| Aldenrik Bonoh, déserteur Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe :  Age : 32  Sujet: Aldenrik Bonoh, déserteur  Dim 5 Déc - 13:21 Dans ce monde, tout n'est que ténèbres ou lumières... Un perpétuel combat pour un équilibre qui ne doit jamais basculer pour un côté ou un autre... Mais ce combat en vaut-il vraiment la peine ? Faut-il y participer de son plein gré, ou simplement suivre le troupeau dans lequel nous sommes nés ? Pourquoi rester dans les idéaux de ceux qui nous entourent alors que tant d'autres sont à prendre en compte ? Et dans cette guerre infinie, faut il seulement croire en quelqu'un qui ne croît pas en vous ? Faut-il suivre les ordres du chef de meute ? Ou s'éloigner de cette rage et de cette incompréhension que beaucoup de gens ont ancrés dans leur esprit ? Est ce qu'il est juste de rester aux côtés de ce genre de personnes en ces temps qui nous appartiennent ?
C'était trop de question qui régnaient dans mon esprit, reflétant le côté anarchique de la période à traverser. Une grande étendue de vide séparant deux factions désirant accaparer un peu plus de pouvoir au rythme de batailles sans nom et sans intérêts pour le bien commun. Mais avait-il en tête un intérêt commun ? Ou simplement l'erreur humaine profondément enracinée dans les abysses de leur âme ? Des questions en appellent toujours d'autres... Au même titre que des réponses.
Cette notion d'équilibre était à faire respecté, c'était la grande règle de la nature... Son plus précieux allié se nommant le destin, il fallait évidemment que la providence m'éloigne de mon troupeau un jour... Pourquoi ? Ce n'était toujours qu'une question de plus... Un infime interrogation par rapport à celle du but de mon existence. Le destin aimait jouer aux dés. Il les lançait et riait de voir souvent apparaître des combinaisons de chiffres et de nombres pour les moins surprenantes. Comme on dirait dans une des ces séries de Twi'leck : "C'est le drame de ma vie...". Mais ce genre de phrase n'existe pas dans mon monde... Dans le miens, cela se nommerait plus : "le drame de la vie"...
Plutôt noir comme vision des choses n'est ce pas ?... Demander plutôt à cette personne allongé sur le sol. Un état intéressant à voir... Comme plongé dans un sommeil profond dont il ne se réveillera jamais. Une grosse veste en cuir souple couvrant ses larges épaules. Divers objets sans importance, car il ne les utiliseraient plus. Quelques cellules d'énergie éparpillées autour de lui. Il avait réussit à survivre assez longtemps pour pouvoir tirer un coup. Quelle chance pour lui... Malheureusement, le néon qui a reçut la décharge de laser ne fût pas aussi chanceux. Cet homme avait le regard figé par la crispation et la surprise, le bouche entrouverte, laissant un filet de bave et de sang couler le long de sa joue. Ce magnifique fleuve de ce que l'on peut qualifié de "vie" s'étendait comme un fleuve de jouvence sous cet humain qui avait peut être pris goût à cette vie...
Celle ci qui ne se reflétait pas dans les reflets rosés des contes pour enfants. Mais simplement rouge comme le sang. Ce précieux liquide présent en tout être organique pourvu d'une conscience... Nombreuses sont les personnes devenue folle pour avoir trop voulu la voir couler aux côté d'un autre être humain. Mais ces détails psychologiques pathétiques ne font plus partis de mon lot quotidien...
Le tableau était sympathique à voir, quoi qu'un peu triste. Les grésillements du néon apportait la seul animation à cette scène muette. Les reflets blanc flashant tous les angles de la pièce, se reflétant sur la flaque rouge dans des éclats lugubres... Une table poussée vulgairement contre un mur, l'un des pied cassé par faut d'un manque de contrôle à l'atterrissage. Ses compagnons normalement disposés avec rigueur autour d'elle se trouvaient être restés à leur place initiale, au centre de la pièce, encadrant un espace vide. Le tapis sur lequel reposait ma dernière relation humain était autrefois d'un jaune pâle de mauvais goût, maintenant moucheté de tâches rouges écarlates rendant celui ci un peu plus vivant. Le reste était vide... Pas de décoration... Pas d'appareil, hormis ce datapad éparpillé au pied de l'armoire. Mais celle ci était particulière. Elle comportait un détail qui ne m'avait pas marqué jusqu'à présent... Un grand miroir sur l'une des portes. Il contemplait cette macabre scène... Ce macabre personnage que j'incarnais... Que j'étais réellement...
Une armure renfermant le simple corps d'un humain de chair et d'os. Abîmée par le temps, celle ci possédait quelques rayures, quelques estafilades, on pouvait également voir une trace de choc ayant laissait sa marque sur ce morceau de duracier renforcé... Cette armure était à l'origine de couleurs claires, un mélange de vert, de rouge... L'armure des éclaireurs... Elle était aujourd'hui celle d'un guerrier, le protégeant aujourd'hui contre les éclaboussures malencontreuse d'un travail parfois inexpliqué... Mesurant environ un mètre quatre-vingt, j'étais plus qu'imposant dans cette tenue. Sombre... Menaçant... Peut être l'effet de lumière du au néon rajoutait un note d'obscurité à cet auto-portrait. Une cape émoussée par le fil des années couvrait les larges épaulières de l'armure, me descendant jusqu'aux genoux. On constatait deux rangements au niveau des jambières : un holster et un fourreau. L'un contenait un pistolet lourd mandolorien, l'autre un vibro-couteau... Ce même type de stockage était visible à la ceinture qui scindait l'armure en deux. Poche pour datapad, petites cavités pour cellules à énergie, un autre pistolet mandalorien lourd ranger confortablement dans son holster, une dose de bacta, ainsi que l'un de ces objet qui font parler d'eux dans les quatre coins de la galaxie... Ce tube métallique d'environ vint-cinq centimètre, animé par un mécanisme complexe connus des manipulateur de la force seulement et alimentés par un cristal de pouvoir... La vision de cette objet me rappela trop de choses que mon regard continua son analyse. Une bandoulière entourait mon torse, décorée de multiples cartouches... Cette bandoulière se révéla être un holster où la crosse d'un fusil se laissa apercevoir...
Mon visage se dévisagea, cherchant un moyen de pouvoir parler de lui même... Mais ce casque, marqué de multiple cicatrices métalliques ne le permettait pas... Mes deux mains accomplir la volonté de mon esprit... Savoir qui j'étais vraiment du point de vue de ces être que je côtoie, quand les temps me le permettent... La vision de ma figure me laissa sans voix... Un silence d'acceptation d'une certaine vérité que l'on cache derrière un masque. Les traits durcis par le temps, le visage carré... Un début de barbe naissant lentement et timidement sur les abords de mon menton... Un long trait blanc partant de celui ci remontait jusqu'à mon nez, passant par mes lèvres gercées, ou trop mal entretenues pour pouvoir ne pas l'être... Les yeux se pointèrent sur eux même... Reflet d'une âme meurtrie mais acceptant ses choix et décisions... Un vert éclatant, rappelant une magnifique fleure en train de pousser à l'abri d'un quelconque arbre. Un marron profond se mêlait à cette vive image... Une fleur grandissante... Légèrement courbée, la tête vers le bas, contemplant à ses pieds les feuilles morte d'un arbre crochu, laissant croire à l'illusion d'une certaine protection...
Ce regard, Je le connaissais bien... Celui qui a soif de cette vie, aspirant à une prairie débordante de vie, plutôt qu'à une terre aride et sans signe d'activité quelconque... Un regard que l'on ne pouvait détourner de son objectif. Ces deux yeux visant droit le cœur des gens qu'ils croisaient, analysant, réfléchissant, sélectionnant avec soin... Des yeux que la mort prenait pour amis, en raisons des conséquences qu'ils impliquaient. Un regard de tueur...
Je souris, déformant la cicatrice balafrant mon visage. Quel chemin pour en arriver jusqu'à ce portrait ! Mais il en était ainsi. On ne vit pas sans histoire comme on me l'a si souvent répété. La mienne vaut peut être la peine d'être contée, mais j'en doute. Elle aussi intéressante qu'un derrière de Bantha... Ou que celui d'un wampa, soyons fou ! Mais bon... La phrase qui pouvait la résumer en quelques mots me remonte toujours en mémoire, me donnant une raison pour m'accrocher à cette nouvelle vie.
"Dans ce monde, tout n'est que ténèbres ou lumière. L'une de ces deux voie trace notre destin et forme notre ligne de vie... J'ai choisis la mienne alors que la lumière m'éblouissait..."
Je suis né il y a de cela une quarantaine d'année, sur une planète sympathique nommée Taris. J'y ai grandis avec mes parents, sous le joug sith et celui de la corporation se faisant toujours plus quémandant en termes d'argent. Je menais une existence tranquille, jouant dans les bas quartier avec des amis, non loin de cette ascenseur gris-noir sans chaleur et aussi sombre que les armures sith. Bizarrement, je prévoyais de temps à autre les mouvements que les autres allaient effectuer... J'étais donc souvent le gros bras dans nos jeux. Celui qui battait tout le monde à la lutte, aussi bien imaginaire que réelle... Ce qui me valait d'ailleurs de grande discussions enflammées avec mon père et ma mère. Ce qui n'arrangeait pas ces longs échanges familiaux était mon datapad scolaire. J'avais beau être un élève sérieux et assidu, qui me valait une moyenne de niveau modéré, les appréciations sur mon comportement, ainsi que le reste ternissaient mon dossier.
Peu importait le jour de mon dixième anniversaire. Ce jour là, mes parents avaient récoltés assez d'argent, sans que quiconque puisse savoir comment, pour que nous puissions déménager. Grande joie, mais grande tristesse. M'adapter à un autre terrain de jeu, me faire de nouveaux camarades de luttes et de jeux... On est partis une semaine avant le blocus qui ceinturait la planète pour une raisons dont mes parents ne voulaient pas parler. Cherchant un nouveau foyer, mes parents avaient opté pour Télos. Petite planète marchande, avec de nombreux espaces verts et petits appartement charmant. J'ai croisé ici l'un des sport qui me passionne encore... Sur le bord d'un rue il était là, posé, ou plutôt garé, le moteur encore chaud... Les plaques de protection brodées de rouge ocre et de blanc devenue poussiéreux. Le tableau de bord éteint mais avec certains signaux encore visibles de couleurs orange vert et rouge. Le fauteuil en cuir confortable avec encore la marque du postérieur de celui qui s'y était trouvé un peu plus tôt... Le fonceur m'avait tout de suite paru comme un moyen de faire mes preuves, du haut de mes 12 années d'humain...
Un bruit de communicateur interrompit le fil de mon historique nostalgique. Laissant sonner tranquillement et sans me presser, je remis mon casque et finis par décrocher. Le petit bloc holographique que je tenais entre mes mains entra en activité une fois un bouton enclenché. Une silhouette proportionnelle à la taille de l'objet fit son apparition. Elle avait l'air quelque peu arc-boutée et faiblarde. Une large bure sombre couvrant le corps de la personne de la tête aux pieds. Une image vue des dizaines de fois sur ce même objet. Cette personne devant inspirer crainte et respect... Seul le respect me gagnait lorsqu'elle se présentait à moi... Avec quelques grésillements de mauvaise communication, le son se fit entendre.
Aldenrik... Avez-vous fini votre... Travail ?...
Voix caverneuse, très fluide... Inspirant confiance et soumission... Perfide... Aldenrik en était parfaitement conscient. Il avait pris l'habitude d'entendre cette mélopée sortant de la bouche du maître sith qu'il servait et qui lui servait. Un vulgaire prétexte, mais surtout une ressource, pour pouvoir effectuer son "travail"...
Tout est terminer, Dark Menven. Comme vous le désiriez...
Bien... Très bien... Comme toujours jusqu'à présent, Akdenrik. Je suis fier de vous avoir pour... Allié...
Le terme d'alliance n'avait pas sa place dans cette situation. Non... Rien de tout cela n'avait sa place dans cette histoire. Je suis dans cette situation de mon gré et sans obligations de leur part... Pas de la part de ces "siths" qui se prétendent seigneurs et maîtres de la galaxie d'aujourd'hui. Ils représentent cela dit, un bien meilleur potentiel que ces jedis restés dans un coin de la galaxie, laissant la guerre prendre racine et m'enlevant ma vie et ce qui la constituait...
Dépêchez-vous de quitter les lieux. Il serait fort déplaisant que l'on vous retrouve ici bas, dans une telle... Mise en scène...
Il en sera fait ainsi, Dark Menven.
C'est toujours un plaisir de travailler avec vous.
...
C'est sur un sourire satisfait de mon interlocuteur que je rompis la communication holographique. Des personnes d'univers différents et que toutes les histoires semblaient vouloir écarter s'adressaient à moi pour quelques travaux de ce genre. C'est le seul moyen que j'avais réussi à trouver pour survivre... Encore et toujours... Épargné des sentiments commun, laissant une coquille creuse et un tourbillon de pensées sur le monde qui m'entoure.
Après un dernier regard vers le cadavre qui était étendu par terre, comme plongé dans un profond sommeil, Je me dirigea vers la sortie. Le vieux Menven avait raison. Mais il ne connaissait en rien mon travail... Je n'étais pas professionnel pour rien... En dehors du bâtiment, les bas quartiers de la ville restaient fidèle à leur réputation. Un environnement froid, sans une grande luminosité et reposant sur les lois de la jungle. Rien ne pouvait décrire mieux cet endroit où bien des gens n'avaient pas le chance de pouvoir voir un jour la lumière du jour. Mes pas résonnaient dans le couloir, au même titre que dans mon âme.
L'image du mort restait présente en mon esprit, ramenant à la vie des souvenir qui devraient l'être... J'étais seul au milieu des cadavres. Il y a longtemps... Le ciel était beau. Un mélange de tristesse apporté par la pluie en contraste avec les premières lueurs du jour, peignant sur mon visage balafré par les cicatrices que laisse la guerre l'immonde réalité de mon environnement. Des cadavres encore fumants... Le silence le plus total en ces lieux qui débordaient de vie quelques jours plus tôt. Un no man land créé par la folie de certains hommes contre les idéaux d'autres... Et moi j'étais là étendue au milieu de mes ennemis et de ceux que j'avais appelé frère pas plus tard qu'hier... Mais pourquoi ne pas avoir éviter le combat dans cette ruelle une fois enfant...
Cela remonte à après mes découvertes du fonceur. J'étais plutôt doué pour un humain. J'étais fier, mes parents aussi. Ils se sentaient impliqués et me motivaient devant les difficultés que comportaient les modalités de ce sport. Tout se passait très bien. Je ne gagnais que quelques courses. Avec le temps, j'ai progressé et je m'étais rendu compte de ma sensation de bien être devant la vitesse, étant conscient de tout ce qui pouvait m'arriver sur le terrain. J'ai donc attiré vers 17 ans l'attention de nombreux groupes qui suivaient mon parcours dans le sport du fonceur. A chaque demande, je refusais. Je gagnais de l'argent pour aider mes parents et me donner un petit revenu suffisant. Ce qui m'attira quelques problèmes par ailleurs... Je me souviens de ce souvenir heureux à l'époque. Un groupe de pression sous la coupe d'un des gang influent dans les bas quartiers de la ville m'avait pris en embuscade sur le chemin du retour vers l'appartement de la zone industriel de mes parents.
Tiens, mais ça serait paas le pourris qui nous vol la vedette ?
Laissez moi tranquille. Cassez-vous !
On ne se casse que si tu te casse des pistes. Disons que ca dérange Malen de t'avoir dans les pattes. Donc on a ici des moyens de te convaincre de partir gentiment de ce secteur.
A l'époque, j'aurais bien aimé pouvoir voir ma tête. Expression de dégoût ? De rage ? Qu'importe... Ils étaient quatre. Tous avec des matraques électriques.
Et bien je vous laisse me convaincre dans ce cas...
Le rictus mauvais et le sourire narquois qui s'en suivis sur le visage de mes agresseurs me laissèrent penser que j'étais fou de vouloir me mesurer à des hommes en surnombre, la volonté de me blesser, et armés... Le premier, et plus téméraire du groupe, se lança vers moi avec l'intention de me frapper à la poitrine... Je bloqua simplement son coup, lui maintint le poignet et le tourna fortement vers l'extérieur. Il n'en restait plus que trois, et j'étais maintenant armé... Deux attaquèrent en même temps, l'un s'attaquant au bras, l'autre au torse. Je ne perçus que leur bref mouvements. Ce n'est qu'avec chance que je réussit à tout esquiver, un petite marque de brûlure sur mon bras maintenant engourdit par la décharge électrique. Je me tourna ver l'un d'entre eux, le frappa avec la matraque avec ma botte secrète si longtemps répété sur Taris avec mes compagnons de jeux. Un technique de frappe droite en fente. Le coup fit mouche au niveau de l'épaule. Le gars poussa un petit cri et se serra l'épaule en lâchant son arme et se retirant du combat. Le deuxième poussa un cri de colère et couru sur moi. Il me fonça dessus et ne pris part gare à mon pas sur le côté qui le fit trébucher sur son collègue. Je l'immobilisa avec un coup de matraque. Ayant oublié le quatrième, celui ci me pris par la veste et me jeta à terre, m'écorchant le visage, à cause de mon incapacité à me rattraper. Il se posa sur mon dos, m'empêchant toute possibilité de fuite rapide, ou quelques moyen de riposte... Il frappa, frappa... Frappa encore... Le dos meurtri, le visage de plus en plus éraflé, je n'avais plus la force de riposter... Plus la force de me battre... Plus la force... C'est alors que le poids de mon adversaire s'ôta de mon dos, laissant mes muscles se relâcher... Puis le noir complet,la douleur prenant le pas sur l'esprit.
Et c'est ainsi que commença mon combat. Au début faisant tout pour défendre une cause semblant juste... Aujourd'hui ne faisant qu'alimenter ma soif de vengeance. Après l'évènement de la ruelle, je m'étais réveillé sur une couchette dans un vaisseau. Et pas n'importe quel vaisseau. Son propriétaire portait le nom de Mark Deus, mandolorien passant sur la planète par hasard. Il m'appris que peu de temps après l'agression dans la rue, il avait voulu me ramener chez moi, inconscient. Il n'avait trouvé dans l'appartement que deux cadavres et un message de mort de la part d'un parrain de la pègre locale, faisant explicitement comprendre que ma présence n'était qu'une nuisance... Il m'expliqua par la suite où il m'emmenait et ce qu'il se passerait. Nous nous rendions sur Mandalore. M'ayant vu me battre, il avait choisi de me montrer au conseil de sa planète, qui s'avéra être un test d'endurance, de combat et de capacités physiques diverses. Ce fût le début de ma route sur le chemin des Mandaloriens. J'avais réussi les épreuves d'acceptation et gravit les échelons au fil des âges, révélant en moi la simplicité de mon âme et de son savoir faire. J'étais un battant et j'allais me battre pour l'honneur et ce jusqu'à ce que mort s'en suive. J'aimais ce concept et mais il restait au fond de moi cette amère sensation de dégoût en pensant à la mort de mes parents...
Une tristesse sans fin accompagnant mes soirées et mes nuits. Remplissant mon cœur de noirs desseins et pervertissant mon âme. Mes compagnons d'armes n'étaient pas dupes et connaissaient les risque et dangers que cela pouvait entraîner. Ainsi, ils me mirent à l'épreuve... J'avais 25 ans à cette date là. Ils m'autorisèrent à retourner sur Télos, afin d'observer mon comportement face à la situation qui allait se présenter. Je voyais enfin le bout du tunnel, cette soif de vengeance et cette envie de laisser partir cette tristesse dans le flot de ma colère. Ce sentiment grisant et enivrant de pouvoir enfin déverser cette tempête devenue ingérable sur l'origine de celle ci. J'avais trouvé le commanditaire... J'étais décidé à le tuer. Je n'avais pas hésité à le faire pour parvenir jusqu'à lui... Je voulais le faire de mes propres mains, pouvoir contempler son sang couler son corps se crisper sous les spasmes... Un sourire de satisfaction m'avait illuminé le visage ce jour là. Mais devant l'homme... Les concepts du combat pour l'honneur n'avait plus de sens pour moi. Aussi, je lui laissa la vie sauve, mais le remis aux autorités de la république.
A mon retour sur Mandalore, tout le monde était fier de moi et comprenait mon geste. A savoir celui qu'ils attendaient de moi. J'étais dorénavant Mando'ade. Mais l'heure n'était plus aux réjouissances. L'heure était maintenant au combat. La guerre contre la république était engagée. Un défi que Madalore avait envie de montrer, prouvant la puissance de notre peuple. L'honneur de notre communauté résidait en cette bataille.
Nous gagnions batailles sur batailles. Gagnant en prestige et faisant honneur à nos talents de combattant. C'était parfait. Jusqu'au jour où l'ordre a rejoint la bataille avec à sa tête Revan et Malack... C'était à ce moment là que nous étions en déclins. Lors d'une bataille dont j'ai oublié le nom tant il était superflu face à ce qu'il s'y est passé. J'étais dans un bataillon d'avant garde chargé de poser des charges pour saboter l'armement ennemis. Nous sommes tombés dans un embuscade, un jedi a la tête du groupe de la république. C'est à lui que je dois cette magnifique balafre sur mon visage. Le combat avait tuer plusieurs d'entre nous. Je fût blessé au combat par deux tirs de blaster dont les marques restent encore sur ma peau. On me laissa pour mort lors du repli que mon escadron effectua. J'avais beau laisser mon communicateur actif... J'avais beau crier sur le canal que j'étais là... La seule réponse qui me parvint resta gravé à jamais dans ma mémoire...
Mon frère... Dans l'art qu'est la guerre il n'y a ni honneur ni pitié... Seule compte la victoire et pour que celle ci soit possible, nous ne devons rien faire pour toi...
La douleur de perdre mes parents n'avait rien de comparable à cet élan de rage et de désespoir qui s'était emparé de moi à cet instant. Un vide que n'importe quel amour ne saurait combler... Un néant que seul la colère, la rage et la tristesse savait remplis avec délicatesse. Dans ce tourment qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter et qui ne s'est toujours pas tue aujourd'hui, je signa un pacte avec moi même... Une promesse... Aucun mandalorien ne survivraient devant moi... Aucun mandalorien... Ni aucun jedi... Car c'est à cause d'eux que j'ai perdu ma raison de vivre... Car c'est à cause d'eux que je ne suis plus qu'une coquille vide, rongée par le remors... Car c'est à cause d'eux que je suis mort en ce jour...
Effaçant le peu de trace qui restait de moi, je devins celui que je suis aujourd'hui. Aldenrik Bonoh, chasseur d'homme et compagnon des siths. Travaillant pour son propres compte lorsqu'aucune activité ne lui était proposé par ses divers employeurs qui ne se gênaient pas pour le payer grassement. Faute de paiement, des trophées restaient un bon moyen de consolation, comme ce sabre appartenant autrefois à un jedi... Il n'était hélas plus là pour pouvoir l'utiliser pour de bonnes causes.
J'arrive à la sortie et m'enfonce dans la foule. J'entends derrière moi les gens s'affoler d'une explosion dans les bas quartiers. A entendre les rumeurs, elle aurait dévastée trois appartement. Un sourire sur les lèvres, je paie un marchand de calamars fris et mange lentement cette friandise. Un mandalorien de moins...
| | |
Morton Admin Date d'inscription : 09/05/2010 Messages : 1355 Sexe : Age : 35 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 13:25 Bienvenue à toi l'ami!
Si question tu as...
Double compte? Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 13:27 Salutation morton ^^ lol aucune questions pour le moment et ravis de pouvoir a nouveau marcher sur des jambes et non pas sur des bras xD Caine Lornan Admin Date d'inscription : 15/12/2009 Messages : 2458 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 13:30 Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 13:41 Caine Lornan Admin Date d'inscription : 15/12/2009 Messages : 2458 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 14:20 Si ça te plait : - Code:
-
http://img4.hostingpics.net/pics/228044AldenrikBonohjpg.jpg  - Code:
-
http://img4.hostingpics.net/pics/484833AldenrikBonohsignajpg.jpg  Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 14:36 Je pense que tu mérite vraiment le titre de "Mon Admin Préféré" xD  T'es génial ça me plait bien merci beaucoup khaiiiiin !!!!
problème pour la signature elle ne s'affiche pas "^^ Caine Lornan Admin Date d'inscription : 15/12/2009 Messages : 2458 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 14:56 Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 15:01 Je te remercie mon admin préféréééééééé !!
Hésitez pas à me dire si la présentation ne va pas je la continuerai plus tard  Caine Lornan Admin Date d'inscription : 15/12/2009 Messages : 2458 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 15:16 Ben premièrement comme je te l'ai déjà dis, Mandalorien c'est pas une race ^^
Ensuite, t'as choisi un modèle particulier de forme pour la pres ? Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 16:01 Autant pour moi je m'en vais modifier ça lol. Oui je fais un modèle particulier. Si ça pose problème je le fait en classique. Mais bon... Caine Lornan Admin Date d'inscription : 15/12/2009 Messages : 2458 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 16:05 Non pas de problème c'était pour savoir. Tant que tous les critères demandés y sont c'est bon. Darth Egern Admin Date d'inscription : 16/12/2009 Messages : 2127 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 18:25 Monsieur... En tant que votre admin le moins apprécié. Je ne vous salue pas Georgio Baöhrn'eh Date d'inscription : 08/09/2010 Messages : 187 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Dim 5 Déc - 21:17 Bienvenue à moi !!! Je me salut !!
Mais en contrepartie pas du tout mon admin le moins apprécié ! Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 8 Déc - 0:13
Vraël Dorm Date d'inscription : 25/08/2010 Messages : 122 Sexe : Age : 43 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 8 Déc - 13:34 Lok Noburro Date d'inscription : 31/12/2009 Messages : 105 Sexe : Age : 31 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 8 Déc - 17:34 Bienvenu Bonoh (et le bonjour à ta bande  ) Dorien Greyl Date d'inscription : 25/08/2010 Messages : 77 Sexe : Age : 36 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Jeu 9 Déc - 15:55 Sois une fois de plus le bienvenu! Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Ven 10 Déc - 0:23 Merci à vous tous Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mar 14 Déc - 8:15
Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 22 Déc - 23:22
Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mar 4 Jan - 22:36
Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Sam 5 Fév - 22:04
Eternité Maitre du Jeu Date d'inscription : 11/12/2009 Messages : 289 Sexe : Age : 14 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 23 Fév - 11:58 Bienvenue Mando'ad.
Présentation Validée.
PS: la présentation ne respectant pas à la lettre les critères imposés et la trame de présentation initiale, elle n'est acceptée que par le fait qu'il s'agisse d'un double compte. Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur Mer 23 Fév - 15:49 Merci beaucoup... A plus tard dans le jeu ! Contenu sponsorisé Sujet: Re: Aldenrik Bonoh, déserteur | |
Portail
