Trois heures, quarante minutes et cinquante-trois secondes plus tard…

La sueur empêchait Arpagon de tenir son sabre avec autant d’assurance que d’habitude. Il faisait tournoyer l’arme devant lui avec agilité et rapidité depuis plus d’une heure, se permettant d’avancer de quelques pas de temps à autres. Il sentait déjà ses muscles crier de douleur et il savait qu’à ce train-là, il ne serait plus de la partie dans peu de temps. Les tirs de blaster ennemi qu’il tentait e riposter s’en allaient de plus en plus près de lui, et bientôt il put ressentir leur chaleur lui frôler la joue comme le torse. Il était dans une salle situation, il le savait et il le regretta. Il pensa à Allana qui était toujours sur le Repaire Errant. Ils étaient à bord du HammerHead des Pilleurs de Monde, dans le couloir secondaire qui menait aux quartiers personnels puis au pont de commande. Il consulta son datapad sur lequel il recevait toutes les informations concernant son vaisseau, le Repaire Errant, qui continuait le combat avec l’escortes de l’HammerHead, ainsi que l’état du vaisseau de Dorien Greyl , le Serraphin. Greyl, lui, était au coté d’Arpagon et faisait feu avec son petit blaster, faisant vibrer son sabre de temps à autres, soit pour parer un laser, ou pour abbatre une porte ou une caisse se trouvant sur son passage. Avec eux, deux trois hommes de Dorien faisaient feu également, tandis qu’un autre surveillait leurs arrières, que l’ennemi ne tente pas de les prendre à revers.

Comment s’étaient-ils trouver aussi peu, dans un pétrin pareil ? En fait, Arpagon préférait passer ce passage, pourtant sa mémoire le refusait. Ils avaient donc quitté Dxun pour tendre un piège au vaisseau des contrebandiers. A peine sur place et qu’ils déployaient leur capteurs, ils avaient compris leur méprise. L’HammerHead n’était pas seul. Les informations données par le conseil étaient soit érronée, soit changée depuis leur interception. Les pillards n’étaient pas seul et une escorte, portant des codes leurrant leur identité, étaient parti en éclaireur. Leurs piège était tombé à l’eau à la minute où ils avaient rencontré les leurres et le piège s’était retourné non pas sur l’HammerHead mais sur le groupe de revanchiste. Contraint à se battre, l’Hammerhead empêchant la retraite, le Serraphin et le Repaire Errant avait fait face et s’en étaient allé au front.

Si le Serraphin était apte à subir un assaut frontal et soutenu, le Repaire Errant n’avait pas été construit pour resister à un pareil afflux de dommages et d’explosions. Cela avait été un coup imposant au niveau de la stabilité de concentration de l’équipage. Inquiet au sujet du délai durant lequel le Repaire resisterait aux chocs des laser, la riposte avait prit un certains temps à se mettre en route. Arpagon s’était démené pour faire réagir ses hommes, au point de prendre les tourelles de riposte en main de lui-même. Et puis sous l’animation que prodiguait les alarmes et les multiples bruits qui émanaient d’une bataille, l’équipage s’était remué. Pendant que certains s’assuraient du bon fonctionnement de la mécanique, d’autres était au poste de pilotage et faisait gaffe à ce que le Repaire Errant ne présente pas éternellement le même coté, pour répartir la charge de dégat sur tout le corps du Croiseur, et pour que les tourelles puissent refroidir, pour éviter l’enraillement.

Arpagon pivota, fit tourner son sabre et renvoya un laser à son envoyeur et se planqua contre un mur, dans un recoin à l’abrit du feu ennemi. Il jeta un coup d’œil sur les pillards qui les attendaient à l’entrer de la porte puis se retourna vers Dorien Greyl.

« - On perd un temps fou. Si on ne les arrete pas au plus vite, le Repaire Errant devra se retirer. J’ai beau savoir la puissance de ton Serraphin, mais je doute qu’il tienne longtemps fasse à la puissance de ce vaisseau. » déclara Arpagon.
Dorien Greyl visa et fit mouche, le petit laser partant de son blaster alla se figer dans la boite cranienne d’un twi’lek qui retomba massivement sur le sol, ses lekkus reposées sous le poids de son corps.

« - Tu parle, tu parle, mais tu propose rien. Tu as une idée derrière la tête ? » répondit Greyl d’un ton préoccupé.

Arpagon ne put s’empecher de se sentir aggressé mais préféra ne pas relevé, après tout la tension de la bataille n’aidait pas à la concentration. Il désigna une bouche d’aération de la taille du torse d’Arpagon.

« - Passons par le conduit des déchets, et attaquons-les de l’intérieur. » déclara-t-il.

Dorien hocha de la tête discrètement pour montrer son accord.

Arpagon fit un trou dans la bouche d’aération et se mit à quattre pattes pour y pénétrer. Dorien Greyl le suivit de près, tandis que ses compagnons restèrent pour couvrir leurs arrières...

Le Repaire Errant, sous le flot de laser déchainé par l’HammerHead, avait fini par relacher son unique Chasseur. Arpagon à son bord, il été parti à la poursuite des chasseurs stellaire enemi, s’engageant dans une chasse à l’homme où le talent et l’utilisation de la force se confrontaient dans une lutte acharnée sans répit. Le revanchiste n’avait jamais vraiment appris à piloter, hormi quelques scéances passées dans les simulateurs au temple Jedi de Coruscant. Les rares affrontement à même l’espace avaient laissé sur lui les traces de la nervosité et des doutes lorsqu’il prenait un virage trop serré où s’engageait dans la chasse. Il tremblait, la sueur lui coulait en travers du visage, de l’oreil jusqu’à la gorge. La main aggripper au manche de l’appareil, il puisait dans la force pour gagner un peu de confiance. Mais il perdait rarement. En fait, à moins de négliger son premier vol, il n’avait jamais perdu de bataille à bord du chasseur, l’unique chasseur présent sur le Croiseur qui lui servait d’abrit depuis plusieurs années. L’HammerdHead ne disposait que de petit chasseur modifié, mal bidouillé d’ailleurs, qui volaient avec lenteur mais qui dominaient par leur nombrer. Le Serraphin quant à lui, possédait un groupe de trois chasseurs qui faisaient la vie dure aux troupes adverses. De temps à autres, lorsque les chasseurs stellaires pirates s’approchaient trop du vaisseau énorme de Dorien Greyl, le croiseur lachait une salve de missiles de proximité. Dangereux, autant pour les alliés que les ennemi, mais qui dispersaient et affolaient les troupes.

L’odeur était nauséabonde. Les deux revanchistes pataugaient dans les détritus et les excréments. Une odeur de vomit et de pourriture dominaient dans le conduit. Arpagon esquissa un regard pour voir Dorien Greyl, ses longs cheveux blancs trempant dans un liquide jaunatre sur les parois du mur et jurant en un language qu’Arpagon identifia à du Hutt.

« - Merveilleuse idée que t’a eut, chutta ! » déclara Dorien Greyl.

Arpagon sourrit.

« - Faut pas m’en vouloir, au moins on sera sur eux en moins de deux. » répondit-il pour sa propre défense.

Dorien Greyl plongea son blaster dans la boue et déclara :

« - D’une certaines manière, on peut dire qu’on est déjà sur eux… »

Arpagon ricanna. Il continua de marcher, mains au sol, tentant de ne pas trop s’embourber dans ce qui était mi-liquide/ mi-solide au sol. Bientôt ils dépassèrent une intersection et Arpagon remarqua un mécanisme qui prenait assez bien de place, fait de ressorts et autres pompes, qu’il identifia comme la porte. Dorien Greyl déclara comme pour confirmer ses pensées.

« - On vient de dépasser la porte, dirait-on. »

Arpagon continua d’avancer et vit une autre bouche d’aeration.

Arpagon se saisissa de son sabre laser avec assez de difficulté, vu le peu de place que le lui laissait le conduit pour se mouvoir. Il montra la bouche d’aeration à Dorien Greyl et lui fit signe de se taire. Arpagon se rapprocha et put voir, au travers du bout de métal quadrillé, les pirates qui s’agitaient derrière la porte, tandis qu’on entendait au dehors le bruit des salves de canons laser. L’hammerhead ripostait toujours avec le Serraphin ainsi que le Repaire Errant. Cela rassura Arpagon de savoir que son croiseur était toujours opérationnel. La dernière fois qu’il l’avait quitté, la situation semblait lui échapper. Il plissa le front et tenta d’y voir plus clair. Il devait y avoir six à sept pirates qui attendaient, blaster au poing, derrière la porte ou qui regardaient leur compagnons se débrouiller contre les Revanchistes qui les assiégeaient. La pièce en elle-même n’était pas très grande. Elle était remplie de divers élément d’un poste de pilotage. Des droides s’occupaient du pilotage, ou alors le vaisseau devait etre en mode pilotage automatique car Arpagon ne repéra aucun pilote. Il détourna son regard de l’ordinateur de pilotage et chercha des yeux le Capitaine du vaisseau. Il le repéra au bon milieu du groupe de pirates, vétu d’un vieux blouson rouge de l’armée Républicaine raccomodé et ajusté à sa taille, avec quelques améliorations maisons. Un casque qui cachait la majeure partie de son crane lui couvrait la tête. Il était grand mais trappu et portait un gros blaster qu’il tenait entre deux grosse paluche poilues. Car oui, le chef des pirates était un wookie. Et comem tout wookie qui se respecte, il gueulait avec vigueur des cri que meme un traducteur de droide de protocol n’aurait pu traduire. Arpagon se retourna vers Dorien et lui expliqua le topo. Ils n’auraient pas beaucoup de temps pour pénétrer dans la pièce, désarmer les méchants, déglinguer le boss, et ouvrir la porte à leur compagnon. Dorien hocha de la tête silencieusement pour montrer sa compréhension, et Arpagon se retourna. En un quart de secondes, il alluma son sabre laser, découpa la bouche d’aeration d’un coup de lame et bondit…

Sur le coup de la surprise, les pirates ne surent pas tout de suites comment réagir. Certains restaient là sans bouger, attendant un ordre qui ne vint pas, d’autres se tournèrent vers la porte dans l’espoir de s’en aller mais semblèrent se rappeler que derrière il y avait les gars d’Arpagon, et puis il y en avait d’autres qui étaient plus intélligent et qui se saisissaient de leurs armes pour faire feu. Les laser fusèrent rapidement vers Dorien qui venait à peine de sortir, avec beaucoup de difficulté de la bouche. Pestant sur lui-même et lachant quelques mots sur les idées de raccourci qu’avait Arpagon, il leva son sabre laser qu’il alluma en quelques fractions de secondes pour parer les tirs de blaster qui venaient à sa rencontre. Arpagon leva son arme et trancha le bras d’un pirates se mit à hurler. Ce dernier se détourna de la porte blindé qui les séparait de leurs compagnons revanchistes. Le Jedi tenta d’actionner le méchanisme d’ouverture mais le chef des pirates fit feu dans son dos. Dorien Greyl arriva à temps pour parer et renvoyer les tirs à leur envoyeur. Le chef pirates esquiva en une roulade les laser qui venaient à sa rencontre.

« - N’y pensez même pas ! » déclara le chef des pirates avec une voix rauque alors qu’Arpagon tentait à nouveau de s’approcher de la commande d’ouverture de la porte blindée.

Sortant une vibrolame plaquée contre son dos, le pirates fonca sur lui et plongea son arme dans le panneaux de commande. Une gerbe d’étincelle en sorti avant qu’une épaise fumée noire s’en échappe. Le chef récupéra son sabre et l’envoya droit vers le torse d’Arpagon. Ce dernier bloqua avec agilité, quoique de justesse. Derrière-lui, Dorien Greyl continuait de forcer la défense des derniers pirates encore présent. Arpagon attaqua, plongea vers son ennemi. Un coup à la tête failli le toucher mais il possèdait un atout en plus que ce pirates. Il avait la force pour allier, et il pouvait sentir son ennmi comme personne d’autres. La force lui murmurait des mots à l’oreille. Le chef des pirates attaqua à nouveau et au lieu de parer Arpagon invoqua la force. Une pulsion de force, le chef se destabilisa et Arpagon plongea son arme dans le torse de son adversaire jusqu’à la garde, contemplant la lueur de peur dans le creux de ses yeux. Le chef des pirates retomba avec lourdeur tout comme son arme qui heurta le sol dans un bruit métalique. Autour d’eux, les quelques pirates restants abandonnèrent la lutte, leur chef tombé la bataille était veine.

Dans l’espace, un calme serein s’était installé aussitôt les batteries de laser stoppée. Arpagon contacta son Croiseur Derriphan pour connaitre l’étendue des dégats. Vu depuis la vittre du poste de commande, le vaisseau avait subi de lourd dégat sur l’ensemble de la coque et avait perdu plusieurs batterie de canon. Arpagon expira, cela signifiait beaucoup de réparation, un travail pour ses techniciens. Arpagon regagna son appareil tandis que Dorien Greyl et son Serraphin s’occupaient de l’occupation de l’HammerHead fraichement conquis. Il faudrait le piloter et le redescendre sur Dxun pour éffectuer quelques réparations et déterminer les dégats encouru durant la prise d’assaut. Arpagon salua Dorien de la main, et regagna le Repaire Errant. Lentement et avec difficulté, le Croiseur Derriphan, pris aux sith de longues années plus tôt, se dirigea vers Dxun.

Terminé (Désolé pour la fin rapide, mais je commencais à ramer et à vouloir passer à autre chose...)