Myrn regardeait pas la baie vitrée les étendues de forêts et de montagne de la planète Tund. Sans nul doute, cet univers dans lequel la nature semblait règner en maitre, témoignait de toute la mysticité qui règnait autour du mythe établi sur les Sorciers de Tund. Un mythe toujours agrémenté par les racontards des uns et des autres, confondant parfois les Sorciers avec leurs homologues sith. Si bien qu’on attribua certains de leurs actes aux sorciers et inversément. Cette méprise avait souvent permis aux sorciers de consserver leur clan et leur positions dans la guerre, restant dans l’ombre des sith mais conspirant tout de même sur la république. Nul doute que la haine envers elle était tout aussi puissante que celle de l’empire sith.

Le Jal Shey, bien que passionné par les arts obscur et tout ces groupes du coté obscur, ne connaissait pas grand-chose de l’ordre des Sorciers de Tund. Il connaissait les histoires comptant des récits de pouvoirs surpuissant. Il savait qu’ils maitrisaient la force avec plus de contrôle que le sith, et étudiaient la force à l’instar des Jal Shey mais dans l’intention de voir l’impact qu’elle pouvait avoir sur l’issue des conflits. Nul n’ignorait la capacité des Sorciers à maitriser des pouvoirs que même l’Empereur Sith ne pouvait espérer controller un jour. On parlait de boules de magma, de contrôle des animaux, d’inspiration de la vie dans des objets inaproprié, on parlait… Myrn ne voulait pas imaginer toutes ces capacités à disposition de l’ordre des Sorciers, de peur d’affaiblir sa volonté de terminer cette mission. Il se savait déjà diminué, car il sentait venir le moment où il devrait lever son sabre. Et cela le répugnait. Mais il ne préférait pas penser à tout ce qu’il devrait affronter.

Il regardea le tableau de bord clignoter dans le cokpit, et vit l’inspecteur Caridge se diriger vers lui. Il le salua à nouveau et déclara qu’on était entré en contact avec les sorciers de Tund. Ceux-ci désiraient parler au responsable de leur vaisseau et Caridge pensait que Myrn était le plus disposé à répondre. C’est ainsi que ce dernier se dirigea vers le cokpit, et appuya sur la commande de communication.

« - Myrn de Tameli, conseiller Jal Shey, responsable du Rihanton. Nous venons en paix pour discuter d’une affaire importante auquel vous pourrez peut-être apporter un peu plus de lumière. Nous demandons permission d’attérir. » déclara Myrn calmement.

Il ne savait pas comment allait réagir le Sorcier. Ce qu’il savait, c’était que si cela tournait mal, il leur faudrait se cacher le plus rapidement possible. Le pilote avait déjà repérer un endroit dans les montagnes qui protégerait le vaisseau de toutes les tentatives de recherches.

« - Ici Merimée Carmina, Sorcière de Tund. Après en avoir discuté avec la Magister Hayde Loran, nous avons décidé de vous laisser attérir sur notre station d’attérissage. »

Myrn se retourna aussitôt pour dévisager Jud et lui lanca un regard du genre « J’avais bien dit qu’ils étaient sympa ! ». Et se remit aussitôt à fixer la planète qui se rapprochait de plus en plus. Enfin, on pouvait plutôt dire qu’ils se rapprochaient de plus en plus de la planète. Petit à petit, le Jal Shey put apercevoir quelques installation au milieu de la forêt qui semblait se battre avec rigueur avec la végétation. Le métal, parfois mélangé à des plantes grimpantes, faisaient partie avec la pierre de la matière première de ces installations. Ce style architectural fit apparaitre aux yeux du Jal Shey quelques similitudes avec la planète Dxun.Cette dernière, l’actuel dernier retranchement des revanchistes et des Mandaloriens, se basait sur une même base de foret et de jungle à laquelle était ajouté des installations de métal et d’autres types.

La station d’attérissage, comme l’avait mentionné la Sorcière Mérimée Carmina, ressemblait plus à une plaine amenée en statioport barbare plutôt qu’à un véritable aménagement. Le vaisseau se posa lentement et avec lourdeur, tandis que l’équipage se préparait pour la sortie. Car même si la sorcière avait accept qu’ils attérissent, cela ne voulait pas dire pour autant que cela hors danger. Il faudrait assurer la défense des Jal Shey et apporter un coup de main. Comme disait l’oncle de Myrn, cela ferait du bien par où ca passerait. Un petit coup de main n’était jamais de refus, surtout quand il venait d’un ami tel que Caridge.

Une fois posée, que le courant électriques se soit stabiliser dans les coursives de l’appareil et que Myrn ait vérifié que son équipement était en place, l’appareil ouvrit les portes, un petit ascenceur servant de passerelle entre le sol du vaisseau et celui de Tund. A peine dehors qu’une athmosphère lourde et pesante sur les poumons les entoura avec célérité. Oppressé par la chaleur par le coté obscur qui règnait en ces lieux, Myrn se senti affaibli moins sur de lui. Il passa sa main pour essuyer un mince filet de sueur qui perlait sur son front et attendit bien que tout le monde soit descendu. Un petit contingent de soldat resteraient à bord du vaisseau et irait dans les montagnes, simple mesure de précaution. Les Sorciers de Tund ne pourraient leur reprocher une telle mesure de sécurité, car même s’ils discutaient en paix, il ne fallait pas sombrer dans le faux-culisme total.

Il commenca à marcher et se dirigea vers les installations au loin. Il apercut des Sorciers qui se regroupaient et senti leurs auras respective qui assombrissait le paysage. Une tension règnait ici et Myrn se fit une réflexion. Il se demanda ce qui empechait l’athmosphère de s’embraser dans la colère et la haine. Il n’ignorait pas les récent conflit qui s’établissaient entre Sith et Sorciers mais ce qu’il sentait dépassait cela. C’était plus proche. Il sentit la présence rassurante de Jud Cael-Saan et se retourna en murmurant.

« - J’ai un mauvais pressentiment. »

Il insista son regard en disant ces paroles puis se dirigea vers les Sorciers et il sembla repéré une personne qui sortait du tas. Un grand Nagai qui les dévisageait et qui marchait d’un pas assuré. Il les salua de la mains. Alros qu’il bougeait, sa longue robe s’envolait et ses bijoux de bois et d’os faisaient des bruits de cliquetis. Un long manche de sabre laser se balancait de droite à gauche alors qu’il s’avancait et Myrn parut impressioné.

Il salua à son tour le Sorcier et s’assura que les autres en firent autant. Le Sorcier sembla regarder tout autour de lui et analysé la situation, en prenant bien le temps de visionner chaque personne présente.

« Je suis Icar, Sorcier de Tund. On m’a chargé de vous présenter les salutations de tout Tund. Mais avant que vous ne pénétriez dans notre sanctuaire, le tout-puissant amerais connaitre la raison de votre présence en ses lieux. » déclara le Sorcier.

Le nagai, la peau blanche et les cheveux noirs descendant jusqu’au plus bas, les regardait avec insistance et Myrn de Tameli perçut de l’agressivité sous ces traits calme. Il leur cachait quelque chose. Mais le Jal Shey n’était pas en terrain connu. Il devrait suivre les règles, il ne menait pas le jeu.

« - Nous arrivons tout droit de Mettellos et nous sommes sur la piste d’un membre de votre Ordre. Nous le soupçonnons d’être impliquer dans la mort de l’épouse du Chancelier Suprême de la République. Nous aimerions consulter vos bases de données, avec votre accord naturellement, et si nous trouvons notre suspect, nous aimerions discuter d’un arrangement. »

La réponse de Myrn était claire mais aussi franche. A quoi bon mentir. Les adeptes du coté obscur était passé maitre dans l’art du mensonge et Myrn les soupçonnait d’être capable de sentir quand on leur mentait. Il ne voulait en aucun cas prendre le risque qu’ils ne se sentent méprisé.

Le sorcier fit un mouvement et prit la parole…



(A toi Jud...)

Les choses se déroulèrent trop vite pour Myrn. Des sabres furent allumé et le groupe de Myrn se retrouva entouré de toute part par un groupe de sorciers aux idées peu réjouissantes. Le Nagai avec qui il avait discuté s’avançait vers lui avec un regard menacant, un sabre dont la lame faisait sa taille en hauteur. Le moment de décider l’issue de sa vie était arrivé. Après de longues années sans combattre, Myrn de Tameli, noble de Coruscant et diplomate, devait faire un choix. Celui de sortir les armes, ou de fuir. Il n’avait jamais été un fan des armes, ni du combat, même s’il affichait quelques prouesses au niveau de la défense. Dans l’ordre Jal Shey, ceux qui le connaissaient disaient qu’ils avaient entendu parler de ses combats, de ses rares confrontations, mais jamais sans avoir de détail à raconter aux plus curieux.

Il vit au loin le vaisseau avec lequel ils étaient arrivé, s’en aller dans les airs. Jùd-Cael Saan combattait déjà. Le Sabre à la main, elle se frayait un chemin, attaquait et parait. Voilà dans quelle mains étaient placée le destin de tous et toutes. Une jeunesse incroyable. Certes, elle n’était plus aussi gracieuse que lors de leur première rencontre, mais elle représentait le futur de l’ordre Jal Shey. Lui et l’ancienne discipline était loin, enfermé avec le dogme primitif Jal Shey. Lui, il était le passé, voué à une nostalgie totale confronté au nouveau représenté ce jour là par un Sorcier de Tund. Jùd était tombé. La situation s’aggravait.

Le sorcier à la longue lame leva son arme haut au dessus de sa tête et frappa avec brutalité, célérité et détermination, celle du coté obscur. Le Jal Shey agit aussitôt sans perdre de temps. Il dégaina son propre sabre, l’alluma et para le premier coup. Le réflexe avait été insoupsonnable. Il ne l’avait pas prévu. Tout cela s’était passé avec autant de logique que levé le pied dans un escalier. La lueur argenté autour de son arme était aussi fine que l’éclat des rayons de soleil qui percaient les nuages sur Coruscant. Une arme noble pour une époque civilisée. Mais l’époque n’était plus civilisée. Le Sorcier ne se laissa pas décontenencer. Il fit vibrer son arme et l’envoya sur le flanc gauche de son adversaire. Myrn pivota et para son arme, lame vers le bas, le manche face à son visage. Il repoussa le sabre de son adversaire, et avec une force qu’il ne se connaissait pas, il envoya valser un coup de pied qui rata de peu le Sorcier. Myrn, dans l’élan de son coup, échappa de justesse au prochain coup de son adversaire qui le frola à la tête. Myrn leva son arme pour frapper.

La force avait beau être puissante, elle ne permettait pas toujours de faire des prouesses. Myrn avait fait preuve de beaucoup de justesse, mais le sorciers l’avait sur-estimé. Il était évident pour n’importe quel adepte de la force, que Myrn n’était pas un dangereux bretteur. Ses techniques étaient agées, peu offensive et on aurait pu douter de la volonté de son utilisateur à vouloir faire mouche. Il frappait juste mais lentement et les Sorciers de Tund n’était pas réputé pour leur respect de l’adversaire lors d’un combat. Ils attaquaient vite et dangereusement, avec autant d’application qu’y mettaient un bladeborn.

Le coup qu’envoya Myrn fut évité avec vitesse. Et d’un agile geste du poignet, le sorcier fit valser l’arme de Myrn hors de ses mains. Ce dernier était désarmé. Le Nagai sourrit.

« - Le combat n’est pas fait pour les amateurs, grand-père. » déclara-t-il. Sa voix résonnait dans l’étendue, du statioport improvisé au batiment délabré au loin, si bien que Myrn eut l’impression que le Nagai voulait attiré l’attention de tous. Le sorcier pensait avoir déjà gagné la partie. Et il n’en était pas fort loin, surtout lorsqu’il appuya sa lame sur le manche du sabre de Myrn. L’arme explosa en de multiple étincelle. Le Jal Shey, malgré son appréhension pour ce type d’outil de persuasion, laissa échapper un petit son de tristesse. Il avait apprécié les rares moments passé en sa compagnie, et, mettant de coté ses aspects béliqueux, le sabre laser avait été un bel objet artistique.

Le Sorcier fit voler sa lame, pliant les genoux, pour que son coup soit plus une faucheuse qu’autre chose. Myrn ne se laissa pas décontenencer. Il invoqua la force et interposa sa main entre son corps et la lame. La force dans ses mains, il retint la lame. L’impact fut brutal. Il y eut un crépitement, mi-eplosion mi-électrique, lors du contact. Le Sorcier dévisagea avec surprise le Jal Shey.

La technique était certes peu connue. Plus en vue pour dévier les tirs de blaster, elle était néanmoins éfficace pour bloquer les attaques de sabre laser. Mais elle demandait également, plus de concentration. Le laser d’un sabre étant plus continu, il fallait se concentrer pour tenir la position aussi longtemps que possible. Myrn de Tameli avait appri cette technique près de Kel Dor, lors d’une mission impliquant l’ordre et le Barando.
Le sorcier attaqua de nouveau et son arme vola dans l’air, visant la tête. Myrn appliqua a nouveau sa technique et intercepta le coup. Le choc fit reculer le sorcier. Myrn en profita pour jeter un œil du coté de Jùd. Mais le Sorcier attaqua à nouveau, Myrn bloqua une fois de plus. Il en profita pour attaquer. Bloquant d’une main l’arme, il envoya l’autre. Il lanca une puissante onde de choc qui alla percuter le sorcier. Ce dernier s’écroula. Mais se releva en secouant la tête. Il grognait.

« - Le Grand-père possède encore de quoi vous faire trembler, jeune homme. » déclara Myrn. Il leva les mains et invoqua la force. L’air sembla se confiner tout autour de lui, le vent paru prendre un sens. Le souffle de l’air alla se place au centre de l’espace entre ses deux mains placées au-dessus de la tête. Celles-ci entouraient et gardaient en boulle une sorte de goutte d’air invisible. Peu à peu, une larme de lumière blanche très vive sembla prendre forme dans ses mains. Myrn invoqua la force et déchaina l’air qui repoussa plus loin le sorcier.

Myrn se retourna vers Jùd.

« - Ma chère, il serait temps de fuir. » fit-il.

Il bondit vers un autre Sorcier. Il le percuta au crane, bloquant son attaque de sa main.
Il faisait preuve de beaucoup de réactivité pour quelqu’un qui n’avait plus combattu depuis des années, et d’autant plus pour une personne répugnée par toute forme de combat. Il utilisait d’ancienne technique Jal Shey, mais surtout, il appliquait les anciens précepte Jal Shey. Ceux-ci étaient plus respecté par les antiques conseiller, plus confiant dans les techniques de défenses et de mise hors d’état de nuire que de destruction.

Des autochtones… Comment ne pas se poser des questions sur leur évolution sur une planète aussi pleine de sentiment de haine et de colère. Myrn pouvait sentir le malaise le parcourir depuis qu’ils avaient foulé la terre boueuse de cette planète malsaine et putride. Ces gens, malgré leurs bonnes intentions, étaient dangereux. Peut être n’étaient-ils pas tous aussi calme qu’ils semblaient le montrer. Néanmoins, il prêta confiance au plan de Jùd. La jeune femme semblait s’en sortir admirablement depuis qu’elle avait prise la tête du groupe, et contrairement à lui, n’avait pas encore perdu de membres faisant partie de leur petite coterie.

Quand Jùd s’empara de la gorge du villageois, Myrn craignit qu’il ne fut pas le seul à être tenté par la colère qui régnait dans l’atmosphère de Tund. Et si Jùd perdait la tête, et si leur enquête tournait au vinaigre ? Alors ca ne serait pas la première fois que deux Jal Shey s’affronterait en combat d’opinion. Et s’ils en venaient aux armes ? Et si ? Et si ? C’est avec ce genre de raisonnement qu’on en vient à perdre le fil de la réalité et le Jal Shey se concentra sur Caridge qui libéra le villageois de la prise de Jùd. Myrn lui jeta un coup d’œil inquiet et remercia d’un regard le lieutenant-inspecteur. Le geste de Jùd trahissait un manque d’assurance ou un stress qui était facilement compréhensible vu les derniers évènements et le récent affrontement avec les Sorciers de Tund. Myrn se demanda alors s’il était capable de l’épauler à nouveau. Quand le villageois demanda la raison de leur présence, il devança les autres en se séparant de la foule pour se présenter au villageois.

« - Si nous sommes là c’est car nous sommes à la recherche de cet homme. » déclara-t-il en sortant de sa bure un datapad avec l’image du mystérieux assassin de la reine. Il présenta l’appareil au villageois qui dans un premier temps observa le petit appareil avec émerveillement comme s’il avait devant lui la chose la plus merveilleuse qu’il ait jamais vu puis dévisagea le visage au centre de l’écran. Il se racla la gorge puis afficha un regard consterné.

« - Je ne suis pas sûr. Je n’ai pas l’habitude de voir les visages des Sorciers de Tund. » répondit l’autochtone.

« Au moins, il confirme indirectement que cette personne est un sorcier… » pensa Myrn en son fort intérieur, mais ne partagea pas le fond de sa pensée avec les autres. Il accorda à nouveau de l’attention au villageois quand ce dernier appela un de ses compagnons. Ce dernier, un homme plus âgé et qui semblait mieux habillé, sans aucun doute un supérieur hiérarchique, vint se poster devant Myrn et le salua lui et son groupe. L’homme était un zabrak à la peau assez foncée. Son visage était parcouru de scarification rituelle. Il était vêtu d’une veste en peaux et d’un pantalon en lin et des colliers d’os et de pierre que Myrn identifia comme précieuse ornait son cou.

« - Voici notre contact avec les Sorciers. C’est lui qui va aux camp des Sorciers lorsqu’il faut parler avec eux. » fit l’autre villageois. Il s’adressa alors au Zabrak dans son langage et Myrn saisi que ce dernier se nommait Aouk’Maktao. Il lui montra l’image du tueur présumé de l’épouse du Chancelier. Le Zabrak sembla reconnaitre aussitôt le visage du personnage et déclara quelques mots dans sa langue.

« - Aouk’Maktao dit qu’il l’a déjà rencontré. C’est un Sorcier très dangereux selon Aouk’Maktao. Il dit qu’il se nomme Joran Zarrus. Il dit qu’il ne faut pas trop l’ennuyer sinon la mort vous aurez. Il dit qu’il connait un homme qui avait… » fit le premier villageois.

Myrn se détourna vers Jùd Cael-Saan et déclara autant à elle que pour lui-même.

« - Joran Zarrus… Ainsi nous avons un nom à ce visage. »

Il se retourna vers l’homme. Il devait respecter leur intimité et éviter de faire durer le danger. Si les Sorciers les découvrait ici, les villageois serait gravement châtié.

« - Merci énormément pour votre aide. Sachez que vous venez de régler de nombreuses questions qui, jusqu’à présent, restaient en suspens. Soyez que la Force vous accompagne vous et votre village. » fit-il autant au villageois qui les avait servi qu’à Aouk’Maktao.

Il se détourna des deux autres et sortit de la hutte. Il attendit que ses compagnons se retrouvent près de lui et formèrent un cercle pour parler. Il se tourna d’abord vers Caridge.

« - Mon ami, contactez la navette, nous devons quitter Tund au plus vite. »

Puis il se détourna et s’adressa aux autres.

« - Nous venons d’avoir la réponse à de nombreuses questions. Ce villageois vient de nous confirmer que le mystérieux assassin était un Sorcier de Tund. Cela veux dire que désormais, la République est en guerre directe avec Tund et ses croyants. Ce qui présente un danger potentiel de surmenage pour les troupes républicaines. Nous avons également appris le nom de l’assassin, et en cela je suis convaincu, notre mission ne pourra être terminé en ce jour. »

Il y eut quelques mouvement du coté des hommes de Caridge. « Ils sont déçu, ils ont envie de venger ceux tombé au combat il y a peu » pensa le Jal Shey. Il regarda autour d’eux pour surveiller qu’aucun Sorcier n’approchait. Il remarqua que Caridge parlait avec son comlink et que le pilote de la navette lui répondait. Il se retourna vers les autres.

« - Je sais que vous avez tous envie de venger ceux que nous avons perdu, mais nous avons eut un aperçu de la puissance des Sorciers. Si nous devons revenir ici, je préfère posséder de quoi refréner les envies belliqueuse des Sorciers. » il marqua une pause pour concilier ses propos.

« - Notre travail, à madame Saan et moi est désormais terminé. Nous devons rendre rapport au Chancelier et pour cela nous devons d’abord retourner sur Mettellos. C’est la République qui prendra la décision de se lancer à la poursuite du Sorcier à la source de ceci, ou de ne pas s’en prendre à lui. »

La navette de Caridge se profila au loin et grandit plus elle se rapprochait. Lorsqu’elle attérit, de nombreux villageois les regardèrent embarquer dans l’immense monstre de fer. Pendant que tous s’installaient dans les sièges et profitaient du confort de la technologie, Myrn en profita pour jeter un dernier coup d’œil sur le village en espérant que leur passage serait passé inaperçu pour les Sorciers et que Aouk’Maktao ne devrait pas répondre de ses renseignements.

La navette décolla avec de nombreux vibrations et rejoignit l’espace lentement. Une fois éloigné de la planète des Sorciers, Myrn sentit le malaise le libérer et il put respirer à nouveau détendu. Il regarda alors le cokpit et admira les étoiles s’étirer tandis qu’ils passaient en vitesse lumière.

Direction Mettellos !