Le Général écouta la Jal Shey prendre la parole, ses premiers mots furent des menaces sur la potentielle alliance avec les sith, en deux mots, si le Général ne mettait pas le petit doigt sur la couture du pantalon, laissant son peuple agoniser, les mondes de la République lui déclareraient la guerre... Ceci n’avait rien de personnel, c’était une possibilité, la République tirerait sur ses anciens citoyens sans sourciller... On avait déjà vu ça par le passé. Mais se mettre à genoux sous ce genre de menace n’est pas le genre de Von Kriegenhoff. Il est un combattant, et sa volonté, ainsi que celle de faire le meilleur pour son peuple, ne sont pas des détails pour lui. Et le mieux n’est dans l’immédiat pas du coté de la fédération galactique

Il sait très bien comment cela se déroule dans ce genre de situations, il est loin d’être naïf au point d’espérer un soutient sans faille, lorsqu’un peuple laissé en marge doit faire appel à la République pour résoudre ses problèmes, il n’a que peu de chance de se faire entendre. Depuis la rupture des contrats d’approvisionnement à la mort de Talia et le tremblement que cela a provoqué, depuis que le choc a lézardé les bases même d’Onderon, coulant les plus petits des transporteurs qui faisaient la liaison, plus personne, mis à part des prédateurs tels que les Hutt, ne veut avoir à faire avec cette planète à l’intervalle entre deux mondes. Et lorsqu’on n’a pas l’appui financier nécessaire, difficile de survivre, pour cela il faut une aide. La République pourrait la fournir, il n’en doute pas... Seulement si le peuple pouvait tenir des années pour cela. Dans l’immédiat la myriade des sénateurs, obnubilés par leur intérêt et celui de leur monde, ne dépenseraient pas leurs deniers pour sauver un monde aussi peu peuplé et développé mais aussi et surtout d’aussi faible importance dans la galaxie. C’est déjà vrai en temps de paix, mais en temps de guerre cela est la règle générale. Pourquoi apporterait-on de l’aide à un tel monde ? Alors on le menace, on lui propose un parachute troué pour amortir sa chute, tout cela pour s’écraser plus lamentablement, voir la fin venir. Il sait bien que quel que soit son choix pour Onderon, nulle aide est gratuite, qu’un jour il faudra payer, mais de là à se saborder dans une alliance en déclin qui lui a déjà montré ses limites. Il se doute que c’est un sombre avenir que celui que lui offrent les sith... Mais un avenir.

Puis elle revint sur le meurtre de la reine, après tout c’est pour ça qu’elle était là. Elle ne voulait pas participer a la défense de l’alliance Républicaine pour Onderon, peut être est elle consciente de la réalité de cette association et ne veut elle pas poignarder ce monde dans le dos. Un point positif aux yeux du Général... La Jal Shey semblait plus détendue, elle parlait plus calmement, elle fixait le chef d’état avec une certaine confiance, un sourire, les yeux dans les yeux. Il la sentait qui chatouillait son esprit, mais il était suffisamment fort pour la rejeter. Il ne voulait pas risquer de se faire manipuler. Il n’a jamais rien compris à ces histoire de Force, ce qu’il en sait ne dépasse pas le commun des mortels. Il sait que c’est un pouvoir inné qui donne aux jedi certains pouvoirs psychiques, une sorte de magie qui a fait d’eux ce qu’ils sont devenus à l’échelle de la Galaxie. Il sait que leurs pouvoirs prennent naissance dans leurs émotions. Mais au-delà de ça, peu lui importe. Il regarde la jeune femme, un brin sceptique, elle semble bizarre dans son silence... Le prendrait-elle pour un usager de la Force ? Ce serait bien hasardeux venant de sa part. Mais bien typique des jeunes gens quittant leur temple pour s’aventurer seuls dans l’immensité de l’univers. A trop vivre en cercle fermé, on arrive parfois à en oublier les réalités du monde extérieur, que le monde ne se résume pas aux usagers de la Force. Certes le maître des lieux a une volonté suffisante pour résister aux inquisitions des visiteurs trop entreprenant, la nature par générosité l’a doté d’une certaines sagacité, mais en aucun cas il ne dispose des pouvoirs qu’elle lui prête. Certes le monde est régit par des gens doués de talents, mais cela ne fait pas de tous ceux-ci des jedi.

Puis la jeune femme parla, résumant dans une auto-flagellation l’état des choses. Mais elle parlait avec ses tripes, affirmant sa vérité, nul être doué de conscience n’aurait pu douter de la sincérité de ses dires. Il l'écouta, elle n'avait pas du tout l'intention de se méler de l'avenir de la planète. Puis, ce fut au tour du jeune Jedi. Lui avait sans doute pénétré dans l'esprit de la Jal Shey sans le vouloir, mais avait bien moins réussi à contenir ses émotions qu'elle... Mais sa question n’était pas si simple qu’elle semblait le croire... La situation bénéficiait à beaucoup de monde. Aux Hutt qui assuraient la subsistance depuis quelques jours, aux chasseurs de primes qui se précipitaient sur la planète, aux Revanchistes qui n’avaient plus à faire face au pouvoir royal soutenu par la République sur le sujet de Dxun, aux concurrents des entreprises qui venaient de faire faillite, aux mondes qui voulaient se débarrasser d’une potentielle puissance dans leur zone d’influence, aux sith qui feraient un coup de force, peut être même certains accusaient ils l’actuel gouvernement d’avoir fait tombé l’ancien... Beaucoup d’intérêts les uns face aux autres.

Mais la femme avait parlé avec ses émotions, des émotions qu’elle avait su à peu près maitriser. Mais ce n’était pas le cas pour le jeune Lane, qui, sans doute troublé par les émotions qui se déchargeaient par vague de l’esprit de sa partenaire, n’avait pu se retenir plus longtemps. Il prit la parole, visiblement agacé par la conversation, il ne devait pas se sentir à sa place. L’amiral cru que le chasseur de primes se moquait de lui.... Pas son enquête ? A lui l’homme qui depuis les premières heures se chargeait de l’affaire sans compter. Qu’avaient donc ces étrangers à s’en prendre à lui ? S’ils mettaient autant d’énergie à traquer l’assassin de la reine, les réponses ne tarderaient pas à leur tomber entre les mains. L’arrogance du chasseur de prime énervait presque autant l’amiral que l’attitude supérieure que prenait Herebeth. Remettre en doute l’objectivité de l’enquête de l’autorité d’Onderon... Avaient-ils oublié qui les avait recrutés ? Ceci était bien étrange de se comme vision des choses... Mais l’amiral n’avait pas l’intention de se lever à nouveau face à un des pseudo-enquêteurs que le Général lui avait imposé. Von Kriegenhoff pour sa part était effaré par l’attitude de l’humain, agir ainsi et créer des rancœurs personnelles était tout sauf un bien pour l’enquête à venir... Il ne pouvait savoir s’il jouait la comédie ou non... Mais il se comportait réellement en chasseur de primes, tel un homme arrogant n’ayant jamais plus que quelques centaines de crédits en poche, prêt à discuter avec une bande de mandaloriens après que ceux-ci lui aient tiré dessus sciemment. Comment discuter avec les revanchistes lorsque ceux-ci refusent de leur restituer leur lune et viennent les attaquer jusqu’au sein de leur cité. D’autre part, rien n’est plus aisé pour un Empire que de mobiliser des fonds, cela est autrement plus facile qu’au sein de la République, lorsqu’un homme a l’autorité nécessaire pour imposer ses décisions.

La porte claqua, personne ne dit rien, on avait vu partir le chasseur de prime avec une certaine surprise, un soulagement, mais aussi bien sur de l’indignation... Le diner se finissait décidément bien mal. On s’interrogeait même en silence sur l’efficacité d’une telle équipée. Triste destin que celui d’Onderon.

Herebeth regarde attentivement l'Amiral, les saphirs de son regard brumeux. Un plan tordu se forme dans son esprit, certe. Les Jal Shey n'ont pas les crédits des Siths ou des Jedis, mais ils ont ce qui s'appelle l'inventivité. Et l'influence. Ils sont éparpillés dans la galaxie, certe.

Je serais tentée de vous proposer un statut quo.

Dit elle, reportant son attention sur le général.

La précipitation est mauvaise conseillère et votre besoin est grand. Je peux vous aider à pallier aux besoins tout en préservant la neutralité de la planète.

Se redresse encore plus, si c'est possible. Elle a une certitude dans la Force, c'est que ses pairs Jal Shey ne sont pas restés inactifs.

Ceux qui ont fuit peuvent revenir. Et ils y en a d'autres qui peuvent se rajouter. Je suis certaine que les ravitaillements de première nécessité sont déjà en train de s'organiser. Il faut seulement aux transporteur lourds le temps de se faire charger et les autorisations nécessaires pour atterrir. Les autres marchands ne voudront pas laisser les occasions d'affaires que els gros porteurs leur feraient rater. Du moins le temps que L'enquête sera complétée, le statut de la planète sera préservé. Que des marchands et de l'aide diplomatique. Je suis certaines que ceux de qui vous importez suivront le mouvement de bon coeur. Personne n'aime perdre des crédits. Et des planètes nouvelles qui viendront mettre le pied ici, des occasions en or pour votre économie j'en suis certaine. Aucun utilisateur de force ne serait impliqué, et ceci pour le bon déroulement et l'impartialité de l'enquête.

Elle a un sourire lumineux, quoique fatigué.

Je pourrais faire cela avant de reprendre l'enquête, ca serait la moindre des choses négocier cela pour vous. Le climat de besoin actuel nuit à mon travail, mon maitre dit toujours qu'il faut travailler dans le calme, donc j'avoue que c'est égoiste de ma part.

Termine t'elle, autant pour alléger l'athmosphère que pour rassurer les militaires présents, c'est une perspective alléchante, accepter sans rien devoir en retour et ca n'exclue pas une alliance a plus long terme avec les Siths. Elle n'est pas assez téméraire pour redire que c'est pure folie que de s'allier avec eux. Mais elle réfléchis vite. Et la jeune kiffar est certaine que ca va donner une chance à tout le monde.

"La précipitation est mauvaise conseillère et votre besoin est grand. Je peux vous aider à pallier aux besoins tout en préservant la neutralité de la planète."

Le chargé de l'approvisionnement écouta la Jal Shey parler... Il y avait du vrai dans ce qu’elle disait... Mais aussi des choses qui lui semblaient incohérentes...

"Mais d’où comptez vous sortir de tels moyens... Même si Onderon n’est pas aussi peuplé que bien des planètes de la Galaxie, il vous faudrait une flotte entière, des centaines de gros porteurs et plus difficile encore... De quoi les remplir... Sauf votre respect, je n’ai jamais entendu parler d’une telle flotte vous appartenant. C’est temps de guerre son certes prompt aux changements. Mais je crains que vous n’ayez ni les moyens ni les ressources nécessaires pour nous aider."

"Ceux qui ont fuit peuvent revenir. Et ils y en a d'autres qui peuvent se rajouter. Je suis certaine que les ravitaillements de première nécessité sont déjà en train de s'organiser. Il faut seulement aux transporteurs lourds le temps de se faire charger et les autorisations nécessaires pour atterrir. Les autres marchands ne voudront pas laisser les occasions d'affaires que les gros porteurs leur feraient rater. Du moins le temps que L'enquête sera complétée, le statut de la planète sera préservé. Que des marchands et de l'aide diplomatique. Je suis certaine que ceux de qui vous importez suivront le mouvement de bon cœur. Personne n'aime perdre des crédits. Et des planètes nouvelles qui viendront mettre le pied ici, des occasions en or pour votre économie j'en suis certaine."

L’homme, ayant acquis une certaine expérience sur le domaine du commerce à l’échelle internationale fut empreint d’un doute... La Kiffar n’avait pas tout à fait tort... Mais elle n’avait pas non plus raison... Une aide aussi colossale, si jamais celle-ci voyait le jour aurait ses limites... Des envois aussi généreux feraient chuter le prix d’achat des ressources sur Onderon, la planète deviendrait alors une mauvaise cible pour les marchands et l’accroissement des prix à la fin de l’aide chez ceux qui reviendraient, ne serait que plus cruelle... Non il ne pouvait pas être question d’un envoie de bien... Mais ce ne pouvait pas non plus être un envoie de devises monétaires... En effet, ce serait avouer la faiblesse d’Onderon sur ce plan, la réputation de monde assisté se répandait vite, ils seraient soumis à des accords qui leur seraient très grandement défavorables... Que faire... Dans les deux cas, l'aide qu'on pourrait leur apporter ne pourrait que les desservir. Ce n'était pas faute de bonne volonté, mais dans de telles conditions, il était difficile d’entrevoir une solution... Et pourtant malgré les craintes qu’il avait à leur sujet, il y avait celle des sith, elle était clairement celle qui présentait le plus d’avantages... Le marché interne qu’ils avaient établi entre leurs mondes, régit par la seule volonté de leur état central, dominant, omniprésent, sécuritaire... Cela lui semblait évident avec son expérience, mais ce n’était visiblement pas le cas pour la Jal Shey, la preuve que l’on apprend plus sur le terrain que dans les écoles. Ou peut être n'avait elle pas conscience de ce qu'était Onderon, un monde secondaire, vivant au dessus de ses moyens grâce à un passé favorable, servi par le destin, mais ne disposant aucune ressources qui lui permettraient de sortir de l'impasse dans laquelle ils s'étaient trouvés acculés par la mort de le reine... Mais pourraient ils un jour s'en sortir ? Désespoir... L’air légèrement navré de la contredire à nouveau il commença.

"Êtes vous sur que cela puisse..."

Mais son frère le coupa.

"Je devrai m’entretenir avec Dark Tellur demain dans la soirée. Ce serait sans doute l’occasion idéale de constituer un sommet tripartite. Est-ce que cela vous dirait d'y participer ?"

L’amiral, sans dire un mot se leva, salua son supérieur, la conversation ne le dégoutait déjà que trop. Il sorti en silence, sans faire de scandale, il trouverait bien un moyen de dissiper son énervement dans d’autres conditions. Ils n'étaient plus que quatre attablés, le dîner touchait à sa fin.

Herebeth incline gracieusement de la tête, son doux sourire sur le visage.

Je vous remercie de votre invitation et j'accepte.

Elle est assez franche pour ne pas ajouter avec plaisir. Le reste du repas se termine dans une athmosphère lourde. Aussitôt que la bienséance le permet, La Jal Shey prends congé. Elle ne dit pas qu'elle est épuisée, mais ca se lit sur ses traits. Et personne ne peut dire que c'est parce qu'elle n'a rien fait.

***********

Arrivée dans sa chambre, Herebeth s'appuie au mur et se frotte le front longuement. Pendant que Lane est occupé à se faire un nid dans le bain, la Jal Shey met à jour ses notes et impressions. C'est un peu... très, décousu, mais elle se dit qu'elle mettra ca au propre le lendemain matin.

-L'état du général Von Krigenhoff a t'elle un lien à voir avec l'affaire en cours
-L'amiral est hostile à une alliance contre les siths
-Les autres militaires ont une attitude plus posée,
-Les attitudes des dirigeants sont elles suspectes compte tenu du contexte économique actuel?

Elle marque une pause, puis écrit quelques hypothèses.

Il a dû y avoir des complices. On ne peut pas atterrir au spatioport d'Onderon comme ca. Pourrait il y avoir des traces de ce complot? On ne peut pas tout effacer. A vérifier.

-Communications civiles
-Communications militaires... (a évaluer)
-Irrégularité comptable flagrante
-Vérifier l'origine du vaisseau connu comme étant Jedi.
-Refouiller le palais de fond en comble.

Quand elle repose son datapad et se frotte les yeux, Lane dort déjà. Rangeant ses affaires dans un endroit sécurisé par elle-même, Herebeth se dirige ensuite vers la salle de bain, entonnant un doux chant Kiffar parlant de guerre de clan dans de vastes prairies et d'éternité au paradis des guerriers. Détachant sa ceinture, la jal shey la pose sur le crochet à côté de la porte. Quelques coups de brosses pour redonner du lustre à la chevelure, chevelure qu'elle remonte et noue poyur ne pas la mouiller.

La tunique tombe au sol, révélant un dos couvert de tatouages tribaux noirs et argents, complexes et uniques. Chantonnant toujours, Herebeth enlève ses bottes et ses pantalons se révélant dans toute sa splendeur d'argent au regard indiscret.

Et quand elle se tourne, il peut voir que les tatouages tribaux du dos suivent les hanches et se rejoignent sous le nombril, avec un petit Phoenix d'or tatoué juste dessous, très discret. il faut, pour le voir, avoir une vue parfaite du corp de guerrière de la Jal Shey.

Monsieur Lane?

Interroge t'elle doucement, nullement gênée de sa nuditée. C'est ce qui s'appelle être à l'aise avec son corp.

Habituellement il faut de l'eau dans un bain.

Elle regarde la vaste cuve.

Il y a de la place pour deux, vous voulez partager? Nous pourrons échanger nos informations pendant ce temps.

S'il y a une caméra d'espionnage ou des micros, ils doivent baver.

Herebeth? Mais qu'est-ce que vous...

Je venais prendre mon bain, mais vous prenez la place. Dans le fond comme vous étiez, je ne vous ai pas vu, sinon je vous aurais laissé tranquille.

Dit elle aimablement, se marrant de sa gêne à lui. Mais gentiment.

" Lane, t'avais dis que tu dormais avec m...WHOAAA!!! Pourquoi vous êtes tout nus? "

La nudité est naturelle, petite Ashota. Le corp doit être chanté pour sa résistance et ses exploits.

Répond Herebeth tranquillement. Manifestement, elle serait à l'aise dans un camp de nudistes.

" Ashota retourne dans la chambre s'il te plait, j'arrive tout de suite... "

Elle fixe Lane sans trop comprendre, parce que sur Kiffar, ca arrive fréquemment, sa planète ne comporte pas une salle de bain par personne. Et les Jal Sheys étant nomade, elle n'a pas pu tester l'incongruité de cet héritage avec beaucoup de monde. Les salles de bains sont majoritairement privées.

En elle même, elle ne peut s'empêcher de le trouver mignon, ce grand jeune homme, rouge comme il est.

" Hum...est-ce que...vous pouvez vous rabiller s'il vous plait...je...j'ai pas l'habitude de voir des femmes nues... "

Oh, fallais le dire. J'agréerais volontier à votre demande, mais la robe de chambre est derrière vous.

Elle a un grand sourire, un grand sourire tellement lumineux qu'il réchauffe le coeur de Lane et allège l'athmosphère. Suivi d'un rire cristallin qui fait éclater le coeur du padawan en milliers de papillons qui s'envolent tandis qu'elle enfile le vêtement, cachant ses tatouages par la même occasion. Finit le minuscule oiseau d'or qui capte l'attention.

Je ne savais pas que je partageais la salle de bain en fait. La prochaine fois, verrouillez. Mais puisque nous sommes tout les deux là, nous pourrions en profiter pour faire plus ample connaissance et le faire ce briefing au passage. Dans votre chambre ou dans la mienne?

Dit elle, malicieuse. Elle ouvre els bras.

A moins que vous ne préféreriez la salle de bain.

Son tatouage en forme d'oiseau... Le seul dont elle ne comprend pas la signification. Les tatouages Kiffars parlent. A la fin de leur vie, il n'est pas rare de voir un individu arborer des tatouages des pieds à la tête. Cex d'Herebeth symbolisent son clan et au dos, son cheminement dans la communauté Jal Shey Cheminement dont le point de départ est le Phoenix surplombant sa région intime, donc qui symbolise la source. Elle ne s'en fait pas trop avec ca, sachant qu'elle vient d'un clan disparu.

(ici, rien ne dit que c'est vrai ni que c'est faux. Ce ne sont que les impressions de la demoiselle)

Je ne sais pas.

Dit elle, commencant à attacher le vêtement tout en s'avancant vers la chambre de Lane, qui se trouve derrière lui. Ce qui se passe ensuite est indigne d'un Jedi, d'un jal shey ou même d'un simple être vivant. C'est ce qui s'appelle se prendre les pieds dans les fleurs du tapis de bain, elle trébuche avec élégance pour tomber dans les bras de Lane, qui se retrouve sur son chemin. Le vêtement s'ouvrant de facon fort impromptue, révélant son corp pâle, glissant en partie des épaules en une vague soyeuse. Le dos a demi couvert donc, et le devant pas couvert du tout.

La Jal Shey a beau avoir prononcé des voeux, il n'en reste pas moins qu'elle a 17 ans et que le sang bouillonnant de sa race coule dans ses veines. Touchant le jeune homme, elle a quelques flash de la vie du chasseur de prime. (je te laisse les choisir)

S'immobilisant, le nez dans la tunique de Lane, elle inspire profondément l'odeur naturelle de son coéquipier imposé, ses mains brûlantes sur son corp, ce qui déclenche encore quelques visions non du pass.é, mais d'un futur possible et heu... bien, non racontable. A moins que ca ne soit les désirs d'Herebeth qui se manifestent? Un désir de passion et de partage. d'amour pur et limpide, de corp et d'esprit. Elle rougit violemment.

...

Dit la conseillère, n'osant faire un geste, de peur de déclencher d'autres visions imprévues. Gênée à l'os.

Oui, ca va...

Répond elle en se redressant, relâchant doucement Lane, ses yeux saphir pâles ayant une teinte subitement beaucoup plus foncée, comme un lac non gelé une journée d'hiver. Avez son teint coloré et sa chevelure, on pourrait presque dire qu'elle serait digne du drapeau francais *mauvaise blague*. La Jal Shey prolonge le contact un peu, à dessein. Les visions se sont taries. La Force avait un message fort à faire passer.

Herebeth se frotte la lèvre de la paume de la main, regardant subitement au sol, au plafond, partotu sauf le jeune homme. Les contacts de ce genre ne sont vraiment , mais vraiments pas encouragés. Et il y a une différence entre ce genre de situation quand on a 10 ans et quand on en a 17.

... Je heu... vais finir ma toilette et je vous rejoins.

Dit elle, se cherchant une excuse pour être seule et se recentrer un peu. Non mais putain... Ca ne devrait réellement pas être permis. Elle pose ses yeux profonds dans ceux de Lane avant d'avoir un sourire qui la fait rougir elle même encore une fois jusqu'à la racine des cheveux. Non mais, l'adolescence...

Une fois seule, elle se précipite à la porte et pose l'oreille dessus un instant, juste pour savoir ce qu'il peut bien faire. Une fraction de seconde plus tard, la kiffar se rend compte de ce qu'elle est en train de faire et se fout une baffe mentale, non mais qu'est ce qui lui prend? D'un geste vif, la conseillère verrouille la porte. On en l'y reprendra plus.

Retournant à la glace, elle se regarde bien en face. Et répète le mantra des Jal Shey jusqu'à ce qu'elle se sente plus calme.

Tu as une mission, un devoir. Ne sois pas égoiste ma vieille!!!! Sinon le côté Obscur te guette! Sois à la hauteur, Onderon a besoin d'aide.

Une petite voix lui demande s'Il y a déjà eu des Jal Shey Noirs, masi elle la fait taire sans pitié. Herebeth est comme ca, tellement occupé au bien être des autres qu'elle s'oublie au passage.

*************

C'est 15 minutes plus tard que la porte de la salle de bain se déverrouille et que la Jal Shey toque. Quand Lane ouvrira, c'est pour la voir de nouveau habillé de pied en cap. Pour ne pas qu'il soit mal à l'aise, explique t'elle s'il le demande. Pieu mensonge... C'est pour ne pas avoir à subir l'examen de ses yeux noisettes. Nin que s'il la touche, il ne rencontre sa peau...

Malgré elle, Herebeth rougit encore un peu. Pour cacher son trouble, la jal shey sort un datapad.

Voici tout ce que j'ai trouvé et qui a été prouvé pour le moment. Il reste encore énormément d'ouvrage à abattre et, entre nous, je suis jal Shey, pas enquêtrice. Mais je vous demande si vous connaissez les ... facultés de ma race. C'est ce qui m'a majoritairement guidée dans l'enquête.

C'est lié au toucher...

Explique t'elle doucement.

Les objets agissent comme des éponges. Les émotions des êtres vivants les imprègnent. Les événements marquants... Ceux de tout les jours. Si je prends la peine de me concentrer sur un objet, je suis capable d'en apprendre beaucoup. Par exemple... Je sais que c'est un Arkanien que nous cherchons, mais je n'ai aucune autre foutue preuve qu'un cheveu blanc. Je sais que le vaisseau a servi à s'infiltrer.

Elle montre le datapad d'un geste vif.

D'où que je n'en parle pas... J'ai vu la mort de la Reine Talia...

Elle pâlit d'un coup à ce souvenir, mais la Jal Shey se force à poursuivre ses explications. Il va sûrement mal le prendre. Ce n'est vraiment pas le lot du commun des mortels d'apprécier qu'on s'immisce dans ses secrets comme cela.

Parfois, c'est exceptionnel, toucher quelqu'un déclenche des visions... Ca devait être votre linge, chargé d'énergie... Je ... suis désolée d'être entrée dans votre intimité comme cela. Désolée pour votre maître et pour tout... Mais il est important que vous le sachiez je crois. Je ne veux surtout pas vous mentir si nous collaborons ensemble.

Fini t'elle en le regardant en plein dans les yeux. Pleine de tact, elle laisse le jedi méditer ses paroles.

Je vous laisse étudier les données vous même. Je ne quitte pas s'il y a question.

Plutôt, elle se tourne vers la gamine dans un coin.

Miss Ashota? J'ai un petit présent pour vous aussi.

Elle sort une barrette de ses poches. Une petite barrette Kiffar de peu de valeur, mais superbement artisanalement tournée. Sculptée dans de L'os et sertie d'une pierre lune, représentant une vigne et ses fruits. Herebeth en garde toujours une ou deux, au cas où, et ne les donne pas à n'importe qui. Prenant son temps, Herebeth coiffe soigneusement Ashota avant de la lui attacher avec le bijou.

Sur ce, elle s'installe confortablement avec la gamine et s'illumine soudainement, irradiant le côté lumineux de La Force tandis qu'elle commence à parler avec l'enfant et à répondre à ses questions. Si Ashota le demande, non elle n'a pas fait de bébé avec Lane, Non il n'est pas son amoureux.

La kiffar ne peut s'empêcher cependant de jeter un regard en coin au padawan, mais elle n,a pas le temps de rougir, Ashota la presse de nouvelles questions

-Non il n'est pas répréhensible de se retrouver nue, mais c'est socialement majoritairement non admis. Le corp on n'en a qu'un, on doit en être fier. La nudité est un art, une beauté à célébrer.

-Les tatouages sont de l'art et ont une histoire à raconter. Elle vient du clan du dragon. Qu'Ashota observe, tout ceux qui ont un tatouage, et pas seulement les kiffars, ont une histoire derrière celui ci.

Et ca continue comme ca, jusque ce que la gamine se frotte les yeux. La Jal Shey est d'une patience d'ange, aussi consent t'elle à lui raconter une légende de son peuple. Une légende de chasse d'une créature fantastique nommée dragon, qui a mené un jeune chasseur à un voyage spirituel qui a duré des années, qui lui a fait trouver une épouse qui était en fait la dragonne qu'il devait tuer et qui a renoncé à sa quête en bout du compte. Ainsi est né le clan du dragon.

Bien sûr, je vous fait la version édulcorée, parce qu'on n'en aurait pour des pages et des pages ici si je me laissait aller et ca ne ferait pas nécessairement avancer l'histoire.

Quoi qu,il en soit, la gamine n'est pas longue à s'endormir et la Jal Shey, épuisée par ces dernières heures, ce qui lui a fait considérablement changer le caractère, la suit dans les bras de Morphée à peine quelques minutes plus tard, dans le rocking chair, la fillette dans les bras.

C'est le froid qui réveille Herebeth. A côté d'elle, Ashota a réquisitionnée toutes les couvertures. C'est typique d'un enfant c'est certain. Avec un sourire, la Jal Shey s'étire voluptueusement, tel un félin, avant de se rappeler d'un détail important.

Détail qui somnole doucement sur une chaise. Avec un sourire attendri, c'est au tour de la jeune kiffar de couvrir son compagnon. La nuit, dans les chambres, ce n'est pas l'endroit le plus chaud du monde. Tel un fantôme, Herebeth veille au confort des deux endormis avant de se glisser à pas de tusk-cat dans sa chambre où elle a un rapport à donner à ses supérieurs. Qui doivent l'attendre impatiemment. Ils doivent être au courant pour pouvoir agir.

Elle laisse sa porte de salle de bain déverrouillée, au cas que un des deux la cherche.

****

Nous passerons les préparatifs de matériel et les salutations d'usages. Mais les Doyens sont là, ainsi que son maître qui a été contacté en catastrophe. Personne ne pensait recevoir un appel si tôt.

En termes succints, Herebeth leur raconte tout les développements et les faits, gardant pour elle ses visions et les trucs dont elle n'a aucune preuve. Les Doyens semblent aise qu'elle ait un coéquipier, mais froncent les sourcils quand elle leur raconte par le menu le souper et, par le fait même, l'offre des Siths pour avoir la main mise sur Onderon.

S'ensuit un silence incrédule. Personne n'ignore les ressources de l'Empire. Alors Herebeth fait part de son idée.

-Nous avons des ressources nous aussi. Nous avons des oreilles qui nous écoutent. Onderon est à part des voies commerciales, mais elle serait stratégique pour le secteur. Un grand bien pour tout le secteur peut être fait. L'Empire doit avoir conscience de cette ressource inexploitée parce que, semble t'il, ils offrent une tonne de crédit pour acheter Onderon, rien de moins.

Il est curieux que ca tombe maintenant.
En effet...
Qui peut bien dire leurs intentions. Ce n'est sûrement pas altruiste.

J'ai dû ... prendre une initiative. Nous pouvons donner un coup de pouce a l'économie locale et du secteur. Sans trop de mal, nous pouvons quand même ramasser un montant substantiel en équivalent de marchandises et, de plus, tirer l'épingle du jeu. La plus grande force des Siths, en ce moment, c'est que la planète est en grand besoin d'aide. Les ressources sont limitées et les Onderoniens toujours été prompt. Il y a un climat de peur et d'instabilité qui nuit à mon enquête.

Elle prend une inspiration.

Je leur ai promis une aide humanitaire discrète pour garder le statut neutre de la planète. Si je réussis, j'aurai les coudées franches pour éclaircir cela.

Il y a un sifflement du maître. Puis, un léger rire de celui ci. Il est grand, aussi noir que la kiffar est pâle. Un colosse qui aurait presque plus sa place sur une corvette pirate qu'en tant que diplomate.

Eh bien, tu ne fait pas les choses à moitié!

Dans le doute que ca soit un compliment ou un reproche, la conseillère laisse passer. Là dessus, quelques doyens font part de réserve, mais la situation est telle et Herebeth défend tellement bien son point de vue, qu'ils finissent par être d'accord. Ils ne peuvent, en toute conscience, faire moins. Et, ils peuvent aussi, quand ca sera terminer, faire entendre raison aux commercants pour éviter une flambée des prix quand l'enquête et l'aide sera terminée.

Ca prends 2 bonnes heures, mais aucun détail n'est laissé au hasard et est savamment discuté. Ensuite, les conseils de comment agir en avant d'un sith et de ne pas se laisser iinfluencer. Chacun y va de son commentaire pertinent et la conseillère les écoute attentivement. Ils sont pas mal plus expérimentés et elle respecte leur expertise. Parce que personne de l'ordre n'ignore, encore moins elle, qu'elle n'a été promue que tout récemment.

Quand Herebeth revient, elle est surprise de les trouver debout. Néammoins, elle a demandé un petit déjeuner léger pour eux trois. La Jal Shey semble plus calme, d'attaque on dirait. Prenant le temps d'installer la gamine pour déjeuner, la jal-shey repart ensuite pour revenir à peine quelques secondes après. Et elle a des documents que Lane ne lui a jamais vu.

Il vaut mieux se mettre au boulot immédiatement.

Elle dépose le tout. Il y a les registres du spatioport, un sac plastique avec un unique cheveu blanc et une copie de la boite noire du vaisseau. Il y a aussi un fragment d'un objet qui a été brisé pendant le combat et qui a été soigneusement enveloppé. C'est une preuve pour un autre kiffar s'il se pointe. Le reste de l'objet doit avoir été envoyé aux poubelles après examen croit elle.

Elle lui flanque les registres dans les mains, fait le tour de Lane et se penche par dessus son péaule, inconsciente du fait que sa chevelure d'argent cascade librement sur l'épaule de son coéquipier. D'un doigt long et fin, elle lui montre les entrées suspectes. Puis la requête a une obscure compagnie d'assurance déclarant le vaisseau perdu corps et biens quelques mois auparavant. Eclairant d'une bien drôle de facon les deux allées et venues. Il y a aussi de surligné la seule arrivée du fantasy of blood.

Ce que je ne comprends pas, le vaisseau était entièrement vide, sans même d'empreintes à receuillir si je n'avais pas regardé par terre, je n'aurais jamais trouvé ce cheveu. C'est très mince comme indice. Personne n'a pu le stériliser en une journée et demi. Mais ce qui attire mon attention, au su de la chose c'est ceci.

Elle lui pointe les deux entrées du mistress of space, a chaque fois enregistré comme marchandise de luxe

Puis celui du fantasy of blood, qui est arrivé moins de 12 heures apres le mistress et que l'individu a pris pour senfuir.

Les cargaisons sont vérifiées à l'arrivée des navires. Le meurtrier a un complice ici même. Je suis d'avis que si nous trouvons ce complice et le faisons parler, nous aurons accompli un pas de géant. Aussi, je pensais éplucher les communications sortant d'Onderon des 6 derniers mois. Histoire de voir si des irrégularités ressortiraient.

Elle tourne la tête, tout près du jedi qui peut se perdre dans ces yeux de saphir pâles et ce sourire lumineux.

Vous en pensez quoi, chasseur de primes? Nous allons faire un petit tour sur les docks?

Dit elle doucement, inconsciente de l'effet qu'elle lui fait, irradiant la bienveillance par tout les pores de sa peau. D'ailleur, elle se détourne pour regarder la fillette. Lane peut suivre son chemin de pensée. Avec le climat actuel, ce n'est pas une place pour une gamine. Déjà que ce ne l'est pas en temps normal.

Discrètement, Herebeth inspire pour profiter de l'odeur naturelle du padawan. Ce qui la fait sourire encore plus. Il lui plait ce jeune homme. Mais il ne faut pas se laisser distraire de sa tâche.

Ce n'est pas impossible...mais il faut s'attendre à ce que ce complice ait été éliminé...on ne brouille pas les pistes de façon si méthodique pour laisser quelqu'un succeptible de nous identifier dans la nature... "

Possible, mais je n'ai rien vu allant en ce sens.

Rétorque la Jal Shey en se redressant, une main sur l'épaule du Padawan. Malgré sa sveltesse, on sent une poigne de guerrier, une constitution peu commune de la kiffar platine.

" Je...hum...on devrait...déjeuner... "

Ah, d'accord. On pense mieux l'estomac plein.

La Jal Shey s'installe, et uploade le journal local sur son datapad, histoire de tâter le pouls de la journée dans la cité.

Je crois qu'on devrait éviter la basse ville pour aujourd'hui si possible.

Dit elle en lisant un article qui fait état d'une émeute dans la dite basse ville.

" Pouah! C'est pas bon! "

Avec un sourire, Herebeth sert un jus de lamta à Ashota avant de goûter elle même au breuvage. L'amertume lui fait monter les larmes aux yeux, lui soulève le coeur et lui revire l'estomac à l'envers.. Soudainement, la jeune diplomate n'a plus faim du tout.

" Finalement, je n'ai plus très faim...je me demandais si vous avez pu voir le trajet de l'assassin depuis le spacio-port avec vos capacités...en suivant son itinéraire exacte, on pourrait surement dégoter quelques indices également...et puis, il faudrait aussi reproduire la scène de crime...mais si c'est trop difficile pour vous de la revoir, je le ferai seul...il va nous falloir du temps pour obtenir les fichiers de communication, donc j'avais pensé qu'on pourrait déjà faire ça...en plus d'étudier la fameuse vidéo...qu'en dîtes-vous?

Le rouge monte aux joues d'Herebeth.

A vrai dire, je n'y ai pas songé.

Trop heureuse de pouvoir laisser là ce repas, elle se lève et enfourne quelques fruits dans un sac pour collation ultérieure. Avec un peu de chance, ils pourront acheter un petit quelque chose en route.

**********

*environ 11 heures du matin terrien ()*

C'est dans un spatioport assez tranquille mais quand même assez actif compte tenu des circonstances qu'ils déambulent. Le temps est splendide et la petite Ashota gambade joyeusement à vue. L'odeur d'huile est omniprésente, avec els lubrifiants et celles plus exotiques de fauves en cage, en attente d'être exportés, déportés ou venant d'être importés. Le brouhaha amène un sourire sur les lèvres de la Jal Shey. Parce que malgré toutes les épreuves du peuple Onderonien, elle a espoir que tout s'arrange pour eux.

C'est alors que le mistress of space se profile à leur vue. C'est, quand même, un beau vaisseau, note t'elle de facon objective. Herebeth s'arrête alors pour réfléchir à la situation, à quelle partie du navire elle devra toucher.

C'est alors que la jal shey voit un technicien militaire jaillir de l'engin. Au moins, malgré tout, l'amiral l'aura t'il écoutée et aura fait investiguer la boite noire. Se mettant en marche, ses bottes se posant souplement sur le tarmac, sa chevelure platine volant au vent, la kiffar va t'elle prendre des nouvelles.

Nous passerons la discussion, mais ca se résume pas mal à ce que l'homme peut bien avoir trouvé et l'exigence d'un rapport préliminaire et d'un rapport tout court au datapad de la kiffar aussitôt que possible. Enrobé d'une discussion détendue et de quelques potins planétaires.

Monsieur El-Rinae va réinvestiguer le vaisseau pour essayer de retrouver d'autres indices matériel.

Il y a alors un frisson dans la Force. Elle sent une présence... l'oeil de saphir pâle se lève un moment avant de revenir à sa conversation. Herebeth a le don de faire sentir chaque personne unique.

Je ne vous retiendrai pas plus longtemps. Je ne veux pas vous mettre en retard.

Et tandis que le technicien s'éloigne, Herebeth rappelle Ashota qui était en train de jouer avec quelque bestiole locale avant de se rapprocher de Lane. Elle pourrait dire qu'ils ne sont pas seuls utilisateurs de la Force en ces lieux, mais c'est comme statuer l'évidence.

Plutôt, elle pose une main sur l'épaule de l'enfant et se dirige avec elle vers le mistress of space, scannant du regard leur chemin, laissant à Lane le soin de couvrir leurs arrières. Présence inconnue veut dire objectifs inconnus. et Herebeth veut jouer de prudence.

Le double lame à sa hanche bat contre sa cuisse de facon rassurante.

C'est très aimable à vous...nous nous en chargerons plus tard, nous devons effectuer quelques investigations, ce n'est l'affaire que de quelques minutes...je vous demanderai donc de patienter s'il vous plais...

Se remettant en route, Herebeth tourne la tête dans la direction opposée à celle de Karilya. Le chasseur de prime à sa gauche, Ashota à sa droite qui fixe le jeune homme.

Hey Lane! Pourquoi tu met une capuche? capuche? Il va pleuvoir?

[/b]La Jal shey se retourne vers le jedi, fronce les sourcils. Non mais il se passe quoi? Il marchait autant d'une facon détendue tout à l'heure, maintenant c'est cou rentré, visage caché par la bure. Elle qui ne porte pas ce genre de vêtement se retrouve, comme à chaque fois, étonnée de ce code vestimentaire somme totue assez ridicule. L'habit ne fait pas le moine. Surtout qu'ile st très bien fait comme homme. C'est du gaspillage cacher tout ca.

" MONSIEUR EL-RINAE! UN MESSAGE POUR VOUS! CE SONT LES AUTORITES ALDERANDES QUI VOUS L'ENVOIE! "

Le rire cristallin d'Herebeth emplie le tarmac, faisant vibrer les gens autour d'elle, les remplisssant de bonheur. Un bonheur tout simple.

" Herebeth, Ashota, je ne serai pas long...Mademoiselle... "

C'est alors qu'Herebeth a une étrtange sensation. Comme si elle se retrouvait tout à coup à côté de ses pompes, en train de regarder une de ses congénères se présenter. Parce que c'est une Kiffar, il n'y a aucun doute. A la fgacon de se mouvoir. A cette carrure de mâchoire rencontrée rarement chez une humaine d'une autre planète. Au délié souple...

Un saphir délavé se pose dans le sien... Un visage bronzé, contrastant avec sa pâleur atypique de sa race, avec des cheveux noirs tout Kiffar, contrairement aux siens qui sont exceptionnels. Mais... il lui semble connaitre ce visage tout en étant certaine de ne l'avoir jamais vu auparavant.

Elle serait bien dans le clan de L'araignée. pense t'elle, mais la Jal Shey sent un malaise naitre en elle. Un Kiffar sans tatouages clanique est une exception. plus qu'une exception, un cas unique. Est ce que ses parents ont fait une atrocité pour qu'elle se voit refusé l'appartenance? Et elle sent une affinité à La Force, quoique discrète, venant d'elle. Herebeth a un doux sourire tandis que son esprit effleure celui de son interlocutrice de facon douce et délicate, un petit bonjour secret en somme.

Bien entendu, il n'y a de perceptible, qu'un intérêt poli venant de la diplomate.

Je m'appelle Astasya Arkhel, fermière venue ravitailler la station en vivres. On m'a fait comprendre, au poste là bas derrière que vous étiez, en quelque sorte, en charge de la sécurité ou de tout ce qui venait de l'extérieur. Aussi je me présente à vous afin que les vivres que j'apporte puisse prendre le chemin qui leur est destiné ici.

Oh, je ne suis pas responsables des vivres. Je ne suis que conseillère, on vous aura mal informée. Si vous suivez les instructions des gardes, vous ne devriez pas avoir aucun problème. Puis je me permettre d'espérer que votre geste de bonté purement gratuit servira d'exemple cependant. Je ne puis parler au nom d'Ondéron, mais en mon nom propre, je vous remercie madame Arkhel.

Puis je me permettre de vous demander si vous venez de Kiffu?

El-Rinae… Lane El-Rinae… Ainsi donc ce jeune homme mort ne l’était pas tout à fait. Amusant. Quelles que fussent ces raisons, Karilya ne chercherait pas à lui nuire. Elle l’utiliserait sans doute pour obtenir un ou deux services mais pour le moment elle n’en ferait rien. Pour une raison simple : parler à Lane mettrait à mal sa couverture et, si lui avait des soupçons, l’enquêtrice elle n’en savait rien. Pas la peine qu’elle en sache plus, du moins tant que les intentions de cette dernière n’étaient pas connues.

- Si je viens de Kiffu… Non, pas vraiment. Mais si je n’ai pas à passer par vous pour la livraison, je vais donner mes directives à mon droïde afin que les vivres soient d’ores et déjà acheminés vers les entrepôts.

Sortant un intercom bien différent de ceux qu’utilisaient les jedis, elle entra en contact avec R4.

- R4, tu peux lancer les procédures de déchargement et prends bien soin des vivres. Veille à ce qu’ils soient acheminés vers les entrepôts et non vers les réserves d’un profiteur de guerre.

Elle sentit alors un trouble dans la force non loin. Lane avait des soucis. A tel point qu’elle-même l’avait ressentie. Cependant elle ne pouvait pas en faire part ni le laisser paraître… question de couverture encore. Ouh que ça devenait pénible. Bon, reprendre la conversation. De toute façon, si elle l’avait ressentie, ce qui était fort probable, la Jal Shey n’aurait pas remarqué le blanc qui s’était installé.

- Bien, pour être honnête avec vous, j’arrive de Dantooïne. Nous avons décidé, avec mes partenaires financiers d’offrir une partie de notre récolte aux habitants d’Onderon afin que la planète ne sombre pas dans une guerre civile qui ne profiterait à personne.

Elle était Kiffar, ça c’était assez évident tant elle lui ressemblait. Mais la mission avant tout et un petit mensonge passager ne la desservirait pas. De plus, elle n’avait pas vraiment confiance en la promiscuité de ces spatioports et ne voulait pas risquer qu’une oreille indiscrète ne surprenne leur échange.

- J’ai également un certain nombre de ressources financières à ma disposition, peut être pourrais-je vous aider dans votre enquête ?

hj: j'ai de la misère a suivre le rythme ces temps ci. Ne vous en faites pas. C'est temporaire. Désolée du temps d'attente.

Si je viens de Kiffu… Non, pas vraiment. Mais si je n’ai pas à passer par vous pour la livraison, je vais donner mes directives à mon droïde afin que les vivres soient d’ores et déjà acheminés vers les entrepôts.

Pendant que la ''fermière'' donne les instructions pour ses aliments, Herebeth lève la tête par où Lane est parti. Puis baisse la tête vers Ashota.

Vas le rejoindre, tu veux?

Acquiestant, avec son sourire auquel il manque une dent de devant , la gamine obtempère sans hésiter. Elle l'adore son nouveau grand frère. Alors la gamine ne se fait pas prier.

La perturbation dans la Force fait craquer le coeur d'Herebeth. Elle a même un infime mouvement pour aller au devant de la souffrance morale du padawan... Mais elle est ramenée à des préoccupations plus immédiates.

- Bien, pour être honnête avec vous, j’arrive de Dantooïne. Nous avons décidé, avec mes partenaires financiers d’offrir une partie de notre récolte aux habitants d’Onderon afin que la planète ne sombre pas dans une guerre civile qui ne profiterait à personne.

Le saphir pâle d'Herebeth, tellement semblable à celui de son interlocutrice, informe clairement Karylia qu'elle n'est pas dupe.

- J’ai également un certain nombre de ressources financières à ma disposition, peut être pourrais-je vous aider dans votre enquête ?

Toute demande d'enquête doit etre présenté au dirigeant intérimaire de la planète. Le Général Von Kriegoff (désolée pour el masacrage d'orthographe du nom... )

Il y a un ange qui passe. La diplomate n'y tient plus.

Voulez vous m'excuser un moment je vous prie? Je vous retrouve à la cantina du spatioport, nous pourrons discuter plus avant d'une collaboration éventuelle. Je dois auparavant en parler à mon coéquipier. Je vous reviens aussitôt que possible.

Sur ce, elle tourne les talons, pas trop loin derrière Ashota.

***************

Des bras blancs enserrent Lane doucement. Une rivière de platine S'enroule autour de lui. D'autres bras, une petite frimousse... Un réconfort et une compréhension véhiculée par la force. Herebeth le niche tout contre elle, le laissant pleurer tout son saoul, ne s'interrogeant pas sur l'incongruité de la situation. Ses bras enserrant la gamine et le padawan.

Doucement, elle les berce.

Pour toute réponse, Herebeth a un geste de la main qui veut dire, ''mais de rien mon bon ami.''

Ca va aller?

Un ange passe. Ashota, passablement rassurée, commence à s'agiter. Ce n'est pas Herebeth, mais la gamine qui rompt l'ambiance si l'on peut dire.

Heum la kiffar là bas. Est ce que vous la connaissez?

Elle ne dit surtout pas qu'elle a remarqué le manège de Lane. Ca serait un manque de tact flagrant, et il n'a pas besoin de ca.

Parce que, '' à titre personnel '' elle aimerait nous aider.

Sur ce, avec moult détails, la Jal Shey raconte la brève rencontre. Si Lane est en état d'observer, il peut remarquer que les deux femmes se ressemblent extraordinairement. Mais après tout, peut-être est ce l'espèce qui veut ca? L'histoire ne le dit pas.

Après que le rôle de Karylia a été défini, Herebeth prends la gamine par l'épaule, se baisse à sa hauteur, la tresse frôlant le sol.

Tu viens? Nous devons aller chercher des qi-shui froids pour nos amis et nous.

Elle lui tend l'argent nécessaire.

Je te met en charge des crédits.

Et se relève.

Je vous laisse peaufiner les détails, nous vous attendrons au mistress of space. Prenez le temps qui vous est nécessaire, je vais commencer à tâter si l'on peut dire.

Des gens qui pleuraient, une enquêtrice visiblement très proche de Lane, des échanges de baisers… décidemment ce complot visant à faire tomber les Jedis pour régicide prenait de plus en plus des allures de love story dans l’espace. Karilya pouvait même entendre la musique émouvante qui accompagnait les accolades. Oui, si les Jedis devaient être innocenté il faudrait qu’elle s’en mêle et qu’elle recadre un peu la mission, sans se faire remarquer et à l’aide de suggestions, parce que là… Bref.

Portant son intercom à ses lèvres, elle l’activa.

- R4, tu annules la recherche sur le jeune homme et tu effaces les traces de cette dernière du journal de bord. Envoie également un message crypté à caractère prioritaire à l’attention des anciens du conseil. Tu leur dis que les vivres sont arrivés à bon port et que j’ai pris contact avec l’enquêtrice. Ensuite tu verrouilles tous les accès au vaisseau. Tu me signales tout ce qui est anormal et tu continues d’enregistrer l’activité du port. Terminé

Prenant une profonde inspiration, le chevalier Jedi observa le trio de pleurnichards. Lane était manifestement troublé, elle avait senti le côté obscur émaner de lui. Et ca devait être très intense pour qu’elle l’ait senti. Mais manifestement Herebreth avait su l’apaiser. Intéressant. Il semblait y avoir un lien entre ces deux là. C’était le moment de faire pression. La première partie de sa mission était terminée, la seconde débutait : faire partie de l’enquête sans jamais dévoiler son identité, dusse t’elle en mourir. Pendant les prochains jours, elle serait Astasya Arkhel, fermière. Mais avant ça…

Lorsque la Jal Shey s’éloigna, Karilya s’avança vers Lane. A voix basse elle dit :

- Ecoute, je sais que tu sais. Et je veux être sûre que tu saches exactement que je sais. Je ne veux pas te nuire, je suis ici pour apporter des vivres histoire de faire gagner du temps à l’enquêtrice. Mais je vais avoir besoin de toi pour m’intégrer à votre groupe. Les autorités posent trop de questions et, même s’ils ne sentiront pas la Force qui émane de moi, j’ai peur que cette simple procédure de ravitaillement ne prenne des tournures trop administratives. Si tu m’aides, j’oublierais que je t’ai vu ici. Partant ?

Elle lui tendit la main comme pour passer un pacte. Ses yeux d’un bleu intense ne trahissaient aucun sentiment, aucun trouble, rien. Elle prenait peu à peu confiance en elle.