On dit parfois qu'être un jedi est une dure activité. Que les taches que l'on a à porter sont lourde et les récompenses maigres, quand elles ne sont pas inexistantes... Mais, si vous voulez mon avis tout cela est faux, il y a de grands bonheurs parfois, la joie d'avoir bien agit et d'avoir accompli avec brio une mission pour le bien commun.

Tiens, tenez... Je me souviens une fois, comme si c’était hier... C’était il y a un an ou deux... Ou alors la semaine dernière... Attends j’ai un doute... Bon on n’en a rien à fiche au fond !

Comme c’était souvent le cas, le Conseil m’avait confié une mission de la plus haute importance. Je devais apporter 50 000 crédits à un jedi qui s’était écarté de l’Ordre et avait choisi de s’engager dans je ne sais quelle activité idiote... Je sais pas ce que ça pouvait être... Et ça m’intéressait pas ! Il n’était pas question d’alcool, enfin à ce que j’ai compris... Pourtant à ce moment là sur Tython on était à sec... Le conseil avait serré la vis et parait il donné des ordres ce qui les avait conduit à saisir ma réserve de boisson –je ne sais pas où ils les ont redistribués parce que personnellement je ne les ai pas retrouvé-... Mais je crois quand même que ça devait en jeter pas mal, parce que pour qu’on charge quelqu’un comme moi de lui amener autant de pognon...

Enfin bref ! Je me suis embarqué en toute discrétion dans le premier cargo –correct bien entendu- en direction de Corellia. D’ailleurs figurez vous qu’une fois de plus ces crétins chargés du pilotage se sont plantés de destination ! Parce que moi, je me suis d’abord retrouvé sur Coruscant. Et les autres passagers qui n’en trouvaient rien à redire... A l’arrivé je suis allé voir le commandant et ses seconds ! –Et ils ont osé dire que c’était moi qui avais fait une erreur... Non mais n’importe quoi je vous jure ! Bon faut quand même avouer que c’est écrit petit sur leurs panneaux d’affichages et que certains peuvent s’y tromper.-

Alors bon la chose s’est arrangée, j’ai acheté un autre billet et je suis allé voir deux, copains sur place –vous savez... un autre que moi aurait bêtement gaspillé le prix du billet, comme si l’Ordre en avait le moyens...- Je suis resté à peine une petite semaine, parce qu’en mission il ne faut pas trainé –et que j’étais menacé d’un procès, pour avoir montré un tour de magie a une jeune fille de bonne famille, je croyais pourtant que c’était un truc qu’aimaient le petites jeunes... Les tours de magie-. Et je suis finalement arrivé sur Correlia.

Ahhh le vaisseau du retour était bondé... Un truc... je ne vous raconte pas... Et en plus... Pas la moindre hôtesse potable... –Enfin si... Il y avait bien la jolie petite droïde, je me rappelle plus son numéro d’immatriculation. Mais comme elle m’a dit qu’elle était mariée et fidèle, j’ai du lâcher l’affaire... C’est toujours la même histoire-. Quand j’ai débarqué sur le spatioport, le cargo nous a craché dans une foule noire, c’était impressionnant... Il n’y avait pas moyen de se déplacer rapidement, ni d’aller là où vous vouliez... C’était agaçant... En plus tout le monde vous touchait dans tous les sens en marchant collé à vous... A force de jouer des coudes j’ai fini par me retrouver derrière une Twi’lek pas trop vilaine... Elle devait s’appeler Princesse à ce que j’ai compris, parce que tous n’arrêtaient pas de la nommer comme ça. Après... Tout s’est passé très vite... Je n’ai pas bien compris pourquoi elle s’est mise à crier –j’en ai encore les tympans qui sifflent-. Et là, allez savoir pourquoi... Je me suis retrouvé entre deux gardes gamoréens qui m’ont saisit par les épaules entrainé dans la foule et jeté hors de la foule. Je me suis relevé avec une pièce de sous vêtement en dentelle –d’excellente facture, ça je peux vous l’assurer- à coté de moi... Il va sans dire que j’étais secoué et que je ne savais plus où j’étais ni pourquoi... Je me suis relevé en tremblant... Et devant moi j’ai trouvé un endroit aux apparent charmant qui s’appelait le « bar à deux »...

Comme toujours sans préjugé, je me suis dit que j’allais entrer pour demander des informations –voir si quelqu’un savait pourquoi j’étais ici et pouvait me donner une nouvelle raison d’y être-. Enfin j’ai quand même rapidement su que je m’étais trompé sur toute la ligne en entrant ici, devant la porte deux garçons dévaroniens s’embrassaient, c’était étrange... Je suis entré. C’était à peu près comme ça partout dans la pièce... Les murs étaient tout rose et le monde semblait marcher sur la tête, les tables semblaient avoir été triées par sexe et partout des garçons en embrassaient d’autre et des filles faisaient la même chose de leur coté. Vous imaginez bien mon étonnement. Je n’avais pas fait trois pas que le patron était sur moi, un Twi’lek rose à l’aspect douteux... Il dit d’une voix peu masculine « Ohhhh mais c’est qu’il est mignon le petit monsieur. » et brutalement tenta de m’embrasser –et pas sur la joue-. Je fis trois pas en arrière pour l’éviter et me mis à courir vers la porte... C’était un peu trop pour moi... En moins de cinq secondes j’étais sorti et me dirigeais vers un autre endroit... Non pas pour avoir un renseignement... Mais pour me remettre.

Le premier lieu que j’ai trouvé était une sorte du bouiboui nommée « le womp et la chopine », c’était un peu moche, la patrone avait de la moustache, mais au point où j’en étais. J’ai commandé trois verres puis j’ai demandé à patronne de me laisser la bouteille... le dessous du bouchon était moisi, mais on m’assura que c’était ce qui donnait un gout de boisé à la boisson... Après cela, ça allait un peu mieux. J’ai demandé une tournée... Un peu rat à mon goût, on était que quatre dans l’établissement. On a bu nos coups et j’ai fait la connaissance d’un garçon charmant –si on ne tenait pas compte de ses dents jaunes, les yeux injectés de sang par la suite d’une consommation de bâtons de la mort-. Je finis par lui demandé à quel endroit il songeait terminer dignement la petite fête que nous avions entamée... Il m’indiqua un endroit qui selon lui était le plus fabuleux de Corellia, « Le souverain ». On a réglé ce qu’on devait à la patronne et on y est allé...

Alors là, je dois dire que je n’étais pas déçu, c’était exactement ce que j’aimais... Beaucoup de gens à l’allure sympathique et bien habillés, de jolies jeunes hôtesses vous accueillaient en entrant, d’abord par un doux gloussement puis par des caresses et un ensemble d’attentions particulièrement agréables. Les sièges étaient particulièrement confortables et les boissons admirables... Elles se laissaient boire comme... Ben un bon verre quoi... Ahhh quel bonne soirée nous avons passé... La soirée et celle d’après d’ailleurs car j’ai le temps passa vite sans que j’en ai l’impression. Les serveuses s’étaient succédées à mes cotés les tournées enchainées... Mon compagnon de début de soirée avait rapidement disparu. J’étais sur un des lits de l’arrière boutique lorsqu’une des jeunes femmes avec qui j’avais fait connaissance, saisit mon sabre laser, le caressant étrangement et dit « Ahhh... Mon beau jedi... ». Et là, il y a eu comme un déclic... Je me suis dit que j’avais une mission. Je me suis levé, j’ai enfilé ma bure en me dépêchant –bon ok... je m’étais trompé de sens d’abord et la jeune fille qui était avec moi m’a bien aidé-. Je suis sorti de ma chambre et j’allais sortir de l’établissement... Lorsque le patron m’est tombé dessus... Je dois dire que ça a été une sorte de coup de bâton quand il m’a annoncé la note... –Enfin cela permit de me remettre les idées en place sans quoi je serai je pense parti sur Tython sitôt dehors.- Il y en avait pour 48 630 crédits, enfin plus ou moins quelque centimes que le patron arrondit à l’unité supérieur –il faut quand même comprendre que la surprise avait été forte... C’est que tout ce petit monde avait bu... Et pas du lait de bantha...- Alors j’ai dépensé ce que j’ai trouvé dans mes poches... Les 50 000 crédits... Enfin j’avais déjà commencé quand j’avais payé dans l’autre bar, plus les tickets de cargo... Donc bon je n’avais plus en poche que 260 crédits... Et là... Quand je suis sorti, je dois dire que pour la première fois de ma vie –à ce que je me souviens- j’ai pensé que j’avais fait une grosse erreur.