table il se mit debout affirmant avec force

"Silence ! Assoyez-vous tous les deux ! Je ne saurai tolérer une telle conduite dans ces lieux !"

Puis ses bras défaillirent et il s’effondra dans son fauteuil, épuisé par son effort. Tous le regardaient, son frère s’état même apprêté à se lever pour venir l’aider. Mais il n’eu pas le temps de faire, le général Dulhom avait pris la parole, d’une voix calme et posée.

"Dites-moi cher... Lane... Comment vous et votre charmante sœur avez-vous appris la tragédie de laquelle nous sommes victime ? Avez-vous eu des échos sur la façon dont le peuple de Nar Shadaa a-t-il ressenti notre drame ?"

Un petit peu plus, et elle lui faisait avaler son double lame, et sans l'allumer. L'arrogance de l'Amiral couplé à tout ce qu'elle a ressenti comme souffrance dans ces dernières heures. Herebeth est jeune, et elle provient d'une race aux origines guerrières.

Et cet imbécile obtus est manifestement indigne qu'elle se salisse les mains dessus.

Silence ! Assoyez-vous tous les deux ! Je ne saurai tolérer une telle conduite dans ces lieux !"

Telle conduite? On parle de selui qui n'est même pas foutu de respecter le protocole de sa propre planète là. Manifestement, Onderon est pourrie. Mais quand il s'effondre dans son fauteuil, le saphir pâle s'écarquille très légèrement et une vague de compassion déferle sur Kriegoff... Seulement un profond désir de l'aider. Pas de la pitié ou quoi que ce soit.

Elle s'assied et se pose une main sur ses yeux fatigués. Manière de laisser au général un peu de dignité. L,Orgeuil militaire, il ne lui en faut pas beaucoup. Mais ca éclaire des choses.

Dites-moi cher... Lane... Comment vous et votre charmante sœur avez-vous appris la tragédie de laquelle nous sommes victime ? Avez-vous eu des échos sur la façon dont le peuple de Nar Shadaa a-t-il ressenti notre drame ?

oh, excusez moi général...hum, et bien par le communiqué officiel divulgué dans la galaxie...quand au peuple de Nar Shadaa...je suis désolé de vous l'apprendre ainsi mais...comme vous le savez, cette planète est aux mains de Vogga le Hutt...et il y fait régner une telle atmosphère que les habitants sont bien plus préoccupés par leur survie...ça en a toujours été ainsi là-bas... "

* Ce fut avec un air désolé que le jeune homme prononça ses mots, sachant qu'ils étaient surement difficiles à entendre non seulement pour Dulhom, mais pour le reste des convives à cette table. Et comme pour l'accompagner dans ses paroles, Ashota qui ne s'était toujours pas remise de la violence de la dispute, vint se blottir contre son nouveau tuteur, qui afficha alors soudainement un air totalement perdu face à la réaction de la jeune fille. *

" Je vais aussi vous répondre amiral...non, je ne suis pas un jedi...et aussi j'ajouterai que ce n'est certainement pas un jedi que je vais incriminer...vous avez raison de vous méfier d'eux, ils sont beaucoup plus tentés par le vice que nous...toutefois, en y succombant ils ne sont plus jedi je tient à vous l'apprendre...votre haine envers eux est compréhensible, mais vous haïssez les mauvais...et puis soyons sérieux deux secondes, n'importe quel assassin aurait montré beaucoup moins d'évidence, vous pouvez peut-être vous dire que je suis jeune et c'est tout à votre honneur...mais je suis chasseur de primes depuis assez longtemps pour saisir la façon de fonctionner d'un assassin...ma collègue ne voulait pas vous ofencer soyez en certain...et je m'excuse de notre part à tout les deux... "

" Vous vous montrez bien aimable avec elle chasseur de primes, méfiez-vous donc comme moi de ces utilisateurs de la Force...le pouvoir peut faire perdre la tête...

Ah oui, tu n'a qu'à te regarder dans le miroir sale imbécile. Ton peuple souffre et tu te cantonne à tes vendettas personnelles.

Je ne relèverai pas l'insulte Amiral. Ca te ferait trop plaisir.

Dit elle, se redressant soudainement, droite comme un I majuscule. Elle sort les dossiers de leur sac. Se lève et donne un dossier à chaque membre de la tablée.

Veuillez pardonner mon indélicatesse si je précipite les choses, mais comme vous le savez sûrement, je n'ai dormi que très peu ces dernier 36 heures. En plus de mon enquête, j'ai aidé comme je le pouvais, avec mes pouvoirs je le reconnais, la population locale.

Elle pose le dossier devant l'Amiral, le fixe dans les yeux. Le défiant de seulement penser lui dire que ce n'était pas nécessaire. Des vies sont en jeu.

Donc, veuillez pardonner mes sautes d'humeur. Cependant, j'ai bien avancé dans l'Enquête compte tenu du peu d'heure que j'ai pu passer dessus. Et il me reste des confirmations de différents conseils à avoir. Mais ces confirmations ne seront pas tenues comme preuves, parce que non objective manifestement.

Manière de dire que vous ne voudrez pas en tenir compte. Tout comme si je vous dit que mes dons de Kiffar pourraient dépêtrer ca en 5 minutes chrono. Elle donne le dossier à Lane, puis termmine par le boss, quation de respect. Elle els laisse feuilleter. Mais si l'Amiral fait mine d'en placer une, elle commence sans hésiter.

Donc, je suis partie du raisonnement que le meurtrier connaissait les lieux. La facon qu'il a évité els caméras de surveillance est assez explicite. Ca donne deux explications. Il est soit un familier de la place, soit il s'est fait donner les plans par quelqu'un.

Selon la première hypothèse, s'il est un familier de la place, il se serait enfuit à bord d'une navette lui appartenant. Ou s'en serait octroyée une de force, bouscoulant les occupants. Ou un complice l'aurait attendu, navette prête. Mais une navette qui se prépare au décollage ne peut passer inapercue. Trop de bruit et de vapeur.

Selon la deuxième, s'il s'est fait donner les plans, il doit avoir fait plusieurs aller retour. Le complice ou les complices doivent avoir une connexion avec l'astroport. Parce que j,aui jeté un oeil sur les lois. Et tout navire marchand accostant plus que 3 fois en une année doivent avoir un permis de commerce.

Pourquoi un navire marchand? Tout simplement que ca passe plus inapercu au sein de cette grande cité qu'une navette personnelle. J'ai regardé les statistiques du spatioport. 75% des navires qui accostent font du commerce. 10% des navettes personnelles, 7.5% des navires militaires et le reste est du gros tonnage.

Donc, me basant sur ces hypothèses, parce qu'il faut bien commencer quelque part, j'ai compulsé les données du spatioport. J'ai cherché les navires marchands qui n'ont pas de permis de commerce. Plusieurs noms ont attiré mon attention, et j'ai fait des vérifications auprès de chacuns d'eux. Mais il y en a un, le mistress of space, qui s'est révélé intéressant. Autant par son vide complet, ce qui, pour un navire de commerce est assez inhabituel, que par le fait que personne de l'équipage n'était la pour surveillerle vaisseau. Vaisseau enregistré au spatioport comme étant rempli de marchandise de luxe.

Elle leur fait signe de tourner la page, il y a la réponse du fabricant qui dit que aucun navire de ce numéro de série est en circulation

Celui au numéro le plus près a été déclaré perdu corps et bien voilà 6 mois. Et la première visite de ce navire date de 5 mois, comme il est dit dans le dossier. Je ne suis pas experte dans le domaine, aussi me suis je contentée de mettre le dis vaisseau sous scellé en attendant vos experts informatiques pour analyse approfondie des systèmes du vaisseau, Amiral.

Sur la dernière page, il y a la photo de la navette à bord de laquelle le Meurtrier s'est enfuit.

Cette navette est arrivée même pas 24 heures avant le meurtre sous le nom de Fantasy of Blood. Son numéro d'identification a été endommagé lors du transfert. J'aurais besoin de votre aide, Amiral, pour le retrouver. Le Meurtrier est arrivé et est parti avec deux navettes différentes. Donc l'hypothèse de l'habitué de la place ne tiens pas la route. Si nous trouvons l'historique des navettes, nous serons plus à même de trouver qui.

Serait il possible, Amiral, de faire visionner les vidéos du spatiodock correspondant à ces deux navettes?

Lasse, elle termine en ces termes.

Le peu de temps imparti ne m'a pas permise de faire mieux messieurs. J'espère seulement vous avoir donné de bonnes pistes.

Se rasseyant à sa place, elle fait signe au serveur de la desservir. Elle n'a plus faim. Mais elle note Ashota et un beau sourire fleurit sur son visage.

D’un geste rapide, qui répondait à un regard ferme du Général, l’Amiral avait accordé à la Jal Shey de visionner les vidéos du spatioport. C’était son temps qu’elle perdrait. Les hommes de l’Amiral avaient déjà décortiqué toutes les images des derniers jours, les médiocres documents en noir et blanc n’avaient rien livré de concluant.

Lentement, sans dire un mot, une valse de domestiques s’emparent des assiettes dans un ballet des plus nobles. Le silence règne un moment, on digère les mots de la Jal Shey, ils digèrent tout court d’ailleurs. Le Général feuillette le livret que la Jal Shey lui a remis, Dulhom toujours aussi calme qu’à son habitude sirote un verre alors que calmement un serviteur attend qu’il ait fini. L’amiral jetait un regard un brin sceptique sur le document. Le frère du général n’a pas de dossier, il n’était toujours pas prévu au nombre... Et après tout il n’est pas chargé de l’affaire. Il regarde les autres. Toutefois son rôle de responsable de l’approvisionnement impose qu’il ait un minimum de connaissances sur les vaisseaux en charge du transport de marchandise. Malgré ce il garde le silence un temps. Il doute que cela ait un quelconque intérêt... Et pourtant. Son frère le regarde, il n’aime pas ça, lorsqu’il le fait il a l’impression qu’il peut lire en lui comme dans un livre ouvert.

Mais c’est le Général qui prend le premier la parole.

"Je ne suis pas convaincu qu’il faille oublier l’hypothèse d’un habitué des lieux... Malgré qu’ils se soient emparés de la Lune de Dxun, les jedi étaient toujours les bienvenus au palais. La reine bien que ferme sur la restitution de notre territoire pensait que par la négociation, les jedi accepteraient de se plier à la légalité, ne nous spoliant pas... Nous avons malheureusement vu où cela nous a conduit..."

Le Général le fixe, d’un air de lui demander d’en venir à sa théorie.

"Bien. Puisque vous en êtes aux extrapolations, ma théorie est simple. Depuis que nous réclamions la restitution de Dxun -ou du moins un payement pour cette occupation-, l’ordre jedi n’avait visiblement plus l’intention de nous remettre dans notre bon droit, apprendre que la reine attendait un héritier et que donc la lignée royale et les revendications ne s’arrêteraient pas, les jedi se sont dit qu’il était temps de passer à l’action. Le temps pour tenter un coup de force pour faire tomber le gouvernement d’Onderon et pour cela il fallait un coup d’éclat, qui puisse marcher sans le moindre risque de faille et leur permette à coup sur de s’emparer des reines du pouvoir. Je pense que n’importe quel Jedi pour le peu en connaissance des lieux aurait pu s’introduire dans le palais. Nous savons qu’il est passé par la partie administrative du palais, le meurtrier est passé par les archives, où il a d’ailleurs tué notre vénérable archiviste... Pauvre Lucia... Il n’aurait eu aucun mal à s’y faire indiquer sa destination. Le meurtre de sa majesté ne fut ensuite qu’une formalité. Nous savons que le criminel était armé d’un sabre laser, les blessures sur les corps des malheureux factionnaires ne laissent aucun doute là-dessus. C’était sans doute un complot, la présence du jedi Folk prouve qu’ils étaient aux moins deux dans la chambre. La reine prise au piège, mais ce que les conjurés ignoraient, c’était sa nature résistance, elle s’est défendue. Folk est mort dans la lutte, -sans doute le dernier des gardes trouvé dans la chambre fut il le dernier defenseur de sa majesté, et nous l’honorerons comme tel- leur projet de coup d’état sur Onderon tombait à l’eau. Pour se venger le jedi s’est sans doute déchainer sur la reine. Le criminel, ou les, du moins nous n’en avons vu qu’un s’enfuir –cela couvrant sans aucun doute la fuite plus discrète d’autres membres du complot-, ont cru qu’il suffirait de décapiter notre planète pour s’en emparer. Heureusement nous avons su nous montrer forts et faire échouer leur lâche tentative."

Il sous entendait par là que la jeune femme abandonnait certains éléments clés trop facilement. La Jal Shey allait sans aucun doute se mettre à crier contre le discours du militaire, mais Lane, qui se sentait plus libre depuis que Ashota n’était plus directement dans ses pattes, fut le premier à réagir.

"C’est absurde ! Quel intérêt aurait eu les jedi à laisser autant de mort sur leur passage ?"

"Sans doute voulaient-ils brouiller les pistes. En multipliant les voies d’approche ils s’assuraient d’un succès à priori facile et ils pouvaient éloigner les soupçons..."

"Mais si les liaisons entre Onderon et Dxun sont aussi aisées que vous le prétendez, pourquoi est ce que les jedi aurait ne seraient ils pas venu avec leur navette ?"

L’amiral aurait sans doute persisté dans sa théorie du complot jedi et la volonté de brouiller les pistes, il y avait une certaine logique dans sa pensée, difficile de l’en faire démordre. Mais ce ne fut pas lui qui répondit. Mais Von Kriegenhoff... Jam Von Kriegenhoff.

"Mais... le Fantasy of Blood est un vaisseau Jedi."

La surprise régnait visiblement.

"Comment ?"

"Oui il s’agissait du vaisseau du capitaine Noguar Folk. Le jedi qui depuis plusieurs mois accompagnait la reine. Je n’ai jamais entendu parler de votre Mistress of Space, pourtant je vois passer tous les documents au sujet des vaisseaux approvisionnant la planète, mais le Fantasy of Blood est une navette revanchiste qui fait... Enfin faisait fréquemment la liaison avec Dxun."

L’amiral prit un sourire naïf de victoire, pour lui tout s’imbriquait. Conforté dans son intime conviction, il aurait besoin de preuves sérieuses pour en changer.

"Tu en es sur ?"

"Bien sur !"

"Et pour le Mistress of Space ?"

"Madame, -veuillez m'excuser d'avoir oublié votre nom- a parfaitement raison sur la législation. Sans doute une première visite. Mais c’est étrange que je n’en aie pas entendu parler... Les marchandises de luxe sur Onderon, ce n’est pas courant. D’ailleurs... Il n’est plus courant de recevoir le moindre vaisseau. Depuis le meurtre, Onderon est comme isolé. Nous ne recevons presque plus de livraisons depuis d’autres planètes. Les fournisseurs refusent d’honorer leurs commandes, ils ont entendu dire que notre gouvernement risquait de tomber... Et la République refuse de nous venir en aide. Ils prétendent n’avoir aucune autorité sur les fournisseurs. Et nous ne pouvons pas négocier de contrat sérieux avec les Hutt qui sont prêts à propager des rumeurs contre notre économie pour nous ruiner dans leurs marchés. Si ça ne vous dérange pas, j’aimerai que l’on règle au plus vite cette situation, car nous allons bientôt manquer des biens les plus essentiels."

Herebeth lève le menton.

Comme vous pouvez le noter. Je n'ai dit ni Jedi, Ni sith ni quoi que ce soit pour le Meurtrier. Je prends soin de rester neutre sur la question. Et ce Princess of blood, ce n'est pas les traditions Jedis de nommer leur vaisseau ainsi. Mais comme je vous disais que je ne négligeais aucune option, j'ai envoyé la description du navire ainsi que le nom à tout les spatioports du secteur, en plus qu'à tout els états majors.

Et inspire profondément pour garder son calme.

La théorie d'un assassinat Jedi n'est pas à écarter, mais ne cadre pas avec les règles des Jedis. Je suis Jal Shey.

Dit elle, appuyant sur le mot pour ce connard d'Amiral qui ne sait pas faire la différence entre une pomme de Corellia et une Organge de Dxun.

C'est mon devoir de connaitre le plus possible sur le bout des doigts. Un Jedi assassinant un enfant sera aussitôt catalogué du côté obscur. Donc, sith. Il y a une annexe résumant tout les groupuscules impliqués, leu rorganisation générale et leur préceptes. Si les deux premiers vous sont connus, le 3e risque d'être instructif. Je n'ai fais cela que pour que vous soyiez bien à même d'identifier le tout. Je garde l'esprit objectif. Tant que je n'aurai pas de preuves formelles de l'allégeance du meurtrier.

Et elle fixe l'Amiral dans les yeux.

Je me refuse d'adhérer à quelque théorie subjective que ce soit. Un sabre laser, n'importe qui peut le laisser. Des bures Jedis, ca se coud. Je pourrais vous en faire une en 30 minutes avec les moyens du bord. Je commence du début, et il faut savoir, si nous voulons rester objectif, qui EXACTEMENT a piloté ces vaisseaux. Il N'est pas prouvé que le princess of Blood n'a pas subit le meme sort que le mistress of space.

La tête redressée, l’air fier, la Jal Shey fait une remarque. Une veritable diplomate se serait contenter de juger comme plausible la proposition de l’amiral, tout en n’en croyant pas un mot au fond d’elle. Mais il y a pire, elle a l’air de se moquer éperdument de ce qui a été dit sur les problèmes majeurs qui menacent le peuple d’Onderon. Elle persiste comme obsédé par une idée fixe, celle de son enquête, au point d’en ignorer ce qui se dit autour d’elle. Calmement, écorchant son nom au passage, preuve de son emportement, elle sous entend que le Fantasy of Blood ne serait pas un vaisseau jedi. Pourtant lorsque le chargé de l’approvisionnement a parlé, ce n’était pas une supposition. C’était une affirmation. Un tel mépris le surprend. Quiconque serait capable de lire sur les lèvres aurait clairement vu celle de Jam prononcer silencieusement.

*Traitez-moi de menteur tant que vous y êtes.*

Mais il garde son calme. La fille les yeux fixés contre celui qu’elle a autoproclamé son ennemi, ne le voit pas. Il écoute la Jal Shey faire son speach, rien d’intéressant pour lui. Mis à part qu’elle se moque au plus haut point de ce qu’il a pu dire sur la situation de la planète. Pas étonnant pour une étrangère. Plus venant d’un disciple du coté clair de la Force. Encore plus de la part d’une jeune femme qui est descendu dans les rues de la cité pour aider la population dans la détresse. Sa façon de faire donne une nouvelle lecture à ses actes. Dans le mépris avec lequel elle s’adresse à certain, il semble probable que tout ceci n’ait été pour elle qu’une façon de s’acheter une conduite, de se donner le beau rôle en aidant les plus nécessiteux, tout cela dans son propre intérêt plus que dans le leur. Autour de la table, le responsable de l’approvisionnement n’est pas le seul à avoir ce sentiment. Certains en semblent gênés, ayant du mal à croire à ce qu’ils constatent. Même le Général est dans le doute, en déglutissant lentement pendant que la jeune femme arrogante poursuit son discours, il souhaite avoir tors. Après sa façon d’agir, son histoire sur les préceptes jedi glisse sur les Onderoniens comme la pluie sur les plumes d’un canard. Ses histoires de sabre laser et de bure son sans aucun doute vrai, mais ils voient mal qui aurait pris la peine de créer une supercherie aussi énorme pour couvrir un crime visant à s’emparer des rênes du pouvoir. Et quel être mis à part un jedi serait capable de réaliser un bond aussi important que celui qui a permis au meurtrier de passer l’enceinte du palais. A vrai dire, un seul l’a écouté avec attention, l’amiral. Traquant la moindre faute que pourrait commettre la jeune femme, il n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds par une gamine mal élevée. En d’autre lieu et d’autre circonstance, il l’aurait déjà enjoint à quitter les lieux sur le champ, mais là il savait préserver une certaine tenue. C’est son devoir de soldat d’obéir à son chef, les ordres sous entendus de celui-ci sont plus que clairs. Jam Von Kriegenhoff n’est pas aussi respectueux pour ces règles. Le repas étant terminé et voyant que le débat tend à ignorer son domaine, qu’il semble même indésirable aux yeux de la Jal Shey, il s’apprête à se lever quitter les lieux avant qu’elle n’ait fini de parler. Il comptait bien de cette situation pour discuter de l’avenir d’Onderon avec cette conseillère qu’il croyait pouvoir être de bon conseil. Mais le constat qu’il a fait est clair. Il conviendra mieux d’étudier ça en commission le lendemain. Mais alors la jeune femme se tait. Plus que nul autre il sait que le temps presse, alors, avant d’abandonner le morceau et de retourner à ses appartements, profitant d’un nouveau silence il pose sa question. Les yeux fixés sur son frère, ignorant la Jal Shey qui ne semble pas intéressée par cela, la petite fille et le chasseur de primes qui n’a probablement que peu de compétence en ce domaine, l’amiral qui est focalisé sur son enquête et Dulhom qui n’a rien dit depuis un moment.

"Que va-t-on faire pour Onderon ?"

Après les propos emporté de la kiffar, certains ont du mal à faire le lien. Seul le Général semble parfaitement suivre son frère dans ses propos. Posant ses doigts sur son nez, il respire avant de prendre la parole.

"J’ai... Reçu une proposition à ce sujet..."

"De la République ?"

"Non. Le chancelier semble empêtré dans de sombres affaires, je n’ai même pas pu l’avoir en personne. Sa jeune assistante m’a laissé peu de chance sur une prochaine intervention massive pour nous soutenir. Des sénateurs craignent une crise d’ampleur galactique après la mort de Talia, et apparemment des événements récents leur donnent raison. Non... Cette proposition m’a été faite par Dark Tellur."

"Quoi ? Les sith ?"

"Oui ! Ils sont selon lui prêts à nous apporter le soutien nécessaire dans cette période difficile et à nous apporter les fonds nécessaires pour relancer et redresser notre économie meurtrie."

Beaucoup auraient des choses à dire, mais leur grillant la politesse, l’amiral tire le premier.

"Vous n’y pensez pas ! Nous n’avons pas résisté aussi longtemps au jedi pour nous jeter dans leurs griffes avec une ruse aussi grossière ! Ces histoires de jedi noirs, quelle plaisanterie. Vous savez très bien qu’ils ne sont qu’une part du complot Jedi. Ils ont déjà tenté de nous avoir avec cette illusion au cours des années passées. Si leur lutte interne pour le pouvoir n’avait pas causé leur échec, nous serions sans doute déjà soumis à leur joug !"

"Les sith n’ont rien des jedi !"

"Mais ouvrez les yeux bon sang ! Les historiens ne se sont ils pas accordés pour désigner l’ère que nous venons de vivre comme la Guerre Civile des Jedi ! L’ordre n’a-t-il pas reconnu que ces –prétendus- sith étaient des membres sortis de leur rang pour s’emparer du pouvoir ?! Jedi et sith ne sont qu’un ! Se rendre aux uns, c’est se rendre aux autres, nous devons continuer à nous dresser face à eux !"

"Vous disposez peut être de ressources que j'ignore mon cher Barl, mais j'en doute... Comment voulez vous faire sans crédits pour subsister ?"

Elle regarde tout ce beau monde. Ils ont tout déformé de ce qu'elle a dit, ne reprenant que ce qui fait leur affaire.

L'Amiral a raison sur ce point. Donner au Sith ce que vous refusez aux autres sera le début d'un conflit ouvert. L'inverse sera probablement la raison d'un autre régicide...

Elle marque un silence. Histoire que tous puissent encore paranoier sur elle...

Je ne ferai aucune appréciation personnelle de la chose. Pour ma part, je veux éclaircir le Meurtre de la Reine au plus vite. Pourquoi?

Après avoir balayé l'assemblée du regard, la Jal Shey fixe Von Kriegenhoff dans les yeux, lui ouvre ses sentiments le plus qu'elle peut. Il est réceptif à La Force, elle le sait.

Il peut ressentir ce qu'elle a ressenti dans les rues, la peur, l'incompréhension. la douleur. L'instabilité. Si ca ne se règle pas vite, il y aura une guerre civile. La méfiance envers tout ce qui peut porter une arme, quelle qu'elle soit. L'instabilité laissée par la mort de la Reine Talia.

Et c'est une voix vibrante de sincérité qu'elle conclus, tout en lissant les cheveux d'Ashota.

Je suis jeune... Inexpérimentée certe, mais j'ai un coeur et j'ai des yeux. Ce qui se passe sur Onderon me touche comme s'il s'agissait de ma propre famille. Je ne me bat pas pour des évidences, ni pour des intérêts politiques, mais pour le bien de tout les gens qui arpentent cette planète, vous compris. Je vais vous poser une seule question, en toute objectivité, sans tenir compte de l'enquête ou de rien.

Elle ne lâche pas les yeux du big boss. Elle le laisse lire en elle comme dans un livre ouvert, y fouiller à sa guise. Lane et Ashota aussi, peuvent. Elle les laisse voir ce qu'elle a vu du meurtre de Talia par ses capacités de Kiffar, ce qu'elle a vu en touchant l'intérieur du vaisseau. Des déductions qu'elle en a tiré. Des déductions, mais aucune preuves. Donc, qu'elle ne peut pas aprtager sans se faire lyncher parce qu'ils vont penser qu'elle y a trempé.

A qui, en toute honnêteté, cette situation serait t'elle profitable le plus? Pour ma part, j'ai l'impression que la hyène a bouffé la lionne et le lionceau et que maintenant elle attend patiemment que la panthère et le lion se bouffe pour pouvoir ramasser les gazelles. Mais je n'ai aucune preuves tangible c'est vrai, donc aucune voix au chapitre.