Elle n'est pas trop loin, et elle attend. L'employeur du mois l'a envoyée ici. Parfois, la derviche se demande s'ils ont conscience qu'un jour ca sera peut-être eu qui iront rejoindre Sayugi. Le pourquoi du comment qu'elle a eu vent de l'arrivée de Gurubashi reste flou, mais après tout, pourquoi pas? Et de toute facon il aura pas le choix que de se la coltiner, le Monastère a été payé.

Alors, quand le truc embrasé passe au dessus de sa tête, elle n'hésite pas, enfourche son speeder et arrive, le pied au plancher comme qui pourrait dire. D'une colline avoisinante qui sert comme écran, l'humaine met pied à terre et monte en courant, nullement essoufflée. Dégainant son sniper, elle identifie l'allié du jour. Donc, celui qui lui fait face va servir d'hors d'oeuvre à son dieu. l'assassin met en joue, vise et tire.

Le gars n'a pas le temps de s'interroger de facon approfondie. Il se recoit un tir laser en plein front, un trou brûlant droit entre les deux yeux.

Et le bladeborn n'est pas capable de déceler l'attaquant dans la Force... Jusqu'à ce qu'elle vienne vers lui. La démarche déliée comme une danseuse, l'arme au poing, un foulard sur les yeux et du léger sourire satisfait, légèrement fou, la désigne comme une derviche. Si le foulard rouge sur sa tenue noire, ses deux dagues laser fixées au cuisses, le vibrolame et le manteau rouge n'est pas suffisant.

Elle pourrait lui demander ce qu'il fou là. Sa mission et tout le tintouin, mais le Monastère l'a envoyée là pour le moment. Donc, elle est un minimum au courant (même si la joueuse le sait pas pantoute).

Elle lève la tête et semble écouter attentivement.

On ferait mieux de bouger avant que tout le voisinage rapplique.

D'un ton qui laisse deviner qu'elle ne souhaiterait que ca.

L'expression de l'homme, elle ne la rate pas. le voile n,est pas totalement opaque.

Non, mais il la prend pour qui là? Un vulgaire paquet cadeau? L'expression de la Derviche prends un pli mauvais, elle lui aurait bien défoncé le crâne à coup de dague laser. Par Seyugi. Il la prend pour une frêle femelle? Mais elle est assasssin, danseuse de Seyugi, La mort c'est elle qui l'apporte. Et ce bourrin, là, manifestement il en connait pas les siens.

Serrant les dents, elle encaisse stoïquement l'humiliation. Et descend gracieusement quand il s'arrête. Elle se permet un unique commentaire en enfourchant son engin.

Refait ca et jte défonce la gueule, Bladeborn.

Sur ce, elle part, mais pas dans le même sens que Gurubashi, non, son engin est rapide, et ses réflexes sont imbattables. La Derviche va chercher le second véhicule caché aux coordonnées exactes et revient sur ses pas, devance le Bladeborn.

Elle l'attend bien au devant de lui, deux speeder monoplace dernier cri avec elle. La Derviche ne lui renote pas la lenteur du Bladeborn. Il doit déjà être bien assez frappé dans son ego de mâle comme cela.

Mes instructions de mission t'attendent sur ton engin. T'en saura plus. Quand t'aura fini, dis moi la mission.

Avec ce qui pourrait passer pour un soupir, Yokai ramasse son matériel et de quoi bouffer. A l'ombre des arbres, elle s'assied délicatement et casse la croûte.

Casser du Jedi?

Elle a un petit ricanement fort méprisant tandis qu'elle se coupe une tranche de saucisson de rancor, met délicat s'il en est. La derviche comprends sa mission maintenant. Ca doit être d'empêcher cet imbécile de se faire tuer. Non mais les bladeborns sont tous des bourrins imbus d'eux même. Et ca se permet de mérpiser leur alliés, cette bande de tas de muscles sans cervelle.

Portant le morceau de viande à sa bouche, elle mastique lentement, satisfaite. Réfléchit aux options qui s'ouvrent. Elle pourrait lui coller aux basques, mais en plus d'être con, il pourrait mal le prendre et se mettre à essayer de lui taper dessus. Déjà que ca lui a tout prit pas lui taper dessus la première fois.

Déposant son lunch, elle fouille dans son sac et en sort un petit dispositif de communication interspatiale portable, se met l'oreillette pour bien entendre. La derviche appelle le haut commandement Bladeborn. Autant savoir la vraie nature de la mission par eux. Parce que leur envoyé, là... Il semble passablement atteint du ciboulot. Et le visage d'un Guerrier haut placé apparait.

Bladeborns, ici Yôkai... Demande de révision et d'explications sur la mission Bladeborn de Tython... Récupération de documents et élimination de la cible... Cible identifiée... Non, votre envoyé a confondu un jedis et des jedis...

En apparence impassible, elle roule des yeux sous le voile pendant que l'Employeur du moment se lance dans des palabres plus ou moins flatteuses.

Récupération et rapatriement du bladeborn nommé Gurubashi... Terminé.

Rangeant son matériel, elle finit son lunch tranquillement, tandis que le soleil continue sa course descendante. Elle n'est pas pressée du tout. Qu'il se fasse péter la gueule un peu, ca lui fera plus apprécier ses alliés.

Elle a terminé son casse croûte et somnole doucement, les mains derrière la tête, le Sniper à ses côtés. L'instinct, ou une perturbation dans la Force, pour les intimes, lui fait ouvrir les yeux quand Gurubashi approche. Qu'il se soit rendu là dans un tel état la fait légèrement sourire. Il a de la constitution le mâle. Le sang s'écoule lentement de la plaie mal cautérisée. Le sabre laser a l'air d'avoir tranché le bras sur le biais, laissant l'artère partiellement ouverte et s'écoulant du sang.

Sang dont l'odeur âcre parvient aux narines de la Derviche. Elle le laisse s'asseoir en tailleur, ne prêtant qu'une attention limitée au blessé.

Je me doute de ce que tu veux dire et tu as raison... Je suppose, j'ai jamais aimé réfléchir. Pour résumé les choses, j'ai pas eu le temps de lire les instructions dans le vaisseau, désolé...


Elle hallucine là? Il débarque sur une planète, La planète mère des Jedis, sans lire sa mission? Le physique de la Derviche ne laisse rien transparaitre, plutôt, la femme se redresse d'un bond, fait le tour du blessé.

Faudra te couper le bras mieux que ca. Et cautériser le tout, tu pisse le sang comme une passoire. Tu me laisse faire, ou tu crève dans environ 5 heures, tu choisis.

Allant au Speeder, l'humaine fait chauffer le moteur. Puis pendant que ca chauffe, elle revient et déchire les vêtements du mâle avec ses mains nues. Tranquillement, la derviche enlève chaque éclat, sans rien dire. L'économie de mot fait partie de sa nature et le Bladeborn peut se rendre compte que Yôkai n'est pas une guérisseuse, parce qu'elle se fiche carrément de lui faire mal ou non. Et ca prends du temps, le soleil de Tython a le temps de finir sa course dans els cieux. La température fraîchi considérablement.

Une fois terminé, elle ne cautérise pas les blessures du bout de sa dague laser, mais fait un pansement avec les lambeaux de la chemise de Gurubashi.

Si je cautérise et que ya des débrit, ca va s'infecter

Prends elle la peine d'expliquer. Puis, elle montre une grosse pierre plate.

Pose ton moignon là.

Sur ce, elle va chercher le speeder au moteur maintenant brûlant et l'amène tout près. Le Bladeborn peut sentir le souffle brûlant sur sa figure. Une main sur la nuque du mâle, elle installe le membre dans la position optimale. Maintenant, elle n'aurait qu'à faire une brève déviation pour le blesser mortellement de sa vibrolame.

Pourquoi Yôkai n'utilise t'elle pas sa dague laser? Ces instruments sont fait pour tuer, pas pour toucher la chair et la soigner. Il sont fait pour enlever la vie au nom de Seyugi, pas pour la préserver. Et toucher un autre sabre laser que ses dagues est tabou.

Dans un arc de cercle élégant, la vibrolame s'abat avec force sur le moignon mal coupé. Ensuite, d'une poigne de fer surprenante, Yôkai colle la plaie béante sur le moteur brûlant du speeder, un grésillement se fait sentir, la chair brûlée se racornit et noircit. Par deux fois, elle lève la plaie pour observer l'état de celle ci avant de remettre l'appendice sur le moteur.

Et il y a un doux sourire cinglé sur le visage pâle de la derviche. Une chance qu'il ne lui voit pas les yeux. Quand la femelle juge que c'est correct, Elle donne le fond d'eau de sa gourde à Gurubashi, le laisse la terminer. Puis, la reramasse.

Attends ici, je vais chercher de l'eau. Surtout, allume pas de feu.

Oui, franchement peu loquace la derviche. Ramassant ses choses, ne laissant que son sac à casse croûte au cas où que le manchot aurait faim, elle enfourche le speeder et file à toute allure dans le soir tombant. La derviche avait repéré une source d'eau fraîche à 10 minutes de Speeder de là. Une fois arrivée et après avoir remplit sa gourde, elle prend la peine de recommuniquer avec les Bladeborns. C'est risqué, on est sur la planète des Jedis après tout.

Bladeborns, ici Yôkai... Oui... Etat physique peu satisfaisant, un membre en moins... oui... Abandon de la phase un du plan?... Manifestement ca ne lui fait pas plaisir. Et tandis qu'elle prends note de ses futures instructions, les minutes passent. Des minutes ou Gurubashi est seul.

En effet, cette visite là, les jedi ne l’avaient pas prévu, et le Thisspiasien, Mrolar Morynel, se le reprochera sans aucun doute longtemps. Depuis la tragédie d’Onderon et le meutre de Talia, il a focalisé son esprit pour cette affaire, au point d’en négliger le présent. Une fois de plus les senseurs de Tython ont trahi l’ordre, le coté obscur a trahi la vigilance de la lumière... Mais c’est terminé. Ce jedi et son padawan morts lors de l’atterrissage du vaisseau Bladeborn, le maitre sent leur mort comme un suaire... Il les a ressentis dans sa transe, bien trop tard pour agir... Il a cru que les gardes du temple arriveraient à se charger seuls de cette menace, mais rien ne s’est produit. Puis il y a eu ces trois padawan, ils avaient fait le mur, ils voulaient échapper à leur leçon d’histoire jedi à l’académie, bien mal leur en a pris. Il a ressenti leur mort, il ne peut en faire autrement, il est le grand maître de l’ordre, il est lié à chacun de ses jedi, tous dans l’Ordre sont un peu tous ses padawans. Il est lié à eux, et eux à lui, c’est comme ça, c’est un don que la Force a fait aux jedi, mais aussi une malédiction. Mais le coté obscur en naissant a brouillé ce lien, le réduisant, mais ne pouvant l’éliminer. Si aujourd’hui ce lien n’est plus assez puissant pour parcourir la galaxie, il l’est suffisamment pour que maître Morynel puisse sentir chacun de ses disciples sur Tython. Puis il y eu ce chevalier, il s’était lancé à la recherche des padawans, il n’était pas prêt à rencontre ce qu’il a trouvé, lui aussi y a laissé sa vie.

Dans la noirceur de leur mort, il a senti une chose, une chose noire, comme il n’en a que rarement senti, il le sait, l’assassin est un adepte du coté obscur, mais quelque chose dort en lui. Quelque chose qui n’a pas sa place sur Tython, quelque chose qui chercherait à pourrir l’âme de cette planète. Le maître ne peut laisser cela se faire. Lorsqu’il a senti la mort des padawans, il s’est lancé à la poursuite de l’assassin, se propulsant aussi vite qu’il le pouvait avec son long corps de serpent il n’a pu que sentir la mort du chevalier. Il sait que si une personne peut arrêter cette menace, c’est bien lui. Il sentait l’obscurité croitre autour de lui... Puis il arriva, une sorte de clairière parcourue par un sentier. Des débris de vaisseau la jonche, pas un seul oiseau ne chante, l’univers calme et reposant de Tython n’est que l’ombre de lui même. Au milieu de l’espace découvert gisent les malheureux disciples de la Force, leurs cadavres profanés, souillés... Quels genres d’êtres peuvent commettre des actes aussi horribles et continuer à vivre par la suite. Seuls des êtres sans âmes le peuvent, c’est ce que sont les adeptes du coté obscur.

Puis il le voit, l’assassin, l’être que pénètrent les ombres. Une sorte d’humain, un monstre dans la peau d’un humanoïde. Un être pâle aux cheveux rouges recouvert d’une veste de la couleur des ténèbres. Il est à l’ombre, adossé à un arbre, son bras gauche est manquant, son visage marque un rictus de douleur... Mais il reste une bête du coté obscur, le jedi le sait il doit l’arrêter... Alors il arrive, il l’attaque dans colère sans haine pour ce qu’a fait cet être obscur, aussi horribles que soit ses crimes. Il agit pour la Force, dans la pureté.

Il s’élance, saisissant ses deux sabres laser couleur d’opale. Le bladeborn le voit, il prend également son arme. Malgré son talent il ne fait pas le poids contre un maître de l’ordre jedi. Amoindri par son amputation, avec une seule lame, il n’a tout simplement aucune chance, le combat va tourner à la correction, mais l’égo du guerrier refuse de le reconnaitre.

Tournant autour de lui le maître jedi s’amuse avec lui, il pare avec aisance les attaques du guerrier obscur, il le provoque avec les coups qu’il lui donne grâce à son long corps. Il le domine tout simplement. Quant alors arrive ce qui devait arriver, emporté par sa colère, le Bladeborn se projette en arrière, il semble être agité de convulsion, des cornes lui poussent sur la tête, des ailes dans le dos, il prend une couleur gris sombre... De quelle genre d’abomination du coté obscur peut il bien s’agir. Peut importe, le maître jedi est apte à la dompter. Le monstre se jette sur lui prêt à l’éventrer. Lui stoïque se contente de tendre la main, une lueur blanche éblouissante s’en échappe. Le Bladeborn s’effondre au sol après avoir percuté un arbre à une vingtaine de mètres de là. Inconscient, il a recouvré son apparence humaine.

Le jedi soupire. Pas même fatigué, il range ses armes et soulève l’assassin grâce à la Force, il doit l’emmener au temple, voire de quelle genre de magie sith est fait cet homme. Mais plus tard, d'autres affaires plus urgentes doivent être réglées. Dans les ténèbres que provoque le Bladeborn il ne voit pas une jeune femme qui l’observe non loin caché derrière les arbres.

Lorsque Gurubashi se réveille, il est dans un cachot du temple. Une de ses prisons pour jedi qui vous prive de l’usage de la Force. Il est seul, le grand maître de l'ordre a rejoint le conseil.

Dans les ombres, Yôkai observe bien. Quand elle est arrivée, ils étaient déjà en plein combat. Et ya des trucs qu'on essaie d'éviter, du style se frotter au maitre de l'ordre des Jedis... Elle n.est qu'une haut gradée de son ordre. L'humaine sait qu'elle ne fait pas le poid.

Elle sait aussi que les Jedis ne tuent que rarement et c'est ce qui se passe. Trucmuche(elle n'a jamais réussit à prononcer son nom correctement) ramasse le Bladeborn pour l'emmener en son domaine, en son temple. La derviche a un sourire malsain. Eh bien voilà. En fin de compte, tant qu'à passer à côté, aussi bien en profiter pour la faire, cette foutue première partie de mission. Et la voilà donc qui ourdit son plan tout en révisant son matériel. Le sniper laser est prestement démonté et rangé dans le speeder, elle n'en aura pas besoin.

La derviche doit passer presto dans son vaisseau camouflé, à environ quelques 20 kilomètres de la citadelle Jedi et y ramasser divers trucs. Quand on est Seyugi, il faut savoir pallier à toute situation, parce que, souvent, Seyugi ne veut pas que ses adeptes apportent la mort par la danse. La Transe Sacrée est un cadeau rarissime.

Etape un, mémorisation des plans de la place, gracieuseté du haut commandement Bladeborn. Comment les ont ils eu? Probablement par La Cible. Donc c'est à prendre avec un grain de sel. L'humaine se ramasse des gants d'escalades adhésif, un grappin magnétique, une fiole de poison en fine poudre, change de vibrolame pour un plus court, plus adaptée pour le combat en corridor( de toute facon, la lame de la chose doit avoir été ébranlée par le rocher. ) Elle range son sniper laser dans son compartiment et dévoile ensuite ses yeux.

Deux prunelles extrêmement expressives, d'un noir profond. Quiconque croisera ce regard sera condamné à mort. Les grands yeux de biche lisent d'une lueur démente tandis qu'elle enfourche encore une fois son engin et se dirige à toute vitesse vers le temple Jedi, laissant derrière elle sa navette soigneusement cachée sous els branchages.

Au deux derniers kilomètre, elle coupe le moteur du speeder et le dirige, à pied, jusqu'à une porte de la citadelle. Celle qu'elle sait être la plus près des cellules. Et, encore une fois, La Danseuse prends la peine de dissimuler un minimum le véhicule sous une bâche de camouflage.

Levant la tête, les prunelles noires luisant follement sous la lueur des étoiles, Yôkai se met au boulot. La Cible est à mi hauteur de la 4e tour... Les cellules sont tout en bas. Il est... elle regarde la lune... environ deux heures. La majorité, très grande majorité des espèces dites évoluées ayant le grand désavantage d'être fondamentalement diurnes, à cette heure la derviche a peu de chances de rencontrer quelqu'un dans les corridors.

Et comme de fait, l'infiltration et l'ascension de la 4e tour se fait sans problème. Préférant l'extérieur à l'intérieur des bâtiments quand elle a vu la configuration des corridors quand même relativement étroits et sans cachettes possible. La Derviche, à coup de grappins et d'escalade, monte résolument et silencieusement, de balcon en balcon, jusqu'à la chambre de la cible.

Silencieuse comme la mort, la danseuse se glisse par la fenêtre ouverte, contemple le dormeur un moment, ses poings se serrant convulsivement. Passant son regard fou sur les lieux, le visage de la derviche s'éclaire soudainement. Certains ont gardés l'habitude, même par delà les millénaires, de s'asperger le visage d'eau le matin et d'enfiler les vêtements préparés la veille. Sortant sa fiole de poudre, elle en verse délicatement dans la carafe d'eau nocturne, dans le broc d'eau du matin et en saupoudre l'intérieur de la tunique de jedi avant de replacer le vêtement avec un soin maniaque, ce faisant, elle trouve uen petite clef d'Étain. Se doutant de ce qu'il ouvre, l'assassin la garde.

Elle s'interromp et se dissimule derrière les tentures un moment, le temps à l'individu de grogner, se lever d'un air endormi et d'aller aux toilettes. En effet, pourquoi serait il méfiant en plein milieu dela nuit, dans sa propre forteresse alors qu'on a chopé le Bladeborn qui a fait un carnage dans les plaines?

Pendant qu'il fait ses trucs, la derviche note un secrétaire, avec un verrou dessus... Good...

Patiemment, dissimulée, elle attends patiemment que La Cible se rendorme. Avec ce qu'elle a mis dans ses eaux et ses vêtement, il sera frappé d'hallucinations en moins de 5 minutes. Au mieux, il va se tuer en sautant de la fenêtre, au pire il mourra agité de convulsions au bout de 10 minutes, le poison violent agissant en quelques minutes et promettant une mort axtrêmement douloureuse. Donc, inutile de répandre le sang ici et maintenant. Ca alerterait la place et elle se doit de garder une discrétion absolue.

3 heures du matin, le Dormeur a rejoint Morphée... Se glissant hors des rideaux, elle agite délicatement la clef dans la serrure et en retire les documents comprommettants qu'elle lit en travers avant de redescendre de la facon qu'elle est venue..

Maintenant, sortir Le Bladeborn de là.

Les Jedis soignent et donnent à manger à Gurubashi. Si les Sith, eux, torturent les gens, les Jedis, eux, doivent être experts dans le lavage de cerveaux. Parce que derrière la cage du Bladeborn, Un vieux jedi, un chevalier, pas loin d'être un maître, d'un age qui frôle le mûr, lui récite sans cesse le mantra Jedi

L'Émotion, puis la paix.
L'Ignorance, puis la connaissance.
La Passion, puis la sérénité.
Le Chaos, puis l'harmonie.
La Mort, puis la Force.

Concentré sur La Force, of course. Et ca dure comme ca depuis des heures, depuis sa capture. Où est Yôkai? Probablement qu'elle l'a laissé à pourrir là, au milieu des ennemis. Comment pourrait il le savoir?

Comment pourrait il entendre la lourde porte des cachots s'ouvrir doucement, trop bien huilée pour son bien... Quand bien même qu'il l'entendrait, il penserait que c'est un autre Jedi qui vient prêter main forte à son confrère.

Comment pourrait il entendre le pied botté de cuir souple se poser au sol? Ni les ombres bouger, maintenant vivantes et quasiment solide, protégeant en leur sein le nouveau cœur palpitant aux yeux de diamants noirs. Ombres qui arrivent derrière le Jedi... Il lui tape sur le système avec son mantra.. Comme si ca avait Foi de religion. Le seul Mantra valable provient de la bouche de Seyugi...

Peut être l'âme de Gurubashi percevra t'elle, derrière le fidèle du coté clair, une lame d'un noir absolu absorbant d'avance la lumière provenant du Jedi... Mais il pourra savourer le gargouillis soudainement interrompu du chevalier alors que simultanément, deux dagues laser lui transpercent la gorge et la tempe.

Le temps n'est plus à la délicatesse... Elle ferme ses armes, laissant le corps tomber mollement au sol, rattachant grossièrement son voile sur les yeux, à La Zorro, mais sans trous sur les yeux. La capuche baissé, il peut voir des cheveux d'un noir exceptionnel. Un noir teinté de riches reflets sanglants. Étroitement noués en un chignon sévère.

Laissant tomber les Ombres, l'humaine chope la clef et ouvre la cage de Gurubashi.

On ne laisse que les Morts derrière. Telle est la parole de Sayugi. Magne toi, j'espère que tu peux encore courir...

Sans lui demander de réponses, la femelle s'engouffre dans le corridor. Une courte course et la voilà déjà à la porte, qui déballe le speeder et l'enfourche, démarrant le moteur.

Yôkai relève la tête, et voit l'hésitation de Gurubashi. D'un léger signe elle lui indique de prendre place et de se magner le cul nom de nom!!! Il croit que les Jedis vont rester dans leur sommeil encore longtemps?

Seul avantage, l'empoisonnement de La Cible causera un remous et une légère désorganisation qui ne durera cependant pas des plombes. Aussitôt son colis pris en charge, la derviche met les moteurs à fond. Dans un vrombissement sonore, le speeder bondit en avant a une vitesse folle. Utilisant les légères irrégularités du terrain a son avantage, Yôkai y va la fond la caisse sans se soucier du confort de son passager. L'assassin doit le ramener au QG Bladeborn , pas le materner.

L'espace degagé autour de la citadelle laissent la place aux buissons et aux bosquets. Malgré tout, la femelle ne ralentit aucunement, louvoyant entre les arbres avec l'aisance des natifs de la place, se laissant manifestement guider par Les Yeux de Sayugi. D'ailleurs, elle cmence a ralentir pour entrer dans la soute de sa navette. Baissant la tête pour ne pas se faire assommer, la femme entre dans le garage pour ainsi dire. Il y a àpeine de la place pour un speeder. D'un geste elle coupe le contact avant de descendre d'un mouvement souple de danseuse.

-Viens et touche à rien

Dit elle en allant prendre place aux commandes. Gurubashi peut voir tout un assortiment d'objets destinés àtuer occupant tout un pan de mur de la petite soute

Pendant ce temps, Yôkai est déjà en train de régler les paretres de leur fuite. Elle sait que ça ne sera pas une partie de plaisir... Ou si, ça dépend de combien on est cinglé

- Vivre pour donner la mort... Seulement ça, ce n'est pas vraiment une vie. Enfin... Surement que je me trompe.

La derviche ne prend même pas la peine de lui répondre. Il ne connait pas les préceptes de Sayugi. Quand bien même qu'elle gaspillerait sa salive, l'humaine perdrait un temps précieux qui peut seervir a autre chose. Leur sauver la peau entre autre.

Les doigts s'agitent sur les commandes tandis que deux véhicules éclaireurs jedis passent au dessus d'eux. Ce n'est qu'une question de courtes minutes avant qu'ils ne leur tombe dessus.

- Fais pas attention à ce que je dis. C'est la fatigue... Juste ça.

Sans répondre, a t'elle seulement l'air de se préoccuper de lui?

A peine se retourne t'elle a demi quand il extirpe les lames laser de son bide


Bladeborn, tu nettoieras tes cochonneries au moins... Assis toi la . J'ai besoin d'un canonnier. Tu sais comment ça marche?

Elle ne fait aucun commentaire sur le changement de corpulence
de Gurubashi. L'esthétique choisie par son compagnon imposé est bien le dernier de ses soucis en ce moment. Le premier étant d'échapper a une horde de jedis courroucés.

Avec élégance, Silencieuse prend son essor dans les cieux palissant de Thyton. Avec un savoir faire consommé, tirant parti de la petite taille et de la maniabilité de l'engin, sans oublier le canonnage du bourrin, ils réussissent a fuir la planète, ayant rempli leur mission. Un bref soubresaut et les voilà en voyage hyperspatial.


Hj:j'te laisse là, suite ouverte tu peux faire plus ample connaissance pendant le saut ou bien passer tout de suite au haut commandement Bladeborn. A toi l'honneur

Un gosse completement asocial jumelé a une derviche taciturne. Eh Ben dit donc, ça part bien une relation. Yôkai fréquente peu les êtres vivants d'espèces dites intelligente, le fait qu'ils veulent absolument voir ses yeux y est pour beaucoup.

C'est une derviche cependant pas mal plus détendue qui fait faire un diagnostic du petit vaisseau. D'un modèle indéfini, Silencieuse est très exiguu pour deux personnes. Elle y est seule majoritairement. C'est, en fait, le seul luxe nécessaire que les derviches se font octroyer par le monastère. Quand on danse d'un bout a l'autre de la galaxie, c'est gênant être obligé de marchander ses déplacements.

Un léger sourire mystérieux aux lèvres, l'humaine daigne répondre a sa question

Je marchais dans la Lumière de la vie, mais la vie ne voulait pas de moi. Mes pairs détestaient ce qu'ils ne comprenaient pas. Je fus brûlée a l'autel de la peur, écartelée par les chevaux de l'ignorance, éventrée sur la taFF.e de la science, démembrée et servie aU banquet de la haine, noyée dans la mer de la concupiscence.

Mais toujours je revenais, sourire aux lèvres et main sur le cœur, prête a leur pardonner et a leur enseigner. Mais comment enseigner a des sourds et des aveugles? Le pouvoir qui coule dans mes veines fut toujours au service de la vie, mais la vie ne voulait pas de moi.

Mais la mort fut séduite. Elle vint un jour sous des traits séduisants. Noble et altière, douce et compréhensive, elle me tint ses propos.

Selenae, comment pouvez vous vous accrocher a ce qui vous méprise et vous craint? Ils ne veulent pas de vous parce qu'ils savent que vous avez pouvoir sur eux. Je ne veux pas vous voir mourir, mais il me déplait fortement vous voir vous faire maltraiter ainsi.

Sayugi qu'il s'appelle. Noble et fier, un Dieu pais les hommes. Et il m'aime... Il m'a montre la voie entre la vie et la mort. Je ne crains plus ni l'un ni l'autre... Et ce soir, j'ai embrassé me suis offerte a lui.

Nos enfants bénéficieront éternellement de sa protection. Je ne suis pas éternelle, mais mon amour, la mort sous les traits de Sayugi l'est. Et tant que nos enfants s'en montreront digne, leur prospérité est assuré.

Que Sayugi nous bénissent... Extraits des journaux sacrés de Selenae, notre mère

récite telle dune voix posée , lui resumant du mieux qu'elle peut, en très grosse lignes, la base. En gros elle est une descendante d'une mortelle exceptionnelle et du Dieu des morts... Deroutant

Il y a un moment de silence, un drôle de silence tandis que la Derviche tourne sa tête aux yeux voilés vers le Bladeborn. Il la niaise là? Dans le doute, elle lui dit la définition totalement reconnue par la Galaxie.

Une mère est la pourvoyeuse femelle de la moitié de l'ADN de la grande majorité des individus de race intelligentes de la galaxie. Le père est le pourvoyeur mâle de la moitié de l'ADN des même individus.

Elle a encore une fois son drôle de sourire.

Je ne te demande pas de comprendre à la première lecon. Les voix de Sayugi sont riches, profondes et complexes, même pour ses enfants. Que nous dansions pour Lui n'écarte pas les dangers, au contraire. Mais, crois moi, sa bénédiction en vaut la peine...

Dit elle, subitement loquace quand il est question de Sa Foi, de Son Père. De La Mort en culotte de velours si j'ose m'exprimer ainsi.

As tu déjà Baisé Bladeborn?

Demande t'elle de but en blanc, histoire de lui donner un point de comparaison. Elle attend la réponse.

Danser pour Sayugi donne un plaisir 10000 fois supérieur en intensité et pas mal plus long dans le temps.

Et elle a un joli sourire, le sourire des fanatiques. Les kamikazes de ce qui fut jadis, sur une planète maintenant disparue, Al Quaida ne pouvaient avoir un sourire plus empreint de folie, de sérénité, d'exultation et de Foi aveugle que Yôkai en cet instant précis.

Que veux tu savoir d'autre, Bladeborn?

Dit elle, utilisant son titre, parce que Gurubashi ne s'est pas présenté de lui même encore.

Entrainement, combat, dormir, manger... Est-ce que tu vois un synonyme à baiser là-dedans? Arrête avec tes mots bizarres.

Le visage est impassible. Nul ne serait capable de déchiffrer son expression. Yôkai hallucine grave. Il n'a jamais copulé? Voyons, chez les Derviches, ils ont une cérémonie exprès pour ca... Et ca se passe à 13 ans pour les garcons et aux premières règles des filles. Ca marque le début de leur passion... Et c'est fortement encouragé, avec le plus de partenaires possible, en solo, en duo ou en troupeau... Pour favoriser et renforcir els liens entre les membres du monastère. L'amour charnel si. L'amour spirituel étant interdit envers quiconque d'autre que Sayugi. De toute facon, il n'y a pas de place dans leur coeur pour personne d'autre. Interdite, elle le fixe comme s'il était une espèce particulièrement exotique de la galaxie.

- Le seul truc qui me rend heureux c'est combattre, gagner de la force pour combattre et combattre pour gagner encore plus de force. Il n'y a rien de meilleur que manger un ennemi durement vaincu, c'est le gout de la victoire. Il n'y a rien de mieux qu'une rivalité pour motiver un esprit désirant le combat, si quelqu'un résiste lors d'un combat, je m'entrainerais encore plus pour le vaincre ensuite. C'est le seul truc.

Il y a un léger sourire qui effleure les lèvres de la Derviche alors qu'une idée particulièrement ludique lui traverse l'esprit et s'y implante. Non mais il est mignon tout plein le bladeborn comme ca. Si innocent et chou. Il est , intéressant...

- M'appelle pas BladeBorn, mais Gurubashi. Et puis, où est le Haut Gouvernement? J'ai toujours cru qu'on était un ordre nomade, c'est ce que Maitre Seikyo m'a apprit. Mais je me rends compte que j'ai pas apprit grand chose. M'enfin, j'suis content tant que j'ai mon arme et des ennemis, c'est le principal... Pas vrai ?

Une tribu nomade a des éclaireurs, des francs coureur. On peut être nomade et avoir un chef.

C'est une honte de ne pas savoir... Mais il n'est pas à blâmer. Si la derviche rencontre le dit maitre un jour, elle l'obligera, dague laser sous la gorge, à finir son enseignement avant de danser sur son corp.

Elle se lève et lui fait signe de la suivre. Dans le petit vaisseau, il y a le garage qui sert aussi de cuisine et salle à manger, il y a les commodités du style douche à air et toilettes, une porte qui mène à sa chambre et une autre qui mène à sa salle de dévotion. Un code composé au mur, et la porte coulise, révélant la plus stricte intimité de Yôkai.

Sur un mur, derrière une vitrine de transparacier, toute l'édition complète des textes sacrés. Un tapis moelleux de Coruscant trône au milieu de la pièce, devant un Autel ou trône l'effigie d'un homme de haute taille, au yeux voilés et au bas de visage iddentique, quoique plus masculine, au bas de visage de l'humaine. Un miroir sculpté représente Selenae, la lune, l'épouse de Seyugi. Une lumière tamisée provenant de quelque champignons locaux du Monastère donnent une athmosphère chaude et intime.

Assied toi là.

Ordonne t'elle en lui montrant le milieu du vaste tapis.

Dis moi, Gurrubashi.

Dit elle en accentuant naturellement et délicieusement le r du nom. L'humaine s'agenouille, lui faisant face.

Tu n'as jamais rien fait d'autre de ta vie que de combattre? Tu n'as jamais joué, fraternisé? Tu n'as jamais bâti? Dansé? Tu n'a jamais copulé?

Ca ne doit pas, surtout à son air quand elle a dit le mot.

Comment peut tu savoir ce qu'il y a dans le fond de ton coeur, tes objectif, quand tu n'a jamais testé les possibilités que l'Avant Mort... La vie je veux dire, t'offre. Tu ne peux assouvir tes passions si tu ne sais pas ce qu'elles sont. Ton Maitre Seikyo n'a pas pu ou n'a pas voulu compléter ta formation de Bladeborn.

Elle se penche vers lui légèrement. Sanglée dans ses vêtements, la derviche a un charme félin, animal.

Je peux te motnrer d'autres voies, d'autres possibilités. Sans faire de toi un Dereviche, je peux te cultiver et te raffiner un peu, mâle. Parce que le savoir est le pouvoir. Et Le Pouvoir est donné par Sayugi dans mon cas, par je ne sais qui dans le tiens... Ta deuxième forme le prouve assez...

Elle penche la tête de côté, tentatrice. Elle a quelques idées en tête pour le mâle. Dont celui de lui donner enfin la connaissance des plaisirs de la chair. Un humain de son âge puceau et innocent comme totu, c'est un don de Sayugi, ca ne se refuse pas. Et elle sent un potentiel chez lui. Si son éducation est négligée, il risque de devenir une menace pour tout le monde, y compris el Monastère.

La voix de Yôkai claque, neutre.

Non, tu t'y prends mal. Ce n'est pas ta nature de Bladeborn qui parle.

D'un coup de rein consommé, elle le repousse, se rasseoit. Et elle lui explique patiemment.

L'amour spirituel envers un autre mortel est pour les faibles. Parce que le compagnon finira par trahir, tuer, s'enfuir ou décevoir. Il te faut partir du principe que tout le monde te décevra un jour ou l'autre. Ton maître par exemple qui a trouvé le moyen de mourir avant de finir son enseignement. Seul Sayugi est digne de la dévotion éternelle.

Elle se relève un court moment, va fouiller dans les tiroirs sous l'Autel et en tire un bâton d'encens spécialll, celui utilisé pour la cérémoie mentionnée plus haut. L'odeur suave de l'arbre-Fleur envahit la pièce, mélange de fleur et de sang. Elle se replace devant lui, imperturbable.

Il est question ici de passion basique, il te faut apprendre à contrôler tes sens. Si tu ne tente rien, tu n'élargira pas tes horizons. Si tu n'élargit pas des horizons, tu te sentira en cage. Tu dois découvrir pour maitriser. Je sens de la peur de ta personne Gurrubashi. Des personnes de notre trempe ne doivent jamais avoir peur. Je n'ai jamais peur parce que je baigne dans la grâce de Sayugi.

Elle a encore son léger sourire un peu fou.

Les combats ne se passent pas tous sur un champ de bataille, bourrin. Si tu veux survivre, il te faut apprendre les subtilités et les passions basiques. Parce que sans passions, nous ne sommes que des morts vivants.

Ce que tu me fais ici est sans passion. Nous ne sommes tous que des animaux après tout. il n'y a rien de plus naturel que ce que je m'apprête à t'enseigner. Ta double nature et ton contrôle sur toi même n'en sera que plus grand.

Et elle rit doucement, un rire plein de musicalité, révélant ses dents blanches.

Si c'est les sentiments qui t'inquiètent, je ne rempli que mon devoir de t'éduquer. La Spiritualité et mon coeur, mon dieu les a emportés avec mes yeux. Donc ne te fait pas de soucis, je ne suis pas de ces humaines mièvres et fades.

Si tu accepte mon offre d'être ton mentor temporaire, tu devra y passer tôt ou tard. La connaissance est le pouvoir des enfants de Sayugi.

Son sourire change, maintenant, c'est limite foutage de gueule.

C'est désolant. Le problème avec vous, les mâles, c'est que vous croyez toujours que nous, femelles, voulons un ascendant sur vous. Une femme ne peut rien vous apprendre, juste bonne à faire la popote et changer les couches.

Le pouvoir sur les gens autre que de leur faire rejoindre, par la Mort, Sayugi m'importe peu.

La preuve que tu as peur des possibilités de ta double nature. Combattre c'est bien, tu n'a pas besoin de penser... Et bien, puisque tu tiens à rester ignorant, reste y! Je ne suis pas BladeBorn, mais je sais qu'ils ne veulent pas poursuivre ta formation. C'est comme ca que tu compte maximiser ton potentiel? Je ne te vends pas une voie qui n'est pas tienne. Mais il y a des préceptes dedans qui pourront t'être utile.

Mais reste un mort vivant puisque tu y tiens. Maintenant, laisse moi, je veux méditer. Puisque les connaissances autre que comment taper sur les gens sans penser d'abord et que l'Extase des passions t'indiffère, reste sourd-aveugle et, aussi ignorant qu'un nouveau né. C'est déjà bon que tu ais déjà survécu.

Elle se tourne vers l'Autel et s'agenouille, en délacant sa ceinture de derviche et la déposant sur l'Autel, chantant en une langue inconnue, dure et pourtant fort mélodieuse. Les dagues lasers suivent, et elle s'incline, le front au sol, en une posture de prière typique. Et Gurubashi peut entendre les paroles de sa prières amplifiées par La Force et résonner contre son coeur.

On est fanatique ou on ne l'est pas.

Parce que je marche dans la nuit, avec Selenae comme guide,
Selenae qui me conduit vers Sayugi,
Sayugi qui me conduit au centre de moi même,
me révèle telle que je suis,
telle que j'étais, et je serai.
Les sourds-aveugles resteront sourds et aveugles.
Parce qu'ils ne voient pas les chemins dérobées que tu as mis sur notre route pour nous guider hors des sentier battus, dans l'extase de La Danse et du Partage Divin.

Je suis femme,
Je suis danseuse,
Je suis ombre,
Je suis Brume,
Je suis le soupir dans le vent,
Je suis la conscience du Monastère,
Je suis la Gardienne de la Nuit,
Et, parmis tout cela, plus que tout,
Je suis Derviche, la danseuse de Mort.

Que Sayugi me montre la Voie.

La voie du chaos
La voie de la passion
La voie de la connaissance
La voie de la Furtivité
La voie de la danse
La voie de la Grâce divine

Parce que tout ce qui meurt renaît. Et pour renaitre, il faut précipiter la Mort.

Que Sayugi me montre la Voie...

Non.

Est la réponse toute simpe de la Derviche. Quand bien même qu'il voudrait la violer, elle doute qu'il trouverait le bon orifice. Blague à part.

Non, parce que tu ne le veut pas réellement Bladeborn.

Un jeu de jambes leste et c'est au tour de Gurubashi de tomber au sol. Et elle est irrité en plus. Avec une souplesse digne des danseuses de Sayugi, elle est debout, une dague laser à la main, son sourire complètement fou aux lèvres.

Si c'est ce que tu veux réellement, faudra te battre pour.

Attiser une passion par une autre. Combattre pour combattre et se satisfaire. Il croyait quoi, que ca allait être de tout repos? Non, coup pour coup, morsure pour morsure. Si il veut apprendre, il devra laisser parler l'animal en lui.

Il n'y a de lecon valable sans douleur ni combat.

Dit elle, se redressant et reposant ses armes. La derviche va au mur et pianote un code, l'Autel se retire dans une niche et une cloison recouvre les textes.

Viens m'arracher ce que tu me veux. T'es un Bladeborn, pas une lopette de Jedi, agis comme tel.

Provoque t'elle dans ce qui est maintenant une petite salle vide si l'on excepte le tapis. Sans armes, mais pas moins dangereuse pour autant. Ouvrir les yeux du sourd aveugle.

hj: on se croirait dans Mortal Combat

Une simple humaine, sûrement, Mais Yôkai est Derviche. En fait, Gurubashi a carrément son top dans les mains, la laissant en camisole révélant une musculature nerveuse et fine, faite par et pour la souplesse et la rapidité, Entonnant une courte prière, la danseuse se voit octroyer une force plus conséquente pour bien être à la hauteur de son adversaire.

Et elle danse la Derviche. La férocité de sa caste se révélant dans toute sa sombre splendeur. Elle danse pour Sayugi, esquivant avec grâce et élégance les coups qu'il lui porte, ou les encaissant en les accompagnant. C'est comme si elle allait trop vite, qu'elle le voyait au ralenti, ou peu importe. Les coups de l'humaine sont rares, mais toujours bien placés. Au genou, à la clavicule ou au nez par exemple.

Des récits d'endroits proprements nettoyés par des assassins, aussi farfelus puissent ils être, prennent soudainement une autre réalité beaucoup plus plausible.
Comme lorsqu'elle esquive en sautant carrément par dessus lui, se servant de ses épaules comme appuis tout en se propulsant avec ses jambes au plafond.

Oui, elle est animale et sexy Yôkai malgré son air de Zorro de science fiction.

Oh, elle a bien quelques bleus elle aussi, mais Gurubashi peut se rendre compte qu'elle ne le touche que quand il la touche. Et que, manifestement, elle prends son pied à danser ainsi. Une fine pellicule de sueur fait luire la peau de la femme, trempant sa camisole rouge