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La double mort de Klonak Defik
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MessageSujet: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeMer 5 Jan - 19:27
Les nuits sur Coruscant avaient beau être interrompue par le flot incessant des appareils et autres speeder qui flottaient dans les rues, elles semblaient néanmoins aussi calme qu’une nuit dans le désert des sable près de Mos Esley, sur Tataouine. Depuis sa chambre, Liron Keck avait une vue magnifique sur les rues illuminées de la cité moyenne. Il regardait la faune locale déambuler et avait le regard plongé au-delà de tout cela, comme lorsque le regard se perd dans des flocons de neige. Il avait eut une dure journée. Etre inspecteur à l’agence de police de Coruscant n’avait rien d’une partie de plaisir. Que l’on soit humains ou non, il fallait de sacré nerf pour arriver à tenir plus d’une journée dans la précipitation et le stress des mauvais jours. D’ailleurs, comme la plupart des autres jours de travail, il revenait à des heures pas possibles et se retrouvait confronter à une inévitable et rude réalité, trouver le sommeil après pareils évènements n’était pas une chose aisée. La tension accumulée tout le long de la journée le retenait et l’empêchait de fermer l’œil de toutes ces nuits. Depuis, il perdait le nombre de toutes ces nuits passées devant la baie vitrée, à moitié conscient. Il se massait la nuque lorsque le datapad posée sur sa table de verre clignota pour signaler la réception d’un message. Il regarda sa montre, il était tard, passé le milieu de la nuit et passé la limite des heures raisonnables pour contacter n’importent qui, même un inspecteur. Il se leva, en s’appuyant avec ses mains sur le dossier de son siège en cuir noir, et accorda un coup d’œil à son datapad. Il était décidément vraiment tard. L’aspect lugubre de la pièce, lumières éteintes et la pénombre dominante, renforça l’ambiance lourde et pesante de la nuit, les lueurs de la vie nocturne éclairant de temps à autres son salon. Il désactiva la sécurité de son datapad, anodine pour un appareil sensé s’allumer au seul contact de l’emprunte de son propriétaire, mais pour un inspecteur, il s’agissait d’une nécessité. Trop de contact et d’informations confidentielles y étaient enregistrées pour risquer de se le faire voler.
Le nom du Chef Wilson s’affichait sur le Datapad. Liron soupira. Si le chef Wilson essayait de lui parler en plein milieu de la nuit, s’était que quelque chose de grave était arrivé et que sa présence était requise au poste. L’Inspecteur Liron avait beau être insomniaque depuis pas mal de temps, il n’avait pas réellement envie d’aller se promener sur les boulevards de Coruscant, même si la République allait implosé ou que le Chancelier soit accusé de haute trahison. Rien n’aurait jamais pu lui donner aussi envie de rester chez lui que ce coup de fil. Il appuya sur le boutons de communications.

« - Liron à l’écoute, que puis-je faire pour vous Chef ? » déclara-t-il d’une voix las qui retranscrivait autant son manque de sommeil que son envie d’avoir la paix.

« - Désolé de vous déranger inspecteur, mais faut que vous veniez au poste, Klonak Defik viens d’être retrouvé mort dans son bureau. On a besoin de vous ici maintenant. » fit la voix dans l’intercom du datapad.

Klonak Defik venait donc de mourir. Comme une larme qui coule lentement depuis son œil, une sueur froide s’empara de haut en bas de son dos. Il fallait réagir.

« - Je suis là dans dix minutes. Que personne ne touche à rien. Prévenez la direction que je me charge de l’enquête. Empêchez la presse de pénétrer sur les lieux. Liron, terminé. » répondit aussitôt l’Inspecteur.

Il ferma l’écoutille de l’intercom, verrouilla le datapad et le glissa dans la poche de son pantalon. Il se dirigea vers le frigo, attrapa une boisson froide et enfila sa veste. Il passa la porte, passa la main sous l’identificateur d’empreinte pour fermer son appartement et se dirigea vers les ascenseurs vitrés qui couraient le long de la façade du gigantesque hôtel. Une fois en bas, il se mit, sans raison ni compréhension, à courir vers la sortie et arriva en plein milieu de la foule de gens qui déambulait dans la rue. Cette même foule qu’il avait observer à peine quinze minutes plus tôt. Il eut un rire un ironique, voir cynique. Il regrettait déjà le calme de son salon. La nuit allait être plus longue qu’aucune autre. Néanmoins, c’est avec entrain et vitalité qu’il s’engagea dans la rue et se mêla avec le reste de la faune.
Tout en marchant il repensa à Klonak Defik. Ce dernier était un sénateur de la planète Mettellos. Il avait longuement travaillé au sénat depuis l’assassinat de l’épouse du Chancelier mais surtout depuis le chaos qui régnait sur la planète. Il était l’un des plus grand partisans du Chancelier et l’avait soutenu, même depuis le fameux traité avec les sith.

L’inspecteur Liron prit la première à gauche. Le bureau de Klonak Defik se trouvait au sénat, et Liron pouvait déjà apercevoir le gigantesque dôme depuis l’allée où il se trouvait. La nuit était éclairée par de nombreuses lampes, depuis les entrées des bars, par les multiples commerces nocturnes qui faisaient allées lampes et autres artifices. Liron croisa quelques politiciens ou compagnons de gardes qu’il connaissait et les salua d’un hochement sec de la tête, le regard perdu dans l’horizon. La place du sénat était immense et cela l’avait toujours impressionné, même après l’avoir traversé des milliers de fois pour assisté aux débats organisés au sénat. Cette place était à l’image de l’entreprise de la République. Un monde gigantesque, titanesque, géré par l’instance de plusieurs milliers de personnes. La foule commençait à se faire moins dense plus on se rapprochait du sénat et bientôt il put apercevoir quelques agents de sécurité Coruscanti qui établissaient un champ de sécurité. La garde républicaine était présente également et donnait un coup de main à la sécurité. Il s’avanca et un garde Coruscanti se dirigea vers lui. Liron sorti sa plaque d’inspecteur, on le salua et le fit entrer. Le hall d’entré du sénat et ses hautes colonnes étaient illuminées de part et d’autres par les lampes de secours. La sécurité n’avait pas jugées nécessaire d’allumer toutes les lampes. Cela pouvait signifier plusieurs choses, soit il s’agissait d’une précaution pour éviter d’attirer le regard du public, soit que le Chef Wilson avait conclu la mort de Klonak à un suicide et n’avait pas vu l’utilité d’allumer toutes les lampes pour procéder à une recherche d’un éventuel meurtrier. Dans tout les cas, Liron devait se presser vers le bureau du sénateur. Connaissant de tête le chemin vers le bureau de la victime, l’Inspecteur s’engagea immédiatement sur les escaliers, dépassa la salle d’audience du sénat et arriva devant un petit groupe formé autour de la porte du bureau de Klonak Defik. On le salua, il y avait des têtes connues et d’autres non. Le Chef Wilson l’apostropha.

« - Liron ! Vous voilà enfin. J’ai respecté votre demande, personne n’a pénétré dans la pièce, hormis le garde qui l’a retrouvé. On a réussi à contenir la presse. Nous leur avons néanmoins promis une conférence demain matin à huit heures tapantes ! »

Le Chef Wilson, la main posée sur ses hanches, ses longues cornes de Chagrian tombant sur son torse bombé, regardait d’un air sérieux l’inspecteur Liron s’approcher dans son imper marron. La peau grise de Wilson luisait dans la pénombre des bâtiments du sénat peu éclairé, et lui donnait un air animal.
Liron passa la porte du bureau du sénateur Klonak. Il s’agissait d’une pièce relativement bien rangée, avec un meuble de bureau au fond de la pièce face à la vitre de transparancier et des étagères collées contre le mur. Sur certaines d’entre elles se trouvaient des papiers, la plupart du temps des livres couchés les un sur les autres. Entre certains meuble on pouvait voir un holoécran de Mettellos. Les vallées de la planètes, ou encore un coucher de soleil, parfois même le sourrire d’une jeune femme et de son petit garçon, des personnages inconnu mais qui avait dû avoir une signification pour Klonak Defik. Quand Liron pensa à lui, il chercha le corps du coin de l’œil et le retrouva affalé sur son siège, face au bureau. Liron s’approcha de lui, enfila un gant et fit pivoter le siège sur lui-même pour pouvoir regarder de plus prêt la victime. Klonak était un pauvre petit humain. Désormais aussi livide qu’une asperge, la graisse présente sur l’entièreté de son corps s’était figé et retombait sur son corps. Il n’était pas beau à voir. Deux petits points noirs, au centre de son torse, fumaient encore. Liron regarda derrière le siège et retrouva dans le dos de la chaise, les deux mêmes petits trous noir fumant. Le tissu de la chaise était aussi carbonisé que la chemise de Klonak. Ses cheveux blond coupé court étaient les seules traces de couleurs sur son corps.

Liron se tourna vers le Chef Wilson qui regardait la scène avec patience.

« - Prévenez le Chancelier qu’un de ses sénateurs est mort, hier soir si j’en crois les marques des tirs. Et demandez-lui s’il peut contacter Mettellos pour l’informer que Klonak Defik est décédé. J’aurai également besoin qu’on passe le bureau et le couloir au peigne fin. Empreinte, poussières, n’importe quoi susceptible de trouver la source de la mort. Vu le calibre, ce doit être un blaster de poche mais je ne veux pas spéculer inutilement. »

Il détacha son regard du Chagrian et le reposa sur Klonak. Entre ses mains, il retenait un petit datapad, comprimé fortement par ses doigts. Apparemment il avait l’air de ne pas vouloir le perdre. Il y avait des traces de pression de doigts sur les mains Klonak. Étrange, Liron eut du mal à ne pas conclure au fait qu’on avait essayé de lui ouvrir les mains. Il s’empara du petit Datapad et nota sur le sien qu’elle était la première pièce à conviction.

« - Je vais voir si je ne peux pas déjà en apprendre plus là-dessus. » déclara l’inspecteur en montrant le datapad du sénateur Defik.

« - Bien. Nous avons eut des nouvelles du bureau du Chancelier. Il a demandé la fermeture du sénat pour la soirée. Pour faciliter le travail des forces de police. Cela partait d’une bonne intention. Je pense que c’est tout de même une chance de vérifier que nous sommes seuls ici. Avec les autres, on va aller inspecter les couloirs et les bureaux du sénat. Le sergent Koontz vous a trouvé une pièce pour analyser le datapad du sénateur Defik. Vous pourrez y travailler pendant que nous effectuerons notre ronde. Les médecins légiste vont prendre la relève. »

Liron hocha de la tête et sortit, le Datapad dans ses gants. Il suivi un petit Rodian, le sergent Koontz, jusqu’à une petite pièce qui avait du appartenir à un politicien et qui servait désormais de salle d’archives de datacarte. L’inspecteur Liron s’installa à une table au centre de la pièce et alluma le Datapad.

Par chance il n’avait pas été configuré pour être verrouillé. Liron accéda aussitôt au dernière modifications et remarqua que la dernière tache effectuée sur l’appareil était l’enregistrement sonore d’une longue durée. Il alla dans le dossier contenant les enregistrements sonnore et il découvrit une série de fichier contenant chacun plusieurs heures d’enregistrement. Chacun portait le nom de « Mettellos_1.xav », « Mettellos_2.xav », « Mettellos_3.xav », etc … Liron appuya sur la première et écouta la voix grasse et lourde, digne d’un ancien fumeur, de Klonak Defik par le biai de son datapad.
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MessageSujet: Re: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeDim 20 Fév - 15:52
" Beaucoup identifie Mettellos comme une seconde Coruscant. Non pas au niveau de sa réputation mais au niveau de son apparance. Il est vrai qu’elle s’étend vers les cieux et est couverte de buildings et de gras-de-ciel comme la planète capitale, mais en réalité la planète possède une âme plus profonde que Coruscant. Elle n’a pas ce coté officiel que possède Coruscant, surement dû à la présence de temps d’institutions politique sur le terrain Coruscanti. Comme si l’œil du passé républicain imposait sa présence par le Sénat, par le Temple Jedi, par l’académie Républicaine, et par tant de choses qui font que Coruscant est une planète morte vers laquelle toutes les populations de la galaxie convergent. Mettellos, elle, possède une âme. Le peuple est uni et tente d’accorder à tous et toutes qui foulent la planète, le même accueil et les mêmes droits. Il n’y a qu’à voir le système de sécurité. Sur Mettellos, l’armée Républicaine n’y a aucun droit. C’est la sécurité de Mettellos qui prime. L’activité de la planète entière est protégée par une équipe surentrainée d’Agent de sécurité. On peut compter plus d’une centaine de poste de Sécurité réparti dans toute la planète. Leur méthodes sont calme, hormi lorsque la situation le demande. Leur contact avec la population est proche, privilégiant les rencontres avec le peuple, la discussion et la coopération est le premier pas vers une entente établie depuis la création du gouvernement Mettello.

Je suis sénateur de Mettellos depuis plus de dix ans. J’ai effectué mon mandat de nombreuses années sans aucune bavure, j’ai d’ailleurs été réélu par la chambre des élections de Mettellos. Je pense avoir fait mon devoir durant ces dernières années. Mon but principal étant d’assurer un respect des règles du contrat établi entre la République et la planète. Celle-ci étant :

1- Un control et une protection des routes de commerces.

2- Un soutien militaire et économique en cas d’attaque venant d’un système non-républicain. Dans le cas contraire, le Sénat s’engage à entrer en contact avec le système à la source du conflit pour parvenir dans un premier temps à un cessé le feu puis à un traité de paix.

3- Un commerce accru avec les infrastructures économiques de la planète, dans le but d’assurer une optimisation des qualités économiques de la planètes.

4- Un respect du choix gouvernemental en application sur la planète.

Et tout un tas d’autres règles en application autant sur Mettelos que sur d’autres planètes.

Mais jamais je n’aurai pu prévoir ce qu’il arriva à Mettellos à la suite de la mort de l’épouse du Chancelier. Alors que sur la planète elle-même, la sécurité mettait tout en œuvre pour retrouver le ou les auteurs du crime, la débandade avait lieu en plein les coursives du Sénat. Tandis que le pensée telle un conspiration caché se créa dans le cœur des Sénateurs. J’étais présent sur Coruscant et j’ai assisté à la peur qui détruisit la conviction de la plupart des sénateurs, j’en ai moi-même été victime, mais les dégats véritables, ceux que personne n’aurait pu prévoir, n’apparurent que dans les temps qui suivirent.

Mettellos fut mise de coté. Les Sénateurs la pointait du doigt comme la bête des noirs, la chose qui avait anéanti le moral du Chancelier et donc, la planète qui avait amoindri le contrôle des Sénateurs, ou qui l’avait affermi. Peu importe, Mettellos devint l’ombre d’elle-même. Tandis que pour de nombreux partisant républicain l’augmentation de troupes républicaines sur ma planète fut interpreté comme une tentative désespérée d’accélérer les enquête, les autres ne voyaient pas qu’il s’agissait en réalité d’une prise de controlle accrue sur la planète, comme un lourd tribut pour avoir pris la vie d’une femme qui représentait autant le soutien que la confiance du Chancelier.
Si j’avais su que … … … … »

Le son du Datapad semblait déraillé et bientôt Liron ne saisit plus aucun mot de Klonak. Il ferma le premier fichier et en ouvrit un autre, appuyant de son doigt charnu sur les touches de l’écran-tactile.


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Myrn de Tameli
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MessageSujet: Re: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeJeu 7 Avr - 12:11
On frappa à la porte. Liron se leva et se dirigea vers elle. Du bout du doigt, il toucha le panneau tactile collé contre le mur, à coté de la membrane métalique qui servait de porte. Cette-dernière s’ouvrit aussitôt et Liron pu découvrir un étrange personnage. Il était assez grand, un visage affermi par les longues années déjà qu’il avait du passer. Une barbe coiffée en bataille dont les couleurs oscillaient entre le gris et le blanc. Les poils de cette barbe reposaient sur son torse, tandis qu’une combinaison que Liron identifia aussitôt reposait sur la majorité du corps, depuis le cou jusqu’à la taille. Un Jal Shey ! Comment aurait-il pu prévoir la venue d’un Jal Shey en ces lieux ? Liron n’en avait aucun idée, néanmoins il fut satisfait de le voir ici. Si un tel personnage se présentait à lui de cette manière, cela n’était pas pour une raison quelconque. Liron connaissait assez bien les Jal Shey, même assez bien que pour avoir eut une sœur qui fit partie de cet ordre, ou plutôt ce dogme. Longue avait été les rencontres qu’il avait dans le temps, alors qu’il étudiait la criminologie et qu’il s’intéressait à toutes ces organisations qui à l’instar de la police, enquêtaient. Toute les manières d’agir dans un même but étaient propice à enrichir le pannel de fonctionalité du jeune Liron, du moins était-ce ainsi qu’il avait envisagé les chose dans sa jeunesse.

L’inspecteur Liron salua l’homme de la tête et attendit que ce dernier se présente. Le Jal Shey le salua à son tour, les mains sur la hanche retenant le pan de sa bure brune, puis se releva et se présenta. Sa voix était rauque, légèrement rocailleuse comme un ancien fumeur, mais sa voix avait surtout la particularité de renseigner sur un point primordial de son possesseur, ce Jal Shey était sur de lui, déterminé. Dans sa façon de déclamer, il semblait se sentir libre de droit d’etre sur une scène de crime, comme s’il avait toujours fait partie de ce milieu. Et cela rassura beaucoup Liron, qui craignait souvent de se retrouver avec des incompétents alors qu’un travail de précision devait être accompli.

« - Pardonnez-moi de vous déranger, Inspecteur Liron. On m’a dit que je pourrais vous trouver ici. Je me nomme Myrn de Tameli, et à votre regard je vois que les présentations seront simple, en plus d’être homme, je suis également Conseiller Jal Shey, dévoué à notre Chancelier Suprême. »

Liron contempla à nouveau le Jal Shey et se dit que cela faisait du bien de voir qu’il restait des personnages de l’ancien régime, celui d’avant guerre. Des personnes qui gardaient à l’esprit le sens du bien-parler et du respect. Non le respect de l’age, comme c’était plus la coutume en ces tristes temps, mais le respect de la fonction. Quand bien même ce Myrn de Tameli le dépassait d’une ou deux décennies, ce dernier continuait de poser son regard sur Liron avec ce respect que devait inspirer les Agents de la Police Coruscanti. Du temps où les Jedi étaient encore en fonction officielement au sein de la République, et plus particulièrement sur Coruscant, un énorme débat sur la légalisation et la normalisation de l’ordre Jedi avait été mis sur la table du Sénat, depuis une demande lancé par le Directeur de la Défense Coruscanti suite à de nombreuses plaintes d’agent de l’ordre. Les Jedi, contrairement aux Jal Shey qui respéctaient les lois et les règles civile, dépassaient souvent les bornes, laissant un bordel monstres sur la voies publiques mais surtout laissant la paperasse à des agents arrivé en renfort et n’ayant pas pu voir les actes sur le terrain. Sautant de mission en mission, les Jedi n’accordaient jamais une minute de leur vie pour venir faire leur déposition au poste. Et lorsque la plainte avait été émise au Conseil Jedi, la réponse s’étaient perdue jusqu’au sénat et n’était jamais venue à terme. Liron en gardait un souvenir désagréable qui se traduisit par une boule de salive dans le fonds de la gorge.

Liron tendit la main au Jal Shey, qui lui rendit son geste. Passé le serement de main habituel, les deux hommes entrèrent dans la pièce qu’on avait délivré à Liron pour son enquête. Ils s’installèrent de part et d’autres de la table, face à face, Liron croisa les mains devant sa tête et Myrn reposa son dos contre le siège, bien que raide et métallique.

« - Que puis-je faire pour vous, Jal Shey ? » entama Liron comme première pierre à leur conversation.

Myrn le regardea. A peine avait-il quitter Nubia après que les honneurs soient rendu aux Jal Shey et qu’un campement soit établi. En passant, cette acte de sympathie avait grandement surpris Myrn de Tameli qui ne s’en remettait toujours pas. Il voyait cette actions d’un mauvais œil pour de nombreuses raisons. Car de un, cela allait contre la philosophie Jal Shey. L’ordre Jal Shey se doit d’être neutre et de n’avoir comme allié que la Force, car dans toute situation qui tournerait mal et que Nubia se verrait suivre un chemin qui menerait la galaxie dans le chaos, les Jal Shey devrait lui être infidèle et cela risquerait beaucoup pour l’opinion publique des Jal Shey. Ensuite car la base du dogme Jal Shey est clandestine et nomade. Myrn craignait que s’établir aussi fermement dans un lieu donné risquait de remettre en question l’opinion du Conseil Jal Shey sur le besoin du mouvement. Néanmoins, l’histoire avait prouvé que bougé avait souvent permis aux Jal Shey de réagir face à de nombreux problèmes au sein même de la Galaxie. Myrn avait tenté de garder loin ces préocupations pour se concentrer plus avidement sur la raison de sa présence sur Coruscant. Une raison qui se multipliait à perte de vue, et de vie. Des raisons bien funeste qu’il aborderait bientôt avec l’inspecteur Liron.

En effet, après les évènements de Nubia et l’assaut destructeur des factions Adeptes de la force, Myrn de Tameli avait demandé une audience avec les membres les plus respecté et les plus sages de l’ordre pour parler de plusieurs faits important. D’abord, il leur conta son lon long périples en compagnie de Mme. Jùd-Cael Saan sur Tund et leur traque du Sorcier de Tund désormais connu sous le nom de Joran Zarrus. Il leur parla de ses soupçons quant au risque que cet étrange personnage fut le meurtrier présumé de l’épouse du Chancelier. Myrn de Tameli espérait vivement avoir un avis de l’ordre quant aux actes à prendre par rapport à cette nouvelle. Fallait-il prendre les armes et aller le débusqué droit dans les forêt de la sombre planète Tund ? Myrn gardait en mémoire, péniblement, la manière dont s’était déroulé sa mission sur la planète et doutait que retourner sur la planète avec plus de Jal Shey pourrait permettre de meilleur résultat. Il ne fallait pas se lancer dans une guerre ouverte, les dégats que cela entrenerait sur les voisins de Tund risquerait d’être irréversible. La réponse que lui donna le conseil l’étonna fortement. Myrn devrait d’abord demandé l’avis du Chancelier lui-même, il fallait établir le degré de tristesse et d’envie de réparation que désirait le Chancellier. Si ce dernier demandait à ce que Joran Zarrus soit mené en justice, alors il faudrait se rendre sur Tython pour demander de l’aide aux Jedi. Néanmoins, l’ordre espérait qu’ils n’en arriveraient pas jusque là. L’implication des Jal Shey dans ce domaine, risquerait d’influencer de nombreux avis négatif au sein de l’Empire Sith et de nombreux clans Jal Shey en souffriraient.

La deuxième questions de Myrn de Tameli était plutôt une demande de sa part, concernant la mise en place d’une enquête sur les évènements de Nubia. Les paroles du jeune Shinji, le padawan avec lequel il avait conversé durant la protection de la villa, l’avait troublé au plus profond de sa personne. Le doute, le plus vicieux des dangers, s’était emparé de son avis sur la question. Les « et si ? » avaient pris le pas sur sa raison. Et si ce jeune garçon avait vu juste ? Et si les Jal Shey avaient vraiment servi d’appat ? Il essayait de mettre ses doutes de coté, mais c’était trop dur. Il confia ses questionement aux sages de l’ordre. Ceux-ci, à nouveau, lui conseillèrent de se rendre sur Coruscant et d’entrer en contact avec les services de l’ordre de Coruscant et de prendre rendez-vous avec l’Inspecteur Liron qui possédait de nombreux contact avec les services de l’ordre Général de la République. L’enquête devrait être menée d’abord en dehors de l’ordre, car si les paroles du jeune Shinji étaient inquiètante, il ne fallait pas écarter la possibilité d’une trahison au sein de l’ordre Jal Shey. De plus le jeune Jedi, n’en était d’ailleurs pas encore un, mais à plus proprement parler un Padawan. Une fois l’enquête mené en dehors de l’ordre Jal Shey, il faudrait à Myrn enquêter plus profondément dans les abymes des différents ordres. Une fois de plus, Myrn devrait entrer en contact avec l’ordre Jedi pour demander son appuit dans cette enquête. Néanmoins, concernant ces tâches, le conseil Jal Shey demandait une grande décision et surtout de ne pas la mener au nom de l’Ordre Jal Shey, mais au nom de la République elle-même, pour ne mettre aucune mauvaise augure sur leur ordre.

Dès lors, Myrn était parti pour la planète Capitale. A peine passé le mur de brume de la planète de métal, dépassant l’immense traffic telle une fourmilière à taille humaine, que Myrn entra en contact avec le service de Police de la République pour prendre rendez-vous d’urgence avec l’Inspecteur Liron. On lui précisa que ce dernier était en mission spécial dans la ville et qu’il n’était pas disponible. Ne pouvant se permettre d’attendre, Myrn joua de son nom et de sa fonction pour apprendre la position exact de l’Inspecteur et arriva sur les lieux de la mort de Klonak Defik. On ne le laissa passer que lorsqu’il déclama avoir l’autorisation du Chancelier Suprême lui-même et que l’empecher de passer serait contredire les ordres des plus hautes instances et serait gravement puni. Un mensonge qu’il fit passer comme une lettre à la poste. Parfois, il fallait pouvoir utiliser tout les moyens pour arriver à ses fins.

Myrn regardait Liron et se mit à parler calmement.

« - Comme vous j’enquête. Je suis venu requérir votre aide. Mon Ordre vous désigne comme tout indiqué pour m’aider à résoudre une mission de la plus haute importance. Au nom de la République certainement. »


Liron hochait de la tête tandis que Myrn parlait et baissa la tête sombrement lorsque le Jal Shey eut terminé. L’Inspecteur réflechit. Bien que son envie d’aider l’homme qui se présentait à lui avec autant de retenue et de respect, il ne pouvait renier son enquête actuelle, surtout quand la victime lui était « proche », du moins parce qu’ils étaient entré à de nombreuses reprises en contact.

« - J’aimerais vous apporter l’aide que vous venez si gentillement quérir, Conseiller. Néanmoins, vous me comprendrez surement, si je laisse cette mission de coté, j’aurai plus de mal par la suite à y revenir. C’est pourquoi je ne peux vous aider. »

Myrn fit oui de la tête. La réponse que le Jal Shey lui fit n’aurait pu etre plus honnête que celle-ci :

« - Je vous comprend tout à fait, Inspecteur. J’ai moi-même repris une mission que j’avais mis de coté et je ne vous cacherais pas tout le mal qui m’en a pris à la terminer. Néanmoins je me dois d’insister. »

Liron soupira. Il voulut répondre mais Myrn le devanca.

« - Si je ne peux vous avoir pour mon enquête, peut-être puis je vous apporter mon coup de main pour la vôtre, nous la terminerons sans aucun doute plus vite que si j’attendais dans un hotel pendant que vous y travailliez ? »


L’inspecteur sourrit. Décidément, ce Myrn de Tameli était l’image même qu’il s’était toujours fait d’un Jal Shey, dévoué à la seule bonne cause de la République, la Paix. Car de la paix découlait tant d’autres notions fondamentales et surtout républicaines.

« - Je vous l’accorde. Vous m’aiderez donc ? Et puis je vous aiderai. Je vois que vous les Jal Shey ne perdez jamais la face, ni le courage de vous meler avec les Services d’Ordre de la Police Coruscanti. En voyant un tel dévouement, je ne peux m’empêcher de penser que c’est vous qui devriez être montré comme les véritables Garants de la paix. »

« - Si tel était le cas, nos actes ne seraient plus vu comme exeptionnel, mais comme banal. Nous ne devons pas rentré dans la banalité et dans le normal. Nous sommes des nomades et notre sens du mouvement est essentiel à l’achevement de notre mission. Mais assez parlé de mon ordre. Comment puis-je vous aider ? » répondit Myrn aussitôt.

« - Le Chancelier Suprême. Vous devez lui parler. Il y a au sénat, de nombreuses caméra qui filment les bureaux des sénateurs. La plupart d’entre eux l’ignore, tout comme le peuple, mais elles ne sont accessible que du bureau du Chancelier et nous ne pourrons en apprendre sur l’affaire que si nous avons un accès direct à la vie privé de la victime. J’ai déjà son datapad, mais il semble être dans un sale état. Je vais appelé un informaticiens pour qu’il vienne y travailler. Pendant ce temps-là, j’ai besoin que vous vous adressiez au Chancelier et que vous obteniez son accord pour visionner le film de la camera du sénateur Defik. »

Liron mis sa main dans sa poche et en sorti une série de petite carte informatiques et holographiques.

« - Tenez, vous aurez besoin de ceci pour passer les barages et surtout, pour pouvoir pénétrer dans le bureau du Chancelier. La sécurité à doublée depuis l’attentat qui a malheureusement réussi sur son épousé sur Méttellos. Je suppose que vous avez dû en entendre parler. »

Myrn eut un triste rictus qui sembla plus profond que prévu, à voir la réaction de Liron.

« - Oui, j’en ai bien entendu parler. » répondit le Jal Shey tandis qu’il refermait la porte derrière lui.
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Myrn de Tameli
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MessageSujet: Re: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeJeu 26 Mai - 18:58
Les paroles de Liron résonnaient encore dans sa tête. « Vous avez dû en entendre parler ? » avait-il dit avant que Myrn ne referme la porte derrière-lui. Mettellos était encore trop proche dans sa tête. Certes, la mission était dans son dos et était, pour son plus grand bonheur, terminé. Pas réellement un succès pour les Jal Shey et encore moins pour la justice, mais le meurtrier de l’épouse du Chancelier avait été démasqué. Il ne restait plus qu’à l’attraper et puis le mettre à terre. La prison ne ferait que suivre par la suite. Les Sorciers de Tund étaient des êtres pitoyables et Myrn ne pouvait s’empecher de repenser à son duel avec le Zabrak sur Tund. Il avait bien failli y laisser ses plumes. S’il n’avait pas agi aussitôt après avoir perdu son arme, il aurait perdu la vie à coup sur. Un allé directe pour faire qu’un avec la force, et ce sans passer par la case cercueil. On l’aurait abandonné sur le terrain, cela ne faisait aucune illusion. Les Sorciers se seraient servi de sa mort pour humilier l’ordre Jal Shey. Une fois de plus, Myrn de Tameli se perdait dans des spéculations sur une réalité alternative. « Et si » était un duo de mot qui revenait souvent dans sa tête, comme le refrain d’une chanson qui vous hante encore et encore et ce même pendant vos plus sombres moments.

Il se dirigea vers la lumière, qui se pointait à plusieurs mètre de la pièce où il avait rencontré Liron. Laissant l’inspecteur à son propre tourment, il grimpa les divers escaliers qui se présentèrent à lui tandis qu’il suivait le plan afficher à chaque intersection du Sénat. Bientôt, il parvint à un long couloir dont les parois étaient couvertes de lampes au rayon très clair qui illuminait le sol de moquette rouge. Plus Myrn montait et plus il prit conscience du changement d’environement. Le pavé laissait place au luxe de la moquette, et les murs devenaient de plus en plus décorés, tableaux et sculpture couvrant les moindres espaces. On ne pouvait pas vraiment parlé de différences de classes entre les sénateurs et le Chancelier, il s’agissait juste d’œuvres d’arts que recevaient les Chanceliers précédent et qui servaient de décoration. On racontait que les caves du Sénat en étaient remplie et que certains présents étaient même revendu aux antiquaires. Maintenant, à savoir où était la vérité dans tout cela…

Plus avancait et plus il se remorait tout ces moments passé au sénat en présence de ses parents puis par la suite en compagnie de son maitre. La République avait été sa vie. Avait été. Car depuis plusieurs années, celle-ci avait montré ses limites, surtout depuis le début de la guerre. Jamais Myrn n’aurait pu imaginer que le Chancelier demande le départ de l’Ordre Jedi. Car même ci l’ordre n’avait jamais apporté plus de désordre que de bien dans la galaxie, il restait pour un nombre incalculable de personne la protection ultime de la République et l’assurance qu’avec l’ordre Jedi à ses cotés, la Rpéublique ne pourrait craindre personne. En faisant partir les Jedi de la République, le moral des institutions républicaines avaient chutés profondément et ne se releveraient pas facilement, pas tant que Tython garderait enfermé les Jedi exilés. Par ailleurs, Myrn n’appréciait pas tellement l’Ordre Jedi. Ce dernier était trop arrogant et trop faible dans sa vision de la force. Il était cloitré dans sa conviction en le coté clair de la force mais surtout dans sa peur de différence. Il était trop coincé dans sa vision de Garants de la paix, à un point qui le menait à sa chute et s’il ne se concentrait pas plus sur la force, l’Ordre Jedi finirait par sombrer sous la fourberie de ses ennemis. Pourtant, à plusieurs reprise Myrn avait douté de l’identité des véritables ennemi des Jedi. Aux yeux de Myrn, l’Ordre Jedi était son propre ennemi.

Le Jal Shey arriva à une immense porte blindée couverte de symbole. Myrn n’était pas historien mais il comprit aisément que ces symboles représentaient la création du sénat au tout début de la République depuis la fondation du batiment jusqu’à l’établissement du premier Chancelier. Il détourna son regard de le beauté architecturale pour son utilité première. Il poussa le lourd socket et ouvrit la porte qui glissa lourdement sur le sol. Il parvint dans une autre pièce dans laquelle se trouvait plusieurs autres personnes. Il reconnut le corps imposant du Directeur de la police Coruscanti, un Chagrian dont les cornes pointaient dangereusement vers le plafond. Ce dernier lui adressa un lourd regard avant de murmurer quelques paroles à son interlocuteur tout en le regardant. Ce dernier était un humain de couleur noir et de taille moyenne. Il était vétu de vêtement de cérémonie et Myrn comprit qu’il s’agissait d’un des nombreux conseillers du Chancelier Suprême. Le Jal Shey s’aperçut que tout les regards étaient posé sur lui. De nombreuses autres personnes patientaient et discutaient entre eux. Myrn de Tameli reconnut divers politiciens, ainsi que des sénateurs. Il y avait un bothan, un rodien, un Calamari et un Quaren, une jolie Azanti, une falleen, et un Fosh. Il y avait également plusieurs gardes du sénat, vêtu de leur lourde armure bleu dont le casque n’était pas sans rappeler celui des mandaloriens. Tous le regardaient avec beaucoup de curiosité mais tournaient la tête également vers le noir avec qui parlait le directeur de la police. Ce dernier sembla le présenter sous ses murmures et le conseil hocha de la tête. Il se détacha du Chagrian avec qui il discutait et en ouvrant les mains comme pour l’accueillir, il déclara :

« - Myrn de Tameliè ! Monsieur le Directeur de la Sécurité m’a quelque peu briefé sur votre présence. »

Le conseiller du Chancelier s’approcha et le prit par le bras. Il semblait avoir des attitudes éffeminé que Myrn remarqua au premier coup d’œil. Mais cela ne représentait pas un véritable problème, Myrn n’avait rien contre la sexualité différente de certaines personnes, non, ce qui le dérangeait était que la plupart de ces conseillers et politiciens avaient la facheuse tendance à vouloir manipuler les gens ou à se servir d’autres personnes influentes, tel qu’un Jal Shey, pour s’assurer le contrôle d’esprit plus faibles, tel qu’un directeur de la police ou des Sénateurs. Il était d’ailleurs déjà arrivé qu’un Chancelier soit le piont de Conseiller trop manipulateurs, c’était même chose de plus en plus courante.

« - Je me nomme Xilon de Païs, Conseiller du Chancelier. Monsieur Wilson m’a dit du bien de vous. Selon ses informations, vous avez enquêtez sur la mort de l’épouse de Mr. Le Chancelier ? Et selon ses informations, vous auriez trouvé l’assassin, du moins son identité ? »

Myrn hochait la tête sans dire un mot.

« - Mais c’est formidable mon cher ami ! » répondit l’autre à très haute voix. Il se tourna vers les sénateurs pour voir si toute l’attention lui était donnée, avant de reporter son attention sur le bras de Myrn qu’il tenait toujours délicatement puis sur Myrn dans son entiereté.

« - Que puis-je faire pour vous ? Pas tout j’espère, car le sénat est en pleine ébulition, malgré une heure aussi tardive, oulalala, nous sommes en pleine enquête. »

Myrn le coupa un peu pressé par la situation.

« - C’est pour cela que je suis là. Je travaille en collaboration de l’Inspecteur Liron et… »

Ses paroles captèrent l’attention du Directeur de la Police et de la Sécurité de Coruscant, le Chef Wilson. Le Chagrian se joignit vivement à la conversation. Son costume cravate semblait le serré plus qu’habituellement.

« - Liron ? Etrange, ca n’est pas dans ses habitudes de travailler avec quelqu’un. » déclara-t-il.

« - Un Jal Shey n’est pas n’importe qui, Monsieur le Directeur. » déclara Myrn de Tameli.

« - Je n’ai pas dit cela. » répondit l’autre.

Le Conseiller tenta de reprendre le contrôle de la conversation.

« - Tameli… Tameli… cela me dit quelque chose. » déclara-t-il d’un voix faussement songeuse, nul doute qu’il voulait juste faire son intéressé.

Myrn soupira mais tenta de rester agréable et poli.

« - Naturellement, ma famille est assez connue au sénat. Mes parents ont été sénateur de Corellia et mes grands parents avant. Je l’aurai surement été à mon tour si je n’avais pas rejoint l’ordre Jal Shey. »

« - Mais certainement mon cher ami, certainement ! J’ai d’ailleurs croisé Meriu de Tameli, il y a peu. J’espère que vous aurez le temps d’aller lui rendre visite. Je sais que les Jal Shey n’ont pas beaucoup de temps à eux, surtout en une période aussi… »

« - troublée. » termina le Chef Wilson. « Mais je doute que le Conseiller Jal Shey soit venu ici pour parler arbre généalogique, n’est-ce pas. » fit le Chagrian avec un sourrire complice avec Myrn.

Ce dernier le remercia d’un hochement de tête.

« - En effet, je viens parler au Chancelier Suprême Lon Araan, j’ai des questions à lui poser. » fit Myrn de Tameli.

Le Conseiller hocha de la tête.

« - Je pense que cela peut se faire. Attendez-moi une minute. »

Le conseiller du Chancelier laissa ses deux compagnons et se dirigea vers la porte fermé qui faisait face à celle par où Myrn était entré.

« - Quand vous aurez le temps, passez au poste pour déposer la description que vous avez du tueur de l’épouse de Lon Araan. Que nos services mettent en place les filatures requises. Par ailleurs je doute qu’il s’agissent d’un assassin normal, je me trompe ? » fit le Chef Wilson.

« - C’est un Sorcier de Tund, en effet. » répondit sombrement le Jal Shey.

Le Chagrian se racla la gorge et grogna.

« - Une sale espèce… » fit-il.

La porte par où était rentré le Conseiller du Chancelier s’ouvrit aussitôt et la petite tête du conseiller en sortit.

« - Le Chancelier accepte de vous recevoir. » déclara-t-il.

Myrn fit un geste de la main comme pour saluez le Directeur de la Police et se dirigea vers la porte. Il arriva alors dans une minuscule petite pièce insonorisé. Une autre porte lui faisait face. Il patienta et prit la peine de remettre en place son armure et son équipement. Il calma son esprit et invoqua la force pour calmer sa nervosité. Rencontrer un Chancelier était un honneur et n’arrivait pas tout les jours, même pour un Jal Shey. Il ouvrit alors la porte.

Le bureau du Chancelier était immense. Il ne repérra pas le Conseiller qui, à son plus grand bonheur, avait du les quitter par une autre porte. Myrn fut satisfait de voir que le Chancelier savait se débrouiller sans ses émissaires. Myrn avanca, dépassa plusieurs statues et autres sculptures encore plus somptueuses que celles qu’il avait croisé dans le couloirs plus bas. Il remarqua plus loin un grand et long bureau qui se trouvait face à une immense baie vitrée. Derrière le meuble et devant la vitre se trouvait une silhouette émincée. Il s’agissait d’un Kel Dor vêtu d’une robe rouge. C’était Lon Araan, le Chancelier Suprême de la République. Myrn s’avanca et le perçut comme très calme dans la force. Nul doute qu’il ne le craignait point. Et il n’y aurait eut aucun raison à cela, les Jal Shey étant en paix avec la République allant parfois jusqu’à la servir. Le Kel Dor se retourna et le dévisagea. Son respirateur cachait le bas de son visage et rendait sa voix presque mécanique.

« - Bonsoir Myrn de Tameli. Je vous attendais. »
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Myrn de Tameli
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MessageSujet: Re: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeDim 26 Juin - 15:06
Myrn salua le Chancelier comme s’il rencontrait le plus éminent de tout les Jal Shey de son Ordre. Il sentit le regard du Kel Dor pesé sur lui et releva la tête lentement. Ce dernier avait un regard plein de malice et Myrn ne put s’empecher de le sonder par la force. Il rayonnait d’une intélligence et d’une sagesse incroyable, preuve qu’il était fait pour être à la tête de la République. C’était la deuxième fois dans sa vie qu’il rencontrait quelqu’un d’aussi important, la dernière fois qu’il avait eut la chance de rencontrer un personne aussi charismatique et aussi important était lorsqu’il avait participer à la relève de la planète d’Onderon et qu’il avait pu discuter avec Darth Tellur, l’ultime conseiller de l’Empereur Sith. Bien des hommes aurait châtier le Jal Shey pour oser comparer le Chancelier au sith, mais Myrn ne voyait pas les choses du même œil. Tout deux représentaient la tête de leur gouvernement et le faisait à leur manière et avec leur influence propre.

« - Vous semblez perturbé, conseiller. »

La voix électrique retransmise par le micro du masque du Kel Dor sortit Myrn de Tameli de ses pensées. Sa vue redevint clair et il reporta son regard sur le Chancelier. Ce dernier avait l’air amusé, même si Myrn n’était pas très à l’aise pour décrypter les mimiques des Kel Dor.

Le Jal Shey s’excusa pour son moment d’absence par une piètre excuse, en affirmant qu’il ne lui arrivait pas souvent d’être présenté à une personne aussi illustre qu’un Chancelier, ce qui n’était pas un mensonge d’ailleurs.

« - Je crains de faire une bêtise. » continua Myrn.

Le Kel Dor s’installa à son bureau et montra de la paume de sa main l’autre siège qui se trouvait face à lui et invita Myrn à s’installer près de lui. Le Jal Shey s’exécuta aussitôt.

« - Vous craignez de créer un incident diplomatique avec Corellia ? C’est bien Corellia dont vos parents était les sénateurs n’est-ce pas ? Oh ne vous inquiètez pas, vous ne risquez rien. Surtout depuis que j’ai appris que vous aviez des nouvelles sur les circonstances de la mort de mon épouse. » répondit le Chancelier d’un ton calme mais lourd.

Le ton de la conversation se mua en quelques chose de plus pesant et bientôt Myrn eut un peu de gène à garder les yeux posé sur le Chancelier. Traiter ainsi d’un fait aussi personnel et aussi funeste n’était pas aisé, même pour un Jal Shey aussi expérimenté que Myrn. Il se força néanmoins à garder un visage neutre et, se raclant la gorge, il se déplia les mains, posés sur ses genoux. De sa main droite, il alla chercher une petite carte mémoire se trouvant dans l’un des plis de sa bure. Puis, délicatement, il chercha une console des yeux sur le bureau du Chancelier. Une fois celle-ci à portée, il consulta le Kel Dor des yeux pour voir s’il lui donnait son accord. Celui-ci hocha brievement de la tête, presque imperceptiblement et Myrn inséra la carte dans la console. Un projecteur s’illumina et un hologramme apparu faisant apparaitre le visage de Joran Zarrus dans le bureau du Chancelier, révelant par conséquent le visage du meurtrier de son époux. Myrn prit le temps d’étudier la réaction du Chancelier lorsqu’il découvrait celui qui avait brisé son couple. D’abord, il y eut un subtil clignement d’yeux puis, son regard se durçit pour redevenir celui d’un politicien imperturbable.

« - Joran Zarrus. Sorcier de Tund. Nous avons tenté de nous renseigner auprès de ses formateurs sur sa position mais je ne vous étonnerai point en vous disant que cela fut un véritable échec. Notre altercation avec les Sorciers fut quelque peu agitée. Néanmoins, nous avons put comprendre que Joran Zarrus était toujours en cavale. » déclara Myrn de Tameli.

« - Merci. Vous avez fait du bon travail. J’aurai espéré que vous me le rameniez mais on ne peut pas tout avoir. » répondit le Chancelier. « Si vous aviez vu comment ce Joran a mutilé mon épouse, c’était tellement… » Il ne termina pas sa phrase.

« - Répugnant ? Oui, j’ai lu les rapport auprès de l’inspecteur Caridge. Par ailleurs Chancelier, les raisons de mon retour sans le meurtrier est simple. Nous, Jal Shey, ne sommes que les enquêteurs. Sans l’accord de mon ordre, je ne peux m’engager dans de tels actes. De plus, il nous faudra un appui plus … comment puis-je formulé cela… plus connaisseurs en matières de combat. Contacter le Conseil de Tython serait avant toute chose quelque chose de très intéressant. Jedi et Jal Shey devraient pouvoir s’entendre pour cette mission. Néanmoins, les récents prises de positions des Jedi et de la République contre les sith et le sorciers ne facilitera pas les choses. De plus, avec les récents évènements de Bothawui, je doute que les Jedi aient le temps d’envoyer un contingent de Jedi dans la traque d’un seul homme, même s’il est l’assassin de votre épouse, Chancelier. » déclara Myrn calmement. Il appuya sur un bouton de la console et l’image du Sorcier de Tund faiblit jusqu’à disparaitre dans un bruit électrique et Myrn récupéra sa carte mémoire qu’il inséra ensuite dans sa poche.

« - Je pense que nous devrons en discuter par le futur, mais soyez certains que je vous recontacterais pour cela. Vous semblez digne de confiance, Mr de Tameli. Il est vrai que les temps sont dure et que plus le temps passe et plus les conflits se multiplient ne laissant plus autant de temps pour aviser correctement. Je crains de ne plus pouvoir controller le sénat plus longtemps. Avec le blocus bothans, puis la chute de planète telle qu’Ondéron et le débat tout autour de la questions revanchiste/Jedi, je vous assure ne plus savoir comment régler les dangers qui menacent la République. Vous devez comprendre cela, les Jal Shey ont souvent cotoyé le Sénat. Cela m’étonne d’ailleurs que nous n’ayons jamais eut affaire à l’un de vous durant les élections. » déclara le Chancelier.

Myrn souria à cette remarque. En effet, il était rare que les Jal Shey se présente au poste de Chancelier. La raison en était simple, la plupart craignait qu’on les jugent trop dangereux pour règner. Par ailleurs, rare n’étaient pas ceux qui devenaient sénateurs et qui devenaient respecté par les autres. Myrn avait longtemps, dans sa jeunesse, pensé à reprendre l’affaire familliale pour devenir sénateur de Correlia.

« - Sans vouloir ouvrir de débat, j’espère que cela n’arrivera jamais. L’héritage Jal Shey est aussi sombre que ceux des sith, et cela je ne craint pas de le dire, et cet héritage ne se gène pas à s’emparer de nombreux membres. Nous sommes faits pour aider par pour diriger, voilà pourquoi nous sommes de dangereux adversaires mais pas sur le champ de bataille. » répondit Myrn.

« - On m’a pourtant dit que vous aviez contrer de nombreux Sorcier de Tund à l’aide de vos mains uniquement. » fit Lon Araan.

D’un air surpris, Myrn répondit :

« - Comment savez-vous cela ? »

« - Il m’arrive de lire les rapports, surtout ceux qui me concernent moi et mon entourage. Mais ne soyez pas flattez, ca n’est pas la première fois que j’entends cela. Par ailleurs, j’ai cru comprendre que vous faisiez également partie de l’enquête concernant la mort de Klonak Defik ? Et que vous aviez quelque chose à me demander, vous et l’inspecteur Liron ? »

Myrn salua cette question d’un sourire, au moins ce Chancelier ne parlait pas pour rien dire. Le Jal Shey admira cette initiative reconnaissant un homme habile de son esprit et capable de museler son envie de discourir.

« - Nous aimerions avoir accès aux caméras de surveillance du sénat, avec votre accord Chancelier. »
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Myrn de Tameli
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MessageSujet: Re: La double mort de Klonak Defik La double mort de Klonak Defik Icon_minitimeDim 10 Juil - 9:42
Lon Araan le regardea avec insistance, clignant des yeux plusieurs fois. Puis lentement il détacha son regard du visage du Jal Shey pour se reposer sur sa console. Il tapa du bout de ses doigts palmé plusieurs touche, un « clic » retentit et puis après plusieurs « bip » venant de son ordinateur, le Kel Dor se tourna vers Myrn de Tameli et déclara :

« - J’ai recalibré ma console. Les caméras de surveillance vous sont accessibles désormais. » Le chancelier lui tendit une datacarte. « En voici les codes d’activation. »

Le Chancelier se leva et se dirigea vers la porte.

« - Ce n’est pas que je veuille vous mettre dehors, Jal Shey, mais vous comprendrez que les nouvelles informations que vous venez de mettre à jour, changent la donne. J’ai des choses à faire. Néanmoins, quand vous en aurez terminé avec ces caméra, je vous prie de bien vouloir me remettre le code d’activation, il y a des secrets de travail qu’il ne vaut mieux pas divulguer, mêm à un Jal Shey.»

Myrn se leva, se dirigea vers la porte. Celle-ci ouverte, laissa passer Xilon de Païs, le conseiller du Chancelier, qui regardea le Jal Shey avec insistance. Puis, le conseiller alla se poster près du bureau du Chancelier. Ce dernier salua Myrn qui lui rendit son salut, s’abaissant bien bas puis quittant la pièce. Dans la salle d’attente, le Chef Wilson discutait avec les différents sénateurs qui attendaient leur tours pour, eux aussi, avoir une entrevue avec le dirigeant de la République Galactique. Le Chagrian le contempla depuis son siège et hocha lentement de la tête lorsqu’il le dépassa. Le Jal Shey devait se dépêcher. S’il y avait un quelconque indice au sujet de l’assassin de Klonak Defik alors Myrn ne devait pas le laisser s’échapper. Le temps ne devait pas éffacer les traces du meurtre. Surtout lorsque les portes du sénat étaient fermé et que les chances que l’assassin soit toujours présent étaient accrue.

Il passa le couloir qu’il avait précédement dépassé pour arrivé jusqu’au bureau du Chancelier, descendit les escalier et comme il l’avait remarqué plusieurs minutes plus tôt, la décoration se fit plus modeste gardant néanmoins la moquette rouge/bordeau. Il parvint jusqu’à une pièce isolée, un peu comme celle dans laquelle travaillait l’inspecteur Liron. Il y règnait un allez et venue incessant rythmé par le bruit de pas des bottes des agents de sécurité du sénat et de la police Coruscanti. Tous le dévisagèrent tandis qu’il s’installait à un bureau non occupé et qu’il en allumait la console. Les regards se détournèrent de lui lorsqu’il se mit à pianoter les codes d’activations des enregistrements des caméras du sénat. Levant les yeux une dernière fois pour voir les personnes présentes dans les environs, il repéra Liron qui discutait avec le Chef Wilson. La discussion semblait animée et de temps à autres, leur regards se posaient sur le Jal Shey. Ce dernier se dit que cela ne devait pas plaire à tout le monde qu’un utilisateurs de la force se mêlent à cette histoire, surtout quand on connaissait la tendance actuelle à considérer les Jedi et ses émules comme des officiers incontrolable ne respectant pas la paperasse ni les lois. Une chose qui était naturellement erronée dans le cas des Jal Shey mais justifié pour ce qui était des Jedi et d’autant plus pour les Revanchistes, qui semblaient tiré leur révérence à la République ses derniers temps. Passer l’arme à gauche semblait être une habitude pour tout le monde ces derniers temps, même du coté des « alliés » de la République.

L’écran clignota. Myrn préféra afficher l’image par un simple écran plutôt qu’à un holoprojecteur, préférant l’affichage archaique mais discret à l’i-tech et visible de tous. De plus, certaines images pouvaient être confidentielle. Le Jal Shey rechercha les vidéos filmées dans le bureau de Klonak Defik, le sénateur assassiné ce soir-là autour duquel tournait l’enquête.

Le bureau de Klonak Defik s’illumina à l’écran et Myrn contempla le sénateur en train de travailler silencieusement. Silencieusement, car le Jal Shey ne pouvait entendre les paroles, la qualité de la video étant trop faible. La vue de haut donnait un coté glauque à la situation mais Myrn raffermi son attention. Myrn appuya le bouton « accéléré » et l’image se mit à defiler de plus belle. De temps à autres, Klonak se levait, se dirigeait vers une armoire, regardait les cadres holographiques représentant des personnes qui lui étaient chère, retournait à son bureau, ou quittaient la pièce. Le regard de Myrn s’intensifia, son front appuyé contre ses mains. Et puis, l’image se clarifia et Myrn sut que c’était ce moment. Il s’attendit à voir pénétrer un chasseurs de prime ou un guerrier, mais ce fut le corps de Xilon de Païs qui pénétra dans la pièce. Klonak Defik se retourna et le salua puis se retourna pour se remettre à travailler. Myrn repéra par le mouvement de leurs têtes qu’ils discutaient, de quoi, il l’ignorait. Xilon s’approchait de plus en plus du sénateur. Puis, avant que ce dernier ne puisse réagir, deux tube de lumières jaillirent des mains de Xilon de Païs et s’engoufrèrent dans le torse du sénateur, par delà la chaise qui les séparait. Le sénateurs leva la tête de douleur et s’il ne put entendre son cri de douleur, Myrn put le comprendre par le choc qui se matérialisa sur son visage. Les tubes de lumières… Inutile de chercher plus loin, il s’agissait de deux sabres laser. L’image se figea tandis que Myrn touchait l’écran comme pour caresser l’image. Il se leva. Le chef Wilson et Liron repérèrent son mouvement et tournèrent la tête vers lui. Myrn se dirigea vers la porte.

« - Qu’est-ce qui se passe ? » déclara l’inspecteur mais Myrn était déjà trop loin. Par ailleurs ce derniers entendit les bruits de pas du chef Wilson et de l’inspecteur qui semblait le suivrent accompagné de plusieurs soldat tandis que Myrn pressait le pas.

Xilon de Païs avait assassiné Klonak Defik. Pourquoi ? Il l’ignorait, mais ce qui ne faisait pas de doutes, c’était qu’il ne s’arreterait pas là. Un membre si proche du Chancelier était un danger. Ce qui inquièta plus le Jal Shey c’était la raison pour laquelle Myrn n’avait rien senti à son propos lorsqu’il l’avait rencontré. Sans aucun doute, il devait s’agir d’un manipulateur de la force très puissant, capable de cacher son propre dessein. Myrn accéléra le pas. Il ne fallait pas perdre une minute. Il entendit Liron qui sortit son arme, un petit Blaster de poche qu’il serra avec précaution entre ses deux mains. Apparament, l’inspecteur semblait saisir ce qu’il se passait. Cela ne serait pas la première fois que Myrn serait confronté à un utilisateur de la force en compagnie de non « forceux », le souvenir de Tund encore trop frai dans sa mémoire. Aussi vite qu’il le put, il parvint à la salle d’attente du bureau du chancelier. Dans la pièce, les sénateurs patientaient toujours. Une discussion s’animait un peu partout dans la pièce et Myrn chercha des yeux le conseillers du Chancelier. Tandis qu’il cherchait, les agents de sécurité du sénat arrivaient en compagnie de Liron, le chef wilson patientant plus loin, et leur arrivée attira le regard de plusieurs d’entre eux. Ce fut grace à cette interruption que Myrn repéra le conseiller du Chancelier. Il se détacha des sénateurs avec lesquel il discutait et reporta son regard sur les nouveaux arrivants et déclara :

« - Oui messieurs ? »

Myrn invoqua la force, il ne voulait pas laisser d’occasion à Xilon de se préparer à riposter. Le conseiller sembla comprendre le changement d’athmosphère et de situation. Cela se passa très vite, comme un changement de pression, l’air se fit plus dense et plus compact. Les sénateurs présent dans la pièce furent éjecter vers les parois, comme les agents de sécurité et Liron. Myrn, utilisant la force, parvint à éviter l’assaut. Le Jal Shey n’avait jamais eut affaire à pareil pouvoir. Le visage décontracté et sourriant du Conseiller du Chancelier se muta en un rictus de haine et de colère, la souffrance transcandait son regards.

Apparament, il ne désirait pas discuter car aussitôt il bondit sur Myrn de Tameli. Comme il l’avait fait avant d’assassiner Klonak, il fit jaillir ses deux sabres laser de ses mains et tenta de trancher de haut en bas le Jal Shey. Ce dernier fit un pas de coté, la force coulant dans ses veines, et évita l’attaque. Un assaut rapide et dangereux que Myrn fut heureux d’éviter. Le suivant fut tout aussi fulgurant. Comme il l’avait fait sur Tund, il invoqua la force pour bloquer les attaques au sabre laser au moyen de ses mains, une orbe de force pure lui servant de bouclier. Le déchainement des forces du Jal Shey sembla inquièter l’assassin dont le visage se fit plus nerveux et le regard moins confiant. Myrn avait déjà sentit le coté obscur dans le cœur du personnage, mais il reconnut la marque de la Sith dans les yeux rougeoyant du noir. Une vérité qui fut dure à accepter pour Myrn de Tameli. Sans vouloir se laisser distraire par ses pensées, il songea néanmoins que si l’ordre Sith avait réussi à infiltrer le sénat alors la République était encore plus faible que ce que Myrn de Tameli ne le pensait.

De tout cotés, les sénateurs se relevaient et observaient l’affrontement appuyé à l’extrème contre les parois, certains avaient l’air d’essayer de se fondre dans le décors, comme des caméléons. Ce qui était certains, c’était que Xilon de Païs ou peu importe son véritable nom ne tromperait plus personne. Cette réalité semblait l’épuiser car lorsqu’il jeta un coup d’œil aux spectateurs de leur affrontement, son aura de colère sembla faiblir. Myrn de Tameli, Conseiller Jal Shey, profita de cet instant de distraction. Il plongea littéralement sur son adversaire, l’emportant avec lui dans sa chute. De sa main il invoqua la force et plaqua sa paume contre le front de son adversaire. L’impact fut comme un puissant upercut. Le Sith rebondit deux fois sur le sol, et lorsqu’il s’effondra la deuxième fois, il ne se releva pas. Les deux sabres laser s’éteignirent sans aucun mouvement, effet surement lier soit au manque de pression sur le bouton d’activation ou sur le lien qu’entretenais l’utilisateur avec son arme.

Myrn se releva et se tourna vers l’inspecteur Liron qui se dirigeait déjà vers lui, les soldats sur ses talons tandis qu’il prenait le contrôle de la pièce et s’assurant que les spectateurs de cette scène de brutalité étaient sain et sauf. Le Jal Shey prit le poux de son adversaire, il était faible mais réguliers. Le coup que lui avait asséner le Jal Shey avait dû l’assommer et ce pour un bon bout de temps, sans nul doute.

« - Il est KO pour un bon bout de temps, Inspecteur. » déclara Myrn de Tameli.

Liron le regardea et hocha de la tête. Il fit un geste vers deux agents de sécurité qui vinrent passer les menottes au sith inconscient. Myrn prit la peine de retirer les crystaux du sabre laser et les garda dans une de ses poches, cela désarmerais totalement le prisonnier et permettrait sans aucun doute à Myrn de Tameli de continuer son enquête. Si un sith avait infiltré le sénat, alors d’autres devaient être présent. Ils ne vont et viennent jamais seul.

« - Après tout ceci, je me demande comment nous serions venu à bout de lui si vous n’aviez pas été présent. » déclara le Chef Wilson qui pénétrait dans la pièce à son tour.

« - Et on m’avais dit que vous, Jal Shey, n’étaient pas de bon guerrier. » surenchéri Liron.

Myrn le toisa du regard, sourire en coin.

« - Nous le sommes, à notre manière. » La porte du Chancelier s’ouvrit. Myrn la désigna de la main. « Je vous laisse expliquer toute l’affaire au Chancelier Suprême. Il vaut mieux que je ne sois plus présent lorsque la presse viendra chercher ses questions, la présence d’un « forceux » dans cette affaire ne fera pas bon ménage. Vous remettrez ceci au Chancelier, sans lui nous n’aurions pas pu résoudre cette affaire. » déclara-t-il en tendant la datacarte avec les codes d’activations.

Le Jal Shey les salua tout les deux et se dirigea vers la sortie avec une étrange pensée pour tout ces êtres qui s’efforcaient de faire tomber la République. Durant les derniers mois, les efforts des adversaires de la République s’étaient concentré sur l’attaque de planète. Mais cette nouvelle découverte, une infiltration dans le sénat, avait réveillé les instincts du Jal Shey. Le temps était venu pour lui et les siens d’entrer dans la balance. Il fallait réunir l’ordre et établir un conseil. Il fallait décider d’une réaction et d’un plan précis qui amènerait la paix une bonne fois pour toutes dans la galaxie et ce, en accord avec les convictions des Jedi comme des Sith. Cela prendrait du temps pour réunir et contacter les différentes personnes influentes, mais il y arriverait.

Ses pas le portèrent jusque dans un petit restaurant. Il y avait dans l’air, tout le long du chemin, un petillement de force. Il n’était pas maitre de sa route, il suivait des indications implicitements dictées. Il passa la porte de l’établissement.

FIN du RP.

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La double mort de Klonak Defik
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