Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
La peur venue du fond des ages
Darth Egern
Darth Egern
Admin
Date d'inscription : 16/12/2009
Messages : 2127
Sexe : Masculin
Age : 32
MessageSujet: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeVen 5 Fév - 19:44
- Nom/Prénom :
Je les ai perdu il y a longtemps, ou plutôt me les a-t’on volé... Ma quête de ce nom me prit des siècles, mais nul ne s’en ait jamais souvenu. Il m’a fallu des années pour accepter cette perte. Il semble que le passé n’ait pas vocation à porter de nom.

- Surnom :
Léviathan

- Espèce :
Gen’dai

- Âge :
Bien trop d’années à mon goût, y penser me remémore le temps perdu... Et les millénaires qui me restent à subir, simple témoin, et parfois acteur, de l’histoire... Si vous voulez tout savoir, je ne suis pas sur moi-même de connaitre mon âge avec précision. Chez nous le temps est notion très relative... Et chez moi encore plus. Pour vous donner un ordre d’idée, dans l’éternité de mon immortalité, je souffre de la vie depuis vingt quatre mille ans.

- Type de d'arme :
Si vous pensez qu’il n’en a qu’une seule, vous commettez une lourde erreur. Sa première arme il la porte plus en mémoire de son passé que pour combattre, bien que sa maîtrise en soit parfaite. Il s’agit d’un katana long d’un mètre en cortose presque pur. Une antique lame brillante comme l’argent, affuté à la perfection, une garde se détachant légèrement pour protéger les mains du combattant, un manche de couleur vieil or recouvert de fine bandelettes de cuir pour le rendre plus préhensible. La plupart du temps il reste rangé dans son fourreau, que Leviathan garde à ses cotés, le même depuis des années, toujours en état malgré les outrages du temps.

La seconde et non la moindre est un arme tout aussi rare et précieuse. Un nunchaku laser. Cette arme, peu usité à cause de la complexité de sa conception et de son usage est néanmoins redoutable. En effet, le fonctionnement de cette arme repose sur des lois physiques très précises, la moindre erreur de calcul lors de ça conception se conclue par un échec détruisant irrémédiablement les constituants les plus fragiles de l’arme. Quant aux armes du même type destinées à l’apprentissage de cette technique de combat, elles n’existent tout simplement pas. Ce sont les principales causes de la désaffection des padawans pour cet art noble. Leviathan a naturellement appris son maniement, il avait des siècles pour ça, son maniement peut s’apparenter à celui du vibro fouet, de deux sabres lasers ou du bâton laser... Tout cela se mêlant dans une union étrange et élégante. Le Gen’dai en est désormais un maître dans son maniement, ajouter à cela le manque d’entrainement de ses potentiels adversaire, et vous pourrez vous faire une idée du risque qu’il y a à s’en prendre à la créature.


- Fonctionnement d’un Nunchaku laser :
Pour faire simple il faut commencer par admirer l’outil lorsqu’il est éteint. Il s’agit d’un long bâtonnet d’une trentaine de centimètres... Trop petit pour faire une cane, trop long pour rester discret, mais lorsqu’on fait deux mètres vingt vous admettre que ce n’est pas ce que l’on regarde en premier. Sous cet état on peut constater qu’il s’agit en fait de l’assemblage de trois corps. Deux de cinq centimètres, lourdement lestés et une armature centrale d’une vingtaine, si on cherche à séparer les jointures, on constate que celles-ci sont assurées par un puissant champ magnétique. C’est là-dessus que tient tout le fonctionnement. Lorsqu’on l’active, l’arme s’étire sur quatre vingt dix centimètres, la batterie fournit une alimentation variable aux aimants orientés de façon judicieuse, permettant ainsi à l’armature centrale et celles annexes de ne pas perdre leur liaison. Le faisceau lumineux puissamment concentré est dévié par le puissant champ magnétique [le réglage le plus difficile étant de restreindre ce champ dans la liaison - l’autre difficulté, bien que mineure en comparaison, étant de fournir une tension alternative entre les différents aimants qui permettent de faire correspondre les éléments]. Les extrémités sont bien entendues recouvertes de cortose pour les protéger des coups de laser. Des capteurs permettent d’établir en temps réel la distance entre les armatures, permettant d’adapter les champs correspondant de la liaison. Une fois tout cela établit, les deux annexes soumises, de part leur poids, à l’inertie peuvent légèrement s’éloigner. L’arme à grande vitesse peut ainsi aller jusqu’à mesurer un mètre cinquante, véritable faucheuse semant la mort sur son passage.

On peut croire qu’un tel fonctionnement est extrêmement énergivore, ce qui n’est pas totalement faux, mais le rapport efficacité sur consommation est à peu près le même que celui d’un sabre laser et de bonnes batteries peuvent permettre un fonctionnement sur plusieurs années.


- Couleur de la lame du Nunchaku laser :
Véritable lien entre ses armatures en d’argent, le laser possède une couleur vert émeraude, tendant vers le gris lorsque celui ci s’étend à son maximum.

- Faction :
Neutre... pour le moment...

- Votre monde natal :
Voilà une question bien indiscrète, chez nous les Gen’dai, l’évocation de notre monde est un tabou, nous ne devons en aucun cas donner son nom ni sa localisation aux étrangers, il faut protéger notre peuple. Je vais être sincère avec vous, notre monde n’a tout simplement pas de nom. Pourquoi devrait-il en avoir un, il n’est que le sol en opposition aux étoiles, notre étoile n’étant que l’Etoile par son importance. Notre planète est pour le moins atypique pour un monde peuplé... Cela explique en parti les capacités qu’ont les gens de mon espèce, nos ancêtres ont du surpasser tant de choses pour pouvoir exister... La planète ou j’ai vu le jour suit une orbite elliptique autour de son étoile, une orbite qui va jusqu’à quintupler la distance que nous avons à ce centre. Alternant des saisons brulantes et d’autres glaciales. Cette période de révolution équivaut à une vingtaine d’années standards. Mais s’il n’y avait que cela... La durée de révolution de notre planète sur elle-même dure un peu plus de cette vingtaine d’années. Vous voyez le problème, malgré une très légère évolution, notre monde présente presque éternellement la même face à son étoile. Une face est brulante, l’autre glaciale, un peu comme Ryloth, mais en moins stable. Et comme si cela ne suffisait pas, dans cette orbite incongrue, hostile à la vie, nous traversons un champ d’asteroïdes, peut être pas des gros, mais leur effet est mortel à bon nombre d’êtres. De plus cette planète très massive, environ sept fois la masse de Coruscant. Son épaisse atmosphère est à la fois une bénédiction lors du bombardement météoritique, mais surtout la conséquence d’une pression colossale. Les différences de température, de pression dans l’atmosphère provoquent de puissantes tempêtes dans la zone intermédiaire entre le jour et l’obscurité. Mais ce monde est viable, j’en suis la preuve. Les Gen’dai sont sans aucun doute les héritiers de la lente évolution de quelques bactéries bactéries qui étaient les seules aptes à résister à ces conditions, les seules aptes à évoluer. Et nous avons hérité des capacités qui ont fait leur succès. Cette longévité qui leur permettait de ne pas souffrir des dégâts du temps au cours des périodes glacières, cette incroyable résistance et capacité à l’autoréparation face aux impacts stellaires, ce pouvoir de survivre dans toutes les conditions. Nous sommes des survivants et pour le rester, nous ne trahissons jamais la localisation de notre patrie...

- Histoire:
Mon histoire... C’est une histoire qui se fond dans les racines de la galaxie... Lorsque je naquis il y a de cela plusieurs centaines de siècles, la galaxie n’avait rien à voir avec ce qu’elle est devenue. Mais raconter cette antique période semble absurde, cela n’évoque des souvenir chez nul autre que moi. Tout doit bouger, tout doit évoluer, je dois rester.

Il y a de cela au moins vingt quatre millénaires, je suis né sur la planète d’origine de mon espèce, comme tous ceux de mon espèce. Ma famille était la représentante d’une des cent ethnies qui peuplent notre monde. Un peuple de nomades, un peuple d’éleveur, un peuple de combattants. Les deux cents premières années de ma vie je les ait passé à dormir sous la tente, dans des abris de fortune, à garder des créatures à la viande fade, au lait aigre. Ma famille n’était pas des plus riches, mais nous n’étions pas les plus miséreux. A leur coté j’ai beaucoup appris, j’ai appris à vivre, à survivre et à combattre, mais surtout, que ma vie n’était pas au sein de ces peuplades. J’avais toujours eu un don, un pouvoir qui faisait de moi un être à part, plus puissant, plus convainquant que mes contemporains. Mon père me destinait à lui succéder, peut être même comptait il faire de moi un chef de guerre, me conduire à mener des guerres pour accroitre l’influence de notre clan... Enfin des guerres... Pour nos peuples il ne s’agit jamais que d’affronter notre sens de l’honneur, nul dégât physique n’étant en soit mortel, un ensemble de règles absurdes et arbitraire venues d’un temps oublié, une destinée qui me conduirait tantôt à être dominant, tantôt dominé, mais jamais à être au monde, à guider mon peuple comme je l’aurait voulu... Alors, quand l’occasion se présenta pour moi d’échapper à cette vie banale, je l’ai saisit, mais vie commençait.

Cela s’est produit quelques deux cent cinquante neuf ans après ma naissance, je tendais vers l’âge auquel les notre nous jugent adulte, l’âge auquel je pourrais enfin occuper le rang de guerrier, en attendant, ma hache de pierre au coté, je gardais le troupeau. Tandis que les bêtes dévastaient lentement les quelques végétaux du sol, je m’entrainais avec mon arme. Nous étions à l’apogée d’un des cycles froids, subissant la rigueur de notre climat. C’est en observant le ciel que je le vit. Tel un météore, un vaisseau entra dans l’atmosphère, je le sentais en moi, était ce lui qui se dirigeait vers moi ? Ou moi qui étais attiré par lui. Je sentais au fond de moi cette force irrépressible, cette curiosité... Pourtant à l’époque je ne savais rien de ce qu’était ce vaisseau, je pense que la Force avait parlé en moi avec clarté. Lorsque le vaisseau atterrit non loin de moi je fus d’abord intrigué par ce que je vis. Un vaisseau de plaque d’acier riveté, un moteur à hyperpropulsion, une vrai antiquité selon les critères d’aujourd’hui, une chose incroyable, à la limite du compréhensible pour moi à l’époque. J’avais entendu des récits sur les peuples d’étoiles, mais je croyais qu’il s’agissait de légende.

L’être qui sorti du vaisseau n’avait lui non plus rien à voir avec ceux de mon monde. Il s’agissait d’un Rakata, un être étrange... Une espèce qui a aujourd’hui disparu. A l’époque, leur peuple régnait en maître incontesté sur un vaste empire, bien plus de monde, bien plus de peuple, bien plus d’êtres que ce que mon imagination aurait pu concevoir à l’époque. Mais cet être semblait autant intrigué que moi lorsqu’il me vu, par la Force je comprenais son langage, par la Force il comprenait le mien... Nous avons discuté, il disait ne rien comprendre à la façon dont il s’était retrouvé sur mon monde, il était un explorateur du nom de Ijylck, chargé de découvrir des mondes viables pour son espèce, le mien lui semblait bien trop hostile pour cela, mais il me proposa de l’accompagner à bord de son vaisseau, rejoindre l’Empire infini des siens. J’ai accepté, j’ai quitté mon monde pour ne plus jamais le retrouver.

Ijylck... J’aurai tant à dire à son sujet, et pourtant si peu de gens intéressés par sa personne... Ce fut mon ami, le premier véritable, peut être le meilleur, celui qui s’intéressa à moi pour les motivations les plus pures, celui qui m’apprit le plus. C’était un Rakata, membre de cette espèce qui régnait sans partage sur la galaxie à cette époque, des dominateurs, des esclavagistes mais des lumières vers le progrès. Leur peuple dominait les autres servaient, mais lorsque je montais pour la première fois dans le vaisseau de l’explorateur, je l’ignorais. Cet être exerçait sur moi un charme unique, parfaitement sympathique, il m’a appris tout ce que j’avais à savoir sur la galaxie à cette époque, il m’a fait découvrir les merveilles d’un monde technologique, il m’a fait découvrir les mondes, il m’a aussi fait connaître terreur... Il m’a conduit à ne jamais plus juger de par leur clan, mais de par leur être. Il était un Rakata mais il n’était pas comme eux, j’ai tout de suite senti, au cours des premiers jours que j’ai passé avec lui à bord de son vaisseau, il m’a considéré comme son égal quand les autres ne considéraient l’autre que comme le serviteur.

Le voyage dura cinq ou six jours standards, je ne sais pas exactement, je discutais avec ce nouvel ami, il me racontait l’histoire de son peuple, comment ils avaient découvert le moyen de voyager entre les étoiles, comment ils s’étaient rependus, comment ils établissaient leur pouvoirs sur tous les mondes. Il m’apprit les rudiments de la technologie, les éléments de la cartographie galactique. Tout le savoir qu’il avait. Il se confia sans tabou, sans méfiance, presque sans pudeur, comme on ne le faisait qu’avec un ami. Tout semblait si facile avec lui. Malheureusement... Il ne fallait pas juger des siens à partir de ce simple individu. Les Rakata à l’époque étaient déjà sur le déclin. Et je l’ai constaté quand je suis arrivé avec Ijylck sur une de leurs planètes, Corellia. A cette époque on pouvait déjà deviner que cette planète avait du potentiel, mais même les plus grands délires restaient bien loin de ce qu’elle est devenue. Les autres Rakatas étaient des rustres, des gens qui se cachaient sur des aspects prétendument civilisés mais agissaient avec brutalité et ignorance. Indigne de leur savoir. Ijylck lui-même avait honte de la conduite de son espèce. Et même dans cet univers où il avait la part belle, il continuait à me traiter avec la même sympathie qu’à bord de son vaisseau. Je lui étais associé, son serviteur, sa curiosité pour les gens de l’extérieur... Son ami dans la vraie vie. Il continua à m’apprendre, si bien qu’au fil des années, je devins aussi cultivé que n’importe quel Rakata. En mémoire du petit guerrier qu’il avait trouvé sur mon monde, il m’offrit une hache dans un alliage d’argent et d’or, gage du passé et de notre amitié. Ijylck, semblait de plus en plus considéré par les siens. Et un jour, des dizaines et des dizaines d’années après mon arrivé, il devint le dirigeant de la communauté de Corellia. Ce jour là je su que le bonheur allait prendre fin. Mon instinct me le disait, la Force me parlait.

Et en effet. Même si il continuait à me considérer comme toujours, mais le regard des siens changea, il était plus sollicité, plus craint, plus envié. Et ce qui devait arriver arriva. Un matin, on retrouva mon ami étranglé sur son lit. Mort naturelle avait rapidement conclu un de leurs médecin. Tué par le pouvoir, par l’argent. Cette perte me plongea dans le plus grand des désespoirs... Sans lui, qu’allais je devenir ? Je me posais la question... Mais d’autres semblaient avoir des réponses pour moi, des réponses qui ne me convenaient pas. Le fils ainé d’Ijylck avait hérité de tous ses biens, comme il était de tradition chez les Rakata, et pour lui je comptais parmi les biens de son défunt père. Il avait toujours été jaloux de la relation d’amitié que j’entretenais avec cette autorité parentale, cette amitié qui selon lui l’avait privé d’un lien privilégié qu’il aurait pu avoir... Des mensonges ! C’était surtout un sot et si son père avait choisi une carrière d’explorateur avant d’être chargé de politique, c’est parce qu’il ne voulait rester auprès de cette famille dégénérée.

Ce fils vint devant moi et revendiqua alors cette propriété qui, selon lui, lui était due de droit. J’ai refusé, il s’est emporté, menaçant de me mettre à mort. Le ton est monté, jusqu’à ce qu’il évoque son père. La Force m’avait toujours dit que cet imbécile en viendrait là pour le pouvoir, mais en ce temps je ne savais pas l’écouter. Il revendiqua l’assassinat de son père, il dit que si je résistais à son pouvoir, il me ferait capturer et mettre à mort dans les pires souffrances pour ce crime. Je ne l’ai pas supporté. Me laissant emporter, j’ai saisit ma hache, le symbole de l’amitié avec mon camarade disparu, et de toute ma force je m’en suis servit pour enfoncer le crane du parricide. Justice était faite... Mais c’est fou ce que celle-ci avait un gout de vengeance.

Me rendant compte de ce que j’avais fait, j’ai choisi de fuir Corellia, au plus vite. Si les Rakatas découvraient ce crime mené par un membre d’une espèce dite inferieure, ils en massacreraient l’auteur... Je me suis rendu au hangar, j’ai pris le vaisseau de Ijylck, celui là même qui m’avait conduit ici, et j’ai fuit. Fuit mon crime. Fuit ce peuple criminel. Fuit ce qui serait mon passé. Fuit ma frustration...

Je n’ai appris que bien plus tard la conséquence de mes actes, mon crime avait été découvert et révélé au grand jour, la culpabilité des esclaves avait été mise en cause... Bien mal en avait pris aux Rakata. Les corelliens, se levèrent contre l’esclavage, se dressant dans une des plus grande révoltes d’esclave que connu la galaxie. Supérieurs numériquement, ils massacrèrent leur oppresseur s’emparant de sa technologie. Et ce fut après des années de luttes que sur Corellia fut synthétisée une arme mortelle... Un virus qui ne s’en prenait qu’aux Rakatas et allait les conduire à l’extinction.

Mais bien loin de cela, je m’étais enfui, enfui vers un monde sans nom... Dans des régions que les Rakatas n’avaient pas encore explorées. J’avais laissé la Force me guider. Je me suis posé et intégré à cette civilisation, me faisant comprendre par la Force. Ils ressemblaient à peu près aux esclaves de Corellia, je leur aie appris à connaître la galaxie, je leur ai appris à se battre... Au fond de moi je voulais qu’ils soient prés quand les Rakata viendraient leur imposer leur volonté. J’ai enseigné aux parents, puis à leurs enfants, puis vinrent leurs petits enfants, et les enfants de leurs petits enfants... Des générations reçurent mon instruction au combat, j’apprenais autant qu’eux. Au fond de certains d’entre eux, je sentais un pouvoir, un pouvoir qui était aussi le mien. Leurs shamans m’apprirent à le maîtriser... Ce pouvoir n’était confié qu’à des élus et leur permettait de maîtriser des éléments de la nature, d’user de la télékinésie, de tout présentir légèrement à l'avance... Ce pouvoir, c’était la Force.

Bien qu’étant un guerrier, j’ai petit à petit appris à maîtriser ce pouvoir, je sentais qu’au fond, elle faisait de moi un combattant plus aboutit. J’ai appris à détecter ceux qui étaient élus pour ce pouvoir, à les former avec une attention particulière, à en faire de puissants guerriers. Jusqu’au jour où... Guidé par une ambition folle, nous avons décidé de nous révéler à la galaxie en tant que guerriers, tachant de libérer les populations esclaves des Rakata... Mais à cette époque, des Rakata, il n’y avait plus de représentant. Depuis deux milles ans, plus un seul d’entre eux n’avait été vu dans la galaxie. Le petit monde de Corellia s’était développé, devenant une des planètes clé, ouvrant la voie des voyages interspatiaux pour tous les mondes. Je suis retourné sur cette planète, je n’ai plus rien reconnu, trop de chose avaient changé, la population s’était multipliée (bien qu’aujourd’hui les proportions soient sans comparaison avec l’époque). Mais la voie dans laquelle nous nous étions lancés restait ouverte, celle d’un peuple de guerrier, luttant pour la liberté.

Certains créèrent de nouvelles communautés, toujours fidèles au dogme. Ils développèrent de nouvelles techniques de combat, recrutant sur de nombreux mondes, apprenant de leurs techniques. Nous aspirions à un idéal commun, mus par un pouvoir qui nous habitait. Mais nous n’étions pas unis, nous séparant au fils des années, des générations. De temps en temps même, nos communautés, en désaccord sur la vision des choses politiques, s’affrontaient. Nous avions grand besoin d’une alliance... Et c’est sous l’impulsion d’un jeune humain de Corellia qu’un terrain d’entente fut trouvé.

En une année dont les âges ont perdu la trace, nous primes la décision de nous rendre sur un monde inhabité, en terrain neutre, nous organisèrent un conclave, le premier véritable pour nous entendre sur une vision commune des choses. Ossus fut choisit pour cette réunion qui eut des conséquences bien au delà de nos espérances les plus folles. Notre alliance, que certains prétendaient ne pas voir vivre plus de quelques mois, dura... Ce que l’on connait aujourd’hui sous le nom d’Ordre Jedi était né. Dans l’histoire, restèrent ces quelques mots avec lesquels j’avais conclu ce premier conclave...

Émotion, néanmoins paix.
Ignorance, néanmoins connaissance.
Passion, néanmoins sérénité.
Chaos, néanmoins harmonie.
Mort, néanmoins la Force.

Le pouvoir que nous ressentions en nous, qui nous lié, nous avons appris à mieux le maîtriser, à le cultiver à le rendre plus puissant, si bien qu’il finit par devenir l’épine dorsale de notre communauté. Autour de ce pouvoir qui nous donnait une aura auprès des peuples que nous rencontrions, nous avons établi un mythe, cette source de pouvoir nous l’avons nommé la Force. Nous entrainant autant que nous le pouvions, nous avons fais de nos armes des catalyseurs de notre pouvoir, un moyen d’acquérir une discipline. Années après années, nous nous sommes organisés, Ossus, lieu de naissance de notre alliance, allait devenir notre lieu de résidence, d’entrainement.

Pour mieux nous former, donner à chaque nouvel apprenti l’enseignement le plus aboutis, les fondateurs que nous étions ont choisi que chaque apprenti en âge d’apprendre devait être confié à un seul et unique maître. Avec ce maître il apprenait jusqu’à ce qu’il soit prêt à servir la Force. Aux membres du conseil des fondateurs qui dirigeait l’Ordre, succédèrent leurs apprentis, puis les apprentis de leurs apprentis, telle était la nature de la vie. Mais pour ma part je restais, tenant de la tradition je formais les jeunes, n’ayant jamais pris un seul véritable apprenti. Jusqu’au jour où la Force mit sur ma route un apprenti doué, intelligent... Peut être trop. Alors je le pris sous mon aile pour lui apprendre au mieux. Il fut mon premier padawan... Le seul. On le nommait Xendor.

Il dominait tous ses camarades par ses qualités de bretteurs, mais d’abord et surtout par le lien qu’il entretenait avec la Force. Il n’avait que dix neuf ans lorsqu’il eu une vision qui changea sa vie, celle de l’ordre... Et allait transformer la Galaxie, à jamais.

Un jour viendra un fils de la Force.
Tous ses adversaires il les vaincra.
Pour amener la Force à l’équilibre.
Et faire régner la paix pour l’éternité.

Sa parole fut mainte fois modifiée, réinterprétée... Pour ma part j’ai toujours eu un doute qu’un tel être vienne un jour, mais Xendor eut une conviction... Il était l’être de sa vision, c’était à lui d’user de tous les moyens possibles pour arriver à cette fin.

Nous n’étions pas la seule alliance à être né à cette époque. Autour de Corellia, certains mondes s’étaient ligués pour former une alliance régie par un système républicain, la République Galactique était née pour la première fois. Mais cette République était elle fiable... Pouvait-on laisser ces mondes entre les mains des politiques ? Des êtres de la même pâte que ceux qui avaient causé la fin d’Ijylck... J'en doutais fort. Et de moi, Xendor retint ceci.

Devenu un guerrier aboutit, il était destiné à être une des plus grands maîtres... Mais son destin était tout autre. Hanté par sa vision, il était persuadé que le temps était à l’action pour notre ordre, mais quelle action... Je continuais à lui suivre, à l’accompagner pour le guider vers la meilleure voie. Dans une galaxie minée par les guerres internes, il finit par rassembler de nombreux adeptes avec pour but de prendre le contrôle de la Galaxie pour la dominer et que règne la paix et la liberté... Du moins c’est ainsi qu’il me présentait les choses... Et je le suivi, de nombreux membres l’ordre le suivirent, rendant l’ordre exsangue, nous emportions les jeunes, ce fut le premier grand schisme.

En vérité, Xendor, guidé par sa soif de gloire, voulait dominer la galaxie à lui seul, l’ambition était son moteur, elle lui permettait d’aller bien plus loin dans la Force que jamais nous ne l’avions vu, sa haine allait contre les autres membres du conseil qui avaient refusé de le suivre. Le coté obscur naissait, mais j’étais trop aveugle pour le voir.

Cette liberté, cette envie de briser les codes, nous l’embrassions, nos passions étaient notre force, notre force le moyen d’acquérir le pouvoir. Nous étions des guerriers passés de la lumière à l’ombre, une armée que rien ne semblait pouvoir arrêter, nous étions les Légions de Lettow. A nous se ralliaient des armées qui avaient refusé de s’allier à l’Ordre, notre puissance allait croissante.

Mais ce schisme nous l’avons payé quelques mois plus tard. Alors que notre groupe s’était lancé à la conquête des mondes connus, nous nous trouvâmes pris au piège sur une de nos planètes. Piégés par nos frère jedi. Nous nous laissâmes aller à la haine contre ceux qui nous trahissaient ainsi, cette haine qui renforçait la force de notre volonté, mais aussi elle nous aveuglait...

La bataille fut colossale, chaotique, un véritable massacre, à coup d’épée, à coup de hache, les hommes des deux camps autrefois frères tombaient comme des mouches. Les jedi, mieux entrainés, plus disciplinés, plus expérimentés finirent par l’emporter. Xendor lui-même tomba sous leurs assauts, sa compagne, Arden Lyn, ne le quitta que lorsqu’il eut expiré son dernier souffle pour fuir la planète en compagnie de quelques fidèles. S’en été fini de ses rêves. Repliés dans le bastion de notre camp, je fus parmi les derniers à résister.

Alors que la bataille touchait à sa fin, je fis face à celui qui avait pris la tête de l’ordre à mon départ. Un humain particulièrement doué dans le maniement de la vibrolame. Le combat fut long, je réussi, nous nous étions éloignés du champ de bataille jonché de cadavres, nous étions seuls dans la forêt... Lorsqu’il me vainquit. D’un violent coup il brisa ma hache et me menaçant de sa lame m’exclut à jamais de l’ordre. Me sachant insensible aux armes, il en resta là, m’abandonnant sur place. Seul, à genoux sur cette planète cimetière, j’avais tout perdu.

J’avais fini par assumer cet échec, me soumettre à cet ordre des choses. Mais il aurait été utopique de croire que la colère des jedi s’arrêterait là. Plusieurs semaines plus tard, des maîtres, apprenant que j’avais survécu se lancèrent à ma poursuite. Pour leur échapper, je du fuir à travers la galaxie et je finis par trouver refuge sur un monde reculé... Un monde habité, mais en danger. Rhen Var s’offrait à moi.

Comme je l’avais déjà fait par le passé, je me suis intégré dans leur société... Enfin plus difficilement que jamais, car il me fut une bonne quarantaine d’année pour arriver à obtenir leur confiance. Peut être à cause de mon manque de confiance en moi, après l’échec de la formation de Xendor, à l’époque déjà j’entrevoyais qu’en le laissant s’enliser dans son ambition j’avais causé ma propre perte et la sienne, mon plus gros échec... Peut être aussi parce que leur monde se savait sur le déclin et avait peur d’un nouveau fléau venu du ciel. Années après années, irrépressiblement, leur monde se refroidissait, un cycle naturel pour leur planète, mais un véritable fléau pour son peuple... En l’espace de quelques centaines d’année, la population avait été divisée par huit. J’avais trouvé une nouvelle raison de vivre.



Était sur Rhen Var lors du déclin de la civilisation, tente de la sauver grâce à la Force, premières réussite => prise de confiance, se prend pour Dieu => échecs
Disparition des Rhen Vari, retour dans la galaxie 3000 ans après son départ
Rencontre avec maître jedi => Il réintègre momentanément l’ordre avant que son passé ne refasse surface. Son maître essaye de réinitialiser son esprit => échec et mort du jedi mais Léviathan oubli son nom
Il fuit dans les mondes du noyau

Nom du Léviathan sith donné à partir du sien



- Caractère de votre personnage:
Il est difficile de le cerner, c’est toujours la même chose avec les êtres qui ont tant vécu. Une part de lui blasée par tout ce qu’il a connu, ce qu’il a subit, l’autre continue à lutter, à avancer, une volonté de ne pas laisser se reproduire les erreurs de l’histoire, de laisser son empreinte dans ce temps sans pour autant avoir à donner lieu aux regrets au fond de son âme. Son expérience ne l’a pas rendu confiant bien au contraire, mais il possède un certain esprit critique sur ses contemporains. Cela peut parfois être confondu avec du mépris, mais ce n’est pas le cas. On se fait souvent à l’idée qu’un immortel ne porte pas attention à des créatures qui ne vivront jamais que quelques dizaines ou centaines d’années, il n’en ait pas ainsi chez Léviathan (bien que nombre de personne cherchent à lire cela dans son attitude afin de ne pas remettre en question leur importance). Solitaire, d’aucuns le jugent instable, prompt à laisser parler ses sentiments, Léviathan sait ce qu’implique d’intériorisé ses passion, il sait aussi ce que provoque leur extériorisation, mais demeure en lui la bête qui sommeille au fond de chacune de nos âmes, un monstre destructeur et meurtrier qu’on ne peut jamais que dompter.

- Description physique:
C’est une Gen’dai, une grande créature de plus de deux mètres vingt, une musculature impressionnante, des capacités physiques naturelles et pourtant hors du commun pour la plupart des habitants de la galaxie, comme une longévité exceptionnelle, une capacité à l’autoréparation et à la repousse des membres... Il ne possède pas de système nerveux central, pas de système de circulation sanguine, pas d’organe vital... Il est tout en nerfs et dispose ainsi de réflexes hors du commun. La peau légèrement grise, seule marque du temps passé sur lui, il est habituellement vêtu d’une armure légère et porte par-dessus une bure grise. Généralement il porte le capuchon de sa cape rabattu sur le visage, discret, en représentant d’une espèce rarissime, il faut se montrer prudent et éviter autant que possible de se faire remarquer...

- Utilisateur de la force:
Oui

- But de votre personnage :
[imprécis]
Revenir en haut Aller en bas
Darth Egern
Darth Egern
Admin
Date d'inscription : 16/12/2009
Messages : 2127
Sexe : Masculin
Age : 32
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeLun 22 Fév - 0:14
bon j'ai un tout petit peu avancé... mais là je dois dire que je suis plutôt sur l'idée de finir la mission de Ziost avant le milieu de la semaine prochaine (pour ne faire que bosser après)...
Il reste pas mal de périodes de vide... Si t'as des idées... l'envie d'écrire une tranche de son histoire... Quelque chose à proposé... N'hésites pas à le dire...
Revenir en haut Aller en bas
Caine Lornan
Caine Lornan
Admin
Date d'inscription : 15/12/2009
Messages : 2458
Sexe : Masculin
Age : 42
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeMer 24 Fév - 9:52
Je vais regarder aussi ^^
Revenir en haut Aller en bas
Caine Lornan
Caine Lornan
Admin
Date d'inscription : 15/12/2009
Messages : 2458
Sexe : Masculin
Age : 42
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeJeu 25 Fév - 13:53
J'ai commencé à lire et j'en suis à la naissance de l'Ordre Jedi, mais il me semblait que c'était sur Tython et non Ossus qu'il était né ?
Revenir en haut Aller en bas
Darth Egern
Darth Egern
Admin
Date d'inscription : 16/12/2009
Messages : 2127
Sexe : Masculin
Age : 32
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeJeu 25 Fév - 14:03
Ça dépend de là où on pioche l'info je crois... J'avais vu Ossus je ne sais plus où... Mais ça peut tout aussi bien être Tython... Je crois que certains disent même qu'on ne sait pas où c'était...

Mais si ça t'arrange de mettre Tython, tu peux le changer...
Revenir en haut Aller en bas
Caine Lornan
Caine Lornan
Admin
Date d'inscription : 15/12/2009
Messages : 2458
Sexe : Masculin
Age : 42
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeJeu 25 Fév - 14:16
Non ça me dérange pas Ossus ^^
Revenir en haut Aller en bas
Darth Egern
Darth Egern
Admin
Date d'inscription : 16/12/2009
Messages : 2127
Sexe : Masculin
Age : 32
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitimeVen 26 Fév - 12:52
vu qu'il faut raconter toute la vie sur Rhen Var
comment il a réussi à se hisser au sommet de leur société
comment il les a guidé
comment il a réussi à prédire une terrible catastrophe grace à la Force
à sauver des millier de Rhen Vari
comment il a réussi à relancer l'agriculture pour nourrir le peuple
a aidé à développer des systèmes de grande verrières pour protéger la population du froid
comment il a tenté de faire renaitre la capitale de Rhen Var
épuisant leurs forces dans cette tache pendant de longues années
comment au cours des siècles la population malgré les efforts a continué à régresser
et enfin comment la population s'est éteinte après que (tentant de fortifier leur peuple par la recherche), un bacille ait contaminé la population
la décimant
et laissant les survivant mourir de faim dans la neige et le froid
sous les grandes verrières de la capitale qui n'avaient pas résisté à une tempête
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: La peur venue du fond des ages La peur venue du fond des ages Icon_minitime
Revenir en haut Aller en bas
La peur venue du fond des ages
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Star Wars Les Guerres Infinies  :: Administration :: Archives-

ENCYCLOPEDIES SW

HEBERGEUR D'IMAGES

AIDES DIVERSES

© 2009 - 2014 Star Wars Legends, Tous Droits Réservés.
Design par Caine Lornan, reproduction partielle ou totale interdite.
Crédit à Thèmes F.A et Never Utopia pour leur aide et astuce en codage.