Cela fait plus de d’une semaine et demi que Talia d’Onderon a été assassiné... Une semaine que les forces d’Iziz ont mis en place le blocus planétaire, dérisoire ligne de défense chargée de protéger toute leur planète contre les puissante forces Revanchistes, basés sur Dxun si près d’eux...

Un blocus qui depuis qu’il a été mis en place a montré son efficacité, empêchant les vaisseaux de cet encombrant voisin devenu ennemi de venir poursuivre son œuvre destructrice. Plusieurs des leurs avaient été abattus. Ils avaient frappé les premiers... Ils allaient payer et tous leurs mensonges tendant à démontrer leur innocence n’y pourraient rien. Nul n’ignorait le différent qui les avait opposé à la reine dans les derniers mois de sa vie. La lutte de la dernière descendante de Freedon Nadd pour se réapproprié la Lune de sa planète, pour mettre fin à l’infâme spoliation à laquelle s’étaient livrés les Jedi et leurs alliés Mandaloriens. Vu ainsi les raisons du meurtre ne faisaient aucun doute, c’était un plan ourdi pour s’emparer du monde dans sa globalité... Un véritable push. Après avoir assassiné le leader légitime, plongé ce monde dans le doute, ils avaient tenté de semer le chaos dans les rues de la cité, l’étape suivante aurait été de débarquer en masse et de prendre les rênes d’une planète en proie à la peur et au désordre. Ce qu’ils n’avaient pas prévu c’était la résistance hors du commun des habitants d’Onderon, la capacité de voir se lever un leader naturel parmi eux qui saurait organiser la protection de son peuple. Cet homme c’était le Général Farm Von Kriegenhoff. Anciennement un des plus proches conseillés de la reine, sans le moindre doute l’un des plus capables. Cloué dans un fauteuil depuis de nombreuses années à la suite d’un coup de sabre au cours de ce qui devait être un duel d’entrainement avec un Jedi, il n’était depuis lors pas connu pour être particulièrement proche de leur ordre. Pourtant on pouvait sans hésitation faire confiance à son intelligence et son sens pratique de militaire pour ne nourrir aucune véritable rancune contre eux. Ayant accédé au pouvoir en tant qu’homme providentiel au lendemain de la mort de la souveraine, il avait tout fait pour afficher la fermeté et garantir la stabilité de son gouvernement. Eloigner le spectre d’un potentiel coup d’état mené par les Jedi... Les mesures les plus dures avaient été prises, mais rien n’y avait fait. Les partenaires économiques eux n’avaient pas tardé de se retirer de toute relation avec ce petit monde, craignant de perdre, leurs produits, leurs vaisseaux, leurs équipages... Ne faisant que révéler au grand jour la faiblesse de l’économie de ce monde finalement si petit. Les premiers à partir avaient entrainé les autres. Les Onderoniens n’avaient rien pu y faire, cela les avait ruiné. Sans clients pour leur produit, sans l’approvisionnement régulier dont la planète avait besoin pour les biens de première nécessité, ils étaient loin de tous... Comme si la réalité n’avait pas suffit, les rumeurs commençaient à courir de toute part, enfonçant toujours le monde dans une immobilité froide, comme s’il s’était s’agit d’un cadavre duquel tous désormais se détournaient. Un parallèle effrayant avec celui de la reine, mutilée qui reposait désormais à jamais dans un mausolée de marbre. En désespoir de cause, le gouvernement avait fini par se résoudre à traiter avec des trafiquants sans scrupule, prêt à réaliser les livraisons nécessaires du moment que le pris y était mis... Les Hutt bien sur en premier lieu. Le coût avait été exorbitant, maintenant les caisses sonnaient vide et le reste de la galaxie ne s’en était pas vu plus rassuré. Le spectre du manque avait fait son apparition, on prétendait même que dans les quartiers pauvres des émeutes de la faim avaient dû être matées. Désormais il n’y avait plus qu’une organisation pour tendre la main à ce monde, l’Empire Sith.

C’est dans ces conditions que le conseiller Jal Shey Myrn de Tameli avait été envoyé sur ce monde... Il fallait un individu d’expérience, l’humain était celui là. Le passage du blocus n’avait pas été un problème, si les autorités d’Onderon refusaient de laisser des jedi venir sur leur monde, ceux-ci étant jugés trop proches de Revanchistes, voire leur étant assimilés. Mais aucune restriction ne pesait sur les Jal Shey. Depuis le meurtre, le Jal Shey s’était tenu informé de l’affaire, il avait écouté les pistes développées par les Jedi qui accusaient les sith d’être responsable du meurtre, la rumeur populaire, amplifiée par les sith qui accusait les revanchistes et les Jedi... Le conseiller avait sa petite idée sur l’affaire, mais il savait que cela ne concernait pas les Jal Shey et que l’affaire était devenue bien trop brulante pour pouvoir être résolue sans risque d’entacher la réputation de l’Ordre Jal Shey et leur neutralité. Non si de Tameli avait été envoyé ici c’était pour aider les Onderonien à défendre du mieux possible leurs intérêts dans la proposition d’accord que les sith leurs avaient fait pour sauver leur planète du chaos. Avoir les Jal Shey à ses cotés ne pourrait que favoriser les relations politiques avec le nouveau gouvernement et de façon général la position qu’avait pris l’Ordre dans les relations entre les peuples de la galaxie. Déjà les jedi décriaient l’idée que les Jal Shey puissent soutenir une association avec les sith... Ils vivaient en pleine utopie, la République n’avait pas les moyens de soutenir un monde comme Onderon, alors que la préparation d’une guerre focalisée toutes les attentions et tous les fonds. Et quand bien même ils l’auraient pu, la situation sur ce monde isolé n’était pas pire que celle qui régnait dans les bas fonds des grandes cités. Une telle prise de position aurait été dangereuse pour la stabilité de la galaxie toute entière. Irréaliste mais les jedi se raccrochaient toujours à cette idée, peut être même rêvaient ils de faire des appels de fonds généralisé... D’en appeler à la solidarité... En plein délires ils ne prenaient pas conscience que même si cela devait être leur fin, les habitants d’Onderon ne supporteraient jamais de devenir des assistés de la galaxie. Leur fierté était bien trop grande pour cela. Aujourd’hui comme hier ils étaient le peuple de Nadd. Les Sith leur proposaient ce que nul autre ne pouvait leur proposer... Une association en tant qu’égaux.

Myrn voyait l’ombre de la cité d’Iziz se dessiner au loin sur le sol. Un appel entrant tira le Jal Shey de ses pensées.

Bon là je suis allé vite, j'ai même rien développé ^^ mais j'ai pas trop l'envie sachant que de toute façon il faudra faire les messages à plusieurs mains après...



Myrn répond à l’appel des services de l’astroport d’Iziz. Ceux-ci lui demandent de décliner son identité, le chargement de son vaisseau et les raisons de sa visite. Il s’exécute, il y a un temps d’hésitation, le Jal Shey observe la cité depuis son vaisseau en attendant. Une large troué noire se dessine dans la cité. La trace d’un vaisseau qui s’est écrasé... Celui du maître jedi membre du conseil qui avait réussi à se frayer un chemin jusqu’à l’atmosphère d’Onderon... Myrn observe un temps les canons lourds qui protègent la ville... Se demandant s’il sera leur prochaine victime. Puis après un temps qui semble infini, un appel arrive, désignant un emplacement pour le vaisseau, demandant au Jal Shey d’attendre sur l’astroport qu’une troupe vienne l’escorter jusqu’au palais du général. Il se pose sur un tarmac quasi désert, confirmant les craintes sur l’approvisionnement d’Onderon. Myrn attend plusieurs minutes, puis arrivent une troupe de soldats marchant au pas. Un lieutenant prend tout juste la peine de saluer le Jal Shey et lui demande de le suivre, comme s’ils le mettaient aux arrêts. Ils traversent la cité à bord d’un vaisseau léger, Myrn constate des soldats ayant un uniforme plus que partiel, laissant supposer que la mobilisation générale a été décrétée pour chasser les Revanchistes...
Myrn est introduit... Il est conduit jusqu’à l’antichambre de la grande salle du palais... [on reprend le messages des GI en remplaçant pour coller au perso]
On fait une réunion du même genre, en plus court je pense et plus normal... Zappant complètement les éléments de l’enquête et donc ne te liant pas à l’amiral Barl... peut être plus à frère du général Jam Von Kriegenhoff qui ne serait pas là sur le moment mais sur le terrain, d’où l’invitation du général à dîner avec lui (qui mettrait fin à l’entrevue)
(on déplace le message avec Khain dans une place plus approprié, comme la mission avec Khain ^^)
(pour le dîner... ben on met les choses au point sur la rencontre avec Tellur qu’il te révèle alors qu’il ne voulait pas l’annoncer devant toute sa cour, il n’y a pas de bordel comme ça a été... et puis bon tout ce passe bien), Myrn passe la nuit à méditer.
Le jour venu, la réunion holocom a lieu très tôt, Tellur tente d’imposer ses règles sans paraître dur. La plupart son acceptable, malgré quelques résistances (qu’on posera sur le coup) il finit par accepter la place des Jal Shey pour aider les sith à organiser les choses, jugeant même que cet aide leur sera bien utile... La rencontre prend fin une fois que son réglés tous les détails sur l’approvisionnement, les apports économiques, sont posés les questions des échanges avec la République (ou les sith précisent bien que malgré la liberté accordé à Onderon indépendante associé à l’Empire ils tiennent à ce que la planète ait des relations prioritairement –pour ne pas dire uniquement- avec les mondes de l’Empire) Les Sith s’opposent à ce qu’Onderon se lance en guerre directe contre les Revanchistes, pour ne pas risquer le risque de pertes inutiles et préserver l’espoir sur Onderon, épargnant des souffrance à son peuple. Bien qu’ils disent soutenir et comprendre les revendications Onderonienes et souhaiter qu’ils soient rétablis dans leur droit par la voie diplomatique (comme ça les sith se font passer pour des « bons » premier avantage dans l’histoire de séduction dont se sert forcement Dark Tellur et second avantage non négligeable, ça explique que plusieurs mois après, Dxun ne soit toujours pas tombé). La réunion s’achève par une poignée de main... Tellur remarque l’absence d’enthousiasme sur le visage de Myrn (ce qui est normal), et (même s’il sera bien sur « toujours le bienvenu sur Onderon ») lui offre une rencontre en personne sur la planète plus de trois mois plus tard...
La prend place un épilogue qui raconte effectivement la venue de Dark Tellur sur Onderon, avec certains autres membres du conseil sith... Myrn y constate les réussites de l’œuvre sith, la prospérité d’Onderon devenu une vitrine de l’Empire... Arme de séduction massive bâtie sur l’exploitation de milliers d’autres mondes qui souffrent dans l’ombre sans que nul n’ait la possibilité d’en être mis au courant

Bon voilà, j'ai mis en français les quelques notes que tu avais posté précédemment. J'ai inclu les anciens messages MJ qui avait été fait lorsque c'était encore Herebeth en adaptant et me suis arrêté à l'endroit ou Myrn rencontre le Général.

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- Contrôle sécurité d’Iziz à vaisseau non identifié. Veuillez décliner votre identité et la raison de votre venu. Sans réponse, nous serons contraints de vous rendre hors d’état.

Le vieil homme sentit la tension dans la voix de son interlocuteur. Ses différents appareils de contrôle lui signalèrent que plusieurs tourelles l’avaient pris pour cible, signe que les propos du contrôleur aériens n’étaient pas dénués de vérité. Il prit un temps relativement court afin de trouver les mots juste pour répondre.

- Contrôle sécurité d’Iziz, ici le Conseiller Jal Shey Myrn de Tameli. Je viens à vous afin de vous apporter l’aide et le soutien de l’Ordre Jal Shey en ces temps troublés.

Un silence suivit cette déclaration. Myrn pouvait entendre les grésillements de l’appareil de communication alors que de l’autre côté l’on devait se renseigner pour savoir quelle démarche effectuer.

- Jal Shey, tenez-vous en stand-by. Nous vous indiquerons les démarches appropriées aux plus vite.

La situation n’étonnait guère le Jal Shey, les autorités Ondéronienne appliquaient les procédures standard. Myrn savait que la situation de la planète était plus que précaire, il ne pouvait s’offusquer qu’ils prennent des mesures préventives à son égard. D’autant que l’amalgame entre Jal Shey et Jedi se faisait encore bien trop souvent. Il désactiva la propulsion de son appareil et resta en stand-by, attendant. De là ou il se trouvait, il pouvait voir la magnifique cité fortifiée d’Iziz. Enfin plutôt de ce qu’il en restait.

Dans son souvenir, Iziz était une cité puissante dans un monde puissant. Mais ce qu’il voyait, lui faisait de la peine. La ville était parcourue de trace de brûlure, preuve des divers incendies ayant eu lieu dernièrement. Par endroit, on pouvait encore apercevoir les flammes non encore étouffées. La chose qui marqua le plus le Jal Shey, fut l’énorme troué noire qui se dessinait emplie de décombres. Cette trace avait été provoqué à coup sur par le crash d’un vaisseau et Myrn ne put s’empêcher de l’identifier comme étant la trace du drame qui avait touché l’Ordre Jedi lorsqu’il avait envoyé l’un des Maitres du Conseil afin de tempérer les choses sur Ondéron. La population, aidée de quelques soldats, étaient parvenus à diriger le Maitre en plein sur la ligne de mire des canons lourds qui protégeaient la cité. Le drame en fut inévitable… Le Jal Shey dirigea son regard sur ces mêmes canons lourds, toujours en service, se demandant s’il serait leur prochaine cible. L’action leur serait facile. Arès un temps qui pouvait sembler infini, une réponse arriva enfin.

- Conseiller De Tameli, vous avez la permission d’atterrir quai 123. Suivez les instructions que nous vous communiquons à l’instant. Une troupe viendra vous accueillir, vous êtes prié de les attendre. Contrôle sécurité d’Iziz, terminé.

Myrn n’eut aucunement le temps de répondre à son correspondant, la liaison fut coupée net. Avec un profond soupir, le Jal Shey suivit les coordonnées qu’on lui avait transmises. Le quai était situé dans une partie assez isolée du spatioport, à l’abri des regards. Il posa son appareil en douceur sur le tarmac et ouvrit le sas. Un soleil éclatant éclairait les lieux, contraste flagrant avec la sensation de ténèbres qui imprégnait la Force. Le vieil homme attendit dans son cockpit que son escorte vienne le rejoindre. Il ne fut pas déçut de l’attente lorsqu’il vit une troupe d’une dizaine de soldat venir à sa rencontre. Ils marchaient aux pas, l’arme à la main avec un air des plus impressionnant. Avant qu’ils n’arrivent à sa hauteur, Myrn descendit de son vaisseau. Il fixa la troupe et chercha le responsable du regard. Il trouva son bonheur lorsque l’un des soldats se détacha des autres et vint lui parler.

- Conseiller, veuillez nous suivre !

C’était tout ? Voilà tout le respect que ce jeune freluquet de capitaine de la garde pouvait lui témoigner ? Myrn ne demandait pas un accueil particulier mais une simple marque de gratitude et de respect pour un homme de son envergure aurait été de mise. Quoi qu’il en soit, il préféra ne pas relever la chose et suivit la troupe sans dire un mot. Ils traversèrent l’astroport et prirent place dans un véhicule de transport de troupe léger. A bord de celui-ci, le Jal Shey put prendre en la mesure de l’ampleur de la détresse de ce monde, jadis si grand. En à peine deux semaines, la ville qui était un lieu de commerce et prospérité était devenu aussi sinistre et glauque que le pire des bas fonds. Partout ou portait son regard, il pouvait voir des hommes en uniforme sommaire qui tentaient de faire régner un semblant d’ordre. La mobilisation générale avait été décrété, l’armée sortant du fond de leurs tiroirs le moindre soldat encore disponible afin d’enrayer l’épidémie de violence. Les forces les plus entraînées avaient été réservé à la traque des Revanchistes et se tenaient prêtes pour toutes éventuelles attaques. Myrn sut que le chemin arriva à son terme lorsqu’il aperçut le palais impérial. Il savait que désormais c’était les militaires qui détenaient le pouvoir mais le palais demeurait être celui de l’Impératrice. Le véhicule stoppa et les soldats précédèrent le Jal Shey dans les longs corridors. Le Capitaine restait à ses côtés, sans tenter le moins du monde de se montrer aimable ou tout simplement poli.

L’équipée envoyée pour la recevoir venait de laisser le Jal Shey dans l’antichambre de la salle du trône. Parmi les soldats quelques uns étaient repartis en direction de la ville, d’autres étaient restés avec les factionnaires qui attendaient devant la salle du trône, sans doutes avaient ils discrètement reçu l’ordre de surveiller le Jal Shey. Le capitaine de l’expédition quant à lui s’était glissé dans l’embrasure de la porte de la salle du trône puis l’avait refermé sans laisser l’occasion à le Jal Shey de voir ce qu’il se passait à l’intérieur. La pièce était opulente comme l’ensemble des pièces du palais, vaste elle semblait être une cathédrale, au fond de celle-ci se trouvait, perché sur une estrade de marbre, un haut trône d’or, celui des héritiers de Freedon Nadd. A ses cotés des fauteuils plus ou moins travaillés avaient été disposé. Bien sur tous les anciens conseillés non militaires de la reine avaient été congédiés, ou pour ceux qui avaient volonté à s’opposer à l’ordre nouveau avaient mystérieusement disparu. Parmi tous les hommes en uniforme qui se trouvaient en ces lieux, un seul se tenait assis. Le Général. Le capitaine pris alors maladroitement la parole.

"Général Von Kriegenhoff, le Jal Shey est..."

L’homme n’eut pas le temps d’achever son annonce qu’un des membres de la garde l’interrompit en prenant de grands airs.

"Silence vermine, comment ose tu t’adresser au Général sans y avoir été convié !"

Le Général resta assis mais leva les yeux, c’était un homme qui tirait vers la quarantaine d’année, d’un bon mètre quatre vingt, aux cheveux courts et bruns sombres, avec un visage de leader, beau et sévère. De ses yeux verts et perçants, il observa le capitaine. D'un geste de la main il congédia le garde et demanda.

"Vous disiez ?"

L’homme s’approcha lentement gardant le regard baissé, lorsqu’il ne fut plus qu’à cinq mètre du dirigeant il s’agenouilla. Le Général se tenait assis sur un trône d’argent, celui des premiers conseillés royaux, pour l’instant il n’avait osé s’installer sur celui de la reine... Il fallait ménager le peuple. D’un rapide regard le commandant vit une sorte d’autel dévoué à Talia, la malheureuse n’était pas morte depuis plus d'un mois que déjà celui-ci était abandonné de ses fidèles. La cire des bougies qui y étaient déposées avait coulé misérablement sans que nul n’y prête le moindre semblant d'attention.
Pourtant, lorsque le nouveau gouvernement dit regretter la mort de la reine Talia et vouloir venger sa mort, il ne ment pas, Von Kriegenhoff a juste été le plus habile au bal des opportunistes. Mais pour lui il y a une certitude, les Revanchistes ont massacré la reine, ils ont tenté de s’emparer du pouvoir. Il faut dire qu’il n’a jamais aimé les jedi, ceux-ci ont toujours dirigé à la destinée d’Onderon, il est temps que ce soit ses habitants qui aient leur avenir en main. Il était temps pour qu’Onderon ne soit plus spolié par ces guerriers qui s’étaient emparé de sa lune. L’accusation contre les Jedi, d’abord une supposition s’était rapidement transformée en évidence. Le cadavre du jedi Noguar, le factionnaire du spatioport, les Revanchistes qui avaient tué un de leurs geôliers, ceux qui étaient venus et avaient mené un attentat dans la ville. Tout cela est insupportable pour le Général, il est temps que cela cesse !

"Mon Général, le conseiller Jal Shey est arrivée, il attend dans l’antichambre."

"Ces vermines Jedi, mon général laissez moi l’envoyer en enfers !"

"Voyons c’est ridicule, la réputation des Jal Shey n’est plus à faire, ce ne sont pas des sbires des Revanchistes !"

"La réputation... Vous savez bien que dans la situation actuelle ces rats sont prêt à tous les crimes pour s'attirer les bonnes grâces de leurs alliés !"

Paix ! Celui-ci nous a dit venir pour nous apporter le soutien de l’Ordre Jal Shey. Nous n'allons quand même pas abattre tous les émissaires venus à notre rencontre comme l'ont fait ces francs tireurs il y a deux semaines. Lorsque nous auront trouvé le Jedi coupable, nous pourrons le châtier comme il se doit ! Mais en attendant..." "

"Pourquoi ne pas commencer par éliminer ceux qui sont nos prisonniers"

"Les lois de la guerre l’interdisent voyons..."

"Et n’interdisent elles pas aussi de tuer les femmes et les enfants ?"

"Silence vous deux, chaque chose en son temps. Nous verrons cela en temps venu. En attendant venez prendre vos places à mes cotés."

L’amiral Barl, dirigeant des forces aériennes d’Onderon, belliqueux dans l’âme, farouche opposant aux Jedi, à coté de lui le général est un enfant de cœur. Le général Dullhom, plus vieux, plus sage, il a débuté sa carrière sous Vaklu, il fut conseiller de la reine Talia, il a toujours la volonté de pousser à la conciliation et s’il est encore là c’est qu’il n’a jamais eu d’ambition pour diriger Onderon. Ils sont les deux lieutenants du Général. Fidèles à ce nouveau leader qui compte relever la planète ils semblent représenter les deux parts de l’homme, représenter Onderon.
Une fois qu’ils furent assis à ses cotés le Général dit d’un ton décidé.

"Faites le entrer !"

Deux membres de la garde allèrent jusqu’à la porte et l’ouvrirent en grand pour laisser entrer le diplomate.

Alors que Barl semble rester impassible, le regard plongeant sur le Jal Shey avec un brin de mépris, comme si son nouveau rang le forçait à se montrer supérieur, Dullhom regardait le conseiller avec un certain intérêt, depuis le temps qu’il voit des émissaires passer à Iziz il sait bien comment se déroulent ce genre de réceptions. Cette fois ci c’était un homme d’un certain âge qui venait se présenter devant le nouveau maître des lieux. Il salua les conseillers avec tout le respect dû aux hommes de ce rang et s’inclina dûment comme l’implique le protocole, et alors le Général lui répondit.

"Soyez le bienvenue sur Onderon, Myrn de Tameli. Votre aide est la bienvenue, nous sommes en effet soumis à une situation de crise. Les Revanchistes ont déjà une fois lancé un attentat dans notre cité déjà meurtrie par la perte de sa reine. Mais vous êtes là à point nommé, croyez bien que le peuple souverain d’Onderon saura se souvenir de ceux qui se sont tenus à ses cotés en ces heures sombres. Bien sur vous comprendrez que nous ne pouvons pas vous garantir que la ville soit très sure. Entre les... Attentats... Que perpétuent les Revanchistes et les réactions d’indignation du peuple face à ces agissements criminels, nous pennons à maintenir l’ordre... "

Impec... je change de couleur les parties déjà effectuées de mon résumé

Truc qui n'a pas grand chose à voir mais qui est quand même lié : une fois que les Revanchistes seront chassés de Dxun, Taris pourrait leur faire une bonne base de replie maintenant

oui c'est l'idée

Il marqua un temps de silence, depuis le début le Jal Shey s’était contenté d’observer les personnes présentes. Il semblait jauger les nouveaux dirigeants de la planète, en particulier le Général. Il n’avait cessé de gardé ses yeux fixés dans les siens... Il était probable que certains penseraient qu’il tentait de lire en lui. Croyait-on Farm Von Kriegenhoff faible au point qu’un utilisateur de la Force puisse lire en lui ? Si tel était le cas ils se trompaient tous lourdement.

"Nous avons cru comprendre que vous veniez ici pour mener une enquête sur la disparition de feu la reine Talia. L’amiral Barl a chargé ses troupes d’élite de mener l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Je crains qu’il n’y ait malheureusement plus grand-chose à tirer des lieux du crime... Tant de gens sont passés en ce lieu depuis. Le... corps, de sa majesté à été transporté dans une pièce plus... approprié. Je vous prie si vous allez lui rendre hommage de ne point commettre aucun outrage sur sa dépouille, vous ne pouvez pas savoir à quel point il est important pour notre peuple de lui rendre hommage."

Bien sur il y avait quelque chose de malsain dans le fait que cet homme tienne ces propos, mais il avait un rang à assumer. Mais le plus inquiétant était le regard lancé par l’amiral qui laissait pressentir qu’il n’était pas homme à laisser sa proie à un étranger...

"Si vous avez besoin d’un quelconque renseignement, veuillez vous adresser à l’amiral... A moins que vous ayez une autre requête à me soumette ?"

Myrn semblait être hésitant. Les choses allaient vite, on lui laissait à peine le temps d’exposer les raisons de sa venue qu’on voulait lui confier une enquête. Malheureusement, il n’était pas là pour ça. Le Jal Shey doutait que trouver l’assassin était la chose primordiale. L’intérêt d’Ondéron devait passer avant.

« Je suis navré de vous décevoir Général mais je ne suis pas ici pour vous aider dans votre enquête. Je suis certain que l’Amiral Barl sera des plus compétents pour cela. Non, ce qui m’amène est plutôt votre monde en général.

Il fit une pause afin de doser ses effets. Il était conscient que ce qu’il avançait n’était pas ce qui était attendu mais il avait passé l’âge de faire attention aux attentes inavouées des autres.

« Toute la Galaxie est au courant des problèmes financiers et de sécurités que vous rencontrez. Ils sont logiques certes, mais doivent être endigué au plus vite. C’est cela qui m’amène. Je suis ici pour analyser à vos côtés toutes les options qui s’offrent à vous Général, notamment concernant la trêve qu’il faudrait créer avec les Revanchistes.




Hum, tout cela allait trop vite au goût du maître des lieux, il ne s’était pas attendu à cette requête. Les choix que devaient prendre Ondéron ne relevaient que de lui et il avait du mal à accepter l’insertion d’un Jal Shey dans tout cela. Quand il eu terminé il cligna des yeux, de posa les doigts sur le nez et dit d’un air pensif.

"Une trêve... Et en quel honneur réclamerions-nous une trêve aux revanchistes ?"

La question était purement oratoire, et il reprit plus emporté.

"Il est hors de question que nous réclamions une trêve aux revanchistes, c’est eux qui ont choisi d’attaquer notre peuple ! Nous ne leur feront pas l’honneur de nous montrer faible face à leurs offenses ! Non, le peuple libre d’Ondéron à besoin de fermeté, si les Jedi veulent une trêve, ils n’auront qu’à nous la réclamer eux même. S’ils quittent nos terres, nous rendent Dxun pour ne jamais y revenir, nous livrent le coupable du meurtre de sa majesté, nous accepterons de discuter avec eux. Mais nous ne leur laisserons pas de répits tant que nous ne serons pas écoutés. De plus nous avons encore l’avantage de disposer de certains de leurs agresseurs dans nos prisons et s’ils refusent d’accéder aux demandes légitimes du peuple, ils seront les premiers à payer pour les crimes des leurs. Si vous voulez traiter avec revanchistes vous le ferez seul et en votre nom uniquement !"

Il le fixe. Il tient à lui faire comprendre qu’ici il ne dispose pas du pouvoir, qu’il est hors de question que le gouvernement d’Iziz se mette à genoux, dans ce palais, devant n’importe quelle organisation. S’il veut tenir le nouveau gouvernement doit montrer au peuple qu’il fait preuve de fermeté avec ceux qui ont osé s’en prendre à la reine. Si cela doit être source de conflit avec les Jedi peut importe. Depuis l’annonce de Dark Tellur, le gouvernement d’Ondéron sait que quoi qu’il arrive il saura trouver de puissants soutiens.
Farm sent le regarde sévère du Jal Shey, comme s’il voulait le juger. Peut être croit-il qu’ils sont égaux ici ? L’un représentant les Jal Shey, l’autre représentant un petit peuple. Si tel est le cas, Myrn se trompe. Le Général est le dirigeant de ce petit peuple et ici, le vieil homme est sur son monde. Il n’est que leur invitée, et en tant que tel, il ne doit pas s’imposer à son hôte. Quand bien même il y a du respect entre eux, le Général ne s’écrasera pas. Il reprit sa respiration. Il allait tout de même la ménager, il ne tenait pas à créer une opposition dès le début.

"Bien évidement, l’aide des Jal Shey pour analyser les autres options sera la bienvenue. Surtout que je dois avouer que gérer les affaire d’Ondéron ne m’a pas permis de consacrer autant de temps que je l’aurai voulu à m’y intéresser."

Il avait tenté de détendre l’atmosphère pour paraître aimable. Il espérait y être parvenu.

Il marqua un temps de silence, depuis le début le Jal Shey s’était contenté d’observer les personnes présentes. Il semblait jauger les nouveaux dirigeants de la planète, en particulier le Général. Il n’avait cessé de gardé ses yeux fixés dans les siens... Il était probable que certains penseraient qu’il tentait de lire en lui. Croyait-on Farm Von Kriegenhoff faible au point qu’un utilisateur de la Force puisse lire en lui ? Si tel était le cas ils se trompaient tous lourdement.

"Nous avons cru comprendre que vous veniez ici pour mener une enquête sur la disparition de feu la reine Talia. L’amiral Barl a chargé ses troupes d’élite de mener l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Je crains qu’il n’y ait malheureusement plus grand-chose à tirer des lieux du crime... Tant de gens sont passés en ce lieu depuis. Le... corps, de sa majesté à été transporté dans une pièce plus... approprié. Je vous prie si vous allez lui rendre hommage de ne point commettre aucun outrage sur sa dépouille, vous ne pouvez pas savoir à quel point il est important pour notre peuple de lui rendre hommage."

Bien sur il y avait quelque chose de malsain dans le fait que cet homme tienne ces propos, mais il avait un rang à assumer. Mais le plus inquiétant était le regard lancé par l’amiral qui laissait pressentir qu’il n’était pas homme à laisser sa proie à un étranger...

"Si vous avez besoin d’un quelconque renseignement, veuillez vous adresser à l’amiral... A moins que vous ayez une autre requête à me soumette ?"

Myrn semblait être hésitant. Les choses allaient vite, on lui laissait à peine le temps d’exposer les raisons de sa venue qu’on voulait lui confier une enquête. Malheureusement, il n’était pas là pour ça. Le Jal Shey doutait que trouver l’assassin était la chose primordiale. L’intérêt d’Ondéron devait passer avant.

« Je suis navré de vous décevoir Général mais je ne suis pas ici pour vous aider dans votre enquête. Je suis certain que l’Amiral Barl sera des plus compétents pour cela. Non, ce qui m’amène est plutôt votre monde en général.

Il fit une pause afin de doser ses effets. Il était conscient que ce qu’il avançait n’était pas ce qui était attendu mais il avait passé l’âge de faire attention aux attentes inavouées des autres.

« Toute la Galaxie est au courant des problèmes financiers et de sécurités que vous rencontrez. Ils sont logiques certes, mais doivent être endigué au plus vite. C’est cela qui m’amène. Je suis ici pour analyser à vos côtés toutes les options qui s’offrent à vous Général, notamment concernant la trêve qu’il faudrait créer avec les Revanchistes.




Hum, tout cela allait trop vite au goût du maître des lieux, il ne s’était pas attendu à cette requête. Les choix que devaient prendre Ondéron ne relevaient que de lui et il avait du mal à accepter l’insertion d’un Jal Shey dans tout cela. Quand il eu terminé il cligna des yeux, de posa les doigts sur le nez et dit d’un air pensif.

"Une trêve... Et en quel honneur réclamerions-nous une trêve aux revanchistes ?"

La question était purement oratoire, et il reprit plus emporté.

"Il est hors de question que nous réclamions une trêve aux revanchistes, c’est eux qui ont choisi d’attaquer notre peuple ! Nous ne leur feront pas l’honneur de nous montrer faible face à leurs offenses ! Non, le peuple libre d’Ondéron à besoin de fermeté, si les Jedi veulent une trêve, ils n’auront qu’à nous la réclamer eux même. S’ils quittent nos terres, nous rendent Dxun pour ne jamais y revenir, nous livrent le coupable du meurtre de sa majesté, nous accepterons de discuter avec eux. Mais nous ne leur laisserons pas de répits tant que nous ne serons pas écoutés. De plus nous avons encore l’avantage de disposer de certains de leurs agresseurs dans nos prisons et s’ils refusent d’accéder aux demandes légitimes du peuple, ils seront les premiers à payer pour les crimes des leurs. Si vous voulez traiter avec revanchistes vous le ferez seul et en votre nom uniquement !"

Il le fixe. Il tient à lui faire comprendre qu’ici il ne dispose pas du pouvoir, qu’il est hors de question que le gouvernement d’Iziz se mette à genoux, dans ce palais, devant n’importe quelle organisation. S’il veut tenir le nouveau gouvernement doit montrer au peuple qu’il fait preuve de fermeté avec ceux qui ont osé s’en prendre à la reine. Si cela doit être source de conflit avec les Jedi peut importe. Depuis l’annonce de Dark Tellur, le gouvernement d’Ondéron sait que quoi qu’il arrive il saura trouver de puissants soutiens.
Farm sent le regarde sévère du Jal Shey, comme s’il voulait le juger. Peut être croit-il qu’ils sont égaux ici ? L’un représentant les Jal Shey, l’autre représentant un petit peuple. Si tel est le cas, Myrn se trompe. Le Général est le dirigeant de ce petit peuple et ici, le vieil homme est sur son monde. Il n’est que leur invitée, et en tant que tel, il ne doit pas s’imposer à son hôte. Quand bien même il y a du respect entre eux, le Général ne s’écrasera pas. Il reprit sa respiration. Il allait tout de même la ménager, il ne tenait pas à créer une opposition dès le début.

"Bien évidement, l’aide des Jal Shey pour analyser les autres options sera la bienvenue. Surtout que je dois avouer que gérer les affaire d’Ondéron ne m’a pas permis de consacrer autant de temps que je l’aurai voulu à m’y intéresser."

Il avait tenté de détendre l’atmosphère pour paraître aimable. Il espérait y être parvenu.


"Ceci me sied parfaitement. Pour ma part, je tiens à vous aviser que je vous transmettrai personnellement et en temps réel toute copie des communications me concernant, peu importe l'expéditeur et le contenu, et ce, par soucis de transparence."

Evidement ! Comment aurait il pu en être autrement, elle est là pour les assister, pas pour prendre leur place. Ses propos rassurent autant qu’ils inquiètent... Si elle prend la peine de le préciser, n’est ce pas parce qu’elle aurait pu songer à en faire autrement... Le doute plane dans l’esprit du Général, et son air neutre et froid n’arrange rien. Et la suite de ses propos n’arrange rien aux inquiétudes du leader.

"Soyez assuré que je ne prends parti pour aucun d'entre vous."

Aucun d’entre eux ? Que veut-elle bien dire là ? Onderon est uni, à qui songe-t-elle ? Aux revanchistes ? Mais que sous entend-t-elle par là ? Aurait-elle jugé normal qu’on ait pu prendre parti pour les criminels qui ont assassiné la reine ? Les soutiendrait elle seulement parce qu’il son jedi. Quelles sont donc ses réelles motivations. Il sert les dents, son cœur n’accepte pas cette possibilité. Mais il doit rester diplomate et n’en laisse rien transparaitre...

"Ma mission est de trouver l'assassin de La Reine Talia et son ou ses éventuels complices. Ceci reste ma priorité. Mais si je puis vous porter assistance pour quoi que ce soit d'autre, il me fera plaisir de me tenir à votre disposition."

Il s’efforce de sourire pour paraitre satisfait mais au fond de lui il ne peut pas faire comme si il n’avait rien entendu de ce qu’elle avait dit précédemment.

"Je sais, je parle beaucoup, mais il est impératif que notre collaboration soit définitivement placée sous le signe de l'ouverture et de la franchise, et je m'y emploie en ce sens depuis l'atterrissage de la navette. Et je vous remercie de votre franchise, Général Von Kriegenhoff."

Même si le doute l’habite mais il la salue noblement. Avec ses remerciements elle a sous entendu qu’elle avait hâte de quitter cette salle.

"Nous vous remercions de votre soutien maître Herebeth du clan du Dragon. J’espère que votre mission... Et la notre, sera des plus fructueuses et que nous feront éclater la vérité sur toute cette sombre affaire. Si vous le désirez nous vous feront ouvrir une chambre dans les appartements privés du palais, ou si vous préférez rester dans la cité près d’éventuels témoins pour faciliter votre enquête nous en feront réquisitionner une en ville.
A présent si vous voulez démarrer votre enquête nous ne vous retiendrons pas plus longtemps."

La jeune femme était sur le point de partir, des murmures s’élevaient déjà dans la salle au sujet de ce qui venait de s’échanger ici. Mais le Général reprit la parole.

"Nous avions un dîner d’affaire prévu demain dans la soirée. Si vous le souhaitez vous pourrez être des nôtres."

Elle répondit puis elle sorti. Alors l’amiral prit la parole.

"Je me méfie de cette jedi, je suis certain qu’elle ne nous attirera que des ennuis. Il faudrait la surveiller."

"Chaque chose en son temps... Pour le moment l’heure est à la réflexion... Et à la négociation."

"Avec qui ? Ceux qui ont assassiné sa majesté ?"

"Non... Avec ceux qui seront apte à nous défendre et à éviter que cela ne se reproduise."

"Vous ne pensez quand même pas à..."

Il y eu une explosion en ville et la lumière sauta. Dans la nuit tombante un vaisseau venait de s’écraser sur la ville. Le groupe électrogène indépendant du palais se mit en route et la lumière revint progressivement. Tous les officiers présents avaient eu pour réflexe d’aller observer par les larges baies de la pièce ce qui se passait à l’extérieur. Un incendie venait de se déclarer. Seul le général restait assis et il demanda d’un ton froid.

"Que se passe-t-il ?"

"Un accident j’imagine..."

"Vous imaginez ? Allez tout de suite vous renseigner Amiral. Et si c’est encore un coup des jedi exécutez les otages !"

"Oui da !"


Le Général était au désespoir, l’amiral avait bien vite appris ce qu’il s’était passé en ville... Un vaisseau jedi s’était approché en orbite. Le groupe de gardes en charge de l’astroport n’avait pas réfléchit, ils avaient laissé parler leurs trippes avant leur tête, pour eux si les jedi étaient responsables du meurtre de Talia, des troubles dans la cité, de la fin des années de renaissance qu’avait connu la planète. Pour cela ils étaient tous coupables et devaient tous mourir, ce n’est que justice. Ils avaient volontairement communiqué au jedi des coordonnées erronées qui l’avaient conduit dans une zone interdite de vol. Les canons des forts avaient ouvert le feu, le vaisseau jedi s’était écrasé sur les bas quartiers de la ville, tuant les habitants rentrés chez eux à la nuit tombante. Von Kriegenhoff avait été accablé par cette nouvelle, une telle erreur était elle possible ? Visiblement c’était le cas. Ni lui ni aucun de ses conseillés n’avait donné d’ordre dans un tel sens, ça aurait été folie, aucun stratège ne l’aurait fait... Pourtant il était de son devoir de l’assumer.

En ces temps de crise l’affaire avait été immédiatement classée secret (les hauts officiers présent dans la salle avaient été congédiés avant que la vérité ne soit annoncée au Général), les gardes responsables avaient juré de garder le secret en échange de leur impunité. Ils n’avaient rien fait de mal en leur sens, pourtant les conséquences de leurs actes étaient accablantes. Il ne servait à rien de condamner ces hommes, tant de gens étaient déjà morts, ça n’aurait fait que des veuves et des orphelins en plus. Non il fallait malheureusement mentir au peuple pour qu’il continue à marcher dans le même sens, pour que la situation ne tourne pas complètement à la guerre civile. Préserver la paix. Certes celles-ci pouvait sembler avantageuses pour les dirigeants mais ils jugeaient que c’était toujours le mieux à faire.

L’armée avait maintenant du mal à faire face sur tous les fronts. La traque des revanchistes dans la cité avait du être abandonnée par l’armée, seules des milices qui s’étaient spontanément constituées continuaient en ce sens. Les troupes elles cherchaient à éteindre l’incendie qui ravageait les bas quartiers et commençait à être maitrisé, elles tentaient de secourir la population tout en maintenant un semblant d’ordre. Barl avait été chargé de leur organisation, pendant ce temps Dullhom faisait rependre par les médias locaux la fable qui devait cacher le désastre... Un vaisseau jedi était entré en orbite d’Onderon, il avait tout d’abord fait mine d’aller stationner à l’astroport avant de se diriger vers le palais, vraisemblablement pour le bombarder. La destruction du vaisseau au dessus de la cité avait été la seule solution pour éviter un désastre.

Le Général sent un pincement au cœur à de tels mensonges... Son peuple veut la vérité et il ne peut lui servir que des mensonges... Il doute de sa façon d’agir, il doute de tout. Il se demande si les sith ne sont pas à l’origine de tout cela... Mais ils sont les seuls à offrir une porte de sortie qui permettrait à Onderon de se sortir plus grande de cette crise qu’elle n’y est entré... Le Général a reçu leurs propositions, une communication bien séduisante mais qui a renforcé son doute, pourtant ce qu’ils lui ont proposé ne prouve rien. Ils ont promis les crédits, beaucoup de crédits. Un financement qui transformerait la planète en véritable place financière. Un nouveau pôle économique pour l’Empire sith... Il hésite, il préfère ne pas accepter dans la précipitation, il veut n’en parler à personne pour le moment, penser... Il n’en a même pas fait part à ses conseillers, il doit être seul à prendre sa décision. C’est son devoir.

Sur son trône il attend qu’un de ses conseillers rentre pour lui faire part de l’évolution de la situation, puis il appellera les gardes et ceux-ci le conduiront jusqu’à ses appartements. Mais le premier à entrer n’a rien à voir avec ceux-ci. Il s’agit d’un guerrier, visiblement jeune mais aux yeux durs. Il avait déjà vu son visage, c’était un des revanchistes capturés. Un chevalier jedi du nom de Khain. Il avait un fusil blaster à la main, pourtant à aucun instant il ne songea à appeler à l’aide. Il se contenta de le regarder s’approcher. Il n’était qu’à quelques mètres lorsqu’il se mit à parler.

"Je suppose que vous devez être le Général qui a pris le pouvoir."

Von Kriegenhoff soupira...

"Vu votre silence j’en déduis être dans le vrai. Vous êtes donc le chef de ceux qui ont provoqué l’incendie qui ravage la cité, en entraînant un Maitre Jedi dans un piège et en le laissant mourir. J’espère que vous êtes conscient des risques de représailles ?"

Comment l’avait il su ? Le général aurait voulu le savoir, mais ça lui semblait évident, ces chevaliers jedi avaient des pouvoirs qui le dépassaient, un lien qui les unissait comme des frères, quelque chose qui dans leur ordre leur permettait de ressentir comme un seul être. Le Général hésita, il aurait voulu se dire innocent, dire la complexité des faits... Mais il s’avait quoi qu’il en soit qu’en maître il devait assumer les actes de tous ses hommes. Au bout d’un moment il demanda donc.

"Pourquoi êtes-vous ici, Chevalier Khain ?"

Il parut surpris, mais répondit rapidement

"Je ne suis ici que pour vous pauser une question : pourquoi laisser les Jedi se faire accuser d’un crime alors que vous savez pertinemment qui en est l’auteur ?"

Ces jedi... Tout leur semblait facile, pourtant il y avait des choses complexes avec lesquelles le commun des mortels se trouvait obligé de traiter... Si le général savait exactement qui était le coupable du crime il le dirait, mais il n’a pas de preuve pour cela, seuls des soupçons. Pour l’instant les preuves ne vont que contre les jedi.... Il regarde par la fenêtre avec un brin de désespoir. Par la fenêtre, dans la nuit, la cité apparait rougie par l’incendie. S’il doit faire ce qu’il fait aujourd’hui c’est pour ceux qui dehors souffrent. Il ne peut pas se permettre de poser un pansement et espérer que tout ira mieux ainsi... Quand le mal est installé, il faut traiter. Alors il se retourne vers Khain et dit

"Parce que nous ne pouvons pas lutter, pour le moment."

Eux les vermisseaux de la galaxie ils n’avaient pas d’autre choix pour renaitre... Il aurait voulu une autre alternative... Mais il n’y en avait visiblement pas d’autres...
Déjà le jedi avait tourné le dos et commençait à sortir de la salle, le Général l’appostropha.

"Attendez, vous oubliez ceci."

Le sabre laser du jedi, il avait demandé à l’amiral de le lui faire porter, il avait toujours admiré et craint cette arme... Cette arme qui lui avait déjà tant pris par le passé, il espérait qu’en avoir une dans les mains lui en aurait appris plus, mais ce n’était pas le cas. Le Général se pencha sur son siège jusqu’à manquer d’en tomber, il voulait remettre l’arme à son propriétaire légitime, mais celui-ci n’en voulait visiblement plus.

"Vous pouvez la garder, Général. Peut être qu’elle vous sera utile un jour. Je considère que cette arme n’est pas la mienne, elle est celle de quelqu’un dont j’ai voulu me persuader être mais il est grand temps que je me reprenne."

A grand pas il sortait, Von Kriegenhoff, se sentant coupable de conserver cette part du jedi lui signala

"Le vaisseau avec le quel vous êtes venu est resté là où vous l’avez laissé, Jedi."

Mais l’intéressé ne répondit pas, il sorti et disparu. Le Général tourna lentement le sabre laser dans sa main, il n’osait l’éclairer à nouveau mais le faisait tourner, se remémorant la façon dont il faisait tourner son sabre du temps où il pratiquait. Une larme coula de son œil gauche. Il rangea l’arme dans une poche de son uniforme, peut être lui serait elle utile un jour. Puis il jeta un regard vers la cité... Malgré les nouvelles rassurantes, Iziz brulait toujours, il saisit son holocom et dit.

"Lieutenant, faites appeler mes gardes qu’ils m’aident à me rendre à mes appartements."

Normalement Myrn n'est pas vraiment partisan de la solution Revanchiste, je trouve juste qu'il la présente comme possibilité... (en plus si ça permet d'affirmer la position de Von Kriegenhoff)

Voilà ma version (avant que j'ai plus de batterie sur mon ordi)

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Il marqua un temps de silence, depuis qu’il était entré dans la pièce, le Jal Shey s’était contenté d’observer les personnes présentes, presque absent, après s’être dument incliné devant les représentants du pouvoir, il n’avait même pas fait mine de vouloir prendre la parole. Il semblait jauger les nouveaux dirigeants de la planète, en particulier le Général. Il faut dire qu’un homme de son âge avait sans doute du côtoyer un grand nombre de dirigeants. Mais dans cette façon de faire, il y avait une chose de troublante, presque gênante. Depuis que le général s’était tut, il n’avait cessé de gardé ses yeux fixés droit les siens... Il était probable que certains penseraient qu’il tentait de lire en lui. Croyait-on Farm Von Kriegenhoff faible au point qu’un utilisateur de la Force puisse lire en lui ? Si tel était le cas ils se trompaient tous lourdement. Pour couper court à la situation, le dirigeant reprit la parole.

"Nous avons cru comprendre que vous veniez ici pour mener votre propre enquête sur la disparition de feu la reine Talia. L’amiral Barl a chargé ses troupes d’élite de mener l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Je crains qu’il n’y ait malheureusement plus grand-chose à tirer des lieux du crime... Tant de gens sont passés en ce lieu depuis. Et tant de temps... Le... corps, de sa majesté repose dans une pièce plus... approprié. Nous avons pris soin de la mettre sous congélation carbonique en attendant de pouvoir lui offrir un sépulcre digne de ce nom. Je vous prie, si vous allez lui rendre hommage, de ne point commettre aucun outrage sur sa dépouille, vous ne pouvez pas savoir à quel point il est important pour notre peuple de qu’il n’y ait pas de... Nouveaux troubles."

Bien sur il y avait quelque chose de malsain dans le fait que cet homme tienne ces propos, mais il avait un rang à assumer. Mais le plus inquiétant pour le Jal Shey était le regard que lui lancait l’amiral. A lui seul, il laissait pressentir que l’individu n’était pas homme à laisser sa proie à un étranger...

"Si vous avez besoin d’un quelconque renseignement, veuillez vous adresser à l’amiral... A moins que vous ayez une autre requête à me soumette ?"

Myrn semblait être hésitant. Les choses allaient bien trop vite, on ne lui avait pas encore laissé le temps d’exposer les raisons de sa venue que déjà on le voyait se charger d’une enquête dont il savait que pour le bien de l’Ordre Jal Shey, il devait ne pas se mêler, ne pas plonger les siens dans cette douloureuse affaire qui n’était qu’une affaire de Jedi. Cela semblait si important pour ces gens de trouver le véritable assassin. Peut être comptaient ils sur l’assistance d’un utilisateur de la Force pour les aider à identifier et capturer l’infâme criminel à l’origine de ce désastre, si tenté que celui-ci soit bien un Revanchiste. La chose était tentante, mais Myrn savait qu’il avait une tache à accomplir, une tache supérieure qui devait rester sa seule et unique priorité. L’intérêt d’Ondéron devait passer avant toute chose. C’est pour cela qu’il préféra mettre fin à cette situation ambigue.

"Je suis... Comment le dire... Je suis profondément navré d’avoir à vous décevoir Général. Je suis désolé que vous ayez pu mal interpréter les raisons de ma venue. Mais je suis venu ici pour vous offrir une assistance toute autre que mon aide pour cette enquête douloureuse. Je crains de ne pas pouvoir vous aider sur ce sujet, mais je suis certain que l’Amiral Barl sera des plus compétents pour s’occuper de cette quête de vérité... Et soyez assurés que lorsque celle-ci sera mise à jour notre Ordre sera à vos cotés pour faire valoir la justice qui vous est due. Non, ce qui m’amène ici concerne plutôt l’avenir de votre monde mon Général."

Il fit une pause afin de doser ses effets et reprendre son souffle. Il n’aurait pu mener ses activité en étant sous le couvert du mensonge, peut être n’avait il plus l’âge pour cela, ou peut être était ce tout simplement de la sagesse. Il était conscient que ce qu’il avançait n’était pas ce qui était attendu, et que d’autre part, une telle situation risquait d’être perçue comme une humiliation pour le leader d’Onderon. Un mauvais début pour leur relation à venir, mais si celle-ci devait voir le jour, elle devait avant tout se baser sur la confiance et le respect et c’était bien ce dernier qui avait dicté les paroles du Jal Shey. Il reprit d’un ton calme et posé.

"Toute la Galaxie est malheureusement au courant des importants problèmes financiers et de sécurités que vous rencontrez en ce moment. Ils sont logiques certes, mais doivent être endigué au plus vite. J’ai peur même qu’il soit déjà bien tard. C’est cela qui m’amène auprès de vous. Je voudrais être à vos cotés, afin de vous aider, analyser les problèmes actuels au plus près et vous conseiller du mieux possible, je l’espère, sur les démarches à suivre et les solutions à apporter."

Il y eut un temps de silence, un ou deux murmures étouffés dans la salle. Myrn nota les yeux écarquillés de quelques conseillers qui lui auraient volontiers ris au nez s’ils avaient été à la place du Général. Ris au nez ou peut être craché au visage étant donné l’expression de certains. Mais aucun de ceux-ci n’est véritablement aux responsabilités, aucun n’a sur ses épaules le poids qui pèse actuellement sur celles de Farm Von Kriegenhoff. Car lui ne rit pas, il fixe le Jal Shey, impassible. Il serait juste qu’il prenne la parole à cet instant pour répondre à son interlocuteur, mais il ne le fait pas. Le Jal Shey reprend insistant.

"Mon Général, je suis ici pour vous permettre de réaliser ce qu’il conviendrait le mieux pour votre planète. Réaliser peut être ce que les vous ne pouvez mener seuls. Le plus urgent est de renforcer la position d’Onderon et d’affirmer sa stabilité, je pense que malgré les... Evènements qui ce sont produits, une des solutions les plus efficaces serait instaurer une trêve avec les Revanchistes. Je suis prêt à réaliser toutes les tractations qui seront nécessaire à cette entreprise. Vos partenaires en serait apaisé, la population aussi, peut être même pourrait on trouver une solution convenable à vos questions territoriales ou à l’enqu..."

Myrn ne put finir sa phrase, le maître des lieux n’avaient dit qu’un mot, il ne l’avait pas crié, seulement soufflé, comme une délivrance, on sentait sur son visage la douleur que provoquait les paroles, celle qui l’avait fait lâcher ce mot.

"Silence !"

Tout cela était allé vite, bien trop vite à son goût. S’il s’était douté au fond de lui que le Jal Shey ne soit pas venu s’inquiéter du sort de la justice après deux semaines d’immobilisme chez les siens, il devait avouer que cette requête là était plus qu’inattendue. Les choix qu’il fallait prendre pour Onderon... Comment cet homme débarquait de nulle part sans autre légitimité que celle qu’il s’était dit avoir pouvait il proposer les choses ainsi. Comment un ordre qui les avait laissé pendant tout ce temps sans assistance pouvait il prétendre s’insérer ainsi dans l’avenir de leur monde. Il cligna des yeux comme pour aider à des larmes qui ne pouvaient couler à s’échapper. Puis après avoir passé sa main sur son menton, il dit d’un air pensif.

"Une trêve... Et en quel honneur réclamerions-nous une trêve aux revanchistes ?"

Myrn se gratta le crane, signe qu’il commencait juste les hostilités. Il était venu dans l’idée de régler le problème aussi rapidement que possible et il ne comptait pas changer son intention. Le Jal Shey comprenait la réaction du Général, cela n’avait rien de bien surprenant. Il comprenait la colère qui pouvait se pointer dans l’esprit du Général quand un Jal Shey, ou plutôt un étranger, vient sur la planète qu’il dirige pour lui dire ce qu’il doit faire. Néanmoins, il fallait bien que quelqu’un se charge de lui montrer les marches à suivre et de lui rappeler qu’il n’était pas le seul concerner dans cet affaire, et qu’il lui faudrait braver ses opinions politique pour mettre à bas cette affaire.

« - Mon Général, mais en l’honneur de la paix. Je ne vous demande pas une trève définitive avec les Revanchiste, mais plutôt un pacte passager, le temps qu’Onderon ne reprenne des forces. Après, si le temps ne vous a pas fait réflechir, alors vous pourrez réaliser votre vengeance. Et à l’occasion peut être nous reverrons-nous. Général, je ne suis pas ici pour vous convaincre, mais pour convaincre Onderon de se sortir de cette passe de la manière la plus rapide possible, même s’il faut pour cela travestir votre envie d’en découdre en réconciliation. »

En parlant Myrn s’était tourné vers les autres membres de la table. La plupart baissaient les yeux sous son regard, d’autres le tenait et affichait quelques traits tant de colère que d’admirations. Aller à l’encontre de l’avis du Général semblait être de quelques choses de bien courageux à en juger la tête des conseillers du Général. Ce dernier n’avait pas bougé d’un poil, son regard toujours fixé sur le Jal Shey. Une perle de sueur glissant le long de sa tempe trahissait son calme.

« - Les Revanchistes ont insulté le mot Paix, Jal Shey. Il ne mérite pas qu’on s’attarde plus sur eux que par le coup de nos laser. La paix viendra quand le conseil Revanchiste de Dxun tombera. » fit le Général, toujours aussi direct et imperturbable.

Myrn salua respectueusement les paroles du Général et avanca néanmoins d’un pas. Le Général remarqua ce geste et leva un sourcil d’un air agacé. Il se gratta à nouveaux nerveusement le menton. Il inspira.

« - Je vois que vous avez autre choses sous la manche, Conseiller. Qu’on en finisse. »

Myrn sourit.

« - Et les Sith ? » fit-il.

Des visages s’éclaircirent dans l’assemblé, et certains laissèrent échapper un petit bruit melant à la fois incompréhension et prévoyance du sujet qui allait être abordé.

« - Quoi les Sith ? » répondit aussitôt le Général Von Kriegenhoff.

« - Vous n’avez jamais pensé au sith ? A la différence des Revanchistes, vous n’êtes pas en conflit direct et les Sith dispose d’une puissance économique digne de sauver votre planète. Je pense que l’Empire Sith pourrait voir en votre planète une bonne manière d’étendre ses frontières. »

Dans la salle, des gens se levèrent indigné et regardaient le Général, attendant une réaction de sa part. D’autres fixaient le sol, comme si l’idée leur était déjà passé par la tête et qu’ils craignaient qu’on les soupcone de trahison. Et puis certains assumaient et affichaient un petit sourrire, satisfait que quelqu’un ait osé proposé l’idée et que si celle-ci étaient refusée, il ne recevrait pas les foudres de l’avoir proposée.

« - Vous êtes de quel coté, Jal Shey ? » fit le Général, toujours impassible.

Myrn répondit aussitôt, toujours aussi sur de lui.

« - Pour l’instant, du vôtre mon général. Mais il vous faudra apprendre que les Jal Shey sont du coté de la paix, où qu’elle se trouve. »

Bah oui, quitte à faire quelque chose, autant se charger d'Onderon...

Je suis d'accord... Pour le fait de s'occuper d'Onderon, et pour le texte.

Surtout qu'il permet de développer Von Krigenhoff d'une façon qu'on avait pas eu l'occasion de faire (enfin on l'avait fait mais pas assez à mon goût) jusqu'à présent, pas très chaud pour en appeler aux sith, s'inquiétant pour les conséquences et ramené à cette solution par un conseiller, car c'est la seule qu'il puisse choisir... (en plus vu comme les choses se sont amorcé Myrn a marqué des points )

Tant mieux, je m'emmerdais alors j'ai rédigé sans réellement suivre ton résumé.

Bon. Alya veut se lancer dans Ondéron. Elle veut aller règler le problème.

Moi je me dit "et ce qu'on a déja fait ici?", et puis c'est une revanchiste, je ne crois pas que VOn Kriegenhoff l'acceuil les bras ouvert.

Que fait-on?

Non Onderon n'a que trop duré, et a déjà dégouté trop de monde, on règle de problème par l'équipe d'admin plutôt que d'emmener quelqu'un d'autre dans ce bourbier...

Surtout que l'histoire a déjà trop avancé depuis le début d'Onderon... Je préfère lui proposer une autre planète avec une histoire proche plutôt que de l'emmener là dedans...

Surtout qu'une revanchiste qui se mêle de l'affaire... Je pense comme toi

Et puis il faut faire intervenir Von Kriegenhoff... Moi je ne peux pas :/

"Voici des mots forts plaisants maître Jal Shey. En particulier, lorsqu’ils viennent d’une personne de confiance. Espérons seulement que les événements vous permettront de vous y tenir..."

Le général marqua une pause, le visage du Jal Shey ne semblait pas avoir esquissé le moindre mouvement. D’ailleurs personne ne l’avait fait, un silence lourd pesait dans la salle du trône. Von Kriegenhoff repris alors, pensif.

"Il est vrai que cela est difficile aujourd’hui, pour chacun d’entre nous. Nous avons été dépassés par le temps, par la réalité. Et qu’il y a-t-il de plus difficile que de rétablir un cap lorsque déjà vous vous sentez écrasé par les événements, incapable de les avoir prévu, incompétent lorsqu’il a s’agit de les arrêter. Les sith dites vous... Nous y avons pensé... Nous y avons tous pensé, en secret. Mais qui ici pourrait oser défendre ce choix... Leurs... Seigneurs, ont a jamais marqué notre histoire. Son altesse n’était elle pas la dernière descendante directe du tristement célèbre Freedon Nadd... Il a été la source de notre grandeur, de notre plus grande honte. Les sith d’aujourd’hui ne sont pas les sith d’hier. Nous le savons. Mais cela ne les rend pas pour autant plus fréquentable. Leur Empire est un nuage opaque. De ce nuage il ne sort que de l’or et des armes. De la puissance et de la haine. Comment avoir confiance en de tels personnages. En ceux qui se veulent être les maîtres de la galaxie toute entière. Comment rester dignes et indépendants dans la tourmente actuelle ? "

Le Jal Shey n’avait rien, dit, il n’y avait sans doute tout simplement rien à dire, ce constat était simplement rassurant à ses yeux. Une preuve qu’Onderon ne serait pas prête à se vendre aveuglement à l’Empire sith...

"Toutefois, il faut nous faire une raison, nous n’avons pas le choix. Comme vous le savez maître Jal Shey, nous n’avons pas le choix. Nous avons fait toutes les démarches possibles auprès de tous ceux qui auraient pu nous donner un espoir. Mais les temps sont durs pour les amis d’Onderon, si jamais elle n’en a jamais eu. La... Monarchie s’est effondrée... Et nul ne croit plus ne notre stabilité. Nous n’avons plus pour partenaires que ceux que nous avons pu nous payer. Les Hutt... Ils nous ont permis de tenir, de survivre jusqu’à aujourd’hui... Jusqu’à sécher le fond des caisses royales. Aujourd’hui nous n’avons plus rien à leur proposer... Rien à part nos vies, notre monde, prendre possession de notre liberté. Jusqu'à ce qu'ils nous vendent à leur tour... Autant nous vendre nous même aux Revanchistes. Le peuple ne pourrait pas l’accepter... Je ne pourrais pas l’accepter ! Et plus nous sommes indécis, plus la nasse se referme sur nous. Nous sommes comme un fruit qui se dessèche, il nous faut agir avant que la pourriture ne vienne nous ronger. Car lorsque ce temps viendra, l’ennemi quel qu’il soit n’aura plus qu’à nous saisir... Ou nous écraser. Mais pour avancer, nous avons besoin de vous. D’un bâton sur lequel nous appuyer. Quelqu’un qui nous permettra d’avancer en confiance. La confiance... C’est de ça dont nous avons besoin. Celle de notre peuple en ses leaders... Malgré les directions dans lesquels nous allons l’entrainer. Et celle que nous devons avoir en nous même en ces heures tragiques pour agir sans faiblir. Si vous acceptez d’être ce bâton, alors nous pourrons enfin prendre la seule voie qui s’offre à nous."

Lorsqu'il se tut, le silence qui pesait dans la salle fut entrecoupé que quelques murmures, inaudibles, tout le monde avait les yeux fixés sur le Jal Shey qui a après quelques secondes lâcha.

"Je vous l’ai déjà dit mon Général. Je suis ici pour vous soutenir, vous aider à prendre les bonnes décisions."

Le général hocha la tête, comme pour s'incliner devant la décision que venait de prendre le Jal Shey.

"Soit... Alors sans doutes pourrons nous discuter de tout cela ce soir au dîner."

Le temps pressait mais cette affaire était bien trop sensible pour être laissée à portée de toutes les oreilles de la grande salle... Le Jal Shey ajouta alors, avec un ton empreint de respect.

"J'espère que nous dînerons tôt ce soir mon général."

Certain des individus présents semblaient ne pas avoir compris ces mots, mais pour les principaux interlocuteurs, leur signification était évidente. La situation d'Onderon était bien trop grave pour s'autoriser le moindre délai.

Et, les autres, vous voyez quelque chose à modifier?

Bon... Je crois pouvoir en déduire que la réponse est non...

Vous me rappellerez de continuer l'histoire quand je serai de retour