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Retour aux sources
Morton
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MessageSujet: Retour aux sources Retour aux sources Icon_minitimeMar 2 Aoû - 13:21
Tous des marginaux. L’Empire Sith entamait sa première période de paix avec les planètes qu’il protégeait et voici que Darth Peyron et ses acolytes venaient chambouler le tout en proposant une campagne de terreur. Ce félon, après avoir fuit sa défaite sur Bothawui, avait décidé de se reconstruire dans les régions inconnues et depuis l’odre portait son regard sur l’ennemi numéro 1, au même titre que les jedi. L’empire avait-il besoin de cela ? Alors que les frontières entre République et Empire sith se faisaient de plus en plus incertaines ? Fallait-il baisser ces défenses et ainsi risquer une escarmouche de la part des Républicains ? Morton l’ignorait, mais depuis sa rencontre avec l’apprenti de Peyron et la traque que ce dernier et ses pairs lui avaient faites, elle n’ignorait pas que Peyron représentait une menace autant physique que d’éthique. Il faisait tomber l’image de puissance par l’éfficacité de l’empire pour une puissance aggressive, une image pour laquelle de nombreuses années avait été nécessaire pour être établie. Par ailleurs, Morton avait été rappelé. Elle qui craignait que son échec quant à l’arrêt de Darth Peyron durant le blocus de Bothawui ne lui porte de nombreux préjudices, elle se demandait désormais quel sort lui réservait l’Empire Sith. De plus, elle avait laissé en pause la mission donnée par Darth Ellyseum et se demandait si ce dernier ne lui réserverait pas un sort encore plus sévère que l’Empire Sith. Elle se risqua à imaginer les pires douleurs et pour une fois, elle ne put s’empêcher d’en frémir de peur. Ces derniers temps, la douleur ne lui apportait plus aucun plaisir et un tel comportement l’inquiètait fortement, surtout quand elle savait que ses dernières années avaient été consacrées à sa propre douleur par l’auto-mutilation. Quel changement s’opéraient en elle ? Elle laissa de coté ses préocupations personnelle pour jeter un regard sur la plateforme de débarquement qui tournait lentement en orbite autour de Kuat. Reliée à l’anneau artificiel qui tournait en permanence autour de la planète, la plateforme possèdait une forme étrangement cubique et tournait bizarrement sur elle-même. Les procédures d’amerrissage ne prirent pas énormément de temps et Morton s’en sortit plutôt adroitement tandis qu’elle faisait entrer son petit chasseur dans le hangar, lui aussi cubique, de la plateforme de commerce et civil AH-58. Son arrivée sur cette plateforme était dictée par la convocation de l’Empire Sith. On lui ordonnait de rejoindre les émissaire de l’Empire sur cette plateforme et ce en tenue civile. La raison était évidente, cela devait rester secret. Si la raison de pareille mesure pouvait être évidente, Morton craignit qu’on ne voulut l’éliminer sans que cela ne se fasse repérer par l’Ordre. Et quel pire chatiment était la mort dans l’inconnu. Elle qui avait toujours rêvé sa mort comme un acte incroyable et prochainement célèbre !

Elle enfila une combinaison assez discrète mais classique, digne de n’importe quel pilote au forme aussi belle que les siennes et se dirigea vers la zone commerciale, son sabre laser coincé entre son pieds et sa botte, dans un compartiment confiné mais inaperçu. La foule de la plateforme était aussi éclectique que financièrement serein, au vu de leur accoutrement couteux et plein de forme. Même si certains membre de la faune semblaient moins riche que d’autres, une généralité de personnes aux ressources importantes dominait le groupe qui s’amassait dans les couloirs de cette plateforme. Cela devait surement être dû au taux grandissant de nouveaux riche qui profitaient de la guerre pour s’enrichir. Comme quoi ce conflit ne faisait pas que des malheureux. Si les races qui composait ces riches étaient assez différentes, il n’en était pas de même pour leur port d’arme. En effet, la sith fut assez satisfaite d’avoir mis de coté son arme car de nombreux panneaux clignotant affichaient le port d’arme interdit. Par ailleurs, un certains calme semblait règner en ces lieux, des gardes en habits verdâtres circulant dans les couloirs, en balayant des yeux les murs et la foule.

La sith se mit en tête de presser le pas et de rejoindre le lieu qu’on lui avait donné : une cantina au nom étrange qu’elle mit peu de temps à repérer, autant grâce à la foule qui s’y engoufrait que grâce aux larges pancarte scintillante qui étaient ammassée à son entrée. Morton passa la porte, dépassant un couple de droide de protocole qui marchait d’un air boiteux tellement connu, et arriva au milieu d’une immense salle divisée en plusieurs autres compartiment, telle des alvéoles dans lesquelles les clients pouvaient s’installer et espérer à un peu d’intimiter. Morton ne tarda pas à remarquer les personnes qui l’attendaient, leurs combinaisons de pilotes cachaient assez mal les plis de leur bure sith qui semblait serrée contre leur peau, entre leur corps et la combinaison. Avec un certain sentiment rassuré, elle regarda Darth Elyseum installé sur une banquette en habit de pilote. Ce dernier sembla la remarquer et son regard sembla bruler d’un puissant brasier.

Viens.

La voix du sith résonna dans sa tête et Morton ne put nier l’ordre qui fut donné à ses membres. Elle comprit non sans quelques effrayement ce que l’on ressentais lorsqu’on employait l’influence par la force sur l’esprit. On disait que cela ne marchait qu’avec l’esprit faible, cela voulait-il dire qu’elle en faisait partie également ? Avant qu’elle n’eut pu répondre à cette question, elle arriva jusqu’à la table de Darth Elyseum, directeur de l’Académie de Korriban. Si ce dernier était présent, en ces lieux sur Kuat, c’est que la raison de son déplacement ne pouvait être la suppression de Morton. Certes elle était une sith dangereuse, malgré ses récents échecs de guerre connu, mais pas assez pour qu’un sith aussi important se déplace, même si celui-ci était officieusement son maitre. Le crane rasé d’Elyseum refletait les diverses lampes qui éclairaient la cantina. Morton s’installa face à lui, et posa ses mains l’une dans l’autre devant elle.

« - Ne perdons pas de temps. »

Morton étudia attentivement le regard de son mentor et y vit quelque chose qu’elle n’y avait jamais vu avant, de l’égalité. Il la regardeait comme un égal, quelqu’un que vous respecté et non que vous assouvissez. Pour que le directeur de l’académie de Korriban vous offre pareil traitement c’était qu’il devait y avoir une bonne raison.

« - Je ne suis pas ici pour te parler de la mission que je t’ai attribué et encore moins pour discuter de ton nouvel apprenti. Ceci dit je dois te dire que je suis assez satisfait de ces deux sujets de conversation même si tu as momontanément laissé de coté mes questions sur l’identité de l’Empereur, mais chaque chose en son temps. Si je t’ai fait venir ici, c’est parce que l’Empire me l’a demandé. Je ne me déplace pas souvent, mais vu que toi et moi partageons déjà un lien, il a semblé au conseil qu’il serait bon que ce soit moi qui t’informe de la nouvelle mission qui va t’être attribuée. »
Morton l’interrompit.

« - Le conseil sait que nous discutons ensemble ? »

« - Le conseil est au courant de tout, ou du moins d’une partie. Mais pour en revenir à la raison de notre présence sur cette misérable plateforme, je voudrais savoir ce que tu sais du rapport qu’entretien le sénat et l’Empire Sith ? »

« - Je sais que l’Empire tente d’infiltrer le Sénat dans l’espoir de mieux coordonner ses assauts tout en évitant les patrouilles républicaines. »

« - Tu sais ce que tout sith saurait. Le lien qu’entretiens le Sénat et l’Empire est beaucoup plus poussé. Depuis le début de la guerre, l’Empire Sith tente d’infiltrer le Sénat autant dans l’espoir d’en soutirer plus d’informations et de mieux prévoir l’issue des batailles mais aussi dans le cas où la République deviendrait un trop grand danger politico-militaire. C’est pourquoi l’Empire envoie des Sith ayant pour mission d’infiltrer le sénat dans le but d’abattre les personnes mettant en danger l’Empire. »

« - Le Chancelier ? » demanda Morton.

« - S’en prendre directement au Chancelier Suprême Lon Araan est une chose qui ne fonctionne visiblement pas. Après l’assassinat de son épouse sur Mettellos, le Chancelier est devenu plus agressif et d’autant plus motivé quant à la traque de l’Empire Sith. De plus, d’un point de vue stratégique, il est plus facile et plus productif d’affaiblir la République en supprimant les membres qui la compose que ceux qui la dirigent. Supprimer Lon Araan signifierait un acte de guerre pure et risquerait de mettre en danger le pacte de « neutralité » qui unit nos gouvernements. C’est pourquoi le Conseil Sith envoie des Sith au sénat pour l’infiltrer et pour neutraliser un maximum de sénateur et ce le plus discrètement possible. »


Morton ne voyait pas trop ce qui la liait à tout ceci. Même si elle se doutait qu’elle y serait bientôt mêler, elle ne voulait pas trop attendre avant de savoir en quoi consisterais sa prochaine mission.

« - Quel lien avec moi ? »

« - J’y viens. Il y a plusieurs jours, notre dernier contact a été abattu par un Jal Shey après que ce dernier ait fait le lien entre les sith et un meurtre commis. L’Empire ne possède désormais plus de membre infiltré au sénat et »

« - Et voudrais que je me rende sur Coruscant pour prendre la place de celui qu’il a perdu ? »

Darth Ellyseum sourit d’un air entendu.

« - Exactement. Tu possède le profil parfait pour cette mission. Ce qui nous a amené à te considérer comme privilégiée pour cette mission étaient les notes présentes dans les archives. Apparament, tu aurai servi dans l’Armée Républicaine avant d’être enrolée par Darth Eresion. Les Archives Républicaine te déclarent disparue au combat et rien ne mentionne un retour sous ton identité sith. Ces dernières années, même si tu activement œuvrée dans les bas-fonds de Nar Shadaa, jamais tu ne t’es affiché clairement sous le feu des projecteurs et personne, ou peu, te connaissent sous le nom de Morton la sith. C’est pourquoi il nous était recommandé de te choisir. De plus, ton physique agréable et ta fine physionomie t’aiderait dans ta réinsertion. Nous te feront passé pour une prisonnière de guerre libérée il y a peu. Ne t’inquiète pas pour la crédibilité, cela arrive de plus en plus souvent et ces libérations font partie des actes qui calme la République dans son envie de s’en prendre directement à l’Empire. »


Espions pour l’Empire sur Coruscant. Morton n’aurait jamais pu penser que l’Empire lui attribuerait pareille mission. Certes, elle se sentait capable d’assurer pareille tâche même si elle la savait assez dangereuse et potentiellement mortelle. Par ailleurs, elle n’ignorait pas que l’Empire répugnait à sacrifier ses membres, et cela la rassura. Elle survivrait.

« - Par ailleurs, tu devra t’y rendre sans arme. Tu sera envoyé sur Coruscant avec le dernier convoi de prisonnier. Tes armes seront envoyées séparément sur Coruscant et tu les retrouvera en un lieu précis que je vais te communiquer. »

Il posa la main sur un petit datapad posé à coté de ses mains.

« - De plus, tu devra laissé de coté autre chose. Il faut que tu sache que même si un prisonnier est très perturbé après autant de temps d’emprisonement, les autorités pénitencières ne permètent pas à leur détenu de se mutiler. C’est pourquoi je vais te demander de faire un véritable travail sur toi-même. Tu dois arrêter de t’infliger pareil traitement. Même si elle t’apporte le lien avec le coté obscur, à long terme il ne t’apportera pas que du bien. Tu es dépendant de la douleur alors que la douleur devrait être dépendant de toi. Grâce à cette mission sur Coruscant j’aimerais que tu te rende compte qu’infliger la douleur est beaucoup plus avantageux pour toi que de te faire du mal. De plus, pour ta couverture ce genre de comportement est à proscrire. Tu va subir de nombreux scanner et teste de psychologie, tu dois être précisément en bonne santé morale. Par ailleurs, tu risque d’être confronté à la présence d’un adepte de la force. Depuis que les Jedi ont été exilé, la République se lie plus volontiers à l’ordre Jal Shey et même si ceux-ci ne représentent pas de menace directe, leur vision de la paix et de la stabilité et leur rapport aléatoire avec l’Empire Sith les rends dangereux. Ce sont de puissants utilisateurs de la force pure et il te sera beaucoup plus ardu de cacher ta véritable nature en leur présence. Par ailleurs, je ne doute pas que tu puisse y arriver. Je te vois devenir une puissante Maitre Sith, Morton. Ton rapport avec la force est particulier mais étroit et inéluctable. De plus, si tu as déjà subis de nombreuses et récentes défaites, tu n’a pas peur d’allé au devant de celle-ci. Tes rapport d’armes durant la bataille de Bothawui lorsque tu es allé à l’assaut du vaisseau de Darth Peyron, ont particulièrement impressionné le Conseil. De plus, nous ne pouvons nier ton implication dans la prise de Mandalore ainsi que dans la bataille de Nubia. J’ai confiance en toi et en tes capacité Morton. Ait confiance en toi et tu deviendra bientôt l’un des atouts les plus puissants de l’Empire Sith, cela ne fait aucun doute. »


Morton but les paroles de Darth Ellyseum et les gratifia d’un hochement rapide de la tête. Elle n’avait pas fort confiance en elle et sans aucun doute, cela n’améliorait pas ses performances. Mais cette nouvelle attribution lui permettrait de prouver autant aux autres qu’à sa propre personne qu’elle était digne de confiance, qu’elle était la digne héritière du Maitre Sith Darth Eresion.

« - Pour ce qui est de ton arme, j’ai pris la liberté de fouiller dans les quelques affaires que tu avais laissé sur Korriban avant de partir pour Kashyyyk avec Daror Thren. J’ai apprit la perte de ton arme par le félon et désormais traitre à son ordre, Arkyss. C’est pourquoi j’ai prit la peine de confectionner un nouveau fouet laser à partir de ce qui était dans tes biens. Je sais ô combien cette arme t’es familières et que tu la manie avec autant d’habilité que ton propre bras. C’est d’autant plus une arme de circonstances, plus rapide et beaucoup plus difficile à en reconnaitre les marques, plus silencieuse et plus facile à cacher. Je ne peux que te la conseiller. »

Le sourire de Morton se fit grand et elle n’hésita pas à poser la main sur le renfoncement de sa botte dans lequel était loger le sabre laser dérobé au revanchiste sur Kashyyyk.

« - Je vais pouvoir me débarasser de cette horreur. Par ailleurs, que va-t-il advenir de Daror Thren ? » demanda-t-elle.

« - Je ne peux que l’encourager dans sa recherche de son propre pouvoir. Nous savons tous que la solitude apporte bien des surprises et ton apprenti en est plein. J’ai cru déceler en lui plus d’une personnalité, il semble cohabiter avec les fantômes de son passé. Il doit les affronter pour espérer devenir un acolytes de la Sith. Mais je doute qu’il ne puisse y arriver. C’est un bon élément. »


Morton hocha de la tête. A ce sujet, elle était d’accord. Daror Thren représentait un espoir pour l’Empire. Malgré son agressivité et sa fougue, il serait un atout pour l’Empire Sith.

« - Comme je l’ai dit au début de notre entrevue : Ne perdons pas de temps. Le cargo de prisonnier dont je t’ai parlé va s’arrimer à la plateforme pour recharger ses cuves d’ici quelques minutes. Tu va le rejoindre. J’ai tout organisé. Tu pourras y entrer sans soucis. Ensuite tu te mêlera à la foule jusqu’à ton arrivée sur Coruscant. Ensuite ce sera à toi de te démener. »

Darth Elyseum se leva.

« - L’Empire compte sur toi Morton, ne le décois pas. Ne me décois pas. Que la force soit avec toi. » déclara le Sith. Puis il la quitta, se fondant dans la foule comme la fumé se mélange au nuage.

Morton se retrouva seule avec le datapad contenant toute les informations liées à sa mission. Elle s’en empara et chercha le numero du hangar qui accueillerait le cargo de prisonnier qu’elle devait rejoindre. Ca n’était pas si loin que cela. Elle entama sa marche, pressant le pas pour être sûr de ne pas manquer à l’appel. Elle dépassa plusieurs échoppes, salua un gardes qui lui hocha de la tête et pénétra dans un immense hall qui s’élevait sur des miles et des miles, des vaisseaux de toutes tailles s’y engouffrant pour recharger leurs cuves et batteries. Elle repéra non loin de sa position le vieux cargo au métal rouillé et aux effigies de l’Empire. La porte blindés de l’appareil était ouverte et Morton se dirigea vers elle. Un garde sith l’interpella.

« - On ne passe pas. Ceci est un convoi privé. » fit le garde, un rodien aux airs agressif malgré l’atmosphère de non violence.

Morton sortit son datapad et le montra au garde. Ce dernier sembla se calmer et hocha de la tête.

« - Vous pouvez passer. » déclara-t-il.


Elle déboucha alors à l’intérieur du cargo. Une odeur de brulé y règnait, rappelant les transports de prisonnier. Même si l’Empire relâchait des prisonniers, il n’y mettait pas les formes. Selon le datapad, elle devait se rendre dans la pièce de recyclage pour y trouver ses nouvelles affaires. Elle y pressa le pas et pénétra dans une immense pièce composé de cuves en fusions et de débris de métal et autres artifices qui se détruisait dans le feu. Puis, elle remarqua une caisse mise sur le coté. D’un coup de la main elle fit voler des déchets qui recouvrait la caisse et découvrit dans le fond de la boite des habits de détenu qu’elle enfila, déposant sa combinaison de pilote dans la cuve en fusion ainsi que le sabre laser caché dans sa botte. Ces derniers partirent en fumée dans une série d’explosion de lumière qui l’aveugla quelques secondes, se protégeant les yeux du dos de la main. Elle fini par se diriger vers le hall du convoi dans lequel était présent le reste des détenu… pour y attendre son heure…

Direction Coruscant.
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MessageSujet: Re: Retour aux sources Retour aux sources Icon_minitimeDim 21 Aoû - 12:07
(HRP : Je change de personne pour donner au récit un coté plus personnel.)

Le trajet fut éreintant. Coincé avec tout ces dépravé de la vie, leur visage fermé et paumé, le regard perdu et aussi vide qu’un taun taun cuit, il n’y avait rien de pire que d’être avec ces gens. De plus, ils suintaient la peur et la joie, craignant que leurs libérations ne soient que farce et que leur périple ne se termine en réalité que dans un bourbier où nos troupes les abandonneraient. C’était tentant, mais il faut croire que certains de mes maitres sont trop bon pour avoir assez de pitié. Une faiblesse à n’en pas douter. Ca pue, j’ai du mal à retenir mes haut le cœur et mon estomac se tort chaque fois que l’un des prisonniers bougent. C’est sans aucun doute l’apre résultat de plusieurs années de détention dans nos jaules pourries, quelque part entre Korriban et Ziost. Deux ou trois sont venu me parler, tentant de savoir qui j’étais et d’où je venais. Par chance, les prisonniers venaient de plusieurs endroits différent et je n’eut aucun mal à dissiper leur envie d’en savoir plus sur moi, d’un geste de la main, la force pliant leurs esprits faible à ma guise. J’aurai voulu les châtier de mon arme pour avoir oser me parler, mais je ne devais pas oublier ma mission. Et l’objectif principal de ces instants, était de me fondre dans la masse. Morton, fut le seul nom que je leur livraient. Après tout, même dans la marine républicaine, s’était mon vrai nom. Beaucoup d’apprenti sith changeaient de nom et adoptaient un pseudonyme lors de leur arrivée à l’académie de Korriban, personnelement je préférais ne pas oublier qui j’étais. De toute façon, je ne voulais prétendre me connaitre assez bien pour me renommer. Je n’ai pas besoin d’avatar derrière lequel cacher mes actes et mes erreurs, contrairement à de nombreux membre de l’ordre. Il me suffit de penser à Arkyss et son bras bio-méchanique pour me souvenir de sa faiblesse, se cacher derrière son nom et son maitre. Peu importe, Peyron paierait et j’emmènerais Arkyss dans la tombe.

Le cargo tremble de part et d’autres. Un garde est venu nous avertir qu’on approchait de Coruscant. Je ne peux ignorer ce frisson qui s’empare de moi. J’ai beau me dire que c’est le pire endroit pour un sith, la planète capitale Républicaine me rappel tant de souvenir. C’était si loin la dernière fois où j’ai vu la planète de métal s’éloigner dans le hublot de mon chasseur. Et cette fois-ci, j’allais pouvoir y attérir et y vivre pour plusieurs semaines. Mois ? Je craint que cette mission ne mette en péril autant ma vie que mon ascension au sein de l’ordre. Je vais passer tellement de temps hors de porté des informations mais aussi des missions qui détermineront la victoire de l’Empire. Mais dans un sens, et à en croire la conviction avec laquelle Ellyseum m’en a parlé, cette mission semble capitale pour l’avenir de l’ordre. Par ailleurs, j’ai un peu de mal à laissé Daror Thren dans mon dos, seul et livré à lui-même. J’ai beau savoir qu’il se débrouillera bien, sa double personnalité et la colère qui le ronge lui fera plus de mal que de bien. Même s’il semble être un pur exemple de personnalité rongée par le coté obscur, il n’en reste qu’il est la proie de nombreux doutes.

Ah, apparament il y a du mouvement. Des officiers républicains se sont présenté à l’autre bout de la plateforme. Il faut croire qu’on a été accosté et que nous ne sommes plus trop loin de Coruscant. A vrai dire, j’étais tellement préoccupée par mes pensées que je n’ai pas fait attention au fait que nous avons déccélerer. Je pense même que nous sommes à l’arrêt. Le cargo est large et nous sommes gardé dans une énorme arche. L’officier de la République nous crie quelque chose. Je me faufile entre les prisonniers pour me rapprocher, avec un peu de chance j’arriverai assez tôt pour discerner quelque chose de ses paroles. Mais il faut croire qu’avec tout le bruit que faisaient les prisonniers d’autres ne pouvaient entendre car ils ont installé un micro. La voix de l’officier est rauque et profonde, mais le plus troublant est que cette voix ne m’est pas inconnue. Il s’agit d’Elkar Peyrion, officier de la Marine républicaine. La dernière fois où j’ai eut l’occasion de lui parler, il n’était encore que Sous-Lieutenant. Apparament, il avait gagné quelque grade. Je levai la tête et me mettait sur la pointe des pieds dans l’espoir de voir à quoi il ressemblait désormais. Elkar avait désormais une barbe rousse peu fournie qui lui gagnait tout le visage. Des yeux profond et fatigué au coloris vert contemplaient la foule et allaient de droite à gauche, en suivant le mouvement de sa tête. Il avait doublé de corpulence, un héritage de son age sans aucun doute. Son uniforme était parfaitement ajusté, bien taillé pour lui, un blaster était dans son holster à hauteur de la ceinture. Dans son dos, il y avait deux soldats en armure, fortement armé. Pas étonnant, il fallait avoir des couilles en or pour oser pénètrer dans un cargo sith sans garde du corps. Et Elkar, n’avait pas changé, des couilles il n’en avait pas.

« - Que les prisonniers forment plusieurs groupes ! Pour faciliter le débarquement, nous allons passer près de chacun avec des registres pour obtenir vos noms et ainsi établir une liste des personnes présentes. »

Il se tait. Quelle manie de toujours s’arreter pour changer de sujet ! Autant dire les choses comme elles viennent !

« - Nous prenons également le contrôle de ce batiment, les troupes républicaines l’ont déjà investie et dans un espoir de bonne coopération, nous avons conduits les pilotes et soldats sith à une navette pour qu’ils puissent regagner l’Empire. N’ayez donc plus aucune crainte, plusieurs croiseurs nous couvrent. Nous sommes hors de danger ! »

A coté de moi, c’est autant de soulagement que des cris de joie. Pour faire bonne mesure, et pour avoir l’air plus crédible, il me faut bien afficher un regard ravi, et c’est avec difficulté que je détend les muscles de mon visage pour arriver à quelque chose de présentable. A coté de moi, deux femmes me remarquent et prennent mon comportement pour quelqu’un qui a du mal à se sortir de sa nervosité. Elle m’encourage, tout va bien se passer, nous ne sommes plus en danger. Les sith sont loin désormais. Leur paroles sont naive. A croire que la guerre est terminée. Si elles savaient, non les sith ne sont pas loin ma jolie, tu as la pire à coté de toi. Pose encore ta patte sur mon épaule et je te la tranche d’un mouvement et je te l’a fait machouillé lentement. Mais ca, je ne lui dit pas. En guise de réponse, je la remercie et regarde attentivement les officiers qui se présentent à nous. Je prépare ma réponse. Cela fait tellement de temps que je ne suis plus officier de la République. Bon, j’avais quel grade à l’époque ? Est-ce d’ailleurs si important ? A vrai dire, je pense qu’un officier qui aurait passé plusieurs années en prisons chez l’ennemi aurait été fier d’arborer son grade, alors autant m’en souvenir…

« - Mademoiselle ? Quel est votre identifiant ? » fait le jeune cadet. Cadet parce qu’il doit etre dix années plus jeune que moi et dans son regard brille encore la flamme de l’innocence. A en croire son esprit troublé, il a aussi peur de ce lieu que les prisonniers eux-même. Je pourrai faire trainer cette comédie, mais allons il faut que je rentre dans mon role, et ce jusqu’à la fin de ma mission. Je respire, décrispe mes épaules et je me lance.

« - Morton, Sous-Lieutenant de la Marine Républicaine. » déclarai-je le plus clairement possible. Je me met aussitôt au garde à vous, droite et net, comme j’avais eut tellement l’habitude de le faire dix ans plus tôt. On nous regarde, les deux femmes qui m’avaient adressé la parole tout à l’heure ont l’air stupéfaite, presque autant que moi d’ailleurs.


Le visage du cadet s’éclaircit et vérifie ses registres. Il cherche. Surement dans l’annuaire de l’armée des personnes disparue. Il encode mon nom à en croire la façon qu’il a pour encoder quelque chose. Quelques secondes passent, et il semble trouver. Un pigment dans la force me l’indique. D’ailleurs faut que je fasse attention avec mes habitudes en rapport avec la force, ca va causer ma perte si je n’apprend pas à la mettre en veille.

Le cadet relève la tête et se met au garde à vous. Sans attendre que je le mette au repos, d’un air entendu il m’encourage à le suivre. Je jette un regard à mes compagnons dans mon dos et suis le cadet. Nous dépassons plusieurs groupes de prisonniers puis montons un escalier. J’avance encore et encore, au loin je vois que nous approchons d’Elkar. Apparament, on me conduit à lui. A ses coté se trouvent déjà d’autres hommes, d’autres soldat de la république retrouvé ?

« - Cap’taine ! » s’éclame le cadet avec un défaut de prononciation. « En voici une autre. »

Et il me laisse au milieu des quatres autres soldats qui s’entretiennent déjà avec Elkar.
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