Metellos .......

Sur cette planète, on peut presque faire tout ce que l'on veut sans que personne ne soit au courant. Bien sur, dans des limites moindres que sur Coruscant mais j'avais un attachement particulier avec ce lieu.

C'était là que j'avais fui il y a une dizaine d'année et que ma nouvelle vie avait commencé. Aujourd'hui, j’étais là pour le compte de l'Ordre mais malgré tout je tenais à retourner à certains endroits. Le premier fut l'appartement que j'avais loué à l'époque. Il était occupé par un jeune couple avec un enfant en bas âge, une simple pression de la Force et leur cerveau s'écoula lentement par leur orifice naseaux et auriculaires. La douce sensation de la peur quand ils ont réalisé qu'ils mourraient fut délicieuse. Débarrassé de leurs présences, je pus me ressourcer lentement dans ce lieu qui maintenait une émotion en moi.

Malheureusement, je ne disposais pas d'un temps infini j'avais une mission. Mais malgré tout, tout ce que je faisais en ce lieu me rendait plus puissant dans le Côté Obscur. Revivre mes épreuves passées me renforçait. Et si on rajoutait à ça l'odeur fraîche du sang du jeune couple et de l'enfant ..... je me sentais plus en phase avec moi même que jamais.

Mais bon, toute bonne chose à une fin et je devais me rendre en un lieu précis. Ma mission consistais en une suite d'assassinat de personnes importantes pour la République, les Sith nous avaient informé d'une importante réunion sur la planète et ils pensaient qu'un Sorcier serait plus efficace pour agir en douceur qu'un de leurs Maraudeurs. Donc c'était moi qui avais été choisi pour la mission, je doutais qu'elle m'apporte grand chose pour mes recherches personnelles mais je n'avais pas le choix.

Je me dirigeai donc vers ce que je voulais comme première cible. L'individu logeait dans un hôtel à l'autre bout de Ekträ et j'empruntai donc l'air speeder du jeune couple pour m'y rendre. Navigué parmi les nombreuses voies de la planète était assez complexe, vu le nombre de véhicule et il me faudrait un certain temps pour arriver à destination.

La route fut encore plus longue que prévu, et je dus faire face à des automobilistes mécontents à plusieurs reprises. D’un naturel gentil, je ne pus m’empêcher de leur envoyer mes bons vœux sous forme d’une bonne impulsion de Force qui précipita leur véhicule contre un transport de fret ou un aero train. Je pense que ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu autant d’accident de la circulation à Ekträ. Quoi qu’il en soit, je finis par arriver dans le quartier qui m’intéressait. D’apparence riche et bien mieux organisée que celui d’où je venais, le quartier des résidences hotellières hautes gammes offrait un calme certain et un confort bien au-delà des normes.

Je rejoints l’hôtel où logeait ma première cible et gara mon speeder le long de la voie proche. Profitant du fait que personne ne savait que je me trouvais sur la planète pour tuer tout ces gens, je pouvais prendre mon temps pour les premières cibles. Je pris le soin de relire les instructions qui m’avaient été fourni : mes cibles étaient toutes des hommes d’affaires influents pour la République et les abattre causera un beau bazar dans les administrations. La première cible était un humain qui répondait au nom de Walras Fenel, industriel spécialisé dans la création de locaux d’entreprise « hight tech », il était l’un des plus gros fournisseurs de locaux et de meubles pour la République. Une fois toutes les informations fraîches dans mon esprit, je descendis de mon véhicule et me dirigeai vers l’hôtel en question. J’utilisais la Force pour effacer ma présence dans l’esprit des gens que je croisais, il me voyait mais ne pouvait pas s’en souvenir.

Le hall fut encore plus spectaculaire que ce que la façade de l’immeuble : pavé de marbre, tout comme les hautes colonnes décoratives, il était suffisamment spacieux pour accueillir un vaisseau cargo de bonne taille. Au bout d’un couloir partant de la droite de l’entrer, se trouvaient une salle de restaurant et de bar dont s’échappait des rires et quelques cris de joies, il devait y avoir quelques tables de jeux. De l’autre côté, je vis l’éternel comptoir de la réception, lieu ou tout le monde se trouvant dans les locaux étaient connus. J’en pris donc la direction. Une jeune femelle Zeltronne, vêtu d’une tenue qui n’avait rien d’une professionnelle de la réception mais plutôt celle d’une professionnelle d’une toute autre profession, gardait le comptoir et était occupé à discuter avec un bel âtre Arkanien. J’immisçai dans l’esprit de l’homme une envie présente avec l’aide de la Force et pris sa place devant la Zeltronne. Mon visage pouvait naturellement la surprendre, mais elle ne s’en souviendra plus après m’avoir parlé. J’ouvris la discussion, augmentant ma persuasion naturelle avec la Force.

– Bonsoir. Son regard brilla d’intensité lorsqu’elle me regarda, j’y reconnus un mouvement de crainte. Vous n’avez rien à craindre, je veux juste quelques informations. Je recherche un homme, un humain, je suis sur qu’une personne telle que vous connaît tous les mâles de l’établissement. Son nom est Fenel, je voudrais son numéro de chambre.

Avec un léger vibrato dans la voix, m’indiquant sa tension, la belle réceptionniste vérifia sur son écran avant de me répondre.

– Oui voilà, Walras Fenel, chambre 10508 au 51 ème étage.

– Merci bien, arrêtez de vous inquiéter. Vous ne vous souviendrez même de moi dans quelques secondes.

M’effaçant de sa vue et de son esprit, je me dirigeai vers les ascenseurs. Ils étaient très utilisés à cette heure mais je ne pouvais pas grimper 51 étages et accomplir ma mission dans les temps. J’indiquai au droide de servir dans l’ascenseur que je m’arrêtais au 45ème et je continuerais à l’aide des escaliers. Ceux-ci n’étaient quasiment jamais utilisés et je n’avais que peu de risque d’y croiser quelqu’un. L’ascenseur était tellement vaste, que j’avais l’impression de me trouver dans le couloir d’un cargo de transport de luxe et en comparaison les escaliers avaient l’air ridicule. J’enfilais les derniers étages rapidement et me concentra quelques instants avant de pénétrer dans le couloir menant à la suite. J’identifiai plusieurs consciences sans parvenir à savoir exactement lesquelles seraient un danger pour moi.


A suivre …

Je passai les doubles portes menant de l’escalier au couloir en tachant de masquer ma présence au mieux. Par sécurité, je longeai le mur opposé aux portes d’accès des chambres et je vis rapidement la présence des deux gardes devant l’une d’elle : un Rodien et un Dévaronien, les espèces typiques des gardes du corps. Je ne pouvais naturellement pas leur passer devant et les abattre sans donner l’alerte à ma cible, il fallait que je sois inventif. A quelques pas de la chambre en question, je vis que se trouvait ce qui semblait être un local technique. Je m’y engouffrai discrètement et réfléchi à ce qui pourrait m’être utile. Ce n’est que lorsque je vis le boîtier d’alarme incendie que je me dis que bien souvent les solutions les plus simples sont souvent les meilleurs. Bien sur je ne pouvais pas activer l’alarme mais la Force pouvait m’aider à le faire croire aux gardes. Me positionnant devant la porte, la main sur la poignée afin d’agir plus vite, je me concentrai pour pénétrer leurs esprits. La tâche fut assez simple vu le peu d’intelligence dont ils bénéficiaient, et j’y incorporai l’idée que l’alarme incendie venait de se déclencher et qu’ils devaient aller sauver leur maître.

Dès que je les entendis ouvrir la porte de la suite, je me précipitai hors du local et courus jusque là. Lorsque j’arrivai à la suite, le Rodien tenait la porte ouverte et le Dévaronien se débattait avec son patron pour essayer de le faire sortir. Celui-ci hurlait qu’ils étaient fou et qu’il n’y avait aucunes alarme, je ne pus m’empêcher de sourire devant la tenue de l’homme d’affaire : en caleçon, portant toujours sa chemise et sa cravate, il n’y avait que peu de doute sur les actions qu’il comptait faire dans sa chambre. Profitant de la panique chez les deux gardes, j’embrochai le Rodien avec mon Sabrelaser au moment ou je passais devant lui. Mon arme fut entraîné hors de ma prise lorsque le corps de l’Alien s’écroula inerte sur le sol. Le Dévaronien fut prompte à réagir et à sortir son arme pour me mettre en joug, m’aidant de la Force pour accélérer ma vitesse et augmenter ma force je courus jusqu’à lui et le saisi par ses cornes. J’exerçai une forte pression sur son cou et fit lui faire un tour complet sur ses épaules.

Ma cible semblait totalement terrifiée et ne fit aucun geste susceptible d’indiquer qu’il avait une arme quelque part, et vue sa tenue je ne vous pas ou elle pourrait être. Je profitai de ce « répit » pour observer les lieux autour de moi : hors les moquettes et les tapisseries hors de prix, de nombreux crâne d’animaux de toutes sortes se trouvaient accrochés aux murs. Pour une bonne partie je ne pus même pas identifier l’espèce, mais ils avaient du tous être de grands prédateurs si j’en juge par les cornes de toutes tailles. Par mesure de prudence, je me concentrai sur la Force afin de repérer d’autres présences et eus la surprise d’en remarquer deux autres, assez faibles. L’homme devait avoir de la compagnie dans sa chambre. Il n’avait pas fait un mouvement ou prononcé un mot depuis que j’avais pénétré les lieux mais lorsque je me mis en marche vers la chambre, il ne put s’empêcher d’essayer de m’intercepter. Je fus un léger geste en sa direction, en l’imprégnant de la Force je propulsa son corps contre un mur, où il s’empala sur la corne d’une des têtes d’animaux. Il cracha une gerbe de sang lorsqu’il essaya de parler et trouva la force de lever un bras pour indiquer la porte de la chambre, mais il ne put s’exprimer. Son corps s’affaissa mollement dans un dernier soubresaut et le sang qui s’écoulait de sa plaie coula le long du sol et inonda la moquette.

Satisfait de la réussite de la première partie de ma mission, je me dis que je méritais de voir ce qui se cachait dans la chambre. Je me dirigea donc vers la pièce et j’eus la surprise d’y découvrir deux très jeunes filles Twi’lek tout juste sorties de l’enfance. Les deux jeunes filles semblaient apeurées. Je fis venir mon Sabrelaser dans ma main et je continuai de m’avancer vers elles. Curieusement pendant toutes mes années d’expériences diverses, je n’eus que très rarement eut l’occasion d’observer des Twi’lek et en avoir là deux jeunes jumelles excitait ma curiosité. La peur semblait les paralyser et aucunes des deux ne fit un geste pour s’enfuir, c’aurait été peine perdu mais quand même. Me servant de la Force à nouveau, je saisi la Twi’lek de gauche et l’attira plus près de moi afin de lui trancher la tête avec mon Sabre. Sa sœur hurla de peur et cria dans sa langue natale à laquelle je ne comprenais rien. Agacé par le son strident de sa vois, je l’attrapa violement et lui injecta une des drogues que j’avais toujours sur moi. En quelques instants, elle devint incapable de faire répondre son corps et ses cris se turent. La drogue que j’avais utilisée permettait de stopper ses connexions nerveuses et ferait qu’elle ne sentirait pas la douleur que j’allais lui infliger. Je maintins son corps inerte mais certainement pas inconscient au même niveau que la tête de sa sœur à l’aide de la Force et je commenças à couper leurs boites crânienne de manière à pouvoir ôter ce qui aurait du être leur cuir chevelue et à ouvrir leur crâne afin d’examiner leur cerveau. Pouvoir comparer deux cerveaux à peu près identiques d’un mort et d’un vivant. Voir quelles fonctions s’arrêtaient en premiers, connaître les secrets jusqu’alors non découverts des méandres des Lekku des Twi’lek. Je pense que beaucoup de scientifique aurait été heureux d’être à ma place.

Je continuai mes expériences pendant un moment qui me parut n’être qu’un éclair mais lorsque je regarda le chrono accroché au mur je constatai que cela faisait presque une heure. J’arrêtai lorsque la drogue injectée à la gamine ne fit plus effet et que dans un cri effroyable son cœur s’arrêta. Ce fut ce cri qui me tira de la transe dans laquelle j’étais et qui me permis de reprendre mes esprits. J’avais perdu beaucoup de temps pour mes petits jeux et je devais me remettre rapidement à ma mission. Après un court séjour dans la salle de bain afin de me débarrasser du sang qui me collait à la peau, je laissai les cadavres seuls dans la chambre et repris la direction du couloir de l’hôtel. La moquette était devenue spongieuse à cause du sang qu’elle avait absorbé et l’odeur de la mort commençait à se faire sentir. Je sortis en vitesse et redescendit à la réception puis de là je rejoins mon speeder. Je me réincorpora dans les voies de circulation et pris la direction du deuxième hôtel.

La route fut courte ce coup-ci, ma deuxième cible logeait qu’à quelques clicks de la première. D’après mon datapad, il s’agissait d’un éminent scientifique Arkanien. L’individu logeait dans un hôtel qui se spécialisait dans la réception des races Alien et leur offrait tous ce qu’il pouvait désirer. Cela allait des mets les plus curieux aux plaisirs de la chair les plus perverses. D’après ce qu’on m’en disait, l’individu était tout sauf très recommandable pour un certain type de personne. Très friand de jeune mâle de toutes espèces, ils les soumettaient généralement à diverses sortes de souffrances avant d’abuser d’eux. Bien sur, les offres de l’hôtel concernant essentiellement les races parmi lesquelles ce genre de chose était permis donc aucunement illégale.

Le complexe d’occupation était quelques peu moins classieux que le précédent mais tout de même assez impressionnant. D’une structure entièrement carrée, le bâtiment était dans des teintes de blancs flashant impeccablement nettoyé. Remontant la capuche de ma tenue sur mon crâne, je me dirigeai vers le hall de l’hôtel. Là j’y découvris une vaste étendu presque vide de mobilier ou siégeait en plein milieu un comptoir d’accueil tenu par un jeune Bothan. Je fus à peine rentré dans l’immeuble que je ressentis une vive impulsion dans la Force, quelque chose de fortement lumineux. J’isolais rapidement ma conscience hors de portée des autres êtres présent afin de ne pas être repéré, cette sensation ne pouvait que signifie la présence de Jedi dans la bâtisse. Cette deuxième cible serait donc plus difficile à atteindre que la première. Tant mieux, ça ne rendra cette mission que plus divertissante.

Comme j’étais obligé de me cacher dans la Force, je ne pourrais pas L’utiliser pour masquer ma présence aux yeux des occupants de l’hôtel, je devrais faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour arriver à mes fins. Je m’approchais de la créature d’accueil et lui fit mon plus charmant sourire, bien sur mes tatouages faciales ne m’aidèrent pas à ne pas avoir l’air menaçant mais après tout à chacun sa mode.

– Bonjour, j’aurais besoin de votre aide pour obtenir un renseignement.

– Bonjour, mais bien naturellement. Que puis-je pour vous ?

– Voilà, je sais que l’un de mes amis est descendu dans cette hôtel et j’aurais aimé lui rendre une petite visite surprise. Si vous pouviez me donner le numéro de sa chambre, je vous en serais très reconnaissant.

Ha par la Force, être aussi poli et condescendant me donnait la nausée. Je dus lutter sévèrement pour ne pas attraper le Bothan et l’obliger à me répondre avec l’aide de mon Sabre ou tout simplement d’utiliser la Force pour le faire parler. Mais faire ceci aurait compromis le reste de ma mission et je devais faire preuve de patience. J’attendis donc patiemment que l’Alien me fasse la réponse typique de ce genre d’établissement tout en commençant à échafauder un plan de secours pour lequel extirper l’individu de son siège et faire éjecter ses viscères sur le sol ne serait pas nécessaire.

– Je suis navré monsieur, ce genre de renseignement sont strictement confidentiel et je ne peux en aucun cas les communiquer à une tiers personne.

– Oh oui je comprends tout à fait cela et je suis sure que vos clients en sont plus que satisfait mais je vous assure que c’est vraiment un très bon ami et qu’il vous sera très reconnaissant de me laisser le voir

– Je suis vraiment navré mais tout ce que je peux faire c’est de l’appeler pour lui demander s’il accepte que vous montiez.

Là, il commençait vraiment à m’énerver et l’effort que je dus faire pour ne pas le tuer sur place dut se lire sur mon visage car je le vis faire un léger geste de recul.

– Mais dans ce cas vous gâcherez tout l’effet de surprise. Bon tan pis, j’aurais essayé.

Je repartis en sens inverse me dirigeant vers les portes d’entrées et je me fis la promesse de revenir rendre une petite visite à cette boule de poils avant de quitter les lieux. Quoi que fut ma frustration de ne pas avoir réussit à passer simplement, mon plan de secours était prêt désormais. Pendant que je discutais avec le standardiste, j’avais pu observer à loisir ce qu’il se passait dans le hall et j’avais pu voir que de nombreux groupes se trouvaient en permanence dans les environs. Lié à ces présences multiples, de nombreux porteurs de bagages faisaient des allers retours entre l’extérieur et un endroit qui se trouvait à distances du hall et de ses ascenseurs. J’étais prête à parier qu’il devait s’agir de la salle de stockage et de convoyage des bagages et qu’elle devait être équipé d’un ordinateur indiquant qui occupait tel ou tel chambre. Exactement ce qu’il me fallait. L’inconvénient était les gardes qui demeuraient de part et d’autres de l’entrée du lieu.


A suivre ......

Ressortant du bâtiment, j’allais faire un tour du côté des porteurs afin d’identifier celui qui serait le plus à même de m’aider. Il y en avait de toute race et toute stature et à première vue, personne ne semblait leur prêter attention. Il n’y avait aucune chance pour que quelqu’un ne soit surpris par la disparition de l’un d’eux et l’apparition d’un nouveau. Je suivis un grand Gan à la carrure impressionnante jusqu’à l’arrière du cargo de livraison. Des que nous fîmes à l’écart des regards des autres porteurs, je lui asséna un violent coup derrière le crâne avec le manche de mon Sabrelaser et tira le corps près du parapente. Forçant sur mes muscles, plutôt que de recourir à la Force, je réussi tant bien que mal à soulever le corps de l’Alien et à le faire basculer dans le vide menant aux bas fonds de Metellos. Je récupéra sa casquette sur le sol et m’empara d’un des bagages à transporter à l’intérieur de l’hôtel. A première vue, j’avais vu juste et personne ne fit attention à moi en particulier. Même lorsque je me présentais devant les gardes sensés empêcher les personnes dans mon genre de pénétrer dans les locaux, ils ne firent aucunement attention à ma personne. J’en fus quelque peu vexé, je pensais qu’on ressentirait immédiatement le danger que je représentais mais pour l’occasion je n’allais pas me plaindre.

Je suivis quelques instants les autres livreurs et profitais d’une porte menant à un espace clos pour m’y engouffrer. Je pus enfin me débarrasser de la casquette du Gan avec un plaisir non dissimulé. Bon, maintenant que j’avais réussi à pénétrer dans l’hôtel, il allait me falloir accéder à l’écran qui me permettrait de connaître le numéro de la chambre de ma cible. L’ordinateur en question n’était pas surveillé et la plupart des livreurs s’y connectaient pour savoir où se rendre. Personne ne m’interpella lorsque je fis de même. Ma cible semblait loger au 187ème étages, il avait loué l’étage en entier. Aucunes mentions concernant d’éventuels gardes ne figuraient dans le dossier mais la sensation que j’avais eue plus tôt sur la présence d’utilisateur du Côté Lumineux de la Force me poussait à dire que des Jedi devaient le protéger.


A Suivre .....



[hrpg : désolé pour le temps entre les posts mais je rentre en période d'exam et j'ai pas mal de boulot ^^]

Je fus tenté de m’ouvrir à la Force afin de ressentir leurs présences mais la prudence était de mise. Je ne me permettrais de recourir à la Force qu’une fois que je serais à l’étage de ma cible. Je pris la direction du turbo élévateur réservé au service et indiqua l’étage recherché. Malgré la vitesse de l’appareil, il me fallut plusieurs minutes pour atteindre ma destination. Savoir que des Jedi m’attendant à l’arrivé me rendait quelques peu nerveux. Comme tout les Sorciers de Tund, je maîtrisais le combat au Sabrelaser mais ceci n’était pas ma spécialité ; j’étais nettement plus à l’aise dans les manipulations liées à la Force et il me faudrait faire preuve d’ingéniosité pour vaincre deux Jedi.

Les portes de l’élévateur s’ouvrirent sur le luxueux pallier du 187ème étage. Le sol était recouvert d’une épaisse moquette qui absorbait les bruits de pas et les murs étaient orné de belles tapisseries représentants des paysages de diverses planètes célèbres pour la beauté de leur paysage. Aucuns gardes ne demeuraient dans le couloir, il n’y avait même pas de droides de surveillance. Je pus aisément me rendre à la porte de la suite. Je pris une profonde inspiration et m’empara de mon Sabrelaser. Si j’avais réussi à éliminer ma cible précédente sans faire trop de bruit, cette fois-ci ça ne serait pas le cas. Combattre des Jedi dans un hôtel risquait de causer de sacré dommages mais si c’était le prix à payer pour réussir, j’étais près à en prendre le risque. Tout ce qu’il fallait c’était que ma dernière cible ne soit pas mise au courant des évènements.

Une fois prêt, je me m’ouvris totalement à la Force. Je L’accueillis en moi comme une amantes dans mon lit et le plaisir ressentit en fut encore bien plus important. Je sentis la stupeur des deux Jedi quand ils sentirent ma présence aussi proche d’eux et de manière aussi soudaine. Affichant un sourire évident, j’utilisai une puissant impulsion de la Force pour arracher la porte en bois d’arbre de Kashyyyk et l’envoyai voler à travers la pièce. La vue à l’intérieur de la suite eut de quoi me surprendre : un immense Barabel esquiva ce qui était devenu mon projectile et s’élançait dans ma direction tout en activant la lame bleu foncé de son sabre laser, la tenant en arrière afin de donner le maximum de force à son attaque ; un peu à l’écart un miniscule Ewok courait en direction de celui qui devait être ma cible tout en utilisant la Force pour orienter la porte dans une autre direction. Le choc avec le Barabel fut violent, si la Force n’avait pas augmenté la résistance de ma constitution, j’aurais eu les bras brisés lorsque sa lame rencontra la mienne. Il réussit néanmoins à me repousser jusqu’au mur opposé du couloir contre lequel je m’écrasa. Je sonda quelques peu les deux Jedi et constata que mon adversaire actuel était en réalité l’apprenti de l’autre. Cette révélation me stupéfia et me fit reconsidérer le sens de l’humour des Jedi : confier comme Padawan un musculeux Barabel à une petite boule de poil d’Endor, ça fallait oser.

Forçant sur mes jambes et m’aidant de la Force, je repoussai le Padawan d’un coup d’épaule. J’eus la désagréable impression d’heurter un mur de duracier tellement la peau et les muscles du Barabel étaient dur. Néanmoins, je réussis à le faire reculer de quelques mètres le temps de pouvoir me mettre ne garde. Quelques secondes me suffirent pour me reprendre mais malheureusement pour moi, lui aussi. Le Padawan revint à la charge en fouettant l’air de sa lame bleu nuit et chaques coups menacèrent de m’arracher le bras. Fort heureusement pour moi, il n’était qu’un apprenti et il perdait beaucoup de capacité en multipliant les attaques affaiblissant leur dangerosité. Pendant qu’il se perdait en attaque qui devenait de moins en moins dangereuse, j’entrepris de saper sa volonté en usant de la Force. En tant que Padawan ses défenses mentales étaient moindres que celle d’un Chevalier et bien moins que celle d’un Sorcier de Tund. Ma conscience pénétra son esprit, elle fut quelque peu retenue par ses premières défenses mais je réussi facilement à les repousser. Je pus alors commencé mon travail de sape : je lui soufflai qu’il ne pouvait pas gagner, qu’il n’était qu’un Padawan, qu’en aucun cas il ne pourrait rivaliser avec un adversaire tel que moi. Petit à petit je sentis que sa concentration faiblissait, que ses frappes perdaient de précisions et de puissances. Rapidement, ma lame écarlate réussit à toucher ses écailles et finie par entailler profondément son abdomen.



A suivre ……

Le Jedi fit un rapide saut en arrière afin de s’écarter de ma lame et nous pûmes enfin échanger nos premières paroles depuis mon arrivé.

- Ce Barabel aimerait savoir le nom de celui qu’il va tuer ?

–Je trouve ce Barabel très présomptueux. Je doute qu’il réussisse à me tuer et donc je ne vois pas pourquoi je lui révèlerait mon nom. De toute façon, un lézard comme toi ne mérite pas de connaître mon identité.

Sans attendre plus, je m’élançai à son encontre. Ma lame dessina un large arc quand je le frappai à l’horizontal. Il para aisément le coup et me repoussa avec virulence. Son Sabre partit en direction de ma tête dans une vaine tentative pour me décapiter, il me suffit de me baisser pour que son arme passe bien au dessus de moi. Je profitais de ma nouvelle position pour le frapper et ma lame pénétra de nouveau dans ses écailles. Il s’éloigna aussitôt mais je le suivis de près. Nos lames se rencontrèrent de nouveaux à la hauteur de nos abdomens et je le sentis appuyer de toute sa force sur la sienne. Je savais pertinemment que question force je ne pouvais pas rivaliser, alors je me laissais volontairement repousser afin de le déstabiliser. Ma tactique réussit partiellement, sa lame m’entailla quand même la cuisse gauche. Je ressentis une violente douleur qui me poussa à reculer mais je luttais contre ma sensation première et me servit de la Force pour repousser mon adversaire. Me servant d’un Cri de Force, le Barabel virevolta à quelques mètres de moi s’écroulant sur le sol. Essayant de pousser à bien mon avantage, je tentai de le planter avec mon sabre tenu à l’envers mais il tourna sur lui-même et me frappa les jambes à l’aide de sa queue puissante. Je fus déséquilibré et rejoignis mon adversaire au sol roulant à son opposé.

Nous nous relevâmes prestement, nous remettant en garde face à face. Nos armes provoquaient un bruit constant de crépitement électrique qui rythmait notre combat. Le Jedi attaqua. Il comptait encore plus sur sa force pour prendre l’avantage et je repris mon travail de manipulation mentale. Avec la fatigue et les blessures que je lui avais infligées, m’introduire dans son esprit fut encore plus simple. La réussite de ma tâche fut couronné lorsque je sentis la puissance de ses attaques faiblirent. Il ne se rendit de nouveau pas contre de mes actions et cette fois ci je comptais bien aller jusqu’au bout et ne le laisser que comme une coquille vide. Je vrillais ses défense jusqu’à ce qu’elle disparaisse totalement, me laissant libre court pour le détruire. Je dus prendre garde à ne pas me laisser trop distraire par mes actes, ses coups étaient toujours très dangereux mais ils le devenaient de moins en moins.

Lorsque je força encore un peu, j’eus accès à toutes les parties de sa conscience, je n’avais plus qu’à choisir ce que je voulais détruire. Je choisis son centre moteur, certainement la chose la plus importante pour un puissant Barabel. Quand je coupa la connexion de son cerveau, mon adversaire s’effondra au sol sans comprendre ce qu’il lui arrivait. Je réduisis en miette tout ce qui aurait pu l’aider à se relever et je me délectai de la sensation de terreur qui s’emparait de lui. Maintenant il ne me restais plus qu’à lui enfoncer ma lame dans le corps pour le tuer. Malheureusement, ce fut cet instant que choisi le maitre Jedi pour m’attaquer. Le petit Ewok virevolta tout en contrant mon sabre et malgré sa taille, sa force parvint à me repousser bien plus loin que les coups de son apprenti.

Je vérifiais que ma cible n’avait pas filé, ce qui aurait expliqué la soudaine intervention du Maitre, mais non, elle était toujours là. J’observais le petit Jedi, voir un Ewok vêtu d’une bure avait un côté très surprenant mais ce qui attira mon regard fut son arme. Il ne s’agissait pas d’un sabre laser classique mais d’une sorte de double sabre. Le Jedi tenait son arme par la partie centrale, fixe, qui était relié aux deux extrémités par une chaîne épaisse. Les deux parties d’où sortaient les lames pendaient de part et d’autres et lui permettait de les faire virevolter de manière menaçante. C’était bien la première fois que je voyais ce type d’arme et j’avoue n’avoir aucune idée de la manière de le contrer.



A suivre …

Le petit Ewok fit tournoyer ses lames et se lancer à mon encontre. Je parais tant bien que mal les coups avec mon sabre mais je n’eus pas le choix que de reculer. Malgré sa petite stature, ses coups étaient très puissants et son arme lui donnait un avantage sérieux. Il sautait de tout côtés et frappait suivant des trajectoires que j’avais beaucoup de mal à prévoir. Ses lames me touchèrent à plusieurs reprises, m’arrachant des cris de douleurs. De nombreuses brûlures figurèrent maintenant sur ma peau et il allait vraiment me falloir trouver une solution pour vaincre mon adversaire. Le combat au sabre n’était vraiment pas ce que je maîtrisais le mieux et à l’inverse l’Ewok lui était très compétent dans ce domaine. Je me glissais sur le côté à l’instant ou l’une de ses lames faillit atteindre ma gorge et je me fendis vers lui et tentant de le blesser au bras. Ma lame parvint à entailler ses chairs et le Jedi fit un bond en arrière pour éviter de perdre son membre.

Il me jugea du regard et marmonna dans sa langue à laquelle je ne comprenais rien. Il se mit en mouvement, lentement tout en gardant son arme à l’horizontal devant lui. Je continuais de l’observer, sans attaquer et en cherchant un moyen de le vaincre sans encaisser de nouvelles blessures. En regardant quelques peu autour de nous, je vis le corps du Barabel toujours à terre, son sabre laser gisant allumé à ses côtés et là j’entrevis enfin une solution. Sans attendre que le maitre Jedi ne finisse son tour, je passai à l’attaque. Ma lame décrivit un large cercle en direction de son abdomen, mon coup fut bien évidemment intercepté mais le but n’était pas de faire mouche. Je continuais de pousser mon attaque, essayant de l’obliger à rester sur la défensive. Les Jedi allaient bientôt se rendre compte de l’erreur d’avoir pris une race aussi faible que celle-ci dans leur rang.

Nos lames virevoltaient en tout sens, créant des éclats de lumières à chaques contacts. Je continuais de leur harceler d’attaque afin qu’il ne fasse pas attention à ce qu’il se passait autour de nous. J’attrapais l’arme de son Padawan avec la Force et commençais à la faire décoller du sol. La tâche fut rude, continué d’attaquer, parer les attaques et faire léviter l’arme de la manière dont je le voulais était bien plus dure que ce que j’avais imaginé. A chaque fois que les coups de l’Ewok étaient trop rapides pour que je puisse le parer aisément, je perdais un peu de la concentration nécessaire pour manipuler la Force. Néanmoins, je fus satisfais lorsque j’aperçus l’éclat bleuté de l’arme derrière le Jedi. Je tenta une attaque basse, semblant vouloir faucher les hanches de l’Ewok et quand il sauta pour esquiver le coup je n’eus plus qu’à lancer le sabre du Barabel dans son dos. Le petit Jedi émit un cri rauque de surprise quand la lame ressortit au devant son abdomen. Je frappais de ma lame écarlate, décapitant la petite créature.

Je pris un long instant afin de reprendre mes esprits et mon souffle. Ma cible me regardait avec des yeux écarquillés mais vu que les Arkania ne possédaient pas de pupille, il était difficile de dire à quel point ils étaient dilatés. Une fois mon rythme cardiaque quelque peu calmé, je me mis en marche vers lui. Tout en avançant, je dirigeais mon sabre vers le sol de manière à ce que la lame soit à quelques centimètres de la moquette, dans l’axe du corps du Barabel. Quand elle rencontra le corps inerte, une forte odeur de brûlé vint me titiller les narines et le Padawan ne put qu’ouvrir de grands yeux implorants devant l’irréfutabilité de sa mort tandis que ma lame remontait le long de son corps créant un large sillon dont les chairs furent cautérisés immédiatement. J’avais perdu beaucoup de temps avec les deux Jedi et j’avais très envie d’aller me reposer dans une petite transe curative. Cette fois ci, je ne perdrais pas de temps pour éliminer la cible. Je m’avançais d’un pas décidé vers l’Arkanien terrifié, ma lame fut prompte à le frapper et son corps s’effondra sans vie.

Je repartis sans m’attarder de la suite sous les regards incrédules des passants. Le réceptionniste me dévisagea quand je passais devant lui et j’eus enfin le plaisir de le frapper. Mon vibro scalpel tailla sa gorge de gauche à droite et son corps s’écroula sur le comptoir en l’inondant de sang. Je marchais d’un pas rapide pour rejoindre mon speeder avant que quelqu’un ne tente de m’intercepter. Je démarrais en trombe et ne pris le temps de m’arrêter que plusieurs minutes plus tard. Je profitais de mon arrêt pour visualiser les nouvelles informations reçues sur mon datapad et eus un choc lorsque je compris qui était ma prochaine cible : la femme du Chancelier de la République.



A suivre …

Alors là, c’était une nouvelle plus que particulière. Voilà que l’Ordre voulait la mort de la femme du Chancelier. A mon avis une telle action provoquerait de sacré remous dans la Galaxie. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas à moi de juger de la décision de mes supérieurs, je n’étais qu’un exécutant. Je pris la direction que m’indiquait mon datapad pour me rendre au lieu où je trouverais ma cible : un bâtiment d’entreprise privé, situé dans le quartier des affaires.

J’engagea mon speeder dans les voix de circulations rapides, le menant en direction du quartier désiré. Les voix dans cette direction étaient particulièrement encombrées, bien plus que pour rejoindre le quartier des hôtels. Pourquoi cette cible là tenait à ce démarquer ? De toute manière je n’avais pas le choix, je devais rejoindre rapidement le lieu en question, sinon elle risquait d’entendre parler des autres meurtres et d’être sur ses gardes, et déjà que d’attaquer un Kel Dor n’était jamais évident alors autant éviter qu’elle soit au courant de ma venue.

Je fus obligé de faire une large boucle pour rejoindre le quartier voulu afin d’éviter le surplus de véhicule et il ma fallut presque une heure standard pour arriver à destination. Le bâtiment était de taille modeste mais doté du dernier cri en matière de sécurité d’accès. Il n’y avait pas beaucoup de solution pour pénétrer dans les lieux. Je me concentrai dans la Force pour savoir combien de personne était présente et j’en dénombrai douze. Un nombre assez logique pour cette heure de la journée mais je me doutais qu’il devait aussi y avoir plusieurs droides. Je ne voyais que deux options : soit je trouvais une solution pour entrer en douce dans l’immeuble mais là j’avoue que je commençais à fatiguer et que trouver des idées se compliquait beaucoup, ou soit je rentrais en force, utilisant mon sabre pour me frayer un passage. Ca ne serait pas très discret mais vu le ramdam que j’avais fait en combattant les Jedi précédemment je doutais que ça fasse une très grosse différence. J’étais prêt à parier que l’Ordre ou que les Sith seraient suffisamment habile pour faire en sorte que l’on ne nous suspecte pas plus que ça et que se soit les Jedi les premiers mis en cause.

Mon choix était donc fait, je rentrerais en force. Je descendis de mon véhicule et empoigna mon arme. Mon dernier combat m’avait bien affaibli mais j’avais profité du court voyage jusqu’ici pour me ressourcer par le biais de la Force. Je me dirigeai d’un pas sur vers l’entré du bâtiment et une fois pénétrer dans les lieux, je m’adressa à l’accueil.

- Je voudrais voir madame Araan.

L’individu derrière le comptoir d’accueil me jeta à peine un regard avant de répondre de sa grosse de Ghotal.

- Mme Araan ne reçoit personne, dés….

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, mon sabre laser s’alluma et trouva le chemin de sa gorge en un instant. Le corps s’écroula sur le sol sans un bruit mais les caméras de surveillance n’avaient pas du loupé la chose. Je contourna le guichet et fouilla dans les fichiers de l’ordinateur pour trouver un plan du bâtiment. D’après celui que je trouvai, la suite allouée à la direction se trouvait au 12ème étage, soit en plein milieu de l’immeuble. Une chose intelligente pour protéger d’une attaque extérieure mais quand l’attaque vient de l’intérieur cela ne servait à rien.

Je puisai dans la Force toute l’énergie que je pouvais lui soutirer et partis en direction des escaliers. Je trouvais plus prudent de ne pas prendre les ascenseurs dans lesquels je pouvais être facilement pris au piège. Arrivé au troisième étage, je sentis que des personnes étaient en train de prendre place deux étages plus hauts. On voulait m’arrêter. Je stoppa et me pencha vers le milieu des escaliers. Je me concentra de nouveau dans la Force et m’envola d’un bond majestueux en direction des deux étages suivants. Les gardes n’avaient pas prévu une telle action et j’eus le plaisir de les surprendre en apparaissant à leur niveau en quelques instants. Alors que j’étais encore dans les airs, je lançai mon sabre dans leur direction et il faucha les quatre gardes présents. Un tiers de mes adversaires était déjà tombé sans que j’eu à combattre, c’était plutôt pas mal.

Il me restait encore huit étages à gravir et je me doutais que le plus gros des défenseurs seraient à l’étage de ma destination. Je me remis en route sans attendre, je sentais que ma cible n’avait pas quitté la suite mais je ne voulais pas lui laisser l’opportunité d’essayer. Les Kel Dor m’avaient toujours interpellé, leur capacité unique à ressentir la Force était tout ce qui avait d’unique. Leur métabolisme respiratoire était aussi particulier, ils ne pouvaient respirer que dans un certain environnement et je m’étais toujours demandé ce qui se passait sur leur connexion avec la Force lorsque cet environnement était modifié. J’aurais peut être enfin ma réponse.

Je ne fus plus interrompu jusqu’au 12ème étages, peut être que parmi les personnes que j’avais senti plusieurs n’étaient que des civils et que j’avais tué tout les gardes du bâtiment. Je me rendis compte qu’il y avait de fortes chances que j’eus raison, lorsque je rencontra une escouade d’une dizaine de droides sur le pallier. Dès qu’ils me virent pénétrer, ils ouvrirent le feu. Je me servis de mon sabre pour faire barrage jusqu’à ce que je parvienne à me mettre quelques peu à couvert. Ils étaient nombreux, je doutais de pouvoir repousser les tirs suffisamment longtemps pour me mettre à bonne distance de frappe. Les sabres lasers étaient des armes élégantes et délicates mais elles avaient un très gros désavantage dans la mesure qu’il fallait être très proche de son adversaire pour pouvoir frapper. Il me fallait trouver une solution adéquate à mon problème et celle-ci ne pouvait être que dans la Force.


A suivre …..

Je cessai de me défendre le temps de me concentrer et je laissai la Force affluer en moi. La décharge que je ressentis sembla faire bouillir mon sang. Le Côté Obscur pénétra mon être, mon âme et je devins son bras, je façonnai la Force afin qu’Elle ne soit plus qu’un instrument à son service. Je concentrai l’énergie sur le plafond du couloir. Je tentai de faire rompre les jointures de soutiens, faire s’effondrer le maximum de morceau du plafond. Je sentais la sueur perler sur mon visage sous l’effort de concentration et je crus que mon cœur allait se rompre à force de battre à une telle vitesse, mais je fus récompensé de mes efforts. Petit à petit des morceaux commencèrent à tomber et la masse s’accentua. Bientôt ce fut un pan entier qui s’écroula et écrasa les droides de combat. Le brouhaha provoqué fut sûrement intense mais je ne parvenais pas à faire la distinction entre le bruit du sang qui battait à mes tempes.

Je pris un instant, bien plus long que je n’aurais voulu, pour reprendre mes esprits et alla voir les résultats de mon attaque. Le couloir ne ressemblait plus à grand-chose, un large de trou agrémentait le plafond et les débris tombé sur le sol avaient créé des dommages à toute la surface. Des débris de droides parsemaient les alentours et plus aucune résistance ne semblait exister. Je m’avançais vers la suite occupée par ma cible, gardant mon sabre allumé à la main. De nombreuses étincelles crépitaient et les lumières vacillantes semblaient sur le point de s’éteindre mais le noir ne vint pas. Je fis en sorte de gravir les obstacles qui parcheminaient le chemin et me retrouva devant la lourde porte de la suite. J’y découpai un large trou avec mon sabre afin de pouvoir passer et fut ravit de voir que plus aucun garde ne se trouvait avec ma cible, seulement de simple civil prostré dans un coin de la pièce. Il y avait de forte chance qu’ils ne comprennent pas ce qu’il se passait et qu’il avait du appeler de l’aide mais j’en aurais terminé avant que celle-ci ne puisse intervenir.

La femme du Chancelier se tenait légèrement en retrait, je sentais les bribes de Force qu’exprimait son esprit. Elle ne semblait pas surprise de me voir, m’ayant probablement repéré depuis mon entrer dans le bâtiment. Avant de m’en prendre à elle, je tenais à me débarrasser des témoins. Je m’avançais en priorité vers les civils, toujours mon arme à la main. Je sentais leur peur croître à mesure de mon approche, elle me ressourçait et alimentait le Côté Obscur en moi. Les pauvres hères n’avaient aucunes chances de m’échapper. Ma lame décrivit un large cercle et fit sauter les têtes des deux personnes les plus proches. Aussitôt, les autres tentèrent de détaler, ils créèrent une véritable cohue me facilitant grandement la tâche. J’invoquai de nouveau la Force et Elle afflua dans mon corps cherchant à être libérée. Cette libération se traduisit par une forte vague d’éclair du Côté Obscur qui laissa les êtres hurlants dans un état de carbonisation avancée.

Mon corps palpitait d’excitation du fait de toute l’énergie qu’il avait emmagasiné. Je sentais ma peau me brûler par endroit. Je me retournais avec un sourire carnassier vers la Kel Dor et je la vis me défier du regard.

-« Alors assassin, satisfait de votre œuvre de barbarie ? »

-« Mon œuvre ne fait que commencer ma Lady. Mon Chef d’œuvre du moment sera ce que je vous réserve. »




A suivre …..

Je m’approchais d’elle. L’Ordre m’avait demandé d’en finir rapidement en laissant seulement des traces pouvant accuser les Jedi mais son regard de défie m’excédait. Elle continuait sans cesse à me pourfendre de ses yeux masqués, augmentant la colère que j’éprouvais à son encontre. L’Ordre ne serait pas heureux mais ça devenait une habitude, il fallait qu’elle paye. Je continuais d’avancer vers elle, elle ne remarqua pas la seringue hypodermique que je fis glisser sous ma manche pour venir se loger dans ma main. Lorsque je ne fus plus qu’à une longueur de bras, je l’attrapais par la nuque et lui planta violemment la seringue dans le cou. L’effet fut rapide, elle tenta de se débattre un temps mais fut frapper par la violence du sérum. Son corps se raidit et je le maintins dans mes bras pour qu’il ne s’effondre pas au sol. J’avais enfin un Kel Dor à ma merci. J’avais de nombreuses idées de test mais malheureusement je doutais d’avoir le temps nécessaire pour les effectuer, il me faudrait me contenter des grandes lignes. De toute façon, vu les caractéristiques physique de la race, elle ne résisterait pas longtemps à mon traitement dans un endroit comme celui-ci. Dès que j’aurais retiré son respirateur, elle mourrait dans les minutes qui suivraient.

Alors que son corps perdait toutes sensations, je forçais les défenses de son esprit afin de m’y connecter. La sensation fut grande, elle possédait un fort potentiel dans la Force. Pourquoi une race dont chaque membre avait la possibilité de devenir un adepte de la Force se complaisait à n’être que de simple penseur ? Le nombre de Kel Dor à avoir rejoint les rangs Jedi se comptait sur les doigts d’une seule main humaine et ceux qui avaient rejoint les Sith étaient encore moins nombreux. Leur Ordre propre, les Baran Do, se contentait de méditation et d’étude de toutes sortes, jamais ils n’optaient pour l’étude des sciences de combat. C’était vraiment perturbant.

A l’aide de la Force, je dirigeai son corps vers le mur du fond de la pièce où je le fixais grâce aux débris de métal présent. J’installais le corps de manière à ce que les bras forme une croix par rapport au corps afin qu’il soit bien visible prochainement. Si elle ne m’avait pas défié, je me serais contenté de la tuer sans rien d’autre mais là, malgré le sérum qui l’immobilisait ses yeux était plein de défi. Je me saisis de mon vibro scalpel et d’une main experte je tranchai ses vêtements afin de dévoiler ses chairs. Sa peau parcheminée frissonna sous l’effet de l’air frais propulsé par la ventilation défaillante, de nombreuses personnes auraient regardé le corps d’une manière intéressé à la vue des formes généreuses de femelle, moi je ne le regardais que d’un regard de scientifique.

Les vêtements chutèrent en totalité sur le sol et je pus m’atteler à ma tâche. De la même main habituée à ce type d’action, je découpai la chair et força un peu plus pour entailler les os. J’opérai une ouverture en triangle, suivant les orientations des côtes. Le sang giclait de toute part mais je ne prenais pas garde aux tâches qui commençaient à recouvris ma bure sombre. Rapidement les organes internes de la Kel Dor furent visibles. Je restais connecter à son esprit tout le long de l’opération et sentis la frayeur qui s’emparait d’elle et qui contamina sa connexion avec la Force. Mon but était simple, je tenais à voir si la connexion innée des Kel Dor avec la Force avait à voir avec l’atmosphère qu’ils étaient obligés de respirer. Une fois les poumons mis à jour, je coupai les liens qui maintenaient le respirateur en place. La femelle commença rapidement à suffoquer et je vis les poumons se contracter à mesure. La Force ondulait dans son esprit, gagnant ou perdant de la puissance en fonction que le corps absorbait ou non de l’oxygène. Le lien semblait de fait évident : a chaque inspiration le lien faiblissait. Ce que les Kel Dor étaient contraint de respirer accentuant leur puissance dans la Force.

Malheureusement je ne pus observer davantage la chose, les poumons se comprimèrent une dernière fois avant de cesser tout mouvements. La femme était morte. Maintenant que j’avais effectuer mes observations, je pouvais faire en sorte de maquiller quelques peu l’acte. Je remis un peu en place les éléments que j’avais retiré au corps et me servis de mon sabre pour ressouder quelque peu les chairs afin que tout ne s’écroule pas. Je trempai ensuite mes doigts dans le sang qui s’écoulait sur le sol et me mit à écrire :


Voilà, les choses étaient mises en place. Il ne me restait plus qu’à rejoindre le spatioport et mon vaisseau. Je redescendis rapidement au rez de chaussé et me précipitai à mon speeder. J’eus juste le temps de démarrer en trompe que j’entendis les sirènes des services de sécurité. Il fallait que j’arrive rapidement au spatioport avant que celui ne soit verrouillé. Par chance je parvins à décoller sans accro, le flux constant de vaisseau n’avait pas encore été restreint. Personne ne m’interrompit quand j’atteignis les points de sauts et je pus prendre la direction de Ziost. Mon rapport ne plairait pas forcement à mes supérieurs mais bon, ce qui était fait était fait. J’avais fait des découvertes intéressante pendant cette mission, il allait me falloir mettre tout ça en ordre pour mes recherches sur le pouvoir.

Fin.