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De l’ordre, le chaos
Darth Egern
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MessageSujet: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeMer 6 Jan - 18:11
Zweig Carnil avait fait les frais de l’échec de sa mission de renseignement sur Corellia, l’ordre – plutôt que de lui confier une des paisibles missions dont il avait l’habitude et où il pouvait prendre passer son temps à l’étude des mystères qui le passionnaient – l’avait chargé d’une mission de haute importance, d’un régicide ni plus ni moins. Certains fous prenez pourtant ça pour un honneur, mais tout être intelligent comme l’arkanien savait qu’il s’agissait presque là d’une mission suicide. Pourtant il restait confiant en lui. Sur Onderon, dans la cité d’Iziz, il allait mettre fin aux jours de la Reine Talia après huit ans de paix, dans un règne incontesté, et relancer la lutte pour le pouvoir sur Onderon, déstabiliser la région, créer le désordre autour de Dxun, le refuge des Revanchistes.
C’est pour cela qu’il avait embarqué tôt un matin, vêtu de sa large bure noire et avec pour tout arme que son sabre laser, nul n’était venu lui faire ses adieux, pas plus qu’ils n’attendraient son retour et s’il ne lui fallait compter que sur lui il en serait ainsi. A bord de sa frêle navette, sobre et dépourvue de tout arme, le sith se doutait qu’il ne serait jamais inquiété par les autorités de l’astroport d’Iziz lorsqu’il y atterrirait et sur ce point son intuition ne le trompait pas, au fil du temps, le passé avait été laissé pour ce qu’il est et les soldats ne se méfiaient plus de la menace que pouvait constituer les intrus. Malgré les temps troubles, la présence des revanchistes et la puissance de leurs ennemis, Onderon se considérait encore pour une planète d’importance secondaire, bien loin des cibles que les sith avaient pris depuis le début de la guerre.
En orbite, il contempla un bref instant la lune qui orbitait autour de la planète, il hésita un temps... Puis entra dans l’atmosphère et se laissa guider jusqu’à la capitale par ses instruments de bord. Lorsqu’il se posa c’est sans peine qu’il convainc les douaniers de son inoffensivité feinte, malgré sa sombre apparence il dissipait le trouble dans leur esprit. Il quitta toutefois bien vite le port, se dirigeant vers le marché ou les dresseurs de bêtes exposaient leurs créatures dans une animation coutumière. Zweig se garda bien des mauvais coups auxquels ceux de son genre son coutumier, il ne pu toutefois s’empêcher de penser au désordre qu’il y aurait eu si quelques uns de ces monstres avaient été libérés, lâchés dans la foule, il savourait cette pensée... Mais il était bien plus intelligents que ceux de ce genre, bien au contraire, pour ne point attirer l’attention il marcha, lentement dans la foule, sans bousculer la moindre personne, étant tel un fantôme parmi les ombres. Tous le voyait mais nul ne semblait l’assimiler, tous juste les bêtes grognaient sous son passage, elles semblaient ressentir le mal qui se rependait du sith, au fond, elles étaient beaucoup plus difficiles à leurrer que les hommes, à la fois plus simples et plus malins que leurs dresseurs. Continuant à être invisible aux yeux de tous il entra dans la ville et se ses yeux blancs il fixa le palais... Tout semblait si lumineux ici. S’en était à se sentir mal... Loin, plus haut que le reste de la cité se trouvait la palais, de loin le plus beau des édifices de la cité.
Ne savant trop où il devait aller Zweig se faufila, toujours sans attirer la moindre attention sur sa personne, mais pourtant il était fébrile, l’heure d’accomplir un geste qui lui vaudrait de risquer une fois de plus sa vie sans qu’il en tire pour lui le moindre aboutissement. Et pourtant il ne pouvait reculer, il avançait comme un fou, son arme sous sa bure, accroché à sa ceinture, prête à servir. Petit à petit la vue des quartiers s’enchainée sous le nez de l’arkanien. Il gardait les yeux bas, le regard fixe si toutefois quelqu’un avait pu le distinguer. Enfin il fit face à la large grille qui donnait sur la grande allée menant au palais qui avait pompeusement été surnommée la rampe céleste, contre cette grille un garde somnolait. Le sith poussa la grille qui laissa émettre un léger gémissement. Le garde s’éveilla alors et alors que le guerrier encapuchonné attaquait la dernière tranche du parcours vers son but l’homme le rattrapa, lui saisit l’épaule pour le retourner et abattit le capuchon de sa bure noire

"Vous là, pour qui vous prenez vous?"

Le jour commençait à tomber, le sith ne répondit pas, il n’appréciait guère de se trouver ainsi dévoilé, ses cheveux battait au vent. Mais cet adversaire n’était pas digne de lui et il avait fait bien trop de chemin pour donner l’alerte en provoquant un scandale, il garda donc son sabre à son coté. Mais, par un heureux (ou malheureux) hasard l’allée était déserte. Le garde qui attendait toujours une réponse chercha à fixer le regard de celui qu’il avait pris, mais ce n’était que des orbites pâles qui s’injectaient de plus en plus de sang à chaque instant. Et sans qu’il n’y pu rien comprendre le garde sembla alors étouffer, incapable de pousser le moindre cri, dans sa colère le sith ne pu s’empêcher d’user de la Force pour punir par la douleur celui qui avait cherché à l’arrêter, la pression dans les oreilles de l’homme l’aurait fait hurler de douleur s’il avait pu, ses yeux tirés l’un vers le haut l’autre vers le bas ne laissaient plus apparaitre que leur blanc, l’arkanien avait les mains légèrement tendues pour commettre ses maléfices, il souriait de ce qu’il voyait. Puis il y eu deux très légers bruits sourds, ceux de tympans que l’ont crève, ceux des yeux arrachés qui se mettaient à rouler follement dans leur orbite déposant du sang à chacun de leur passage, des tremblements marquaient seuls la douleur de l’homme, puis il y eu le crac d’une nuque brisée, un dernier spasme. Et lorsque Zweig le lâcha, le pantin qu’il en restait dégagea un soupir d’un souffle qu’il n’avait pu laissé échapper plus tôt.
Avec un cadavre sur les bras le sith n’était guère avancé, mais il n’y avait pas eu d’autres solutions possibles... Toute illusion a un jour une fin et laisser une telle trace de son passage sur un lieu aussi fréquenté était un danger bien trop grand. Maintenant le garde reposait derrière un pilier. Habillement placé il donnait l’impression de dormir et au mieux la découverte de son cadavre ne ferait que nourrir le désordre. Mais maintenant il lui fallait se hâter, commettre sa triste besogne avant que l’alerte ne soit donnée. Il s’arrêta toutefois de courir peu avant d’arriver sur la place située devant l’entrée du palais, là, une garnison entière semblait monter la garde, les affronter aurait été trop peu discret. Discrètement il fit un bond qui le conduit sur le toit d’un des bâtiments annexes au palais qui servait de caserne au corps de garde. Avançant sans bruit il se glissa hors de vue des soldats. Arrivé contre l’un des murs du palais il ouvrit une fenêtre par la Force et au prix de quelques maigres efforts s’introduit dans le palais sans que nul ne le sache.
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Darth Egern
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeMer 6 Jan - 22:25
La dites fenêtre donnait sur un couloir du troisième étage du palais, l’endroit semblait dédié au travail des employés administratifs royaux, toutes les portes étaient fermés mais on ressentait l’agitation qui y régnait. Doucement le sith se faufila, il croisa un droïd chargé de gros dossiers à reliure rouge, Zweig ignorait à quoi ceux-ci pouvaient bien servir mais à vrai dire il s’en fichait, il trouvait cependant que c’était une bien grande administration et beaucoup de document pour une cité aussi modeste. Sans doute les affaires des revanchistes sur Dxun boostaient elles les affaires de la planète mère. Le régime avait beau nier face aux jedi ses liens avec ces séparatistes, il y avait sans doute là des preuves bien compromettantes, des marchés passés entre les deux partis... Ou peut être bien vendaient ils des informations sur les revanchistes aux jedi... Avec un peu de chance voulaient-ils avoir le beurre et l’argent du beurre. Un marché bien juteux et un bon moyen de semer le désordre entre les deux congrégations... Mais le temps de Carnil lui était compté, il avait bien trop à faire pour se perdre dans pareille recherche, mais à l’occasion il faudrait qu’il guide l’un ou l’autre des partis vers cette mine... Un bon moyen d’affirmer à ceux qui l’ignoraient l’absence totale de confiance entre les frères ennemis. En pensant à ceci le sith avait marché bien loin sans bien se rendre compte de là où il allait. Lorsqu’il atteint un large escalier il sembla s’éveiller d’un songe, se rendre compte qu’il ignorait absolument où il allait... Où pouvait-il bien trouver la reine et surtout ne pas se montrer à tous... Les démonstrations de puissance à grand coup de pouvoirs étaient certes bien joli mais peut être des serviteurs de la Force se trouvaient-ils à la cour de la reine. Descendre l’escalier le conduirait surement dans les salles d’apparat, pleines de monde. Monter mais pour où ? Alors le sith retourna dans les bureaux. On était au crépuscule mais sans doute certains employés restaient-ils à leur travail bien plus tard qu’ils ne le devraient... Bien mal leur en prendrait. Il fit une cinquantaine de pas, puis une porte s’ouvrit devant lui, un droïd en sortait ne portant rien. Mais plus important que tout, le sith sentait une présence, une petite présence humaine derrière la porte. La pièce était une vaste bibliothèque, une sorte de salle des archives ou de nombreux droïds s’agitaient et où en effet il y avait une présence. Il s’agissait d’une vielle femme qui portait une grande robe grise usée par me temps, sur son nez une lourde paire de lunette semblait afficher en temps réel la qualité des dossiers qu’elle recevait, mais au-delà de ça, la grand-mère ne semblait pouvoir voir à plus de trois mètres. Le sith regarda un temps en silence puis s’avança avec un large sourire pervers.

"Bien le bonjour madame !"

"Bonjour jeune homme, ce n’était pas la peine de vous donner tout ce mal, vous pouvez poser ces dossiers ici."

Zweig ne put retenir un éclat de rire

"Excusez moi, je suis désolé, je ne suis pas venu ici pour un dossier... Plutôt pour un renseignement."

"Que dites vous un renseignement ? Je suis débordé, veuillez vous adresser au bureau concerné !"

Un peu contrarier l’arkanien insista.

"Veuillez m’excuser madame, mais le temps m’est compté, je souhaiterai savoir ou trouver sa majesté et le bureau des renseignements était désert lorsque j’y suis passé."

La vielle laissa apparaitre un petit sourire qui étrangement était à la fois complice et gêné

"Ahh je vois... Dites plutôt que vous ne pouvez pas vous y rendre. Encore un de ces jeunes amants dont la reine a l’habitude de s’enticher, si vous voulez mon avis jeune homme ne perdez pas votre temps avec elle, elle ne vous apportera rien."

Zweig plissa les yeux... La vieille n’était pas encore sénile certes mais il se demandait vraiment pour qui elle pouvait bien le prendre.

"Non je..."

Mais la femme semblait en avoir assez.

"Je dois avoir un plan du palais lié aux rénovations des chambres royales par ici", dit elle en désignant son bureau, "allez le chercher et laissez moi faire mon boulot, s'il vous plait."

Zweig s’approcha, débarrassa quelques feuilles, puis trouva ce qu’il cherchait, un véritable plan d’architecte, plus compliqué que ce qui lui aurait suffit mais tant pis. Il se dirigea vers la porte mais à cet instant la gardienne des lieux lui enserra le bras. Sans doute surprise par ses cheveux blancs et sa bure noire, elle avait voulu savoir à qui elle avait à faire.

"Qui êtes vous", dit elle d'une petite voix enraillée qui d'un coup la vieillissait

Zweig se retourna et la fixa de ses yeux pâle. Mais c’est autant son air inquiétant qui fit reculer la vielle.

"Vous n’appellerez personne grand-mère..."

"Je... Je... Non..."

"Vous mentez grand-mère..."

"Je vous..."

"Au revoir grand-mère."

A cet instant il y eu une lueur rouge dans la pièce, le sith venait de transpercer l’ancienne avec son sabre, elle le regarda comme pour l’implorer, mais il était trop tard, le sabre s’éteint et elle s’effondra morte contre la porte. Sans la moindre émotion, en usant de la Force, Zweig l’envoya contre un des rayonnages dans un bruit de craquement d’os, le cadavre tomba et de nombreux dossiers la recouvrirent, un droïd rentra, déposa les dossiers sans se rendre compte le moins du monde de ce qui venait de se passer, le sith le regarda faire, toujours avec l’os qui lui servait de sabre à la main, puis sorti à sa suite en rangeant son arme, le plan dans la main. Se dissimulant du mieux qu’il le pouvait, il alla jusqu’à la chambre, personne ne se trouva sur son chemin pour l’en empêcher, seulement des pantins qu’il croisa. Enfin il entra dans la suite royale, le tout était vaste, ses murs et ses portes semblaient épais, apte à couper tout bruit. Il traversa un grand salon, puis un plus petit avant d'arriver à la chambre le tout était d’un luxe incroyable, le décor exubérant récemment refait était doré à l’or fin. Un grand lit accueillant aux draps de soie rappelait au sith ce que la vieille femme lui avait dit sur les habitudes de la reine... Il sourit un instant puis se cacha dans une penderie... Une alarme retentissait déjà... On avait trouvé le corps du garde lors de la relève à la nuit.
Zweig attendit quelques minutes puis il entendit une troupe entrer dans la chambre, on conduisait la reine en sécurité dans sa chambre, le sith focalisa son attention, il voyait aussi clairement ce qui se passait que s’il s’eut servis de ses yeux. Puis les gardes s’en furent, la reine se retrouva seule dans sa chambre, de nombreux verrous clôturèrent la porte, Zweig attendit quelques minutes, il sentait sa cible assise sur le lit, paniqué à l’idée d’une nouvelle bataille... Elle en avait déjà connu trop à son goût. C’est alors que le sith sortit de sa cache.
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeJeu 7 Jan - 21:49
Un instant il avança en silence, la reine était sur son lit, elle regardait dans le vide droit devant elle. Elle était de taille moyenne, belle avec ses cheveux bruns recouverts d’un voile fin, elle avait passé sa trentième année et tendait vers un âge mur. Pourtant elle avait quelque chose en elle de dur, un quelque chose qui la rendait fascinante. Puis voyant qu’elle ne le voyait pas venir, il fit entendre sa voix.

"Bonsoir votre majesté"

Elle sursauta, surprise, comme si elle se fut attendue à la présence de quelqu’un à ses cotés, mais autre que celle du sith.

"Qui êtes-vous ?"

Il ne répondit pas.

"Comment êtes-vous entré ici ?"

Il garda le silence.

"Que voulez vous ?"

Alors il rabattit le capuchon de sa bure dans son dos et la regarda de ses yeux pâles

"Mais vous ma chère."

Elle eu un petit mouvement de recul à la vue du visage du sith, mais elle avait déjà connu trop d’événements pour se laisser aller à la peur. Calmement elle se leva et commença à marcher en parlant.

"Vous devriez savoir que je ne suis pas du genre à me laisser impressionner par les menaces gratuites. Pour quelle raison voulez-vous me voir."

"Mais pour en finir vous."

"Comme cela est original..."

"Certes je le conçois, mais je n’ai pas le choix, j’ai des ordres."

"Pourtant vous prenez des initiatives fort douteuses... Tuer ce pauvre garde n’était pas très fin, maintenant que vous êtes repéré vous ne sortirez pas d’ici vivant."

"C’était nécessaire, sans cela jamais vous n’auriez été mise si tôt à l’abri ainsi."

"Et comment comptez vous quitter Iziz ? L’astroport ne tardera pas a être fermé et me tuer ne fera que compliquer votre fuite."

"Ça ce sera mon affaire mais plus la votre je le crains."

A ce moment là un déclic relativement lointain de la chambre se fit entendre, un homme déverrouilla et réverrouilla la porte avec la plus grande discrétion et s’approcha en courant, Zweig s’écarta un peu de la reine pour se rapprocher de l’ombre, un jeune homme d’une vingtaine d’années en uniforme de capitaine de la garde entra et sans apercevoir le sith demanda.

"J’ai ressenti ton appel ? Qu’il y a-t-il Talia ?"

D’un regard elle lui désigna le sith, l’homme ne l’avait pas vu, instinctivement il posa ses mains sur ses armes... Deux sabres laser... Le jeune homme était assurément un revanchiste et la façon dont il s’était à sa reine ne laissait aucun doute sur la véritable nature de leur relation et la façon dont il avait été nommé capitaine de la garde. Avant que le militaire n’ait pu lui dire un mot, Zweig sortit son arme, et calmement l’alluma, gardant le manche d’os d’une couleur entre le blanc et l’ocre jaune dans sa manche.

"D’accord je vois. A qui ai-je l’honneur ?"

"A la mort !"

"Vous êtes bien trop vantard vous autres les sith... Je suis Noguar Folk, chevalier jedi."

L’homme retira alors sa casquette et la jeta sur le sol dévoilant ses cheveux blonds taillés courts, puis d’un geste qui se voulait sans aucun doute viril il retira la veste de son uniforme qui lui enserrait le torse. Zweig sourit, ce n’était pas la première fois qu’il faisait cela en ces lieu, mais pas vraiment dans le même but, de plus une idée folle lui venait en tête... Une expérience avec la Force.

"Toi ? Un chevalier jedi ? Tu as à peine vingt ans... Je serai grand prince, je vais accepter ta reddition et te laisser partir."

"Tu vas mourir sith !"

Le revanchiste bondit alors en allumant ses sabre, ils avaient une lueur jaune qui se reflétait dans l’or de la pièce, Zweig l’arrêta avec aisance, il venait d’attaquer... Une attitude bien obscure pour quelqu’un qui se prétendait jedi. Parant avec une certaine facilité les coups qu’il lui portait il continua à lui parler.

"Alors dis moi, comment es tu devenu chevalier jedi... Ce n’est sans doute pas en faisant la preuve de tes talents au sabre laser."

Le jedi sera les dents et tenta de projeter le sith au sol avec une onde de Force mais celui-ci fit une roulade pour éviter l’attaque.

"Non sincèrement, j’ai toujours était intéressé par les modes de promotion chez vous autres revanchistes. Est-ce que ça s’est passé comme ici sur Onderon ? Tu as couché avec un des grand pontes de ton ordre ? Ou il y a-t-il une autre raison ?"

"Tais-toi vermine."

Mots après mots les coups du jeune homme se faisaient plus vifs, plus violents.

"Chez nous, on ne récompense que ceux qui le méritent, vois-tu... Moi si je suis ici c’est pour en finir avec ta belle fiancée."

"Tu n’en feras rien, tu seras mort d’ici peu."

Le chevalier tenta de faire tomber le sith par un balayage mais d’un petit bond il l’esquiva. Zweig lui donna un coup de pied dans le ventre pour le repousser. Lentement la reine s’était déplacée vers un table de chevet, l’avait ouvert et en avait tiré une dague acérée en argent ornée d’un diamant aux reflets bruns. Mais sans même la regarder l’arkanien l’avait senti approcher, d’une forte projection il envoya la reine valser contre un mur, brisant quelques bibelots dans sa chute, tandis que la dague glissait sous le lit. Fou de colère le revanchiste se releva, il était au porte du coté obscur et hurla.

"Ne la touche pas !!!"

Cette fois ses coups étaient plus durs à parer, ils étaient d’une puissance formidable, d’une rapidité incroyable. Mais l’arkanien concentré réussissait à ne pas se laisser dépasser. D’un revers il réussit à trancher en deux le sabre qu’il tenait à la main gauche. L’homme ivre de colère de ne pouvoir en finir avec le monstre qui le menacé lui et son aimait, saisissait alors le sabre qui lui restait des deux mains, la haine s’emparait de lui, il était de plus en plus imprudent, de moins en moins précis, son visage se déformait sous l’effet de la pression qu’il se mettait. Zweig surveillait en coin la reine qui se relevait, il voulait qu’elle vit ce qui allait arriver à l’élu de son cœur. Après une courte minute celle-ci lui semblait à point, à la fois consciente et inquiète. Alors le jeune fou lui mit un coup de genoux dans le bras, il laissa échapper l’os et se jeta au sol pour éviter de se faire trancher sur place. Exultant le revanchiste passé du coté obscur levait déjà sont sabre au dessus de la tête prêt à prendre la vie au sith, la reine retenait son souffle prête à laisser échapper sa joie et à rejoindre son champion dans sa victoire, mais alors Zweig tandis la main droite.

Il y eu un craquement, mais ce n’était pas un seul os qui venait de céder... Face à la poitrine dénudée du capitaine le sith venait de faire ce qu’il prévoyait depuis le début du combat, en un instant toutes les cotes de l’homme venaient de céder en étant tendues comme des ressorts elles s’étaient refermé dans sa poitrine, tranchant vaisseaux et organes vitaux. Son sabre s’éteint et tomba dans son dos. Il regarda sa poitrine comme pour voir ce qui venait de lui arriver, il releva la tête, regarda Talia, ouvrit la bouche et la referma sans que le moindre son s’en échappe. Il trembla sur ses jambes tandis que Zweig se relevait. Une bulle de sang s’échappa du coin de sa bouche puis explosa laissant la place à un filet alors il s’effondra raide mort. La reine poussa un cri, elle aurait voulu se précipiter vers le corps du jedi mais recula en voyant le sith se relever. Elle se retourna pour laisser s’échapper quelques larmes... Il n’était guère habituel de la voir ainsi laisser échapper ses émotions. Zweig s’adressa alors à elle.

"C’était pourtant une belle histoire, tellement romantique, la reine amoureuse de son chevalier servant... Si seulement elle avait été vraie."

"Je l’aimais !"

"Cessez de me prendre pour un idiot, vous avez pu le cacher à votre entourage, à ce jeune fou aveugle mais à moi vous ne le pouvez pas. Il y a autre chose."

Elle ne disait rien et se cachait le visage.

"Vous portez son enfant c’est ça... L’héritier que vous vouliez pour votre famille, c’est bien cela."

"Vous..."

"Le fils d’un jedi... Mhhh... Interessant... L’héritier de Freedon Naad"

"Laissez-moi je vous en prie."

"Je suis désolé mais j’ai des ordres... Et des projets... Votre enfant allait être un possesseur de la Force. J’ai toujours rêvé d’en savoir plus. Comment née la Force ? Hum... Un fœtus de jedi est il différent d’un autre ? Je suis heureux de pouvoir enfin éclairer tout cela"

Il se fendit d’un sourire, la reine recula. Elle aurait voulu prononcer un mot mais elle ne le pouvait point. Zweig usa de la Force, attira à lui la dague dont la reine avait voulu user.

"Vous comprenez que je doive user de façons plus... Technique..."

Alors le carnage débuta, la reine lancée sur son lit se débattit un temps, poussa des cris, puis ne fit plus rien, se vidant de son sang, dans une froide douleur, puis elle ne fut plus. Le sang se rependait sur les draps et le sol de la pièce, sans la moindre émotion il découpa l’enfant, encore trop jeune pour naître, savoura cet instant. Il mit plus d’une heure à sa macabre besogne et lorsqu’il eu fini il laissa les corps mutilés de la mère et l’enfant sur place dans une scène ignoble. Il jeta le couteau sur le lit, il n’en avait plus besoin. La nuit était tombée, il était grand temps pour lui de partir, nulle n’avait rien entendu du drame qui s’était produit ici mais on ne tarderait sans doute pas à le découvrir. Souillé par le sang qu'il avait versé il laissa les corps et quitta la chambre.
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Darth Egern
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeSam 9 Jan - 0:06
Maintenant commençait le véritable défi de cette mission. En effet, accéder au palais et en tuer la maitresse n’était rien pour un n’importe quel guerrier du coté obscur, quitter celui-ci dans une ville en état d’alerte était une autre paire de manche. Déjà il fallait quitter les appartements de la reine, il récupéra la veste ainsi que la casquette du revanchiste vaincu, enfilant l’un sous sa bure et glissant l’autre dans une poche, mais il se doutait bien qu’il ne ferait pas illusion une minute ainsi vêtu. Toutefois, il retira une clé dorée d’une des poche de l’uniforme, sans doute celle qui ouvrait la porte des appartements de la reine. Une pratique qui semblait bien désuète lorsqu’on pouvait user de codes secrets et de cartes magnétiques... Mais bien plus efficace pour interdire le passage à un droïd. Il la prit avec lui et s’approcha de l’entrée. Mais passer par la porte comportait un inconvénient majeur, des gardes devaient se trouver en faction et les massacrer ne ferait qu’en amener d’autre et même un sith ne pouvait se permettre de lutter contre une armée entière. La chambre recelait très probablement un passage secret aménagé on ne sait où pour se prémunir d’un nouveau conflit, mais Zweig Carnil n’avait pas de temps à perdre à le chercher, il lui fallait partir et vite. Le choix était dur à prendre, durant des minutes qui lui parurent des heures il se demanda que faire. Fuir par les fenêtres ? Celles-ci donnaient sur vingt-cinq mètres de vide sans la moindre prise possible sur la face puis le pavé de la grande place où la garde avait encore été renforcée. Percer les murs était purement irréaliste, et pour aller où ? Au mieux il retomberait sur une pièce qui le renverrait sur le couloir qu’il cherchait à éviter... Il se résigna et colla son oreille contre l’épaisse porte. Mais pas un bruit ne la traversait, fermant les yeux et se concentrant dans la Force pour renforcer ses sens, une vibration qui la traversait. Il serra les poings jusqu’à s’enfoncer les ongles dans la peau, puis les relâcha en ouvrant les yeux, il saisit son arme, regarda la clé et alors qu’il allait l’enfoncer dans l’orifice de la serrure et la lança violement contre un vase situé à l’autre bout de la pièce. Il recula et se concentra alors dans la Force faisant glisser les débris qui avaient résulté de son tir jusqu’au pas de la porte et, d’autre part, mettant les sens des factionnaires en alerte en s’insinuant dans leur esprit.

De l’autre coté de la porte, ceux-ci, au nombre de six riaient de l’aventure entre leur nouveau capitaine et la reine mais commençaient à trouver le temps long à attendre ainsi. Toutefois, pour rien au monde ils n’auraient déranger les deux amants, mais lorsqu’ils ouïrent clairement des chocs, des cris de souffrance retentir et résonner au fond d’eux, leur sang ne fit qu’un tour. Alors que deux s’empressaient d’aller chercher du renfort, les autres se préparaient à s’attaquer à la serrure à coup de blasters. Il y eu une courte rafale et d’un coup de pied la porte s’ouvrit. Le premier soldat en entrant entendit le crissement du verre brisé sous ses pas, il baissa les yeux et vit un éclair rouge puis... Plus rien, la lame du sith venait de lui rogner la totalité de la face en remontant puis en retombant l’acheva en cisaillant l’homme en biais sous les épaules. L’arkanien surgit dans l’embrasure, les soldats recoulèrent en tenant fermement leurs fusils et se mirent à tirer. Zweig para tant bien que mal les faisceaux en reculant, un tir mieux ajusté que les autres lui brula le flanc, il poussa un gémissement. Avec un léger accès de colère il renvoya un tir au milieu du front d’un des gardes dans une précision machiavélique. Malgré leur hésitation les autres continuèrent de tirer, la chose était maintenant plus facile à gérer, malgré la vive douleur que ressentait le sith. Il se recula du plus vite qu’il le pouvait vers la chambre. Lorsque le premier des deux gardes vit le spectacle ignoble de la chambre, il resta un temps paralysé de terreur, le sang qui avait coulé, les corps ouverts... Avant qu’il n’ait pu s’en remettre Zweig lui avait envoyé son sabre la poitrine et il tomba au sol. Le dernier aurait aisément pu tirer sur le sith mais la peur s’empara de lui, il lâcha son fusil et partit en courant vers la sortie mais, l’agrippant avec la Force, l’arkanien retint l’humain en l’air puis d’un violent mouvement du bras vers l’arrière et dans un cri déchirant le fit passer à travers la fenêtre, laissant le malheureux s’écraser sur le dallage en contrebas. Tant qu’à avoir donné l’alerte autant valait il que les gardes le poursuivent... Avec un temps de retard. Sans perdre un instant le sith se mit à courir, il lui fallait partir, au plus vite. Au coté, une profonde douleur le lançait, la blessure était sans aucun doute superficielle mais handicapante. Serrant les dents il avançait aussi vite que sa condition le lui permettait. Arrivant à un escalier il entendit les talons des militaires qui claquaient en montant les marches quatre à quatre, il se jeta dans un couloir annexe, ne sachant où il allait, il savait toutefois que ce n’était pas de ce coté que venait la troupe. Trébuchant en se tenant les côtes, il fit une cinquantaine de mètres puis s’arrêta pour reprendre son souffle et penser... Tout ne se passait pas aussi bien qu’il l’aurait voulu... Quelque chose avait raté mais il ne se savait où. Et quand bien même, c’était le passé, le présent lui consistait à survivre. Survivre... Il avait déjà appris cela. Après quarante secondes il se remit à courir, non pas vers le grand escalier ou les soldats venus en soutiens, ceux en factions et ceux qui reviendraient de la chambre le prendraient, non. Pas d’ascenseur non plus, ce serait trop facile de s’y faire piéger... Non pour sortir il lui faudrait ruser. La douleur à son coté commençait à s’apaiser et il se remit en marche.

Avec le sang qui souillait sa bure, il s’efforça de faire des traces aussi crédibles que possibles sur les murs, il fallait qu’il y ait une piste pour les chasseurs, un moyen pour que les chiens croient rattraper le loup. Se laissant guider par la Force il parcouru le couloir désert à cette heure tardive, jusqu’à la porte d’un ascenseur, formant un cercle sur celle avec son sabre, il entrouvrant un passage vers la cage de l’appareil, il retira alors sa bure souillée, récupérant ce qu’il avait laissé dans ses poches puis la jeta dans le trou (afin de ne plus laissé aucune trace sur son passage). Il enfila la casquette du revanchiste, l’enfonçant du plus qu’il pouvait sur son crane pour cacher ses yeux, cacha son sabre laser sous l’uniforme qu’il portait toujours. Puis il reprit sa route en courant, dans la direction que lui dictait son esprit. Alors que le claquement des bottes des soldats retentissait à quelques couloirs de là.

Après une nouvelle course effrénée il arriva jusqu’à une aire du palais qui semblait destinée au travail des domestiques, le cachet des lieux avait considérablement baissé depuis les appartements de la reine et le grand escalier qui y menait... Mais les petites gens ont également le besoin de descendre, un minuscule escalier en colimaçon leur permettait d’accéder aux étages des administratifs et Zweig l’emprunta jusqu’à atteindre l’étage où avait débuté son exploration du palais. En quelques instants il arriva jusqu’à la salle des archives. Zweig hésita un instant, il y eu une odeur d’ozone et une voix l’arrêta.

"Voilà un bien étrange capitaine... Tu devrais savoir, sith, que les jedi ne se laissent pas semer aussi aisément et qu’on ne tue pas un des leurs impunément."

Un bothan en bure brune sortit de la salle des archives, avec son sabre laser d’un vert émeraude allumé. Le jedi avait le poil blanchi qui montrait son âge, son visage était traversé par une grande cicatrice d’un coup qui lui avait également emporté un de ses yeux. Comme pour provoquer le sith et signaler sa maîtrise, il fit tourner son sabre laser dans sa main.

"Alors ? On a peur du défi, jeune sith ?"
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Darth Egern
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeLun 11 Jan - 23:38
Le bothan constituait une sérieuse épine dans le pied sur sith, il aurait voulu pouvoir enfin s’esquiver, quitter ce palais sans perdre un instant, ne pas rester pris au piège, acculé, obligé de se terrer pour ne pas être exterminé. Mais voilà que ses plans étaient les uns après les autres contrecarrés par l’action de quelques faibles...

"Tiens donc... Que crois donc pouvoir m’arrêter. Tu me sembles bien perdu jedi pour avoir atterrit ici."

"Nul n’est jamais perdu quand il suit la voie de la Force, tu le saurais si tu avais un jour étudié la nature de la Force."

"Je l’ai exploré, et bien plus loin que toi et tes misérables revanchistes pouvaient l’imaginer."

"Et qu’est ce qui te fait donc croire que je suis un revanchiste ? Non, tu te trompes, comme sur le reste, je ne suis pas de ceux qui sont prêts à pervertir la voie de la Force par leur colère, ne cherchant que la pure vengeance "

"Tiens donc... Un fidèle de l’ordre jedi alors..."

"Un jedi n’a de fidélité qu’en la Force."

"C’est encore pire que ce que j’avais imaginé... Et par quelles vicissitudes du destin t’es tu retrouvé sur ce monde misérable monde."

"Je te l’ai dit, la Force m’y a conduit. Mais tu es trop faible, trop ignorant pour le comprendre. Prépares toi à rejoindre la Force."

"Tu ne seras jamais que le second jedi à m’avoir annoncé ce présage en ce jour. Veux tu que je te raconte quelle a été la réussite du dernier ?"

"Je sais très bien le crime que tu as commis."

Zweig croyait ressentir une pointe d’agacement, voire de colère dans ce constat, mais le visage du Bothan exprimait plus de l’amertume qu’autre chose...

"Tiens donc j’ose espérer que cela ne te chagrine pas que je me sois occupé d’un des traitres à la cause que tu défends tant..."

"Ce n’était pas un traitre !"

Ce coup ci l’énervement était palpable, les doigts du bothan s’étaient sérés sur la garde de son arme, mais il n’avait pas l’intention d’attaquer.

"Il n’avait pas quitté la voie de la Force, je le sais c’est tout."

"Tiens donc... Il comptait tant que ça pour toi, pourtant pour quelqu’un qui s’attachait aux voies de la Force il n’a guère été difficile à pousser à la haine... A suivre ce que toi et les tiens appelaient avec tant de peur le coté obscur."

"Tu mens, je connaissais bien Noguar, jamais il n’aurait cédé, je l’ai formé à résister à cette voie il y a bien des années. Et quand je l’ai senti partir, ne plus faire qu’un avec la Force, il n’était pas dans l’obscurité."

"Noguar... Figure toi que j’avais déjà oublié son nom, mais pas son regard implorant lorsque qu’il ses retrouvé au sol brisé comme un cafard. Alors tu voulais le récupérer c’est ça... Jamais il ne t’aurai suivi, tu ne le connais pas assez bien... Car c’est là que tu te trompes jedi, ton jeune apprenti a cédé à la passion, à la colère, à la haine... Si tu ne l’as pas senti c’est que tu es bien aveugle. De plus il était un piètre adversaire, tu dois être un bien mauvais maître pour commettre autant d’erreur jedi."

"Tu n’es pas la moindre légitimité pour juger de ça sith, tu n’es pas capable de déceler les crevasses qui parcourent ton âme. Mais si tu crois tant que cela à ton jugement... Attaques."

L’arkanien ne répondit pas. Il avait suffisamment échauffé son adversaire pour croire la victoire sienne. Là était sa faute.
Alors que dans un bond il abattait sa lame sur celle du Bothan, il fut étonné de recevoir son genou dans les côtes. Sa blessure le lança de nouveau, il grimaça, voulant balayer le jedi d’un revers il fut étonné de ne plus le trouver sur le chemin de son coup, celui-ci bougeait si vite qu’il lui semblait impossible de pouvoir le toucher. Ses coups d’une précision chirurgicale demandaient toute la concentration du sith pour qu’il puisse les parer. Esquive après esquives, choc après coups, le sith accablé avait déjà du mal à respirer alors que le bothan semblait tout juste se jouer de lui. Puisant dans se colère, Zweig tentait de le dépasser en violence, en puissance mais rien n’y faisait. Des couloirs il avait reculé dans la bibliothèque. Dans la pénombre seuls les armes luisaient et donnaient au duel une allure fantomatique, manquant de précision le sith frappait plus les armoires d’holoarchives que son adversaire, celles-ci émettaient alors de violents arcs électriques, un d’eux fini par bruler le jedi au bras, faisait choir son arme. Tentant alors de mettre fin au combat, le guerrier du coté obscur reçu la jambe gauche de son ennemi dans le bras et lâcha à son tour son arme. À peine le jedi avait il reposé sa jambe au sol que, faisant pivot sur son appui retrouvé qu’il lança la seconde dans le torse du sith. Ses côtes le brulaient, Zweig recula alors sur deux mètres, jusqu’à toucher un mur, en face de lui s’ouvrait, comme pour le narguer la porte vers la liberté. Goguenard le bothan repris la parole.

"Alors lequel d’entre nous manque d’expérience ?"

Un coup précédemment reçu avait déclenché un saignement de la lèvre inferieur du sith. Il se la frotta répandant son sang sur sa joue. La vue du sang même le sien le réconfortait. Une autre idée venait de germer dans son esprit. Se concentrant dans la Force il tenta de projeter le bothan contre le mur. Mais en un clignement des yeux le jedi évita l’attaque, Zweig en revanche fit un vol plané au dessus de la tête du chevalier et s’écrasa au sol, se blessant au poignet gauche.

"Tu me prends vraiment pour un idiot ? Tu n’es vraiment qu’un débutant."

"Jamais tu ne m’aura jedi. Tu es mu par la volonté de revanche... J’ai tué ton apprenti, tu veux en finir avec moi..."

"Tu crois vraiment que je fais ça pour moi ? Bien au contraire... Je ne tiens pas à te vaincre... Je te capturerai vivant et tu seras jugé pour tes crimes. Ainsi la galaxie toute entière sera au courant des infamies dont les vôtres sont capables."

"Jamais tu ne me prendras vivant."

"Tu crois ça ? J’ai déjà fait prévenir les revanchistes par l’intermédiaire de l’armée d’Onderon... Ils seront bientôt ici. Tu n’as plus aucune chance."

Zweig garda un temps le silence puis ricana

"J’avais raison, vous êtes un idiot... Vous êtes prêt à me vendre à des gens qui n’ont absolument aucune confiance en vous ?"

"Les sith sont le véritable ennemi."

"Et c’est pour ça que les revanchistes achètent des renseignements sur l’ordre à Onderon pour mieux vous devancer..."

"Des affirmations sans la moindre preuve... Tu crois vraiment pouvoir me faire douter sur des bases aussi peu solides."

"Il y a ici bien plus de preuves de ce que j’avance qu’il ne vous en faudrait..."

Le bothan attira à lui son sabre laser, puis légèrement absent se tourna vers les archives. L’arkanien en profita, d’un bond, tachant d’oublier ses douleurs il se leva, récupérant son sabre laser. Il couru vers le couloir et se jeta par la fenêtre en criant

"A charge de revanche jedi !"
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeJeu 14 Jan - 0:21
Il ferma les yeux et présenta son flanc, en un instant la verrière se brisa, les faibles armatures de métal ne résistèrent pas à l’impact. Dans sa lente chute le sith rouvrit les yeux, la dizaine de mètres la séparant du sol passèrent lentement, puis dans une roula de il toucha le pavé, quelques un s’enfoncèrent, d’autres en réponse à la force subie s’élevèrent avant de retomber et de se briser, mais pour le sith, le choc n’était pas si violent que l’on pouvait se l’imaginer, la Force autant que l’endurance avaient protégé son corps. Tout juste était il lancé par la douleur des coups qu’il venait de subir et son poigné qui ne répondait plus. Il leva doucement les yeux, la nuit n’était pas froide mais immense parmi les étoiles la lune de Dxun formait un large croisant qui semblait se moquer du sith, lui sourire ironiquement comme si cette force de la nature avait voulu agir contre lui... Car dans les faits, elle agissait. La grande luminosité semblait agir comme un phare, un projecteur braquer sur le sith et qui eu tout fait de le dévoiler aux yeux des soldats. Car ceux-ci sur le qui-vive et attirés par le bruit ne manquèrent pas de voir l’assassin qui se présentait devant eux. Au nombre d’une vingtaine (malgré ceux qui étaient entrés dans le palais) ouvrirent le feu sans somations, le sith se releva aussi vite qu’il le pu et pris le pas de course, à coté de lui les rayons d’un bleu pâle s’écrasaient sur le sol, brulant les pavés en dégageant un fumée grisâtre. Ils manquaient de précision mais le sith alluma son sabre, il para quelques tirs mieux ajustés qui s’écrasaient derrière lui. Continuant à courir il lança un dernier regard vers le palais A la fenêtre le jedi le regardait, mais il ne tentait rien, sans doute savait il que s’il sautait les gardes le prendraient lui aussi pour cible et il ne pourrait rien faire de plus contre le sith, puis le bothan se retourna, vers la bibliothèque à pas pressé. Il allait à coup sur vérifier les dires du sith... Zweig se retourna pour voir où il allait, il ne pu s’empêcher de penser à la faiblesse des jedi, leur curiosité pour les futilités, leur lâcheté, leur peur du coté obscur, leur ignorance, leur arrogance aussi... Et il continua à courir dans le noir à travers la rampe céleste.

Les gardes cherchaient à la poursuivre, ils étaient endurants, frais, mais on ne peut tirer avec précision lorsque l’on court. C’est la faiblesse des gardes d’Iziz, ils n’ont jamais pu utiliser de véhicules dans leurs étroites ruelles, une fois encore ils le payent. Droit devant lui Zweig voit la grille du palais fermée, évidement, un régiment a été stationné là, déjà ils sont a genoux, l’arme à l’épaule, ils le visent, plissant les yeux l’arkanien se pose des questions. Leurs commandants sont ils stupides ou tout simplement incompétents ? Si d’un coté ou de l’autre les gardes tiraient, ils ne pourraient que se toucher les uns les autres. Le sith poursuit sa route, il éteint son sabre, ses adversaires ne savent vraiment pas à qui ils ont à faire... Comment le sauraient-ils ? Mais comment peuvent-ils également l’ignorer, après ce qui s’est passé il y a seulement que quelques année... Alors qu’il n’est plus qu’à vingt cinq enjambées de la grille, les gardes devant et derrière lui ouvrent le feu, le combattant d’un coté obscur d’un bond prend son envol. Se fauchant mutuellement par leurs tirs les gardes sont en proie à la panique, derrière la barricade le sith retombe et reprend sa course, c’est à peine si ses poursuivant, au milieu du massacre ne peuvent que constater les blessures des leurs et la fuite de leur proie.

Mais Zweig n’était pas pour autant sorti d’affaire, dans la noirceur de la nuit retentissait déjà une alerte, en quelques instant les fenêtres s’éclairaient, des cris s’élevaient, la population effrayé se demandait quel malheur lui tombait cette fois encore dessus, la panique s’emparait de la cité, une peur enivrante si on se disait qu’elle n’avait pour source qu’une seule et unique personne mais chacune est différent et l’arkanien savait garder la tête froide, la présence de la population sur sa route impliquée plus de monde face à lui et, malgré l’uniforme qu’il portait, il ne tarderai pas à sembler suspect en fuyant comme il le faisait. Sous l’alarme il continua donc à courir, ne pouvant accélérer l’allure... Les portes de l’astroport étaient en vue, mais celui-ci était sans aucun doute déjà bloqué depuis la mise en état de siège de la ville avec le meurtre du garde. Mais étrangement il n’en était rien. Devant la porte un bataillon entier semblait attendre quelque chose pour la clore, tout cela était bien étrange mais arrangeait bien le fugitif. En surnombre par rapport à l’accoutumée, ils étaient mal éclairés, un nuage approchant allait rendre plus aisée la méprise. Ralentissant son allure à un simple pas pressé, le sith avança avec son uniforme d’officier sur le dos. Agissant comme s’il ne distinguait pas l’impressionnant dispositif, un lieutenant, sans nul doute le plus haut gradé sur place, fier et arrogant comme s’il s’était vu confier une mission d’importance capitale, l’interpella.

"Je regrette mon capitaine, l’astroport est fermé jusqu’à la fin de l’état d’alerte, nous ne pouvons vous laisser passer !"

"Je constate cependant que celui-ci reste ouvert", répliqua le sith.

"Jusqu’à l’arrivée des combattants revanchistes, ni plus ni moins, nous avons ordre d’interdire tout accès jusque là et de fermer les portes après leur arrivée."

"Et vous croyez que nous avons combien d’hommes à immobiliser ainsi ? Vous êtes au moins une vingtaine à attendre alors que la ville s’apprête à plonger dans le chaos ? Le secteur Sud est déjà en proie à un groupe de pillards, nous ne pouvons nous permettre de laisser cela dégénérer ou la ville va s’enflammer."

"Mais enfin, vous comprenez que sans ordre nous ne pouvons..."

"Pourquoi croyez-vous que je sois venu vous rejoindre, les radiocommunications sont saturées avec ces satanés attentats. Envoyez vos hommes, je resterai pour accueillir les jedi et fermer les portes avec vous."

Zweig lui-même ignorait d’où lui venait cette inspiration soudaine, rien de ce qu’il avait dit n’était vrai (ou du moins s’il était tombé juste, cela n’avait rien de volontaire), mais, appuyé naturellement dans sa force de conviction par la Force il avait su se montrer suffisamment convaincant pour l’homme. Celui-ci ne savait trop quoi dire, il avait la désagréable impression de se faire voler sa première mission d’importance, mais après avoir ronchonné pendant une dizaine de secondes il se mit à crier sur ses soldats, c’était sa façon à lui de reprendre consistance.

"Mais qu’est ce que vous attendez ? Qu’on vous donne une médaille ? Allez tout de suite au quartier Sud bande de bons à rien !"

Les soldats s’exécutèrent non sans quelques grommèlements, dans le fracas des armes emportées ils disparurent dans le noir. C’était vraiment trop simple de tromper les simples mortels. Et encore plus lorsqu’il s’agit des soldats à la tête vide... Il se passa une minute de silence, que le lieutenant, perdu dans ses pensées, ne rompit pas. Puis finalement il prit la parole.

"Mais... Vous ne m’avez pas dit, vous appartenez à quelle unité ?"

En regardant son interlocuteur il tomba sur ses yeux vides, intrigué il ne pouvait les quitter, alors Zweig qui le fixait s’introduisant sournoisement dans son esprit lui dit.

"Tu ne m’as pas vu ! Un chevalier jedi t’a menacé pour pouvoir quitter la planète."

"Je suis resté seul ici jusqu’à ce qu’un chevalier jedi menace de me tuer, il a volé un des vaisseaux de l’astroport."

Sans un mot le sith partit. L’immobilité s’était révélée bien plus douloureuse que la fuite. Avançant de façon active il chercha un vaisseau qui pourrait lui convenir, celui avec lequel il était venu serait bien trop lent, rien à bord pour l’identifier, un historique de vol vierge... Il finit par trouver un vaisseau à la frontière entre la petite navette et le chasseur, avec l’aide de la Force, il déverrouilla la porte du vaisseau. Au prix de quelques minutes de trafique, il réussi à le faire démarrer. Et alors il s’envola. Ayant fait quelques kilomètres, il entendit la radio grésiller :

"Ici Onderon, vous demandons de vous rendre immédiatement."

Sans répondre le sith la coupa et quelques instants après un tir de canon à ion passa à coté de lui. Evitant tir après tirs du canon planétaire, il s’approchait tant bien que mal de la sortie de l’atmosphère. Bien vite, deux vaisseaux revanchistes s’avancèrent vers lui, le mitraillant de leurs canons. Zweig aurait sans nul doute été abattu si le canon d’Iziz avait cessé le feu mais visiblement l’armée d’Onderon ne semblait pas prête à laisser filer un poisson aussi gros. La discussion entre les deux partis devait s’enflammer car aucun des deux n’abandonnait ses attaques. Le canon trop lointain ne pouvait toucher efficacement une cible aussi minuscule, les jedi menacés par les violentes charges ne pouvaient se risquer à bien le suivre pour le cibler. Il sorti de l’atmosphère et alors que deux tirs mieux ajustés que les précédents allaient l’abattre, le sith passa en vitesse lumière sans même perdre son temps à calculer la trajectoire. Dans leur envie d’en finir pour leur propre victoire, aucun des deux camps n’avait réussi, le début du pouvoir laissé aux militaires sur Onderon s’annonçait fort mal. De façon quasi-instantanée il l’arrêta, sortant de l’hyperespace à la limite du système d’Onderon. Les réserves d’énergies du vaisseau en avaient pris un certain coup mais ce n’était guère important pour le sith. Cette fois ci il demanda aux instruments de bord de calculer la trajectoire pour Korriban, et, après une dizaine de seconde il repartit en hyperespace.
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MessageSujet: Re: De l’ordre, le chaos De l’ordre, le chaos Icon_minitimeDim 17 Jan - 0:54
Le voyage ne dura que quelques heures, Zweig s’était affalé sur le siège du pilote, par la méditation sith il se remettait de ses blessures et essayait de réparer son poignet brisé. Lorsqu’il arriva à un état à peu près satisfaisant, il quitta la veste de capitaine de la garde d’Onderon, se doutant qu’arriver ainsi vêtu sur Korriban serait du plus mauvais effet il chercha dans le vaisseau s’il avait de quoi se vêtir mais devant l’absence de découverte satisfaisante il retourna à la cabine et se dit qu’il ne quitterait la veste que dans la chaleur étouffante de Korriban. Le froid de l’espace avec quelque chose d’agréable, de familier pour le sith, mystérieux, attirant, dangereux... Mais de là a en abusé il y avait un pas qu’il se gardait bien de franchir. Il préféra se contenter de réfléchir, savoir ce qu’il allait bien dire au conseil sur Korriban. Bien sur les maîtres de Korriban n’étaient plus qu’une antenne du puissant conseil impérial sith depuis que la capitale avait été déplacée, mais néanmoins ils étaient d’une puissance majeure, se faire bien voir d’eux c’était l’assurance d’un avenir plus épanouissant... Puis dans le lointain, le sith entendit un son le tirer de ses réflexions, il sortait de l’hyperespace et arrivait sur la planète mère des sith. Sans que nul ne lui demande de rendre des compte il amorça sa descente dans l’atmosphère, malgré son vaisseau républicain, les sith chargés de la défense avaient du ressentir à qui ils avaient à faire. Il se posa dans la plaine désertique, personne ne l’attendait, de la même façon que personne n’avait été là à son départ.

Il laissa la veste sur le siège, il n’en aurait plus besoin et ouvrit le sas de la porte et un air sec et chaud s’engouffra, le sith avança vers la lumière éblouissante et descendit un plan incliné, la lumière le brulait, mais c’était devenu une habitude depuis qu’il vivait ici. Sans perdre de temps il alla jusqu’au repaire qu’il occupait autrefois du temps où il n’était qu’apprenti et occupait toujours aujourd’hui, il enfila en vitesse une bure noire, et, se sentant immédiatement plus décent, reparti, le conseil l’attendait, il ne fallait pas le faire les laisser s’impatienter. A grand pas la tête baissée et recouverte du capuchon de sa bure, il se pressa vers la salle du conseil, au tréfonds de temple, derrière deux colossales portes en bronze, une pièce immense au dallage de pierre légèrement bleuté, des lampes antiques émettaient une lueur légèrement rougeâtre. Face à l’entrée, neuf larges trônes en argent réservé aux plus grands maîtres de l’ordre, se tenaient sur une sorte d’estrade en marbre. Mais sur ces neuf, seuls deux étaient occupés, la reconquête des anciennes possessions, l’instauration de Ziost comme capitale de l’empire, la guerre... Tout cela avait contribué à ce que les maîtres soient de moins en moins présents sur Korriban, déjà être reçu par deux de ces puissants seigneurs en même temps était une chose rare et un immense honneur pour une mission menée par un simple sith. Zweig avança jusqu’à se tenir à quinze mètres de ces personnages vêtus de noir qui l’attendaient. La quarantaine de spectateurs qui se tenaient là dans l’attente d’un événement se turent alors peu à peu. Et lorsque le silence fut semblable à celui régnant dans les tombeaux de la vallée un des grand maîtres pris la parole avec une voix roque le visage toujours invisible sous son capuchon (comme le font toujours les membres du conseil).

"Nous vous écoutons, sith."

Zweig toujours agenouillé avait baissé la tête en attendant qu’on lui adresse la parole, il la releva dévoilant son visage.

"Mes maîtres, la mission sur Onderon est un succès, depuis la mort de la reine je suppose que le chaos règne sur place."

"Nous nous en doutions."

"Nous pensons bien que si ce n’était pas le cas, vous ne nous feriez pas l’affront d’encore vous présenter parmi nous."

"Maintenant racontez vous comment s’est déroulé votre mission."

L’arkanien s’exécuta sans attendre, raconta sa mission sans rien omettre de ses actes, du meurtre de la reine jusqu’à son échec face au bothan. De temps à autre de l’assemblée s’élevait un murmure, comment un homme seul s’était il sorti d’une mission aussi périlleuse, à priori suicidaire. Et quel intérêt l’ordre pouvait-il tirer de cette victoire. Sur se point, Zweig se doutait bien de la réponse, mais jamais il n’aurait fait l’affront au conseil de les lui souffler, une telle façon de rabaisser l’élite de l’ordre l’aurait conduit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire à la mort... Pourtant c’était évident.

La mort de la reine Talia avait sans nul doute était gardée secrète pour l’instant, les autorités de la République et les jedi allaient garder la nouvelle secrète pour éviter un mouvement de panique et ne pas avouer l’échec de la protection de l’ordre (car dans l’imaginaire collectif Dxun et Onderon ne faisaient qu’un, tout comme l’ordre Jedi et ses Revanchistes, l’échec des revanchistes prouve de façon indéniables la faiblesse de l’ordre et le risque qu’il existe à abriter leurs activités...). Ce serait donc les sith qui les premier révéleraient le crime, et ce serait leur version qui la première toucherait l’ensemble de la galaxie, cette version même erronée étant toujours la plus retenue. Ainsi, l’ordre sith, prétendant avoir été prévenu par ses propres sources de renseignement, enverrait le premier un message de condoléance au peuple d’Onderon et un message à tous les peuples de la Galaxie contre le complot instigué par l’ordre jedi voulant s’emparer de la planète, trahir les peuples de la République (l’Empire sith se présentant au contraire comme une fédération protectrice)... Les démentis émanant des Revanchistes et de l’Ordre (non coordonnée par la faute de leur rancœur) quant à leur implication dans l’affaire ne ferait qu’accroitre les doutes à leur sujet... Et la popularité des deux ordres baisserait encore. Et une fois de plus, l’Empire sith avancerait dans son entreprise d’écraser la République. C’était un complot assez finement joué car aucun témoignage ne pouvait venir contredire cette version de l’histoire de façon crédible. Le piège c’était refermé.

Zweig Carnil avait compris ça depuis un moment mais il n’en tirait aucune gloire, il se contentait d’être un rouage dans le jeu de real politique des grands maîtres de la destiné de la galaxie. Cela avait autrefois déjà été un frein à sa promotion au sein de l’ordre et ça le resterait... Mais ce choix restait bien plus prudent si on tenait à rester en vie plus longtemps. Lorsqu’il eu fini un des deux maîtres reprit la parole.

"Et bien bravo jeune sith, vous pouvez vous retirer, nous allons délibérer sur les implications de cette victoire."

Zweig s’inclina de nouveau puis remis son capuchon et quitta la salle à pas pressé. Une fois sorti de la salle, un grand nombre d’apprentis se pressèrent autour de lui, tous voulait s’attirer les faveurs de celui qui s’annonçait comme la prochaine figure montante de l’ordre (pour gravir les échelons dans son sillage). Mais Zweig les repoussa tous, il avait bien plus important à faire dans l’immédiat, du moins était-ce important pour lui. Il rejoint donc le tombeau qui constituait son repère, et s’approcha une machine reliée à une large banque de mémoire dont l’utilité était proche de celle d’un dictaphone. Bien évidement un jeune sith comme lui n’avait pas encore eu droit à son propre holocron, ces artefacts antiques, rares et surtout hors de prix, alors l’arkanien se contentait d’enregistrer là les faits importants qu’il ne devrait pas oublier et ce dans l’espoir qu’un jour il pourrait passer tout cela sur un support holographique et le léguer à la posterité. Ayant activé l’engin il commença à parler :

"Il y a des années de cela sur Mon Calamari, j’ai rencontré un vieux sage, un Anzat qui avait depuis des années cessé de suivre les traditions de son peuple. C’était surtout un sorcier de Tund, un maître parmi les siens, un fou avais je pensé à l’époque. C’était du temps ou mon maître m’avait abandonné, ou je cherchais des expériences partout où je pouvais les trouver. Ce vieux fou avait bien sur tenté me convertir à sa cause, mais ce qui m’a le plus marqué était son prétendu pouvoir à percevoir l’avenir avec une clarté dépassant celle de tout pouvoir classique. L’homme se présentait comme un élu auquel la Force aurait donné le pouvoir de lire dans les entrailles, un haruspice ni plus ni moins. Il avait voulu m’apprendre son pouvoir, mais après plusieurs échecs je l’avais définitivement placé parmi les imposteurs et lorsque j’avais rependu ses propres organes à même le sol, et il s’était étouffé dans un râle pendant que je lui arrachais les viscères... Je n’avais alors rien vu dans cet amas et déçu une fois de plus je m’en étais allé...
Pourtant aujourd’hui autre chose m’amène à reconsidérer ce don. La mort de la reine Talia a vraiment été une expérience à part, et pas seulement parce qu’elle était l’héritière du grand Freedon Naad. Non, quand je l’ai ouverte et que ses organes se sont présentés à moi j’ai ressenti ce dont parlait l’Anzat, j’ai su en voyant les boyaux sanguinolents que mon avenir prenait un cours nouveau, que j’allais vers quelque chose de plus grand, supérieur à tout ce que j’avais jusqu’alors vécu, c’est étrange mais j’en avais la certitude à cet instant plus qu’à aucun autre. Personnellement je vois cela comme une méditation sith en mouvement, quelque chose qui accroitrait notre acuité dans la Force. Mais la sensation est toute autre... Comment peut-on apprendre quelque chose dans ces chairs alors que le regard de la victime est déjà révulsé par la douleur, que son sang s’échappe et que sa vie s’évade ? J’ignore si quiconque en se monde serait capable de le dire. Ce que je sais c’est qu’après Onderon plus rien ne sera jamais pareil pour moi.
Mais plus enrichissant que la reine, il y a eu son enfant. Alors que la femme la robe déchirée, le ventre ouvert, les doigts crispés, les jambes tremblantes, poussait ses derniers gémissement, je continuais à ressentir cette petite vie en elle. Une vie qui signifiait bien plus que celle de la femme qui la portait en son ventre. Il s’agissait d’un garçon visiblement, le petit être d’à peine plus de quinze centimètre n’était pas fait pour vivre car le destin l’avait placé sur ma route. Il m’était apparu dans le flot de sang des artères tranchées de sa mère. Son corps disproportionné était étrange, sa tête énorme par rapport à son tout petit corps avait encore une allure proto-humaine... Pourtant, sous le sang sa peau était presque blanche, presque transparente, douce et humide, ses petits membres légèrement griffus s’agitaient légèrement. Mais surtout, j’ai senti les prémices de la Force s’agiter dans ce minuscule corps, c’était un sentiment enivrant, il liait début, fin, instantané, éternel... Il était puissant et pourtant si faible, il y avait en lui l’envie de vivre mais guère la possibilité. Déjà son petit cœur s’emballait prêt à le lâcher, mais je ne l’ai pas laissé partir, grâce à la Force j’ai pu maîtriser les battements de son cœur, à la place la pauvre chose s’étouffait avec ses poumons encore trop peu développés et encombrés, mais son sang continuait à couler...
La Force est vraiment une chose étrange... Pour certain elle ne tiendrait qu’aux midi-chloriens coulant dans notre sang, mais mes recherches m’amènent à croire en autre chose... D’après moi, la Force est présente dans notre chair, dans notre esprit et les midi-chloriens ne sont qu’une des conséquences de cette présence. Je l’ai senti clairement avec ce poupon que j’ai débarbouillé du sang de sa mère et ce que j’ai ressenti ne tenait pas au sang qui coulait en lui, il avait quelque chose, avec ses yeux encore clos par des paupières qui semblaient soudées il émanait de lui une pureté... Mais ce n’est pas par ce genre de constatation qu’avancent mes recherches sur la Force, j’ai coupé le cordon ombilical, l’ait pris dans mon bras gauche et, lorsque je lui ai enfoncé mon couteau dans le bas du ventre ses paupières se sont ouvertes. Deux petits yeux d’un gris acier, et pourtant implorants, une main qui se tendait en tremblant, il tentait d’agir sur mon esprit avec ses armes, mais il n’était clairement pas assez fort. Il ouvrait sa petite bouche comme pour crier de douleur mais rien n’en sortait. Alors par à-coups j’ai remonta la lame en lui faisant une boutonnière, tout en lui semblait normal, jusqu’à son petit cœur qui quand il apparu à mes yeux battait encore. Il y avait de la ténacité, bien plus qu’il n’y en aurait eu chez un autre, d’un coté je l’ai admiré, mais je sais très bien que je n’ai rien à lui envié, tout comme lui j’ai été à cette place. Au fur et à mesure que je remontais le couteau sa petite main se serait autour de mon petit doigt de la main gauche (qui le tenait pendant que je pratiquais), à un moment elle sera plus fort puis relâcha brusquement son étreinte et là je su qu’il était parti. Alors j’ai posé le nourrisson sur le lit où il avait été conçu et j’ai exploré plus en profondeur son corps mais il n’y avait rien là dedans d’aussi épanouissant du point de vue de l’expérience que ce que j’avais appris sur la Force en lui. Il aurait pu être un grand sith, digne de Freedon Naad, mais sa vie a dû être sacrifiée pour l'autel de la connaissance... Pour la Force."



FIN
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De l’ordre, le chaos
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