| Les cicatrices de la guerre Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe :  Age : 32  Sujet: Les cicatrices de la guerre  Jeu 18 Aoû - 17:29 Je sentais l'air vif gifler mes joues. La joie de la vitesse me griser jusqu'à en devenir ivre... J'esquivais, je fonçais, ralentissais. Le vrombissement des moteurs comme une douce mélopée à mes oreilles m'indiquait que mes adversaires étaient loin derrière moi. Je passe à côté d'un rocher, puis emprunte une voie d'accélération et faisant grogner mon moteur. Je sourais, j'étais heureux... J'entendais déjà les cris de la foule qui m'adorait, j'allais enfin revoir mon père et ma mère, que j'avais quitter il y a de cela un quart d'heure. Ils seraient fiers de moi et me serreraient dans leurs bras. Je verrai leurs larmes de joie couler sur leur visage et me sourire, esquissant une mimique de surprise mêlée à un soulagement de me voir en un seul morceau... Cette pensée me fit chaud au coeur.
Mais tout ne se déroule jamais comme on le prévoit, comme on le souhaite... Contre toute attente, un tir d'artillerie laser heurta mon fonceur pour l'envoyer voler au loin, moi avec. Après un roulé boulé et deux côtes cassées, j'ouvre a peine les yeux. Face à moi, un homme vêtu d'une armure Mandalorienne. Il s'éloigne, me tournant le dos. Je ne sentais plus le vent, mais le sang... Je n'entendais plus la mélodie des moteurs, mais la symphonie des canons des batteries laser... Je ne sourait plus, des larmes coulaient sur mes joues...
Mon frère... Dans l'art qu'est la guerre il n'y a ni honneur ni pitié... Seule compte la victoire et pour que celle ci soit possible, nous ne devons rien faire pour toi...
Mes poings se serrent, mais le mandalorien qui venait de prononcer ses mots arborait maintenant un sourire démoniaque et semblait prêt à réduire mon âme au silence...
...Mais le sol métalique d'un vaisseau heurta mon crâne. Perdu j'observais autour de moi. Une couchette aménagée, mon armure soigneusement rangée dans un coin, mes vêtements posés à la va vite sur une chaise et une large blessure au niveau de ma colone vertébrale... Une côte ou deux semblaient avoir été brisées. Le linge qui couvrait mes épaules était couvert de sueur et de sang.
Un cauchemar... Encore ce même cauchemar, celui là même qui constituait ma vie d'aujourd'hui. Un mal de tête s'était épris de moi et ne voulait plus me quitter. Je me sentais affreusement mal au point. Le voile qui s'était levé devant mes yeux semblait aussi épais que des poils de bantha. Une douleur comme celle ci remontait à l'époque des guerres mandaloriennes. Avec difficulté, je cherche à taton mon pistolet lourd mandalorien et passe le linge autour de ma taille. Boîtant à cause de mes blessures, ce n'est qu'avec une énorme difficulté et une grimace de douleur que je me rendis au cokpit de vaisseau dans lequel je me trouvais.
A première vu celui ci était un vieux cargot mais assez bien aménager pour pouvoir recuillir des passagers. Les systèmes avaient été trafiqués et transformés par endroit, mais il restait en état de fonctionnement. Une odeur de renfermé désagréable se laissait percevoir au coeur de ce vaisseau. Un conduit d'évacuation d'eau potable avait été endommagé, car le sol avait pour revêtement un ruisseau d'eau qui le traînait sur mes pieds nus.
Arrivé au cokpit, je découvris alors la jeune femme au commande du vaisseau... | | |
Irïs Cäedës Date d'inscription : 14/05/2011 Messages : 64 Sexe : Age : 33 Sujet: Re: Les cicatrices de la guerre Jeu 18 Aoû - 21:05 La trahison avait été immédiate, le désastre total. Ma vision de Bothawui n'était rien d'autre que cette courte phrase. A travers le négatif reste un point positif et non des moindres après mes mésaventures sur Ilum. Ma puissance avait augmenté. J'avais survécu à cette terrible bataille face a trois armées: Sith, Revanchistes et Bothan. Chaque camp éprit d'une rage sans pareil. Après avoir éliminée trois revanchistes, non sans difficultés, il m'avait fallu combattre les troupes régulières Sith qui nous accompagnaient. Accompagner du Mandalorien qui m'avait suivi sans la moindre faille nous avions pu poursuivre notre route. Chemin cout du fait de l'arrivée impressionnante d'une armée Bothan prête a tout les sacrifices. Longtemps nos armes ont affronté un ennemi qui semblait infini en nombre et au bout de quelques heures, alors que ma haine et ma puissance étaient a leurs apogées, je dû avouer l'heure de la retraite. Nous étions seul, moi et le Mandalorien, face a un ennemi commun, redoutable et redouté. Alors qu'un moment de répit s'offrait a nous, il paru évident que fuir restait la seule solution. D'autant plus que je ne comptais sacrifier ma vie pour Peyron, d'ailleurs, je ne le ferais pour personne. Bien sûr, de manière générale car dans la fureur de la bataille et dans notre quête d'un moyen de transport j'ai du sauver a de nombreuses reprises le guerrier, le tueur qui était devenu un compagnon d'arme utile et vital. Évidemment, son rôle envers moi ne fût pas différent. Je ne sais pour quoi, j'avais en lui une certaine confiance, du moins, celle que je peux offrir aussi mince soit elle. Le dernier affrontement fût peut être le plus brutal, au corps à corps, face à une dizaine de Soldats extrêmement entrainés et expérimentés. Bien que la victoire fût nôtre j'ai du laisser celui qui m'accompagnait dans l'unique cabine du vaisseau, inconscient.
La surprise fût de taille lorsque je parvenais a franchir l'atmosphère. Je m'attendais alors a trouver une violente bataille et au lieu de cela seul l'immensité me faisait face. Les derniers vaisseaux Revanchistes passant en hyperespace. Puis tel une pluie de feu des dizaines de tirs frôlèrent le vaisseaux. Les derniers chasseurs Bothan, déterminés a éliminer jusqu'au dernier ennemi. Je manœuvrais difficilement avec un vaisseau plus a même d 'être vendu pour ses pièces que autre chose. Alors que les signaux d'alertes devenaient de plus en plus pressant je lançais la force dans un dernier geste de haine. La déstabilisation mentale ne dura pas plus de deux minutes mais le laps de temps octroyé par le coté obscur fût suffisant pour que les étoiles disparaissent en quelques secondes. Nous étions sauvés.
Je profitais du trajet pour me reposer. Du moins, pour quelques heures car très vite le vaisseau fût prit de soubresauts et les étoiles réapparurent. Les données n'étaient pas bonne. Cette épave volante était bonne pour la casse cette fois et sans chance de retour. J'ordonnais aux droïdes d'effectuer les réparations possibles avec le matériel présent mais très vite le rapport tombait et il était loin d'être bon.
Derrière moi, des bruits de pas et une présence familière dont je n'avais décidée du sort pour le futur. Je me retournais, le regard flamboyant fixé sur l'être qui se cachait sous l’amure. Accompagné d'un sourire mauvais je lançais :
" Je ne pensais pas qu'un Mandalorien puisse survivre sans son armure. Du moins ma théories n'est pas encore défaite car l’hyper-drive est mort, entre autres, il ne nous reste plus qu'une seule chance, nous poser sur Nal Hutta, la planète la plus proche. J'espère que vous n'avez pas trop d'ennemis chez les Hutts .. "
Je restais là l'observant, évaluant l'individu et ses capacités. Puis d'un geste je l'invitais à s'assoir tout en me retournant vers les instruments de bord. | | |
Aldenrik Bonoh Date d'inscription : 05/12/2010 Messages : 200 Sexe : Age : 32 Sujet: Re: Les cicatrices de la guerre Ven 19 Aoû - 9:14 La frêle june femme qui enfermant en elle un immense pouvoir se trouvait assise au poste de pilotage, un sourire narquois dessiné sur les lèvres. Elle était encore vêtue de ses vêtements de combats, laissant percevoir certaines trace de sang ainsi que de suif. Les traits tirés, elle ne devait pas avoir beaucoup dormi, mais elle gardait toujours cette force froide typique des siths qui leur permettait de pouvoir tenir debout durant des heures sans signe de fatigue. Son visage avait tout d'une femme attirante : les lèvres pincées, la peau douce, et surtout ce regard pénétrant et analytique. Bien que ses joues soient creusées et ses cernes bien marquée, elle n'en restait pas moins séduisante.
La revoyant à son poste, je me remémorais ce qu'il s'était passé. Les souvenirs des combats refaisaient surface dans mon esprit. La bataille de bothawui avait été sanglante et restait sur un cuisant échec de la part de toutes les factions. Tous avaient perdu beaucoup d'hommes. De notre commando, il ne restait apparament que nous, certains étant mort, d'autre préférant quitter le groupe pour tenter de fuir discrètement par un quelconque moyen. Mais notre duo avait fait parler de lui au cours de cette petite guerre. Aussi bien aux yeux des revanchiste, que ceux des siths et des bothans. L'une apportant la mort par ses coups de sabres mortels et ses pouvoir du côté obscur, l'autre la protégeant et effectuant des manoeuvres stratégiques de démolition leur ayan permi de se frayer un chemin à travers les lignes ennemis. A de nombreuses reprise l'un sauva l'autre d'une mort certaine, apportant ainsi à leur petit duo une certaine confiance au combat.
Je ne pensais pas qu'un Mandalorien puisse survivre sans son armure. Du moins ma théories n'est pas encore défaite car l’hyper-drive est mort, entre autres, il ne nous reste plus qu'une seule chance, nous poser sur Nal Hutta, la planète la plus proche. J'espère que vous n'avez pas trop d'ennemis chez les Hutts.
La nouvelle me fit froncer les sourcils. Les mandaloriens n'était pas forcément les bienvnue chez les hutts, mais là n'était pas le problème. Le vaisseau partait effectivement en lambeau. Après un coup d'oeil sur les différents tableaux de bord, je me rendis compte que la sith me regardait.
Il est vrai que ma situation était assez atypique pour un mandalorien. J'étais dans un poste de pilotage à moitié nu. La balafre sur mon visage, profonde cicatrice de ma volonté, s'était plissée avec mes sourcils.Mes yeux verts croisèrent les siens un instant au cours de son analyse froide. Puis elle poursuivit, découvrait les marques que la guerre avait laissé sur moi : brûlure, cicatrice, ... Mais également le tatouage mandalorien qui se situait sur mon bras. Si elle sembla satisfaite, elle ne le montra pas.
Un mandalorien peut survivre à beaucoup de chose quand on ne l'abandonne pas.
Je me souvenais maintenant des guerres mandaloriennes, de mon cauchemar... Mais cette femme ne m'avait pas abandonné, malgré le fait qu'elle aurait pu le faire a de nombreuse reprise.
On peut se poser. Allez vous reposer, je prends le relais.
Je me rendis dans la cabine où elle m'avait déposé et tenta de m'habiller. Mes efforts pour mettre des vêtements ne fûrent pas vains. Ma blessure au niveau de côtes me faisait souffrir le martyr à chaque mouvement, mais je serrais les dents... Je glissais ma ceinture autour de mes hanches et y inséra l'un de mes blaster avant de retourner dans le poste de pilotage pour relayer la jeune femme. | | |
Irïs Cäedës Date d'inscription : 14/05/2011 Messages : 64 Sexe : Age : 33 Sujet: Re: Les cicatrices de la guerre Mar 23 Aoû - 2:31 Le garder, le tuer, le sacrifier dès que possible, l'utiliser de temps à autres. Je réfléchissait grandement au rôle que je devais octroyer a cet individu. Partager entre le pouvoir, la nécessité et ma haine viscérale des êtres vivants. Être lier, d'une quelconque manière faisait naitre en moi un sentiment de faiblesse. De par la dépendance, aussi infime soit elle, et par le risque de me faire trahir. Bien sûr, il n'avait pas réaliser cet acte et ne semblait pas l'envisager dans l'immédiat. Peut être la fatigue ou ces barrières mentales m'empêchaient d'en savoir plus. Ma méfiance était accrue car celle ci m'avait sauver plus d'une fois et elle était dans ma nature de Sith. Pour le moment j'en arrivais a la conclusion qu'il me fallait en savoir plus et qu'un mandalorien, même blessé, était un objet précieux d'autant plus quand la bataille ne semble, au vue de la situation, ne s'être arrêter qu'un temps avant de reprendre.
Alors qu'il s'en retournait dans sa cabine, une perturbation dans la Force apparue. A ne pas en douter elle venait de notre destination. Quelque chose de maléfique, enrobée d'un danger familier car il émanait du coté obscur. Je ne m'en inquiétais pas, cela m’intriguais. Les Hutts semblaient ne pas être seul sur place. Une question restait en suspend, fallait-il avertir Aldenrik ? Bien que fatiguée, voir épuisée, je trouvais une force nouvelle, l'envie d'en savoir plus : Quel jeu jouait Peyron ? Qui était celui qui m'accompagnait ? Quelles seraient les conséquences d'une rencontre avec ce coté obscur a la fois familier et différent ?
Je me refusais de laisser le sommeil me prendre et je relançais, par mécanisme, les calculs sur l'état du vaisseau sans pour autant regarder les premiers résultats qui s'affichaient déjà a toutes vitesses. Puis il revint habillé et armé. Sans attendre une réaction je déclarais:
" - Je vais méditer pour me reposer et guérir de mes blessures mais je resterais ici même. Vu qu'il nous reste trois heures a tuer accepteriez vous de discuter ? J'aime connaitre les personnes qui marchent à mes cotés. "
Je venais de m'exprimer sur un ton qui n'étais pas le mien. Sûrement le manque d'habitude en manière de politesse ou de simple envie de discussion avec une autre personne sans arrières pensées sadiques ou meurtrières. Déjà de nombreuses questions se bousculaient dans mon esprit. Je brûlais d'impatience a l'idée de lui arracher les réponses que je voulais et tout ceci sans la moindre torture ou utilisation de la Force .. A moins que .. | | |
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