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MessageSujet: Exemple de présentation Exemple de présentation Icon_minitimeLun 5 Juil - 12:26
Affiliation : Jal Shey

Précédentes affiliations : Jedi

Nom : Tagir

Prénom : Julian

Identité Jedi : Stín

Âge : 28 ans

Race : Dug

Planète d’origine : Malastare

DESCRIPTION PHYSIQUE
A la peau violacée, légèrement grisâtes, Stín ressemble à l’idée que chacun peut se faire d’un Dug, une musculature imposante, un museau enfoncé, deux narines saillantes, des yeux orangés légèrement enfoncés dans leurs orbites, deux longues oreilles percées d’une multitude d’anneaux d’électrum, les poignets cerclés des joncs. Cela pourrait sembler effrayant, mais le Jal Shey semble entouré d’une aura étrange qui inspire instinctivement la confiance de tous ceux qui le croisent. Le plus souvent il porte une veste brune aux poches multiples qui lui servent à pratiquer ses tours d’illusions et autres jongleries. Au dessus de celle-ci, lorsqu’il voyage Stín revêt une cape à capuchon d’un gris sale, usée par les années passées sur les routes de la Galaxie.


DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Il n’est guère aisé de savoir ce que Stín pense. D’ailleurs... Comment pourrait on être certain de ce que pense un homme qui au long de sa vie ne fait que jouer le rôle d’un individu qu’il n’est pas. On pourrait dire que ceux qui le connaissent savent qu’au fond de lui Stín est un être simple, que son regard plein de compassion sur le monde l’amène à réaliser les plus grands sacrifices, pour ce qu’il considère comme le bien voulu par la Force... Mais par nature il est un solitaire, et peu nombreux sont ceux qui l’ont connu assez pour en avoir une totale conscience. Pour les autres, il n’est qu’un amuseur public, extrêmement cultivé car cette passion additionnée à son enseignement Jal Shey l’a conduit à apprendre beaucoup sur la multitude des peuples de la galaxie et sur leur façon de voir le monde. Individu complexe, multiple, guidé par sa foi inébranlable en la Force, il est par évidence difficile de tracer un simple portrait du Jal Shey.


HISTOIRE
Un artiste, c’est ainsi qu’il se défini lui-même, un amuseur public, tantôt jongleur, tantôt conteur, il se plait à laisser des sourires et des rêves sur son passage. Mais Stín est tellement plus que ça. Il est un chasseur, un soldat de la lumière, caché sous une carapace, qui mène en solitaire la guerre contre ceux qui mettent en péril la paix et la liberté au sein de la galaxie. Un Jal Shey, électron libre au sein de la toute puissance des ordres et des gouvernements, il se fait pour devoir de ne suivre que la Force. Mais nous n’en sommes pas encore là, revenons au cœur de notre histoire.

C’est il y a de cela vingt huit ans qu’est né Julian Tagir, sur la planète Malastare, monde d’origine des Dugs au cœur de l’espace peuplé par cette espèce. Au cœur des forêts profondes de la planète où, sous l’oppression des Grans s’efforce à survivre les siens, l’enfant qu’il a été aurait pu retenir une enfance heureuse... Mais malheureusement de celle-ci, il n’a plus que peu de souvenirs. Des impressions, des sentiments... Le rêve d’une vie où il était entouré, aimé, ou tout semblait plus facile malgré la rudesse de la vie pour les locaux. Un rêve qu’il a perdu depuis bien longtemps et dont il a fini par se restreindre à oublier jusqu’à l’espoir de la renaissance. Pourtant, tout semblait avoir parfaitement débuté pour le jeune Julian, second d’une fratrie de cinq garçons, sa famille était relativement aisée si on la comparait aux autres Dugs de la planète, s’étant vu attitrer la direction d’activités économiques majeurs, son père était un membre éminent de la communauté. Fin intellectuel, celui-ci avait également doublé ses activités en devenant secrètement un des principaux leaders dans la lutte armée qui opposait son peuple aux Grans. Il était bien évidement assisté dans cette activité par son épouse, une femelle qu’il avait épousé par réel amour et qui dévouée et dotée d’une affection intarissable menait de front son activité de mère, prête aux plus grands sacrifices pour ceux-ci. Et ce fut sans le moindre doute ce sens qui permit au petit garçon qu’était alors celui qui plus tard deviendrait Stín de réchapper à une fin tragique. Il n’était pas âgé de plus d’une dizaine d’année lorsque se produisit l’irréparable. Car ce qui devait arriver arriva, de façon inéluctable la tragédie avait été inscrite dans l’histoire de leur famille, car après plus de quinze ans de secret inviolé, les Grans parvinrent à apprendre le nom de celui qui dans l’ombre agissait contre eux. Le nom des Tagir

Cela arriva très tôt, un matin brumeux, dans le village où la famille avait élu domicile. Les Tagir n’avaient jamais pris la peine de se cacher plus que les autres et pas la moindre mesure de surveillance n’avait été mise en place pour assurer leur surveillance. Alors quand au milieu d’un brouillard à couper au couteau débarqua l’expédition d’assassins que les Grans avaient envoyés, nul ne les vit venir. Sans crier gare ils arrivèrent à l’habitation de la famille et brutalement entrèrent dans la vue de Julian. Devant le vacarme qu’ils produisirent en défonçant la porte des Dugs, les parents Tagir furent les premiers à arriver sur les lieux de l’assaut. Sans qu’il ait même pu dire le moindre mot, le père de Julian fut mitraillé au blaster à bout portant sans autre forme de procès. Sa mère elle, sauvée par l’ultime sacrifice de son mari parvint à rejoindre l’espace qu’occupaient ses enfants, allant à leur secours, guidé par un irrépressible instinct de conservation. La chance... Ou peut être le destin, voulu que Julian soit le premier à se réveiller, à comprendre quels étaient les ordres qui lui étaient assignés. Elle lui avait ordonné de fuir, de bondir au plus vite, de passer par la fenêtre la plus proche et de disparaitre dans les ténèbres de la nuit. Peut être était ce la Force qui lui avait offert de suivre cette voie, peut être elle seule avait dicté ses pas lorsqu’il avait obéit sans chercher plus à comprendre quelles pouvaient bien être les motivations d’une telle requête. Alors il sauta et avant même d’avoir pensé il s’effondra sur un sol avant de se remettre en un instant sur ces jambes, il fit un pas puis s’arrêta, ses jambes refusèrent brusquement de lui obéir, il espérait, non, il voulait voir sa famille l’accompagner, être certain, ne pas être seul, perdu. Il attendit, le souffle court, mais les seuls sons qu’il parvint à entendre furent les détonations des armes des guerriers Grans et les hurlements de ses proches dans leur agonie. Il trembla... Puis fou de douleur, les larmes aux yeux il se mit à fuir, partant aussi loin qu’il le pu, et lorsque ses jambes ne purent plus le porter, il s’effondra sans plus pouvoir bouger, inconscient. A son réveil, il ne se souvenait plus de rien. Sans doute pour protéger son intégrité mentale, son inconscient avait pris l’initiative d’effacer sa mémoire par pans entiers. Mais de cela il n’en savait rien et jamais il ne s’en rappellerait, à ce matin, il n’était plus qu’un gamin amnésique, Julian Tagir était mort, seul en restait les ombres d’une enfance perdu.

Pendant plusieurs semaines il erra sans but, sans fin qu’il puisse comprendre, il avancé comme une bête perdue, allant jusqu’à se perdre au cœur des grandes villes Grans, peut être qu’au fond de lui la part inconsciente, celle qu’il avait hérité de sa vie passée, souhaitait elle que le travail des assassins soit achevé, que prenne fin la douleur insupportable de l’abandon. Ou peut être était ce la Force qui voyait que son destin devait être celui-ci. Car jamais le coup de grâce ne vint parachever le crime, bien au contraire, car c’est un individu d’un tout autre genre qui vint trouver le garçon. Le représentant d’un ordre et d’une puissance dont Julian n’avait jamais entendu parler, un Jedi. Celui-ci se prénommait Faz Sekin, un humain, tout juste promu maître jedi par l’académie de Tython, en mission sur Malastare depuis tout juste quelques heures, il affirmait avoir été conduit ici par la Force. Il fallu longtemps pour qu’il voit les choses ainsi, mais par la suite ce fut évident. C’était la Force qui avait appelé sa renaissance, cette puissance qui l’avait choisi pour le servir. Sekin lui était le parfait archétype du jedi, entre deux âges, grand, blond, au visage fin duquel ressortaient une paire d’yeux d’un gris profond, il séduisait par sa simple façon d’être au moins autant qu’il pouvait le faire par ses mots. De leur première rencontre, le Dug retint surtout un phrase, la première que lui avait dit l’humain, lorsqu’il s’était approchait de lui, l’avait affectueusement saisit par l’épaule et lui avait dit :

« Je vais m’occuper de toi. »

C’est ainsi que commença la nouvelle existence de Julian, une vie toute autre, tellement différente de celle qu’il avait perdu. Les tests que l’Ordre pratiqua sur le garçon, dès son arrivée sur la planète Tython, s’étaient révélés suffisamment positifs pour lui permettre d’être admis au sein des Jedi. Et c’est sans la moindre hésitation qu’il fut confié aux soins de maître Sekin pour être formé. Celui-ci s’avéra être un parfait enseignant, lui apprenant à maîtriser convenablement l’ensemble des arts de la Force et à ne faire appel à elle qu’avec le plus grand des respects tout en l’encourageant à aller toujours plus loin dans les recherches qu’il pouvait réaliser sur celle-ci. Mais bien évidement, la rôle de l’humain ne se limita pas à cela, loin de là, il inscrivit surtout une nouvelle instruction pour remplir la vaste page blanche qu’était alors la mémoire de Stín. Une philosophie, une histoire, une idéologie, un tout apparent. Cela dura une dizaine d’année, le Dug étudia du mieux qu’il pu, étudiant doué et attentif, mais une chose dans tout ce qu’on lui apprenait lui semblait étrange, dissonant sans que jamais il n’ait pu mettre le doigt sur ce dont il s’agissait.

Mais vint alors le jour où la roue du destin choisi de reconduire Stín et son maître la où tout avait commencé, retourner sur les traces du passé. Sur Malastare. Aujourd’hui, on peut sans conteste affirmer que sans ce jour, la vie du Dug n’aurait jamais été la même, sans doute serait il resté un jedi, un peu à l’écart de l’Ordre mais toujours soumis à son pouvoir. Et en effet, cette mission, dès son lancement était partie pour ne pas être banale dans la vie du padawan, le conseil lui avait annoncé à son départ, il devait s’agir de la dernière qu’il devait mener aux cotés de son maître avant de prendre son envol et de devenir un chevalier au service de la Force et de la République. Et par une étrange ironie, c’était de la République qu’il était question sans cette mission, l’ordre s’était vu chargé d’envoyer une expédition sur Malastare pour mettre bon ordre dans les affaires politiques internes à la planète et de façon claire mater une nouvelle révolte initiée par des indépendantistes Dugs contre les autorités légitimes, les Grans que la République avait nommé à se rôle il y a bien longtemps. L’objectif était sans équivoque, il fallait rendre service au gouvernement pour maintenir ce monde dans le giron de la fédération Galactique. Tirer son sabre contre ceux qui constituaient son peuple, ne représentait absolument aucun dilemme dans l’esprit du jeune Stín, par son enseignement, sa culture, il n’était que jedi, il ne savait presque plus rien de Malastare, la question ne l’ayant que peu passionné depuis sa renaissance... Depuis que son maître lui avait conseillé de ne point se torturer de ce passé obscur et troublé. Mais pourtant, dans son cœur, au plus profond de son de son âme, quelque chose, la Force, lui criait ne devait pas agir ainsi. Que ses motivations étant pure, il était de son devoir de rejoindre les combattants en lutte pour la liberté de Malastare.

C’est sans réelles difficultés, sans sacrifices, sans blessures que les deux jedi parvinrent à accomplir la première partie de leur mission et à entrer en contact avec le groupe dirigeant des forces rebelles, leur statut apparent de neutralité et de serviteur de la justice apparaissant comme gage de leur bonne volonté auprès de ces gens. Et après de brèves discutions ils obtinrent l’honneur de rencontrer leur cadre, sois disant pour entendre l’avis de leur parti contre celui exposé par les autorités Grans. Pour les jedi même, l’idée était pure, le but n’était pas de les abattre, ils devaient uniquement se charger de les ramener à l’ordre établi, de les faire baisser les armes, les rendant à l’autorité de ceux qui depuis des siècles les oppressaient sans que nul n’ait jamais osé remettre en doute le choix rendu par les autorités de la République il y a déjà plusieurs millénaires. Tout cela était naïf mais les jedi étaient trompés par leur confiance absolue en la République et leur devoir de la servir. Ils avaient sous estimé les souffrances mais aussi la volonté des Dugs. Le jeune Stín et son maître se rendirent donc à la réunion improvisée sans réelle conscience de ce qui allait advenir, l’esprit en paix.

Lorsqu’il entra dans la salle qui avait été prévu à l’attention de la rencontre, le padawan fut pris d’un étrange sentiment, pourtant dans sa façon de ressentir les choses il ne comprit rien. Un dug, au milieu des autres, occupant le poste de dirigeant de l’organisation indépendantiste, semblait être le foyer du trouble qui s’emparait de Stín. Pourtant il ne le reconnaissait pas, il resta quelques secondes à le fixer avant que l’individu ne le vit à son tour. Alors surpris, mais sans marquer la moindre trace d’hésitation il s’écria

« Julian ! »

Le padawan resta immobile, incertain, il lui fallu un bon moment pour comprendre que l’individu s’adressait à lui. L’interpellant dans le langage étrange des natifs de Malastare qu’il lui semblait pourtant si familier. De toute sa vie de padawan Stín n’avais jamais parlé que le basic qu’il avait appris dès son plus jeune âge. De plus, durant toutes ces années, tous les jedi, à commencer par son maître s’étaient contentés de l’appeler junior et d’autres surnoms affectueux que les maîtres donnent généralement à leurs étudiants. Malgré cela, tous les regards s’étant tournés dans sa direction, il finit par être certain qu’il était l’objet de l’appel. Mais déjà, le rebelle ajoutait, se levant brusquement comme pour bondir sur le padawan.

« Julian Tagir ! Tu es Julian Tagir! Tu ne te souviens pas ! C’est moi ! Mar’, ton frère ! »

En effet, quiconque aurait vu la scène se dérouler et étant capable de discerner un Dug d’un autre aurait pu aboutir à cette conclusion. Les deux créatures se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, comme deux frères, de fait ils n’avaient à peine que deux années d’écart... Il s’agissait de l’ainé de la famille Tagir, lors de la nuit fatale, celui qui désormais était devenu un terroriste, avait au dernier moment réussi à se dissimuler au cœur d’un coffre, il avait échappé au mitraillage qui avait mis fin à la vie de leurs proches. Et lorsqu’il avait fini par sortir de son abri, Mar’ n’avait pu que constater la tragédie des corps brulés et sans vie. Ce matin là il avait bien sur remarqué avec un mélange de dégout et d’espoir l’absence de Julian, puis brisé de douleur, seul, il avait fini par s’impliquer dans la lutte contre ceux qui lui avaient tout pris. Une implication qui l’avait aujourd’hui conduit au poste qu’il occupait. Et c’était maintenant, après les luttes et les sacrifices qu’il retrouvait la personne dont il avait depuis toujours rêvé de voir le retour. Une joie sans équivoque se lisait dans la voix tremblante.

« Je savais que tu t’en étais sorti ! Quand les Grans ont tué tout le monde, je savais que tu ne pouvais pas être mort toi aussi, je le savais ! Et maintenant, tu es avec nous pour nous libérer de leurs chaines... Ahhh... Si père et mère étaient là pour voir ça. »

Le padawan resta un long moment silencieux, les idées s’enchainaient dans sa tête, il entendait de nouveau les cris résonner... Il se sentait perdu... les Grans avaient tué ceux qui lui étaient cher... La République soutenait les Grans... L’ordre soutenait la République... Et son nom... Il avait retrouvé un nom... Julian... Etait-ce la vérité... Il en doutait, tout cela allait trop vite, il ne comprenait plus. Pourquoi ? Il n’avait pas de réponse à cette question... Il n’en trouvait pas. Et avant qu’il n’ait pu remettre ses idées en place, son maître prit la parole.

« Nous ne sommes en aucun cas là pour soutenir une révolution, nous sommes là pour vous faire abandonner les armes, quelque soient les raisons de vos griefs, vous devrez les revendiquer par un processus démocratique en accord avec la législation de Malastare et de la République ! »

« Nous sommes chez nous ici ! Et nous n’avons aucun pouvoir depuis que votre République a imposé les Grans au pouvoir. »

« Nous ne sommes pas là pour en juger. La République nous a chargés de maintenir l’ordre sur votre monde. Nous acceptons de vous aider à obtenir une meilleure représentation au sein du Sénat Galactique, mais nous vous demandons en préalable que vous abandonniez la voie que vous vous apprêtez à prendre. Et nous ferons en sorte que vous preniez les décisions nécessaires dans ce sens. Que cela se fasse de gré ou de force, et croyez bien que nous en sommes désolé. »

« Julian ! Expliques lui ! Toi qui sais, dis lui ce que ces monstres ont fait ! Aides nous ! »

Le Dug, perdu regarda de part et d’autre, son maître le fixait convaincu, semblable à un roc dans une incroyable confiance en la justesse de ses choix. De l’autre, ce frère, étrange, représentant ce que l’Ordre lui avait appris à combattre. Alors dans la précipitation, il ne pu que donner une réponse mécanique, celle que les Jedi lui avait inculqué dès son arrivé au sein de ses rangs.

« Je suis un jedi... Je dois obéir aux ordres du conseil Jedi. »

« Non ! Ce n’est pas vrai ! Je ne peux pas le croire ! Comment peux-tu faire ça ?! Comment oses-tu trahir les tiens, ton héritage ?! »

Le dirigeant avait des larmes aux yeux, sur son visage s’imprima alors la haine.

« Traitre ! S’il n’y a pas d’autres possibilités, alors il en sera ainsi... »

Il dégaina son blaster, à la vitesse de l’éclair maître Sekin sorti son sabre laser et d’un coup vif frappa, abattant le Dug en un instant, il y eu un mouvement de foule, au milieu des cris du jedi qui, plus fort que les autres appelaient à la reddition, de nombreux autres enfants de Malastare tombèrent sous les coups répétés du Jedi. Julian de son coté se sentait étrange, il avait sorti son arme pour se défendre de son coté, il était assailli, décrié au nom de traitre, comme ailleurs, il frappait les membres de son espèce de sa lame, se battant mécaniquement, aveuglement, comme un véritable robot, soumis aux ordres des Jedi. Puis le combat fini par cesser... Sans que réellement Stín n’ait pu déterminer combien de temps il avait duré, seul comptaient les cris de ce qui étaient tombés aujourd’hui, mêlés aux cris de ses proches tombé il y a si longtemps maintenant, et au dessus de tous ceux là hurlait la Force dénonçant le crime commis par le Jedi pour ne pas l’avoir écouté. De son coté, maître Sekin négocia avec les cadres survivants de l’organisation l’arrêt de la rébellion et la remise de leurs armes entre les mains des Grans. La lutte pour la liberté de Malastare avait pris fin. Matée par les Jedi. C’est dans le vaisseau qui les ramenait vers Tython que Julian osa demander à Faz Sekin :

« Pourquoi maître ? »

« Pourquoi quoi junior ? »

« Pourquoi le conseil des Jedi aurait il eu plus raison que n’importe qui ? Pourquoi avoir tranché en faveur des Grans ? »

« Je te l’ai appris pourtant, tu devrais avoir retenu depuis le temps. Les membres du conseil voient plus loin que tous les autres. La Force leur permet de voir plus loin qu’aucun d’entre nous, ce qu’ils ont choisi était sans aucun doute meilleur choix à faire pour maintenir Malastare au sein de la République. Sans cela leur monde serait sans aucun doute tombé entre les mains d’organisations mal intentionnées. Ils ont maintenu l’ordre comme leur a conseillé la Force »

« Et cela nous donne-t-il le droit d’agir en contraire avec nos idéaux... A agir contre ce que la Force nous dit personnellement ? Pourquoi le conseil verrait il mieux de loin que nous sur le terrain ? »

« Junior... Le conseil a toujours fait les bons choix, agir comme tu le pense a déjà été la cause de la destruction des Jedi durant la Guerre Civile des Jedi, la voie du coté obscur. Si tous lui avaient obéit à cette époque, la Galaxie aurait été épargnée de bien des maux. »

« Mais si l’ordre se trompait cette fois ci ? Si prendre des choix n’était pas seulement l’obscurité. Pourquoi devrions-nous laisser les assassins impunis et frapper ceux qui leur font face ? »

« Parce que telle est la volonté de l’Ordre. »

Le jeune Dug ne dit pas un mot de plus au cours du voyage qui les ramenait lui et Sekin sur Tython, les réponses de son maître, cet homme en lequel il croyait tant ne l’avait pas convaincu, le doute avait pris racine dans l’esprit de Stín pour ne plus jamais l’en libérer, ses convictions, sa croyance en l’Ordre et en la sagesse absolue du conseil étaient ébranlés. Après être rentré sur la planète mère des jedi il fit son paquetage et le soir, la veille d’être promu chevalier, il parti, disparaissant parmi les étoiles sans donner la moindre nouvelle sans laisser la moindre explication. Mais il avait confiance en la Force, et il conservait un seul espoir en l’Ordre Jedi, celui qu’ils comprendraient et ne chercheraient pas à le ramener parmi eux par la force. Pendant quelques mois, il erra dans la Bordure Extérieure sans tenir compte du temps, essayant partout sur son passage de faire bénéficier de ses dons aux populations qu’il rencontrait, ne se fiant qu’à son instinct, résolvant petits et grand problèmes de la vie sans se mêler d’affaires d’Ordre ou de Gouvernements. Il accomplissait uniquement ce que la Force lui demandait. Attentif, il œuvrait en paix, sans jamais faire appel à la colère, à la haine, résistant à l’envie de vengeance qui l’aurait conduit sur Malastare, il restait fidèle à ce qu’il avait apprit, à ne pas prendre le chemin du coté obscur, à ne pas se faire prendre par son bras terrible qui l’aurait brisé. Non ! Il résistait à cela, si une voie était la sienne, c’était celle de la justice, celle de la Force.

Mais cette nouvelle vie ne fut pas des plus aisées, pour survivre, le jedi déchu fut souvent contraint à chaparder, allant jusqu’à se faire mendiant pour acquérir quelques crédits, ayant par moment du mal à survivre, il affirmait le reste du temps la voie qu’il avait choisi, démontrant ses talents à la vue de tous. Une stratégie bien dangereuse et qui le conduit à faire une nouvelle rencontre, une des plus importantes qu’il ait jamais faites. Tout cela se passait sur un monde isolé, oublié de tous ou presque au nom imprononçable et soumis à la tyrannie de quelques barons du crime Hutt. C’est là que Stín avait pris pour projet d’aller libérer des esclaves des mains de leurs odieux maîtres. Son manque de discrétion dans ses activités l’avait rapidement conduit à un échec lamentable, il avait été pris par surprise emprisonné par ordre du maître des lieux, en l’attente d’être exécuté, il se retrouva dans un minuscule cachot humide et froid, niché au cœur d’une forteresse bâtie avec la fortune du crime. Et là, alors que même la Force semblait l’avoir abandonné, un individu se présenta à la vue de Stín, un Jawa à d’apparence ridicule, revêtu d’une bure grise. Il était bien loin de ressembler à un geôlier, mais il semblait être parvenu à se rendre jusqu’à la cellule du Dug sans la moindre difficulté Il disait se nommer Fels, un nom d’emprunt qu’il avait prit depuis bien des années et prétendait représenter une ancienne congrégation d’utilisateur de la Force dont il était un membre éminent. Les Jal Shey, Stín n’en avait jusqu’alors jamais réellement entendu parler, ce n’était pas le genre de sujets sur lequel les maîtres jedi aimaient s’étendre. Le Jawa affirmait être là pour mener la même mission que celle que Stín s’était promis d’accomplir, guidé lui aussi par la volonté de la Force. Plus subtile, il était entré au service du seigneur Hutt sous l’identité d’un mécanicien. Rapidement, il en vint à demander au Dug de le suivre, d’accepter de se placer sous l’aile du Jawa, qui se tenait prêt à le libérer et à le mener à ses cotés rejoindre sa communauté. L’ancien Jedi aurait pu craindre qu’il s’agisse d’un piège, il avait souvent des conseils sur le fait de se méfier des agents du coté obscur, des tromperies dont ceux-ci étaient capables, sur l’attention précieuse qu’il fallait montrer dans la Force pour identifier ces ennemis. Mais au fond de lui, le Dug lisait la vérité dans le cœur du Jawa, il savait qu’il n’y avait pas la moindre duperie dans les paroles du petit bonhomme. Il finit par accepter la proposition du dénommé Fels et par son aide parvint à fuir la nasse dans laquelle il se trouvait, parvenant avec l’aide de ce nouveau maître à mener à bien leur mission et à entraîner vers la liberté une quinzaine d’esclaves.

Auprès de ce nouveau maître, Julian apprit beaucoup sur les Jal Shey et leur vision de la Force, il s’agissait d’un ordre très ancien, agissant entre l’ombre et la lumière pour le maintien de la paix et des libertés de la Galaxie, contrairement aux jedi, ils ne portaient pas comme idéal la suprématie d’une organisation politique auxquels ils aient été associés mais ils n’avaient pour fin que de voir avenir ce qui été le bien de la Force, une voie pure mais difficile, qui n’était pas soumis aux corruptions et aux complots que pouvait connaitre la chère République pour laquelle les Jedi étaient prêts à verser leur sang sans même se donner la peine de vérifier le bien fondé des décisions de celle-ci. Mais les enseignements qu’il reçu étaient bien plus vaste, ils portaient sur de multiples arts de la Force que les Jedi préféraient garder secrets mais aussi une façon de vivre en phase avec le pouvoir de la vénérable puissance. Comment l’honorer, la respecter comme il se doit. Quels étaient les sacrifices qui méritaient d’être faits en son nom... C’était un tout, pour le compléter le jeune homme avait apprit de nombreuses choses sur la façon de vivre de nombreux peuples au travers de la galaxie. En particulier le Dug avait considérablement accru les connaissances qu’il avait de son propre peuple pour mieux savoir d’où il venait. Ce savoir était nécessaire pour tout Jal Shey, c’était lui qui faisait d’eux les sages qu’ils étaient, leur donnant la carrure de diplomates qui les faisait connaitre partout dans la Galaxie. Pendant des années Stín et son maître errèrent sur les routes comme des mendiants, servant leur idéal sans jamais en défaillir, fidèles à la Force. Le plus souvent ils prétendaient exercer des métiers des plus divers, servant de couvertures à leurs activités, ce fut alors que le jeune Dug, aidé par ses aptitudes naturelles et par la Force, montra pour la première fois la qualité qu’il avait pour jouer les artistes

Le Dug ne sut jamais le véritable nom de son maître, seul le désignait ce surnom étrange pour un Jawa, Fels. Pour se justifier, le maître disait avoir abandonné son nom par respect pour la Force, en effet, s’il ne devait rien posséder pour se consacrer intégralement à elle, comment aurait il pu continuer à posséder avec fierté une chose aussi futile sans trahir cet idéal ? Comment pouvait bien être jugé quelqu’un qui aurait fait la promesse de tout abandonner pour la servir et qui ne serait pas prêt sur cette voie à un sacrifice aussi minime ? Il avait choisi de ne plus être qu’une ombre, un serviteur sans réelle identité, qui n’avait pour passé et pour avenir que le service d’un idéal bien supérieur, la Force. Jamais il n’imposa son choix à Julian, mais celui-ci s’y plia volontairement, ce nom qu’il avait apprit et qui était lié à un double sacrifice, il prit le choix de l’oublier définitivement, le laissant disparaitre dans la nuit et les étoiles. Julian avait disparu, seul demeurait aujourd’hui Stín, une ombre parmi les autres, lui aussi serviteur de la Force.

Après des années de travail, d’apprentissage appliqué et de service au coté de son maître, Stín reçu de celui-ci jugea le Dug digne de porter le noble titre de conseiller Jal Shey et de le porter seul, sur les voies de la Galaxie, le permettant d’entamer seul, la longue vie qui allait le conduire au travers les mondes en philosophe solitaire des voies de la Force. Une nouvelle vie qui pouvait sembler si proche de celle qu’il avait connu à l’époque où il avait fuit l’emprise de l’Ordre Jedi, mais le bagage que portait le Dug était désormais tout autre, bien plus riche de connaissance, plus sage. Il n’était plus un guerrier au sens propre, fonçant à l’attaque des causes qui le transportaient, désormais, il était un fidèle, vivant dans le secret son adoration totale pour le grand mystère auquel il vouait sa vie. Et pour cela, il avait adoptait un nouveau statut, celui d’un artiste, un saltimbanque, un amuseur public, tantôt jongleur, tantôt conteur, illusionniste et danseur... Dans toutes les villes, sur toute planète, il exerce son art sous des traits qui ne son pas les siens, dissimulé derrière une façade qui lui permet de rependre la paix sans avec discrétion dans le plus grand incognito, allant et venant à sa guise, répandant la paix sans jamais rien en retirer d’autre que d’avoir honoré la Force à la hauteur que celle-ci mérite. Sur la multitude des mondes qu’il parcourt, il est Stín, artiste, conseiller Jal Shey, serviteur de la Force.


APPROCHE DE LA FORCE
A ses yeux, elle est un tout, il lui a voué sa vie et est prêt à la sacrifié si telle était sa volonté, tout comme il a sacrifié son nom en l’honneur de sa toute puissance. Evidement à l’époque où il reçu son enseignement jedi Stín a appris à craindre et à rejeter l’appel du coté obscur et le danger des sentiments qui y conduisaient, à percevoir les mensonges et la fausseté de ce pouvoir traitre, à comprendre la blessure que de telles pratiques infligeait à la Force elle même. Mais c’est en complément que comme tout Jal Shey, il a désormais appris à l’écouter en toute situation, comprenant, bien plus que n’ont pu le faire tous les jedi qu’il connu, que la plus grande voie qu’un adepte de la Force pouvait suivre était celle tracée par la volonté de celle-ci. Alors, attentif il écoute son appel, l’analyse, s’y plie, ne cherchant à tout instant que le bien de ce grand pouvoir.


INVENTAIRE
Par idéal, Stín ne possède rien, tout ce qui peut être lié à lui, n’est à ses yeux que propriété de la Force, tout simplement un outil entre les mains de son serviteur dévoué. D’un point de vu moins orienté, on pourrait lister les biens du Jal Shey ainsi :
- Un chasseur Davaab désarmé, doté de nouveaux codes d’immatriculation et légèrement transformé, seul un œil très attentif peut identifier la classe réelle de ce vaisseau mandalorien de la dernière guerre que Stín a racheté à un de leurs anciens guerriers.
- Un sabre laser simple de couleur grise, sa garde en bronze est recouverte de fines bandes de cuir brun, cette arme il la possède depuis sa formation de Jedi, mais le Jal Shey ne l’utilise plus qu’en de très rares occasions celui-ci étant jugé comme trop peu discret à ses yeux. C’est pour cette raison que généralement il reste discrètement rangé dans sa veste, à portée de main mais loin du regard de tous.
- Une cane en cortosis d’une soixantaine de centimètres de long, c’est plus elle que le Dug utilise pour se défendre au cours des combats. Le reste du temps, elle n’est qu’un appui et un instrument pour l’artiste qu’il est.
- Et à ceci s’ajoutent les outils qui lui permettent d’exercer son métier, massues et balles de jonglage, le nécessaire pour jouer les illusionnistes et de nombreux holo-livres riches en contes et comédies aptes à amuser et instruire son monde.
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