Un jeune homme rentre dans les archives Jedi, elles sont anciennes. Elles ont été retrouvées il y a de cela deux ans, sur Kashyyk. C'est une sorte d'hologramme qui les contenait, un gardien. Les archives y étaient bien cachées. Le jeune Jedi se nomme Fabien, ayant choisit d'être un archiviste parmi les Jedi, il devait en savoir plus sur ce temps qui avait, parait-il, été secouer par la guerre. L'Ordre Jedi avait d'ailleurs faillit disparaitre plusieurs fois en peu
de temps.

Son maître l'avait envoyé ici. En regardant la pile d'hologramme, il en vit un qui était intéressant. Le titre était ¨Je suis un Delmo, le dernier de ma lignée¨. Fabien fut intrigué, car après tout, son nom de famille était Delmo. Il l'alluma, un homme d'assez haute taille apparut. Il avait une courte barbe grise, un vieux sabre pendait à sa ceinture. Des peintures apparaissaient sur son visage, elles s’entremêlaient avec les cicatrices. Il était vieux. Un prototype semblait attaché à son bras gauche, là d'ailleurs, son annulaire était coupé. Ses cheveux étaient longs jusqu'aux épaules et de couleur blanche, ils étaient attachés en queue de cheval. Il parla, d'une voix épuiser mais
grave.

- Je me nomme Tailon Delmo. Je ne connais pas grande chose de ma famille. A part qu'elle fut détruite. J'étais le dernier de ma lignée. Je vais conter mon histoire, à partir de ma naissance, du moins ce que j'en sais, jusqu’à aujourd'hui où je tente désespérément de protéger ma famille des Sith. Les Jedi m’ont abandonné et mes ami aussi. Mais commençons par le début.

Tailon se gratta la barbe. Comme pour se rappeler de vieux souvenir.

- Je suis né sur une planète inconnue. Personne ne me l’a dit du moins. Mais, on m’a parlé de mes parents. Et apparemment, ils étaient des barbares. Pas le genre de barbare auquel on pense, ils étaient civilisés, mais ils aimaient la bagarre. Le vaisseau dans lequel ils étaient comptait un équipage d'une trentaine de membre. Ils avaient un rite avant chaque combat qui consistait à se dessiner des tatouages sur la peau. Chaque personne avait une couleur en fonction du jour de sa naissance sur la planète. Moi c'était le rouge. Mes parents m'apprenaient à me battre. Je n'étais pas
extraordinaire, mais je connaissais déjà les bases. Un jour, un vaisseau pirate attaqua le notre. Durant l'attaque, je fus kidnappé. J'étais le premier à m'être fait prendre. Je m'en souviens bien. L'angoisse du moment restera a jamais gravée dans ma mémoire.

Tailon sourit. Un sourire triste. Un sourire lasse. Il poursuivit alors.

-Voyez vous, le petit clan ou j’étais avait comme règle un code d'honneur. Mourir au combat était un magnifique présent. Mourir en tuant le plus d'ennemis aussi. Quand j'y pense aujourd'hui, cela ressemble beaucoup au code des Mandaloriens. Mais en plus basique. Plus primaire... Ma famille a fait sauter le vaisseau. Je le vis explosé. L'explosion endommagea le vaisseau ou j'étais. Il partit à la dérive et s'écrasa sur une planète lointaine. Deux ou trois pirates survécurent avec moi. Ils me prirent et commencèrent à chercher. Laissant leur vaisseau bousiller derrière eux. J’étais triste d'avoir perdus ma famille certes, mais le code d'honneur de mon clan
m’empêchait de le montrer. Je devais être digne de mes parents. Les jours qui suivirent reste brouillons dans mon esprit. Je me rappelle seulement être sauvé par un homme de haute taille dans une cape. Ce n'est que des années plus tard que je compris sa présence. Il avait été exilé. Un Jedi. Il me garda avec lui et me protégea. Je me rappelle lui expliquer ma vie. A mes sept ans, je fis la
découverte de la Force pour la première fois.

Tailon se détourna soudain et des rires d'enfants se firent entendre.

- Pardonnez mes enfants, je vais continuer. J'avais fait preuve de la Force pour la première fois. En soulevant de l'eau, je créais de petites sculptures. Jusque à ce que mon protecteur arrive, son sabre ouvert. Lorsqu'il me vit il rit. Il me dit « tu m’as fiché une peur bleu petit » il me prit par la main et me ramena chez lui. Là, il m'expliqua rapidement la Force et que si je voulais, il pourrait me trouver quelqu'un qui pourrait m'instruire. J’acceptai tout de suite. Trop content de pouvoir enfin sortir. Alors, le Jedi découvrit un vieux vaisseau. Il n'était pas le meilleur, mais il ferait l'affaire. Il partit pour Nar Shadaa, là il le savait se trouvait un maître Jedi. Quelle ne fut pas sa surprise d'apprendre que la guerre était terminée depuis longtemps. Il partit alors pour une académie Jedi. En chemin, nous fûmes attaqués par un petit vaisseau de pirate. Que mon protecteur repoussa sans problème. Nous arrivâmes à l'académie. L'homme se présenta, puis me présenta. Les maîtres Jedi m'acceptèrent tout de suite, sans hésitation. Il pensait peut-être que mon passé serait rapidement oublier. Il se trompait.

Un enfant apparut alors, il fit des saluts devant Tailon. Celui si le souleva, le câlina un peu puis le remit par terre. L'enfant partit.

- Désolé de cette interruption. Mon fils est plutôt énergique. Sous la tutelle d'un maître, j'appris avec d'autre jeune Jedi. Puis à mes onze ans, je fus choisit par un maître. Il était très bon dans l'art de la discrétion et du combat, rapide et agile. Mais ses pouvoirs de la Force étaient un peu sous la moyenne. Or, il découvrit que moi, j'étais au-dessus de la moyenne des padawan. Mon maître s'appelait Varus Ormasa, âgé de trente-quatre ans, il était tout de même imposant. J'appris beaucoup sous sa tutelle. Beaucoup de techniques Jedi, mais certaines Sith aussi. Comme comment traquer une cible, comment l'attirer dans un piège. Je me doutais qu’avec ces techniques, il avait un passé tortueux. Cependant, il m’apprit aussi a inventé de nouvelles armes, armures et autres. J'étais très bon là-dedans, et j'adorais cela. A mes 16 ans, après bien des missions sans grandes importances, j'eus enfin ma première opportunité. On devait trouver deux Sith, un maître et son apprenti et les convaincre de revenir à la raison. Sinon, les capturer et les ramener. En cas d'urgence, le droit de les tuer nous avait été donné. Je fis mes preuves en battant facilement le jeune Sith et en aidant mon maître à vaincre le maître Sith. Malgré cela, je suis resté un apprenti. Je n'étais pas encore assez expérimenté pour devenir un chevalier. Ou j’étais trop insouciant.

Tailon arrêta de parler. Il se précipita hors de l'hologramme et revint. Il dit alors de façon urgente.

- Ils m’ont retrouvé ici. Je dois sortir ma famille de là avant qu'il ne me retrouve.

Puis la communication cessa. Cinq ou six minutes après, elle reprit. Tailon est alors dans une forêt verdoyante. Il semble triste, plus triste que d'habitude. Une larme perle au coin de son œil alors qu’il regarde une photo. Il dit tristement.

- Je n'ai pas eu le temps de sortir mon plus vieux fils. Je l’ai perdu, ils l'ont capturé. Connaissant les Sith, ils vont l'entraîner car il a du potentiel le petit. J'ai envoyé une demande d'aide aux Jedi, mais ils ne m’ont même pas répondu. J'ai eu trois fils et deux filles. Tous sont sensibles à la Force. Mais là, ils ont capturé Axel.

Rangeant la photo, il étouffa un sanglot. Il se secoua alors et dit.

- Je vais poursuivre cet Holocron. Où j'en étais...à oui c'est vrai. J'étais frustré pars le refus des maîtres. Alors je me rebellai, mais de façon discrète. J'ai volé du matériel au Jedi et avec ce matériel, j'ai fait une expérimentation. J'ai tenté de créer une lame secrète. Une lame qui serait rattaché au poignet et qui, le moment venu, s'ouvrirait pour tuer discrètement quiconque le possesseur voudrait. Mais, il y eu un accident à la première tentative. La lame semblait prête, bien construite et tout, mais lorsque je l'ouvris, je me rendis compte que j'avais oublié un détail : mon annulaire était dans le chemin de la lame. Je vis mon doigt partir et le sang gicler. Dans un excès de douleur, je me pliais en hurlant. Un chevalier Jedi arriva et alarmé me pris. J'avais instinctivement rentré la lame cachée. L'homme m'amena à l'infirmerie. La lame marchait, mais j'avais perdu un doigt pour la faire fonctionner. On me demanda si je voulais faire recoudre le doigt, je dis non. Au matin, mon maître entra en colère dans l'infirmerie. Il vit mon doigt coupé et la lame à mon poignet. Il me prit et m'amena à l'extérieur, il savait que c'était moi le voleur. Rendu là, il me parla de façon colérique. Me disant que mon geste était hors de conscience et que le Conseil allait me punir. Sauf s'il gardait le silence. J'étais jeune et effrayer a l'idée de me faire prendre. Alors, je le fis chanter. Lui rappelant ma promesse. Je regrette aujourd'hui ce geste, mais parfois, même un Jedi peut faire des erreurs. Mon maître n'accepta pas les termes et me laissa là, pantois. Le soir même je passais devant le Conseil Jedi. Tous me regardaient. Debout dans le milieu de la pièce, je me sentais seul. J'avais cependant caché la lame secrète.

Tailon pris une pause. Il s'essuya les yeux d'une main et reprit.

- Ils me parlèrent, me dire que je serais pardonné pour cette fois. Mais que la prochaine fois, je serais renvoyé de l'Ordre. Ils étaient imposants et je les crus. Aujourd'hui, je sais que leurs paroles sont vides de sens. Le Conseil n'a jamais réagi. Ni quant les Sith sont venus la première fois, ni la deuxième. Je leur dis où j'avais caché le matériel. La lame secrète était là, elle aussi. Ils dirent qu'à cause de cela, je ne deviendrais pas chevalier avant les quatre prochaines années. En sortant, mon maître m’attendait, il semblait impressionner. Il m'amena ailleurs. Là, il sortit un objet : la lame. Il me félicita d'avoir fait une t'elle invention. Qu'il l'avait sortit avant que les autres Jedi récupèrent le matériel. Qu'il m'avait suivi avant que j'aille rejoindre le Conseil. Il me la remit et un sourire au visage partit en disant qu'il m'avait bien instruit.

Tailon activa alors le mécanisme de la lame. Elle sortit pointue et tranchant.

- Une lame de métal. C'est le plus discret et le plus mortel que j'ai trouvé.

Tailon la rangea.

- Continuons. Mon maître et moi, on avait maintenant de vraies missions. Dans certaines d'entre elles, j'utilisais la lame pour parvenir a mes fins. Mais c'était seulement en cas de nécessiter. Comme un Sith qui a vu mon maître Je me mettais derrière et je mettais fin à mes jours. On ne précisait jamais ces petites fautes au code dans nos bilans. Je découvris à mes dix-huit ans la signification des signes que mon clan se tatouait sur le corps. C'était les lignes de l'honneur comme il l'appelait.

Il sortit alors une fiole et commença à faire des signes sur son visage.

-Plus on fait de signe, plus cela veut dire qu'on est puissant. Ou respecté. Ça ma bien servi lors d'une mission. Mais bon, c'est plus tard que j'en parlerais.

Il rangea la fiole.

-A mes dix-neuf ans, la guerre avait déjà éclaté. Mais, les répercutions étaient petite dans le secteur où je me trouvais. Mais, elles y arrivèrent. Le Conseil indécis me mettait en colère. Mon maître aussi. Il me disait de ne rien faire et de rester calme. Je ne comprenais pas sa réaction. J'étais toujours trop insouciant. Moi bien sûr, je voulais aussi agir. Je me doutais que mon maître avait peur. C'était un homme qui faisait des missions d'infiltration. Hors, il serait demandé sur le terrain où il serait à découvert. J'étais fâché de cela et je lui faisais savoir. À mes vingt ans, je me suis sauvé. Prenant un vaisseau en cachette, je partis pour Dxun où je rejoignis les Revanchiste. En chemin, je fus attaqué pars des pirate. Je les repoussais, mais mon vaisseau était endommagé. Je réussis à faire le chemin jusqu’à Dxun. Mais, mon vaisseau lâcha avant que j'arrive. M'écrasant sur la planète je dus....

À partir de là, l'hologramme n'était plus utilisable. Le reste avait été effacé pars le temps ou pars quelqu'un...Fabien trouvais cela dommage. Décident dans trouver plus, il chercha encore des informations sur Tailon.